Prises de position

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817 résultats

  • Rapport

    Sur la demande d’autorisation d’exploiter les émergences Venturino et Caldane – Station thermale de Guagno-les-Bains en Corse du Sud

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  • Communiqué de presse

    Communiqué de presse à propos de l’expérimentation des salles d’injection

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  • Communiqué

    Médecine tropicale française et coopération internationale. Enjeux et perspectives

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  • Communiqué de presse

    Communiqué de presse, radiofréquence et santé

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  • Rapport

    La Culture de prévention en santé : des questions fondamentales

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  • Rapport

    Mort subite au cours des activités physiques et sportives. Recommandations pour des mesures préventives

    Death. Sudden prevention & control. Sport

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  • Communiqué de presse

    Communiqué de presse : la pénurie de Lévothyrox

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  • Communiqué de presse

    Communiqué de presse : une mise au point de l’Académie

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  • Rapport

    La prise en charge des soins ophtalmologiques en France

    Ophthalmological care in France

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  • Rapport

    Le parcours qualifiant des chirurgiens

    Les auteurs déclarent n’avoir aucun lien d’intérêt avec le contenu de ce rapport.

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  • Rapport

    Améliorer la pertinence des stratégies médicales

    Improving relevance of medical strategies

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  • Rapport

    Thérapies complémentaires – acupuncture, hypnose, ostéopathie, tai-chi – leur place parmi les ressources de soins

    Place of alternative therapies in medical practice (acupuncture, hypnosis, osteopathy, tai-chi, etc.)

    Les thérapies complémentaires ont-elles une place dans les hôpitaux publics ? Telle est la question que posent les auteurs après l’apparition de ces techniques dans la pratique de plusieurs établissements. Les revues et méta-analyses d’essais cliniques contrôlés montrent que l’acupuncture, la médecine manuelle-ostéopathie et l’hypnose (thérapies les plus pratiquées dans les hôpitaux de Paris) ne font preuve d’utilité que dans un nombre restreint de situations : lombalgies, cervicalgies, certaines céphalées (acupuncture et manipulations du rachis), nausées et vomissements de la chimiothérapie anticancéreuse (acupuncture et hypnose), prévention de la douleur liée aux soins chez l’enfant (hypnose). De même le tai-chi paraît efficace pour la prévention des chutes et l’amélioration de l’équilibre chez les personnes âgées. Toutefois l’avantage de ces méthodes par rapport aux soins de référence est peu ou non significatif, et quand une intervention placebo est réalisable (acupuncture, certaines manipulations) la thérapie authentique n’est pas supérieure à la thérapie simulée. L’effet placebo pourrait donc être le mécanisme commun d’action de ces thérapies. Malgré ces limites, les thérapies complémentaires sont très appréciées du public et la plupart des facultés de médecine françaises leur consacrent des enseignements optionnels de troisième cycle. Les hôpitaux publics, et notamment les CHU et les centres d’oncologie, ne peuvent donc être critiqués d’accorder à ces pratiques une place dans leur offre de soins. Les auteurs émettent cependant plusieurs recommandations afin que, en adoptant ces thérapies, l’hôpital soit perçu non comme garant de leur efficacité, mais comme lieu d’exemplarité de leur pratique et espace ouvert à la recherche et à l’évaluation objective et rigoureuse du bénéfice qu’elles apportent au patient. Ils rappellent à ce titre que ces thérapies ne sont que des méthodes adjuvantes, pouvant compléter les moyens de la médecine conventionnelle, mais ne pouvant s’y substituer.

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  • Communiqué de presse

    Communiqué de presse : Ne pas confondre « fin de vie » et « arrêt de vie »

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  • Rapport

    Contraception orale et risque vasculaire

    L’accès des femmes à la contraception a transformé leur vie, et leur a permis des progrès sociétaux considérables. Malgré ces progrès, le très grand nombre de grossesses non désirées, et d’interruptions volontaires de grossesse rend indispensable le renforcement de l’offre contraceptive. La contraception oestroprogestative est la méthode la plus utilisée en France chez les femmes jeunes du fait de son efficacité et de la simplicité de son usage. Le revers de la médaille, reconnu dès les années 60, est une augmentation du risque de thrombose, essentiellement veineuse (phlébite, éventuellement compliquée d’embolie pulmonaire) de 3 à 7 fois plus élevé que chez les non utilisatrices. Cet accident reste, cependant, rare, nettement inférieur au risque observé au cours de la grossesse, et du post partum. Le risque de thrombose veineuse est partagé par toutes les contraceptions hormonales contenant de l’éthinyloestradiol et un progestatif quel qu’il soit. Les pilules oestroprogestatives plus récentes, dites de 3e et 4e générations, augmentent encore le risque de thrombose veineuse par rapport aux pilules de deuxième génération, associant éthinyloestradiol et lévonorgestrel.
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  • Communiqué

    Risque cardiovasculaire, cholestérol et statines

    Cardiovascular risk, cholesterol and statins

    Les auteurs déclarent n’avoir aucun lien d’intérêt en relation avec le contenu de ce communiqué.

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  • Communiqué

    TESTS DE DEPISTAGE GRATUITS ET ECOLES SEMI-PRIVEES D’AUDIOPROTHESE : la dérive marchande d’un secteur paramédical

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  • Rapport

    Apports et limites du Diplôme d’Etudes Spécialisées en Chirurgie Orale (DESCO) à l’amélioration de la prise en charge de la pathologie bucco-dentaire en France

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  • Communiqué

    Salles de consommation contrôlée de drogues (« salles d’injection ») L’Académie Nationale de Médecine réitère son opposition au projet d’expérimentation

    Controlled drug consumption rooms

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  • Rapport

    Rapport concernant la demande de la station thermale d’Aix-les-Bains aux fins d’obtenir l’orientation thérapeutique thermale « Phlébologie »

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  • Rapport

    Contribution à la « réflexion publique des citoyens, sur l’accompagnement des personnes en fin de vie » (Mission Sicard)

    Contribution to the « public reflexion of citizens on supporting end-of-life » (Mission Sicard)

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  • Communiqué

    Résistance aux antibiotiques : une impasse thérapeutique ? Implications nationales et internationales

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  • Rapport

    Pharmacovigilance : actualités et perspectives

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  • Rapport

    Évaluation de la dangerosité psychiatrique et criminologique

    Assessment of psychiatric and criminal danger

    L’évaluation de la dangerosité psychiatrique et criminologique est une des missions les plus
    délicates qui puisse être confiée à un expert judiciaire psychiatre en raison de leur faible nombre, de la qualité des outils d’évaluation disponibles et des potentielles conséquences individuelles et sociales de cette évaluation
    Après l’exposé des motifs de ce rapport et quelques remarques préliminaires, les chapitres
    analytiques successifs traitent de la saisie de la dangerosité psychiatrique et criminologique par le droit pénal, du dilemme permanent entre asile ou prison, des apports de la médecine pour comprendre et résoudre les problèmes liés à la dangerosité, du rôle de l’expertise médicale, des modalités de l’évaluation de la dangerosité mises à sa disposition et des mesures à prendre pour améliorer la qualité de ces expertises.
    Il s’en dégage des conclusions et recommandations pour une meilleure prise en charge de l’évaluation de la dangerosité psychiatrique et criminologique.
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  • Communiqué

    Recommandations pour la prise en charge des patients ayant une forme sévère d’hypertension artérielle

    Recommendations for the management of patients with severe arterial hypertension

    Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêt en relation avec le
    contenu de cet article

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  • Rapport

    Assistance médicale à la procréation en prison

    Assisted reproductive technology in prison

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  • Communiqué

    Neuropathies amyloïdes héréditaires : aspects cliniques et neuropathologiques

    Familial amyloidotic polyneuropathies

    Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêt en relation avec le contenu de cet article

    La polyneuropathie amyloïde familiale liée à une mutation de la transthyrétine (TTR)
    (TTRFAP) est une neuropathie de transmission autosomale dominante, d’évolution fatale
    en moyenne dix ans après l’apparition des premiers symptômes. Cette affection est présente
    dans le monde entier, avec une plus grande fréquence pour la forme la plus habituelle
    Val30met au Portugal, en Suède et au Japon. De nombreuses variantes phénotypiques ont
    été décrites. TTRFAP doit être évoquée chez des malades souffrant d’une neuropathie
    axonale, d’évolution progressive et sans cause précisément déterminée, surtout si sont
    associées des perturbations liées à une atteinte du système nerveux autonome. D’autres cas
    dans la famille, sont souvent reconnus chez des malades dont les signes ont débuté autour de
    la trentaine, tandis que les formes de révélation tardive sont souvent sporadiques et il n’est
    donc pas rare que ces cas soient longtemps considérés comme souffrant d’une polyradiculonévrite inflammatoire démyélinisante chronique. Une biopsie de nerf est souvent réalisée
    pour confirmer la présence de dépôts extracellulaires au sein du tissu interstitiel de l’espace
    endoneural. De tels dépôts peuvent aussi être trouvés dans le muscle, les glandes salivaires,
    la graisse abdominale confirmant qu’il s’agit d’une maladie polyviscérale. Il convient de
    souligner que des résultats négatifs de ces examens pathologiques ne peuvent faire éliminer
    avec certitude le diagnostic d’amylose. Dans tous les cas la recherche d’une mutation du gène
    TTR devra être pratiquée.

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  • Rapport

    Les adjuvants vaccinaux : quelle actualité en 2012 ?

    Vaccines adjuvants in 2012

    Les adjuvants restent indispensables à la plupart des vaccins, notamment les plus purifiés, ainsi qu’en toute probabilité aux vaccins du futur. Leur rôle est de stimuler les mécanismes de l’immunité innée afin d’activer les cellules qui produisent la réponse immunitaire adaptative. L’aluminium présent dans les adjuvants vaccinaux est sous une forme particulière répondant à des normes physico-chimiques très précises. Des recommandations officielles (OMS, FDA) ont fixé, à partir de l’expérimentation animale, des valeurs sécuritaires pour l’aluminium alimentaire : le taux minimal de risque ou MRL (minimal risk level ) a été fixé à 1 mg/Kg/jour. Les vaccins du calendrier vaccinal contiennent une dose d’aluminium réglementaire inférieure à 0,85 mg/dose. Un travail expérimental, utilisant de l’aluminium marqué, a montré que la quantité d’aluminium apportée par les vaccins injectés aux nourrissons dans le cadre du calendrier vaccinal demeure très inférieure à la dose de sécurité minimale définie pour l’alimentation. Même si de très faibles quantités d’aluminium se retrouvent dans le tissu cérébral, la relation lointaine entre aluminium et maladie d’Alzheimer fait débat depuis des décennies sans qu’aucune preuve n’ait pu être apportée. En particulier, chez les hémodialysés décédés d’encéphalopathie et chez l’animal d’expérience à qui on a injecté de l’aluminium, les lésions cérébrales ne sont pas celles de la maladie d’Alzheimer. Dans la myofasciite à macrophages, les troubles cognitifs publiés ne correspondent pas non plus à ceux de la maladie d’Alzheimer. Aucune preuve de toxicité neurologique imputable à l’aluminium de l’alimentation ou des vaccins n’a pu encore être fournie à ce jour. Les adjuvants non aluminiques nouveaux et/ou en cours d’investigation ne sont pas destinés à remplacer les sels d’aluminium, mais à permettre d’élaborer des vaccins nouveaux contre des maladies telles que le paludisme, l’infection à VIH, la tuberculose ou certains cancers. Les différents adjuvants ne sont pas interchangeables et demeurent spécifiques de tel ou tel vaccin. Pour ce qui concerne le phosphate de calcium, qu’on a proposé pour remplacer l’aluminium, les études d’efficacité ont donné des résultats variables, voire contradictoires. Le débat reste donc ouvert et des travaux supplémentaires seraient souhaitables. Si la recherche s’orientait vers le remplacement de l’aluminium dans les vaccins, la substitution ne pourrait se faire qu’après de longs et nombreux essais, contrôles, et études cliniques qui nécessiteraient plusieurs années (environ cinq à dix ans). L‘analyse détaillée des conditions nécessaires à la provocation d’une maladie auto-immune n’apporte aucune preuve à ce jour permettant d’incriminer les vaccins ou les adjuvants. Tout moratoire portant sur la non-utilisation des adjuvants aluminiques rendrait impossible, sans pourtant aucun argument probant, la majorité des vaccinations. La résurgence des maladies prévenues par ces vaccins entraînerait par contre, et de façon certaine, une morbidité très supérieure à celle, hypothétique, des maladies auto-immunes ou neurologiques imputées à la vaccination.
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  • Rapport

    Les nuisances sonores de voisinage dans l’habitat – analyse et maîtrise

    Home noise pollution due to neighborhood activities Analysis and control

    L’auteur déclare ne pas avoir de lien d’intérêt en relation avec le contenu de cet article

    Si les nuisances sonores de voisinage dans l’habitat sont bien connues, leurs répercussions sur la santé s’avèrent souvent sous-estimées par l’opinion publique. Reflet de la société, les nuisances de voisinage ne peuvent être maîtrisées par la seule réglementation. Les maires jouent maintenant un rôle majeur dans cette maîtrise en recourant avant tout à l’éducation, à l’information et à la médiation tout en utilisant la réglementation à bon escient.
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  • Rapport

    La lutte contre le dopage : un enjeu de santé publique

    The flight against doping : a public health challenge

    Les auteurs déclarent n’avoir aucun conflit d’intérêt avec le contenu de ce rapport

    Dans son rapport, l’Académie nationale de médecine identifie le dopage comme une tricherie qui est non seulement contraire à l’esprit du sport mais présente aussi des risques pour la santé des sportifs. L’existence du Code mondial anti-dopage (le « Code ») élaboré en 2003 et revu en 2009 constitue une démarche pertinente et harmonisée. L’Agence mondiale anti-dopage (AMA), créée en 2000, veille à la bonne application des règles du Code et coordonne la lutte contre le dopage en collaboration avec le Comité international olympique (CIO), les Fédération sportives internationales et nationales, les organisations nationales anti-dopage (en France l’AFLD). Le dopage sportif représente un réel problème de santé publique : de nombreuses études réalisées dans le monde montrent que 3 à 5 %des adolescents qui suivent un entraînement quotidien ont été déjà confrontés au dopage. Ce chiffre est certainement plus élevé chez les adultes.Malheureusement, la lutte contre le dopage se heurte à de nombreuses difficultés d’ordre scientifique, réglementaire et sociologique.
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  • Communiqué

    Diabète et précarité

    Diabetes and social deprivation

    L’auteur déclare n’avoir aucun lien d’intérêt avec le contenu de cet article

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  • Communiqué

    Sur l’évolution actuelle du fonctionnement des hôpitaux publics

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  • Communiqué

    La prescription des médicaments chez la personne âgée

    Drug prescription to elderly patients

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  • Rapport

    Prise en charge pré-hospitalière des urgences vitales de l’adulte en pratique civile

    Les auteurs déclarent n’avoir aucun lien d’intérêt avec le contenu de ce rapport.

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  • Rapport

    Statut vitaminique, rôle extra osseux et besoins quotidiens en vitamine D

    Vitamin D : status, daily requirements and role in extraosseous processes

    Les auteurs déclarent ne pas avoir de lien d’intérêt en relation avec le
    contenu de cet article

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  • Rapport

    12-05 Prise en charge pré-hospitalière des urgences vitales de l’adulte en pratique civile

    Pre-hospital management of adults with life-threatening emergencies

    Les situations qui mettent en jeu dans l’immédiat, à court terme, la vie des patients sont régies en France par l’organisation du ‘‘ Secours à personne ’’ et celle de l’aide médicale urgente. Succès indéniable, cette prise en charge pré-hospitalière de l’urgence vitale repose sur un trépied spécifique : point de recueil unique des appels, régulation médicale et médicalisation précoce sur place. Sont décrits les multiples acteurs qui interviennent et le parcours de la personne en détresse. En matière d’urgence vitale, le patient doit être amené directement, le plus rapidement possible dans la structure hospitalière de référence dévolue à la pathologie qu’il présente. Cette ‘‘ filière du suraigu ’’ concerne l’urgence traumatologique (polytraumatologie et/ou l’hémorragie non contrôlée, les traumatismes de la moelle épinière), les hémorragies de la délivrance, les urgences médicales vitales telles les cardiopathies ischémiques, l’arrêt cardiaque — la ‘‘ mort subite ’’, l’isché- mie cérébrale aiguë et sa conséquence l’infarctus cérébral, certaines situations de détresse respiratoire aiguë (accident anaphylactique sévère, inhalation de corps étrangers, électrocution, asphyxie par noyade, overdose chez les toxicomanes, certaines intoxications) et les pathologies relevant en première intention de l’oxygénothérapie hyperbare (accident de plongée sous-marine, intoxications aigues au monoxyde de carbone ou par fumée d’incendie). L’identification des dysfonctionnements à l’origine de retard, voire de manquement dans la prise en charge des situations d’urgence concerne un retard dans la prise en charge initiale, une médicalisation inadaptée, une mauvaise orientation hospitalière. Ils renvoient à la question de l’égalité des chances pour tous, compte tenu de la diversité du territoire national au plan de la géographie et de la répartition de la population. Les objectifs à atteindre pour améliorer l’efficacité du système sont définis tels : l’amélioration des coordinations fonctionnelles, la mise en place d’un maillage territorial des structures d’urgence, la réduction des inégalités d’accès aux soins d’urgence, le développement des actions de formation aux premiers secours pour le plus grand nombre. Dix propositions ont été retenues par l’Académie nationale de médecine, en termes d’organisation et de moyens.

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  • Communiqué

    Pour un renforcement du contrôle du tabac en France : place des hausses dissuasives et répétées des taxes sur le tabac

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  • Rapport

    12-04 Médicaments et adaptation néonatale : l’héritage médicamenteux

    Impact of drug exposure in utero on neonatal adaptation

    Les effets délétères potentiels des médicaments administrés à la mère sur l’enfant

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  • Communiqué

    A propos de la commotion cérébrale chez les sportifs

    Sport-related concussion

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  • Communiqué

    Détection et prévention des conduites suicidaires chez l’adolescent

    Detection and prevention of suicidal behaviour in adolescence

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  • Communiqué

    De la pratique excessive des jeux sur écrans aux addictions

    On screen games : from excess to addiction

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  • Communiqué

    Publicité pour l’alcool : pour un retour à l’esprit de la loi Evin

    Alcohol : for a return to the spirit of Evin’s law

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  • Rapport

    12-03 Signalement des évènements indésirables en médecine — Protection juridique

    Reporting of medical mishaps : legal protection

    Le signalement des évènements indésirables (EI) en médecine et l’exploitation de l’erreur sont à la base de la gestion des risques dans les établissements de soins : c’est une exigence du développement de la culture qualité-sécurité. Ils rendent nécessaire le recours à un double anonymat : celui de qui signale et celui du dossier médical qui peut être impliqué dans le signalement. Cette exigence se heurte au dogme de la transparence édictée par les lois et règlements qui traitent des droits des patients. Il en résulte une sous déclaration massive des EI mondialement reconnue et dont les conséquences sont multiples. Faute d’une protection juridique, le caractère obligatoire réglementaire du signalement des EI est ressenti comme une délation ou un aveu de faute et fait craindre des sanctions pouvant aller jusqu’à la judiciarisation. Une telle protection existe en France dans le droit du travail, dans le code de commerce et dans le code de l’aviation civile. Elle existe en santé publique aux Etats-Unis, au Danemark et en Australie. L’Académie nationale de médecine recommande qu’un texte, inclus dans le code de la santé publique, mette fin, dans des conditions strictes, à ce contexte d’insécurité juridique nuisible à un bon développement de la politique de qualité-sécurité dans les soins donnés aux patients en France.

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  • Rapport

    12-02 Place des génériques dans la prescription

    Generics prescription in France

    Les médicaments génériques permettent de concurrencer les médicaments qui ont perdu leur exclusivité, leur brevet étant tombé dans le domaine public. N’ayant pas à supporter le poids énorme de la recherche et du développement, leur prix de vente inférieur à celui du médicament princeps, permet, en principe, de diminuer les dépenses de santé et de faciliter l’accès aux soins de populations économiquement défavorisées. Dès leur apparition, ils ont été à l’origine de nombreuses controverses portant sur leur efficacité et leur tolérance. Leur rôle dans les difficultés économiques que les industriels du médicament doivent affronter actuellement en France, a été évoqué.

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  • Rapport

    Techniques d’analyse du génome et de son expression : applications médicales

    Methods of analyzing the genome and its expression medical applications

    L’exploration biologique médicale est passée récemment d’une approche ponctuelle (détermination d’un ou de quelques paramètres) à une approche globale c’est-à-dire la prise en compte simultanée de l’ensemble du génome ou de ses différents niveaux d’expression ; ces explorations à grande échelle sont qualifiés alors de « Génomique », de « Transcriptomique », de « Protéomique »…Ce rapport traite de quatre méthodes analytiques globales (spectrométrie de masse, résonance magné- tique nucléaire, séquençage de l’ADN et puces à ADN) et aborde ensuite à titre d’exemples quatre chapitres de l’oncologie, domaine où les retombées attendues sont sans doute les plus prometteuses. Les applications de la résonance magnétique nucléaire restent limitées à la biologie fondamentale en particulier structurale ; en biologie médicale cette technique se heurte en effet à deux inconvénients : sa faible sensibilité et ses durées d’analyse relativement longues. Avec l’évolution des appareillages et de leur support informatique, la spectrométrie de masse est en pleine expansion dans les laboratoires hospitaliers ; ses applications sont multiples : analyse de stérols, stéroïdes, acides biliaires, prostaglandines, glyco et sphingolipides…. ; détermination de SNPs et de mutations, génotypages à haut débit, diagnostic rapide d’infections bactériennes, dépistage et diagnostic de maladies héréditaires, analyses toxicologiques etc. Les puces oligonucléotides atteignent une densité de 2 500 000 SNPs, elles sont utilisées dans les études GWAS (« Genome Wide Association Studies ») menées dans le but d’identifier les facteurs génétiques en cause dans les maladies communes dites multifactorielles, mais les résultats de ces études sont pour le moment relativement décevants. La technologie de « CGH array » utilisant des puces à grands fragments d’ADN (BAC ou PAC) a conduit à la notion de variations à grande échelle du génome ou CNV (« Copy Number Variants »), impliquant environ 4,8 % du génome et dont les anomalies sont en cause dans différentes situations pathologiques héréditaires ou non. L’évolution la plus importante concerne le séquençage de l’ADN : les nouvelles technologies à haut débit laissent penser que dans un avenir proche le séquençage d’un génome individuel sera possible en quelques heures et pour un coût de revient modique ; leurs performances sont en particulier utilisées aujourd’hui pour l’identification des gènes en cause dans les maladies héréditaires très rares et pour la caractérisation des anomalies génomiques des leucémies et des tumeurs. Dans ce dernier cas, différents programmes internationaux ont pour objectifs d’améliorer les classifications histologiques, d’identifier les gènes « critiques », de définir des critères moléculaires de pronostic et de traitements ciblés, dont l’un des exemples est l’inhibiteur sélectif (PLX4032) du gène BRAF muté (V600E) dans la moitié des cas de mélanome.

     

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  • Communiqué

    À propos des sorties précoces de maternité

    Early discharge from maternity

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  • Rapport

    11-12 Perturbateurs endocriniens (PEs) et cancers. Analyse des risques et des mécanismes, propositions pratiques.

    Endocrine disruptors and hormone dependent cancers. Mechanisms and proposals to reduce the risks

    Concernés par l’incidence croissante des cancers du sein, de la prostate et du testicule dans les pays industrialisés, y compris en Europe, nous avons fait une revue de la littérature scientifique et des rapports français sur les effets potentiellement carcinogènes des perturbateurs endocriniens (PEs) présents dans l’environnement et l’alimentation. Nous expliquons pourquoi il est très difficile d’obtenir une preuve épidémiologique d’un effet cancérigène des PEs dans l’espèce humaine, ce qui explique en partie les polémiques interminables sur cette question. Cependant les résultats d’une série d’études indépendantes sont suffisants pour évoquer fortement un effet cancérigène de ces substances, notamment en cas de cancers hormono-dépendants. Ces résultats proviennent d’études expérimentales faites chez les rongeurs et des mesures de niveaux d’exposition dans le sang et les urines chez l’humain. La leçon de l’effet cancérigène transgénérationnel qui a été observé après traitement de femmes enceintes par le diéthylstilbestrol et les résultats obtenus après exposition expérimentale de rongeurs au bisphénol A suggèrent que les femmes enceintes et/ou allaitantes et les jeunes enfants doivent être protégés en priorité. Alors qu’il a déjà été décidé de réduire la présence de certains PEs comme les pesticides, les dioxines et les PCBs dans l’environnement, nous proposons de nouvelles mesures de précaution ciblées sur le bisphénol A et les phtalates qui sont notamment utilisés dans le conditionnement des aliments. Cependant, avant d’interdire l’usage du bisphénol A dans les emballages alimentaires, il serait nécessaire que les chercheurs industriels et académiques agissent de manière concertée pour mettre au point des substituts au bisphénol A faisant preuve d’une meilleure innocuité.

     

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  • Rapport

    Situation et perspectives de développement de l’épidémiologie en France en 2011

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  • Rapport

    11-09 L’enfant handicapé mental : son présent, son avenir

    Present and future outlook of mentally disabled children

    La volonté des pouvoirs publics d’améliorer la condition des handicapés mentaux s’est traduite par deux lois promulguées à trente ans d’intervalle ; l’une en 1975 l’autre en 2005. La seconde, qui définit le handicap et distingue artificiellement handicap mental et psychique, va se concrétiser par la création de Maisons Départementales du Handicap, d’un Observatoire National du Handicap, et d’une prestation de compensation. La prévalence précise du handicap mental en France est difficile à évaluer du fait de l’absence d’un registre départemental et/ou national. Du point de vue médical, on constate que le handicap à la naissance n’a pas disparu bien au contraire et que globalement, et toutes causes confondues, la proportion d’enfants souffrant d’un retard mental reste comprise entre un et deux pour cent de la population infantile. Qu’il soit congénital ou acquis, ce trouble de l’adaptation entraîne une infériorité qui n’est jamais totalement compensée et ne peut évoluer vers une amélioration notable surtout lorsque coexistent des troubles neurologiques centraux dont la recherche est essentielle. Certes, la trisomie 21 et l’autisme sont au premier plan, mais bien des déficits mentaux demeurent à ce jour inexpliqués malgré les progrès apportés par la génétique et la neurobiologie. Du point de vue médico-social, il y a loin des intentions du législateur aux réalisations pratiques. Ceci est dû au manque de structures, faute de moyens matériels et de formation des personnels tant médicaux, et para médicaux qu’enseignants. Dans l’immédiat, les difficultés majeures concernent en effet l’intégration prévue dans une scolarité normale des enfants handicapés. Elle apparaît souvent comme une illusion aux parents confrontés aux difficultés de trouver un établissement de référence proche de leur domicile, possédant une structure adaptée ainsi que des maîtres référents, et dont le parcours s’apparente à celui du combattant. Dans le futur, l’augmentation considérable de la longévité des personnes en situation de handicap fait apparaître bien sombre l’avenir de ces enfants qui survivront à leurs parents, car rien n’est prévu pour les aider à assumer leur statut d’orphelins adultes. Le rôle des associations est une fois de plus fondamental, les études génétiques sont indispensables de même que la formation des médecins au dépistage des troubles du développement de l’enfant. Ceci aidera sans doute à combler le fossé existant entre l’immense bonne volonté réelle des concepteurs et la réalisation pratique de leurs intentions.

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  • Rapport

    11-10 Les handicaps physiques congénitaux non cérébraux

    Congenital physical disabilities

    L’Académie nationale de médecine souhaite appeler la société à porter une attention toute particulière à la situation des personnes handicapées du fait d’un handicap congénital physique, organique, conséquence d’une anomalie du développement. Pour la plupart, causes et mécanismes demeurent incertains (facteurs génétiques et épigénétiques, embryopathies, fœtopathies…). Le handicap physique malformatif revêt des formes très diverses, très personnelles à chaque personne handicapée. Ce fait explique en partie la dispersion de la perception qu’a d’eux la société. Elle conduit souvent à leur méconnaissance. Par ailleurs l’intelligence normale de ces handicapés physiques peut donner à penser que leur handicap est moins lourd, tant pour eux-mêmes que pour leur entourage. La diversité des handicaps d’origine congénitale physiques organiques et la « rareté » de chacun d’entre eux, ne confère aux petites associations à la création desquelles ils ont pu donner lieu, qu’une très faible représentativité auprès des décideurs en matière de santé publique. De ce fait ces handicaps sont certainement ceux auxquels la société s’est le moins intéressée. Cependant nombre de ces anomalies du développement sont en fait incurables, au sens propre du terme, c’est-à-dire irréparables ad integrum. Ces personnes en supportent avec courage, leur vie durant, les séquelles et souvent aussi les soins qu’ils imposent. L’absence de données épidémiologiques a longtemps conduit à méconnaître la diversité des situations vécues notamment par les personnes adultes et plus encore les personnes vieillissantes. Heureusement désormais expressément identifiés et répertoriés dans la base de données ORPHANET et dans le cadre du plan Handicaps rares et maladies rares, ces anomalies du développement bénéficient depuis peu de la mise en place du réseau des Centres de référence labellisés régionaux et des Centres de compétence, de proximité qui leur sont associés. L’Académie Nationale Médecine formule ici quelques recommandations concernant les modalités nouvelles de cette prise en charge médicale qui ne suffit pas à répondre à l’attente des personnes handicapées physiques congénitales. Elles ne demandent qu’à être insérées dans la société comme tout autre personne, pour peu que la société les y accepte et consente à faciliter non pas leur assistance mais leur intégration.

     

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  • Rapport

    11-11 Compétence scientifique et technique de l’expert et qualité de l’expertise en responsabilité médicale

    Scientific and technical competence of medical experts ; quality of assessment by experts in medical liability

    La mission de l’expert médecin dans un conflit en responsabilité médicale le conduit à donner, sur l’action d’un de ses pairs, un avis qui peut être lourd de conséquences. La responsabilité scientifique et technique de l’expert est engagée. Sa compétence ne doit pouvoir être mise en doute. L’audition, par le groupe de travail, de conférenciers issus d’horizons différents a permis de traiter dans ce rapport les multiples facettes du sujet proposé. Il s’en dégage des recommandations ou des voies de recherche pour améliorer les modes d’évaluation des experts et la qualité scientifique et technique des expertises rendues.

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