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Séance du 19 novembre 2002
Rapport
Les centres de ressources biologiques dans les établissements de soinsBiological resources centres in medical institutions
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Communiqué
Les violences familialesDomestic violence
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Rapport
L’aide au geste chirurgical par les navigateurs et les robotsSurgical procedures improvement due to navigators and robots
Les navigateurs chirurgicaux fournissent en temps réel une vision en trois dimensions des relations anatomiques des organes nobles avec l’instrumentation et la lésion traitée. Les robots contrôlent les déplacements des appareillages interventionnels selon une programmation pré ou per opératoire plus ou moins sophistiquée, dans le but de pallier l’imperfection du maniement manuel de ces instruments. Souvent associés, ces deux dispositifs améliorent la sécurité, l’efficacité et le confort de beaucoup de gestes chirurgicaux. Il est recommandé de soutenir leur perfectionnement et leur généralisation, et la prise en compte des problèmes économiques, éthiques et juridiques qu’ils soulèvent.
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Rapport
Réflexions sur le rôle, les missions et les attentes des médecins généralistesRole duties and expectations of the generalists physicians. A French medical Academy group assessment
Soucieuse de l’importance de la médecine générale dans la santé publique française, l’Académie nationale de médecine a créé un groupe de travail sur le rôle, les missions et les attentes des médecins généralistes. Ce groupe de travail a procédé à des auditions de plusieurs médecins de famille et de représentants d’associations de malades et a interrogé par lettre les syndicats médicaux. Il ressort de cette étude que, mises à part les questions relevant spécifiquement de l’action syndicale, les principales attentes des médecins généralistes concernent une meilleure reconnaissance de l’importance de leur rôle ; une formation professionnelle initiale et continue mieux adaptée ; des relations améliorées avec les hôpitaux et avec les organismes de protection sociale et une possibilité d’évolution professionnelle et de prise en compte de leurs diverses tâches, notamment dans la participation à des campagnes de prévention. Pour répondre à ces attentes, le groupe de travail avance diverses suggestions, concernant notamment l’organisation prochaine de véritables assises nationales de la médecine générale. Il annonce qu’il poursuivra sa réflexion pour approfondir ses propositions et examiner les conditions de leur mise en œuvre.
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Rapport
Sur la demande d’autorisation d’exploiter en tant qu’eau minérale naturelle, à l’émergence et après transport à distance, l’eau du captage « Renaissance » situé sur la commune de Castéra-Verduzan (Gers)An application to market water, collected at the source named ‘‘ Renaissance ’’ and after long distance transport in Castéra-Verduzan (Gers), as a natural mineral water
Lire la suite >Séance du 11 juin 2002
Rapport
Sur la demande d’autorisation d’exploiter, en tant qu’eau minérale naturelle, à l’émergence et après transport à distance, l’eau du captage « Nouvel Évêque d’Arras » situé sur la commune de Saint-Amand-les-Eaux (Nord)An application to market water, collected at the source named ‘‘ Nouvel Evêque d’Arras ’’ and after long distance transport, in Saint-Amand-lesEaux (Nord), as a natural mineral water
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Rapport
Sur la demande d’autorisation d’exploiter en tant qu’eau minérale naturelle, à l’émergence, l’eau du captage « Christus » situé sur la commune de Saint-Paul-lès-Dax (Landes)An application to market water, collected at the source named ‘‘ Christus ’’ in Saint-Paul-lès-Dax (Landes), as a natural mineral water
Lire la suite >Séance du 7 mai 2002
Communiqué
Sur les cellules souches embryonnaires humaines en médecine « régénératrice »On the use of human embryonic stem cells in regenerative medical activity
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Communiqué
Ionisation des alimentsFood irradiation
Lire la suite >Séance du 26 février 2002
Rapport
Animaux dans la ville et santé publiqueCompanion animals and urban public health
A la demande du Conseil de la Ville de Paris, l’Académie nationale de médecine a conduit une réflexion sur les effets en matière de santé publique, de la présence d’animaux dans les villes, s’agissant des animaux d’espèces dites de compagnie (chiens, chats, etc.) ou commensales (pigeons, étourneaux… et plus récemment renards, fouines etc.). La France est le pays qui héberge — proportionnellement à sa population humaine — le plus grand nombre d’animaux de compagnie (52,3 millions en 1999, dont 8,1 millions de chiens et 8,7 millions de chats, lesquels, pour plus d’un tiers, vivent en milieu urbain). Au nombre des aspects bénéfiques, le rôle très favorable d’une présence animale de proximité, notamment aux âges extrêmes de la vie, est souligné. Facteur d’équilibre et d’éveil pour l’enfant auquel elle permet de percevoir directement les grandes étapes de la vie et les faits essentiels du monde vivant, cette présence est le seul lien social et affectif que conservent des personnes âgées ou esseulées. Ce rôle bénéfique apparaît dans l’assistance que dispensent les chiens aux mal voyants, handicapés moteurs… Enfin, la présence animale peut être un adjuvant de certaines thérapeutiques. On ne saurait passer sous silence l’intérêt économique des activités commerciales et de soins générées par les animaux de compagnie. A l’inverse, la présence d’animaux n’est pas sans créer des risques et provoquer des nuisances. Le risque sanitaire est lié à la transmission possible d’agents infectieux et parasitaires, ainsi qu’à des intolérances par allergie aux sécrétas, excrétas et productions cutanées des animaux. Il appartient aux vétérinaires et aux médecins, en étroite collaboration, d’informer les possesseurs d’animaux. S’agissant des espèces animales traditionnelles, le risque zoonotique, infectieux et parasitaire, est bien maîtrisé ; en revanche s’agissant des nouveaux animaux de compagnie (certaines espèces de primates, reptiles, oiseaux exotiques, insectes…) le risque est moins contrôlable. A côté du risque zoonotique, la nuisance le plus souvent dénoncée résulte des déjections animales, déposées sur la voie et dans les lieux publics. En raison de la surpopulation animale mais aussi de l’incivisme de nombreux possesseurs d’animaux, elle constitue un sujet d’insatisfaction voire de rejet pour de nombreux citadins et engendre une lourde tâche pour les municipalités qui doivent y consacrer un budget considérable avec des résultats imparfaits. Les risques par morsures, griffures, bousculades sont réels, notamment depuis l’utilisation délictueuse de chiens dressés à l’attaque. Après rappel du dispositif législatif et réglementaire impliquant l’Etat et les collectivités locales, municipales notamment, dans le maintien de la sécurité, de la tranquillité et de la santé publiques, un certain nombre de propositions sont faites. Celles-ci prennent en compte la préservation du bien-être des animaux et la protection de l’environnement. La gestion du risque animal procède d’abord de la régulation des populations. La loi du 6 janvier 1999 a prévu un encadrement étroit de l’élevage canin. Un contrôle sévère doit s’exercer sur les importations frauduleuses, s’agissant aussi bien d’espèces de compagnie que d’espèces sauvages. Les mesures visant à limiter les populations de chats semi sauvages doivent être encouragées. Le rôle des Associations de protection animale mérite d’être reconnu. Une bonne gestion passe par l’aménagement de la ville en vue de permettre un meilleur contrôle des souillures. Engagées depuis une dizaine d’années par plusieurs villes, ces actions passent par l’installation de mobilier urbain et par l’aménagement d’espaces réservés aux animaux. Plus encore, elles nécessitent la mise en place de structures dotées d’un personnel formé à cet effet dont le rôle est d’informer et d’éduquer les propriétaires d’animaux. Aux côtés des responsables des collectivités, des représentants des administrations concernées (Direction départementale des affaires sanitaires et sociales (DDASS), Direction départementale des services vétérinaires (DSV) et des associations de protection animale œuvrent au sein des Commissions des affaires animales mises en place par certaines municipalités. La profession vétérinaire s’investit aussi. Une action tournée vers les enfants se révèle efficace. Enfin le maire, dépositaire de proximité de l’autorité en la matière, doit faire appliquer la loi en infligeant des sanctions aux propriétaires dont le comportement porte atteinte à la salubrité et à l’ordre public.
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Communiqué
Drogues illicites d’aujourd’hui et santéIllicit drugs of today and health
Lire la suite >Séance du 5 février 2002
Rapport
Comment développer et améliorer les actions de prévention dans le système de santé français ?Prevention with in the framework of the French National health service
La santé en France est dans l’ensemble satisfaisante comme le montre l’allongement régulier (environ 3,5 mois par an) de l’espérance de vie, celle des Françaises étant avec celle des Japonaises la plus longue au monde. Cependant les Français demeurent préoccupés et la protection de leur santé est leur principale aspiration ; ils souhaitent que plus d’efforts soient faits pour la prévention afin non seulement de prolonger la vie mais d’améliorer sa qualité . Dans ce rapport, seule la prévention primaire est considérée, à l’exclusion des handicaps liés au vieillissement. • La possibilité de progrès est illustrée par la brièveté relative de la durée de vie des hommes, d’environ 7,5 ans plus courte que celle des femmes, différence qui est la plus importante dans l’ensemble des pays industrialisés ; de même les inégalités en fonction du niveau socio-économique sont considérables (8 ans d’écart entre les manœuvres et les cadres supérieurs). Or ces disparités n’étant pas, pour l’essentiel, liées à la qualité de soins, la prévention semble la meilleure voie pour les diminuer. Elle pourrait réduire de plus de moitié la fréquence des cancers avant 65 ans et éviter les deux tiers des décès avant cet âge. (*) Constitué de MM. M. LEGRAIN président, M. TUBIANA vice-président et rapporteur, M. ARTHUIS, J. BAZEX, J.L. BINET, G. BLANCHER, C.H. CHOUARD, C. DREUX, G. DUBOIS, C.P. GIUDICELLI, B. HILLEMAND, C. LAVERDANT, R. MASSE, G. NICOLAS, R. NORDMANN, H. ROCHEFORT, J. SÉNÉCAL, C. VOISIN. • Tant d’actions pourraient être utiles en prévention primaire qu’aucun pays, si riche fut-il, ne peut les entreprendre toutes. Il faut donc hiérarchiser les risques qui menacent la santé et pour chacune des actions possibles évaluer son efficacité en regard de son coût économique et de ses répercussions sociales. Il faut aussi introduire dans la société et le corps médical une culture de la santé , en faisant comprendre que celle-ci se bâtit progressivement tout au long de la vie et que l’équilibre psychique de l’adolescent ou la santé de l’homme âgé sont le fruit de leur histoire physique et mentale depuis la naissance. On doit allier les actions médicales à celles portant sur les facteurs psychologiques et sociaux. • La prévention a deux aspects. D’une part l’hygiène publique : la sécurité sanitaire, les vaccinations, la qualité bactériologique et toxicologique de l’eau, de l’air, des aliments. La longévité exceptionnelle des femmes françaises, le fait qu’à 65 ans, donc au moment où l’organisme devient le plus vulnérable, les Français des deux sexes soient ceux dont l’espérance de vie est la plus longue en Europe montrent que la qualité des soins, de l’alimentation et de l’environnement est aussi bonne, ou meilleure, que dans les autres pays. D’ailleurs des analyses épidémiologiques ne détectent pas de facteur de risque particulier en France dans ces domaines. Certes il faut rester vigilant et poursuivre les efforts effectués pour accroître la sécurité alimentaire et la qualité sanitaire de l’environnement, par exemple dans la lutte contre le plomb (notamment en supprimant les peintures au plomb dans les immeubles vétustes). Cependant les comparaisons avec les autres pays indiquent que la situation est bonne, dans l’ensemble, grâce aux mesures qui ont été prises au cours des dernières décennies et que ce n’est pas dans ces domaines que l’on peut espérer des gains notables. • L’autre volet, celui de la lutte contre les comportements à risques apparaît donc prioritaire. Les études font apparaître que la quasi-totalité de l’excès de mortalité prématurée (avant 65 ans) chez les hommes ou dans les milieux défavorisés est liée à cinq causes : — le tabac, l’alcool, les déséquilibres alimentaires qui sont à l’origine d’une mortalité excessive par cancer, maladies cardiovasculaire, hépatique ou pulmonaire ; — les accidents et suicides , environ trois fois plus nombreux chez les hommes que chez les femmes et plus fréquents dans les milieux défavorisés. Malgré les efforts qui ont été effectués, la situation reste préoccupante. Les jeunes Français des deux sexes (15 à 30 ans) sont ceux, ou parmi ceux, qui, dans l’Union Européenne, fument le plus, meurent le plus d’accidents de la circulation, se suicident le plus, consomment le plus de somnifères et de tranquillisants, boivent le plus d’alcool, consomment le plus de cannabis, et sont le plus fréquemment contaminés par le virus HIV. Des stratégies spécifiques ont été mises en œuvre pour lutter contre chacun de ces fléaux. Il y a eu des demi-succès (baisse de 12 % de la consommation du tabac de 1992 à 1997, baisse de la mortalité sur les routes grâce au contrôle de l’alcoolémie au volant et à la ceinture de sécurité, etc.) mais ces résultats restent insuffisants par rapport à ceux obtenus dans les autres pays. Ceci s’explique par plusieurs raisons : — des lois ou des mesures excellentes ont été votées (loi Evin, circula-
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Communiqué
Infections nosocomiales : législationCross infection : legislation
Lire la suite >Séance du 29 janvier 2002
Communiqué
Sur le dépistage du cancer colorectalScreening for colorectal cancer
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Rapport
Sur le projet de décret fixant les actes professionnels accomplis par les orthophonistes Lire la suite >Séance du 8 janvier 2002
Rapport
La santé en FranceL’espérance de vie en France métropolitaine a augmenté pendant le e XX siècle à un rythme d’environ 4 mois par an, l’espérance de vie sans handicap majeur a connu un accroissement parallèle. Contrairement à ce qu’on aurait pu craindre, la période non autonome de la vie en fin d’existence (environ 3 ans en moyenne) n’a pas augmenté. La santé est dans l’ensemble satisfaisante mais la situation est très contrastée. — L’état de santé des femmes est l’un des meilleurs au monde et leur espérance de vie est la plus longue, à égalité avec celle des Japonaises. De même, les Français des deux sexes de plus de 60 ans ont une mortalité plus faible que dans la plupart des autres pays et une espérance de vie exceptionnellement longue. Ces faits soulignent la bonne qualité de l’environnement et de l’alimentation ainsi que les bonnes performances du système de santé (le meilleur au monde selon l’OMS). Depuis 1975, la mortalité évitable grâce au système de soins a été diminuée de moitié et les disparités régionales se sont atténuées. On ne détecte, aujourd’hui, aucune influence de la taille de l’agglomération sur la mortalité et * Ce rapport a été demandé par le représentant du ministre de l’Éducation nationale au Comité de l’Environnement de l’Académie des Sciences le 11 Juin 2001. Il est destiné à l’information des enseignants et des élèves des IUFM. ** Le groupe de travail a été coprésidé par les professeurs Maurice Tubiana et Jean-Didier Vincent. Le comité de rédaction a été composé par M. Tubiana, H. Sancho-Garnier, J.F. Bach, C. Molina, G. Nicolas, A.J. Valleron. Le groupe tient à exprimer sa reconnaissance aux membres de l’Académie des Sciences, de l’Académie nationale de médecine, du Comité de l’Environnement de l’Académie des Sciences qui ont bien voulu, par leurs critiques, remarques et suggestions contribuer à l’élaboration de ce document. Il tient à rappeler tout ce que celui-ci doit aux rapports du Haut Comité de Santé Publique. la fréquence des cancers ou des maladies respiratoires de ses habitants, ce qui est rassurant quant aux effets de la pollution. — L’espérance de vie des hommes est de 7,5 ans inférieure à celle des femmes. Cet écart est l’un des plus grands au monde. L’analyse des causes de décès montre qu’il est lié : • chez les hommes jeunes à une fréquence 3,5 fois plus grande des accidents et des suicides que chez les femmes du même âge ; la comparaison avec les autres pays de l’Union Européenne confirme cette fréquence excessive des comportements à risques et des accidents en France ; • aux âges moyens de la vie à une fréquence particulièrement élevée chez les hommes des maladies causées par le tabac et l’alcool, ce qui est également confirmé par la comparaison avec les autres pays de l’UE. La mortalité prématurée (avant 65 ans) des hommes en France est dans plus de 60 % des cas provoquée par les comportements. Elle est fortement influencée par le niveau socio-économique. Tabac et alcool sont à l’origine de 43 % des décès par cancer chez l’homme contre 5 % chez la femme. Malheureusement, chez celles-ci, en raison de l’accroissement du tabagisme féminin depuis 1970, on constate une augmentation des cancers respiratoires, et des autres maladies liées au tabac. On peut donc craindre une réduction du rythme d’allongement de l’espérance de vie, voire son arrêt. Le surpoids et l’obésité, dont la fréquence croît en France dans les deux sexes, sont dus aux déséquilibres alimentaires et à l’insuffisance d’exercice physique. Ils sont associés à de nombreuses maladies (certains cancers, maladies cardio-vasculaires, diabète). — Les comparaisons entre les taux de mortalité aux différents âges de la vie des Français et ceux des pays de niveau comparable montrent que les progrès les plus considérables nécessitent un changement des comportements. Or la mortalité liée à ceux-ci a légèrement augmenté depuis 1975 malgré les efforts effectués et s’est encore aggravée au cours de ces dernières années tandis que s’accroissait le poids des accidents, et des prises volontaires de risque. Dès l’enfance, on observe chez les Français un surcroît de décès dus aux accidents (imprudence des parents puis des enfants eux-mêmes). Au cours de l’adolescence, les comportements à risques s’accentuent (les imprudences sur les routes et dans les activités sportives, les relations sexuelles non protégées, l’usage des drogues licites et illicites). Ces attitudes ainsi que les taux relativement élevés de suicides chez les jeunes, traduisent un malaise, qu’exprime aussi la violence contre les autres ou contre soi. Ainsi, il faut non seulement lutter contre chacun de ces comportements mais aussi contre leurs racines (le désarroi, la mésestime de soi). Ils sont plus fréquents chez les personnes les moins instruites et socialement les plus défavorisées ce qui illustre le lien entre santé physique, mentale et sociale. — L’éducation (parentale et scolaire) et l’instruction devraient renforcer la confiance des jeunes en eux et les aider à résister aux comportements nocifs. L’éducation à la santé entre 5 et 12 ans devrait donc avoir un rôle bénéfique sur la santé et réduire les inégalités sociales . Les messages sont relativement simples et clairs, mais ils vont souvent à l’encontre des tendances naturelles et des idées reçues, aussi leur transmission pose des problèmes difficiles. — En regard des avancées sanitaires, des progrès importants sont attendus d’un changement des comportements individuels et d’une promotion de la santé, notamment à travers la lutte contre l’alcoolisme, le tabagisme, l’obésité, les accidents. Ceux que l’on peut espérer des mesures contre les facteurs de risques auxquels on est involontairement exposé sont relativement modestes car presque tout ce qui pouvait être fait en ce domaine l’a été ou est en train de l’être. En France aucun effet de la pollution chimique de l’eau et des aliments sur la santé humaine n’a été détecté par l’observation clinique et les méthodes statistiques, vraisemblablement en raison des efforts qui ont été faits pour la sécurité alimentaire, la surveillance de l’eau et des aliments, etc. Les incidences sur la santé de la pollution atmosphérique sont vraisemblablement limitées mais difficiles à quantifier ; les efforts de recherche ainsi que de réduction des rejets polluants doivent être poursuivis. — Les progrès de la qualité et de la sécurité des soins, de l’efficacité des traitements et ceux de l’organisation de la santé publique en France s’appuient désormais sur une approche scientifique rigoureuse d’évaluation qui ne laisse pas place aux préjugés des médecins ou de la population. Les principes de cette évaluation scientifique qui, en particulier, guident les règles de prévention doivent désormais faire partie du savoir de chacun.
Lire la suite >Séance du 8 janvier 2002
Communiqué
Concernant le projet de loi relatif à la bioéthiqueInformation about the bill on bioethics
Lire la suite >Séance du 4 décembre 2001
Communiqué
Irradiation médicale, déchets, désinformation : un avis de l’Académie nationale de médecineMedical irradiation, radioactive waste and disinformation. A press release from the French Academy of Medicine
Lire la suite >Séance du 27 novembre 2001
Rapport
Sur le risque sanitaire lié à la présence d’arsenic dans l’eau minérale naturelle alimentant les établissements thermaux selon la concentration en arsenic de l’eau et l’orientation thérapeutique pratiquée Lire la suite >Séance du 27 novembre 2001
Rapport
Sur une demande d’autorisation d’exploiter, en tant qu’eau minérale naturelle, à l’émergence, après transport à distance et après mélange sous le nom de Mélange Renouveau, l’eau des captages Charles, Sans Souci, Giraudon et Say, situés sur la commune de Saint-Nectaire (Puy-de-Dôme) Lire la suite >Séance du 20 novembre 2001
Rapport
Les méthodes de mesure de la densité minérale osseuse (DMO) et des marqueurs du remodelage osseux dans le dépistage de l’ostéoporoseMethods to measure the bone density and the bone biochemical markers in the prevention of osteoporosis . Cl. Dreux et P. Delmas
Lire la suite >Séance du 20 novembre 2001
Rapport
Rapport d’activité de la Commission de la Langue française (1991-2001) Lire la suite >Séance du 6 novembre 2001
Rapport
La thérapie génique : bilan et perspectivesGene therapy : present evaluation and prospects
Lire la suite >Séance du 23 octobre 2001
Rapport
Recrutement et sélection des médecins étrangers désireux de recevoir une formation complémentaire en FranceRecruitment and selection of foreign M.D. wishing to acquire complementary training in a medical speciality in France
Lire la suite >Séance du 9 octobre 2001
Rapport
Étude du projet de loi de modernisation du système de santéA study of the bill to modernise the health system
Lire la suite >Séance du 2 octobre 2001
Communiqué
Pour un dépistage systématique des anomalies des lipides sanguins avant l’âge de 20 ansFor a systematic screening of blood lipid disorders in girls and boys before age of twenty years
Lire la suite >Séance du 26 juin 2001
Rapport
Sur le projet de décret relatif aux actes professionnels et à l’exercice de la profession d’infirmierAbout the project of ordinance relating to the professional acts and the practise of the profession of nurse
Lire la suite >Séance du 26 juin 2001
Rapport
Organisation des urgencesEmergencies organization
Lire la suite >Séance du 21 juin 2001
Communiqué
A propos du risque de légionellose dans les établissements thermauxOn risk management of Legionnaires’ disease in hydrothermal areas
Lire la suite >Séance du 19 juin 2001
Rapport
Lutte contre le sida en Afrique : les centres de traitement ambulatoireFight against AIDS in Africa : Day Care Centers
Lire la suite >Séance du 19 juin 2001
Communiqué
A propos de la suppression de l’internat en médecineOn the residency (internat) being suppressed
Lire la suite >Séance du 19 juin 2001
Communiqué
La chaîne du froid et l’alimentCold chain and food
Lire la suite >Séance du 19 juin 2001
Communiqué
Infections nosocomiales et responsabilité médicaleCross infection and medical responsibility
Lire la suite >Séance du 19 juin 2001
Communiqué
Motifs récents d’inquiétude à propos du cannabisRecent grounds for being concerned about cannabis
Lire la suite >Séance du 12 juin 2001
Communiqué
À propos de la chirurgie ambulatoireAbout ambulatory surgery
Lire la suite >Séance du 22 mai 2001
Communiqué
A propos de l’autopsieAutopsy
Lire la suite >Séance du 15 mai 2001
Communiqué
Concernant le recrutement et l’indépendance des médecins du sportAbout recruitment and independence of sports medicine specialists
Lire la suite >Séance du 3 avril 2001
Communiqué
À propos de la prévention de la toxoplasmose congénitale en France Lire la suite >Séance du 20 février 2001
Communiqué
Internet et information du public sur le médicament Lire la suite >Séance du 6 février 2001
Rapport
Sur la demande d’autorisation d’exploiter, en tant qu’eau minérale naturelle, après transport à distance, l’eau du captage Désirée Clary situé sur la commune de Gréoux-les-Bains (Alpes de Haute-Provence) Lire la suite >Séance du 30 janvier 2001
Rapport
A propos du dossier de demande d’autorisation d’exploiter, en tant qu’eau minérale naturelle, à l’émergence et après transport à distance, l’eau du captage Les Capucins situé sur la commune de Saint-Jean-d’Angély (Charente-Maritime) Lire la suite >Séance du 16 janvier 2001
Rapport
La situation internationale de la France du point de vue du coût et de l’efficacité des soins médicaux Lire la suite >Séance du 7 février 2025
Communiqué
L’animal et les progrès des connaissances médicales Lire la suite >Séance du 7 février 2025
Communiqué
L’ostéopathie n’est pas une discipline médicale Lire la suite >