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Publié le 27 mars 2020
Communiqué
Communiqué : Épidémie Covid 19 dans les EHPAD : Permettre aux médecins et aux soignants d’exercer leur mission en accord avec leur devoir d’humanitéCovid 19 epidemic in “Establishments for dependent elderly people”
Lire la suite >Publié le 26 mars 2020
Communiqué
Communiqué de l’Académie : « Sans-abri, sans-papiers et confinés ? »Homeless, illegal immigrants and confined?
Lire la suite >Publié le 26 mars 2020
Communiqué
Communiqué des académies nationales de médecine et de pharmacie sur les traitements à base d’hydroxychloroquine dans le cadre de la pandémie de Covid-19Hydroxychloroquine-based treatments in the Covid-19 pandemic
Lire la suite >Publié le 25 mars 2020
Communiqué
Communiqué de l’Académie : « Covid-19 : Pourquoi tester ? Qui tester ? Comment tester ? »Covid-19: Why test? Who to test? How to test?
Lire la suite >Publié le 25 mars 2020
Communiqué
Communiqué commun Académie nationale de médecine – Académie des Sciences : « Primum non nocere »Primum non nocere
Lire la suite >Publié le 24 mars 2020
Communiqué
Communiqué de l’Académie : « Animaux de compagnie et Covid-19 »Pets and Covid-19
Lire la suite >Publié le 22 mars 2020
Avis
Avis de l’Académie : « Masques et Covid-19 »Masks and Covid-19
Lire la suite >Publié le 19 mars 2020
Communiqué de presse
Covid-19 – L’Académie nationale de médecine crée une cellule de veille scientifique Lire la suite >Séance du 3 mars 2020
Rapport
Rapport 20-02. Rapport sur la demande de l’établissement thermal de Contrexéville pour l’obtention de l’orientation thérapeutique de rhumatologieReport on the application of the Contrexeville balneotherapy care facility to obtain the rheumatology therapeutic orientation
Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts.
L’académie doit examiner l’étude par analogie et l’étude clinique réalisées en vue de l’obtention de l’agrément de « Rhumatologie » par l’établissement thermal de Contrexéville. L’eau minérale naturelle de Contrexéville est une eau fortement minéralisée, froide, sulfatée calcique. De telles eaux sont utilisées largement en rhumatologie. Plus d’une douzaine de stations françaises agréées en rhumatologie utilisent des eaux minérales de ce type. Plusieurs études, contrôlées et randomisées, parues dans la littérature internationale anglophone avec facteur d’impact attestent d’un bénéfice clinique dans la lombalgie chronique, l’arthrose du genou, l’arthrose généralisée. L’étude clinique réalisée est une étude interventionnelle, prospective ayant enrôlé 150 patients sur la base d’un calcul préalable d’effectif. Les critères d’inclusion et d’exclusion sont précisés. Les critères de jugement principal et secondaires sont définis. L’étude satisfait aux critères de l’Académie. Tous les sujets étaient porteurs d’une arthrose du genou symptomatique éventuellement associée à une arthrose de la hanche (57 %) et/ou une arthrose lombaire symptomatique (80 %). Le critère de jugement principal (plus petit changement cliniquement pertinent : PPCCP), évalué 6 mois après le traitement, montrait une amélioration significative de la douleur et de la fonction des membres inférieurs. La fonction lombaire, la qualité de vie étaient améliorées significativement. Le recours aux soins physiques n’a pas été modifié. Les patients ont porté une appréciation positive et durable sur le traitement. L’observance de ce dernier a été excellente et bien tolérée. L’absence de séjour thermal, de variation pondérale ramenait l’essentiel du résultat à l’intervention thérapeutique. La similitude des populations testées et des résultats observés avec une agrégation de résultats pondérés de la littérature conforte cette donnée. Le pétitionnaire a satisfait aux obligations légales. L’eau sulfatée peut être utilisée en rhumatologie. L’étude interventionnelle réalisée, conforme aux critères de l’Académie, permet la vérification de la qualité des soins en termes de mise en œuvre, de bénéfice sanitaire, de sécurité pour les patients et les personnels. L’Académie a donné un avis favorable à la demande de l’établissement thermal de Contrexéville.
Lire la suite >Publié le 26 février 2020
Communiqué de presse
L’immigration en France : situation sanitaire et sociale (Dossier de presse, 26 février 2020) Lire la suite >Séance du 25 février 2020
Rapport
Rapport 20-01. L’immigration en France : situation sanitaire et socialeImmigration in France: health and social situation
Les auteurs déclarent ne pas avoir de conflits d’intérêts
La situation sanitaire et sociale des demandeurs d’asile et des migrants en général est insuffisamment documentée en France, notamment en ce qui concerne les femmes enceintes, les enfants et les mineurs non accompagnés. Les personnes auditionnées ont conforté l’attention de l’Académie sur le retentissement sanitaire et social des souffrances traversées dans le pays d’origine, du déracinement tout au long du parcours migratoire, ainsi que sur les questions sanitaires et éthiques relatives à l’accueil sur le territoire français. Les problèmes de santé mentale figurent au premier plan des motifs de consultation. L’Académie formule huit recommandations à l’attention des pouvoirs publics.
Lire la suite >Publié le 18 février 2020
Communiqué de presse
Hôpital public – L’Académie nationale de médecine appelle le gouvernement à prendre des décisions à la hauteur de la crise actuelle Lire la suite >Publié le 12 février 2020
Communiqué de presse
CORONAVIRUS « Covid-19 » : Une importance à relativiser qui ne doit pas laisser place aux rumeurs et à la stigmatisation inadmissible. Lire la suite >Séance du 14 janvier 2020
Rapport
Rapport 20-03. La lutte contre l’antibiorésistance dans la politique nationale de santéPublic health policies to prevent antimicrobial resistance
Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts avec le sujet abordé.
Les antibiotiques et les progrès des vaccins et de l’hygiène ont fait chuter la mortalité liée aux maladies infectieuses. Cet acquis est menacé par la prescription incontrôlée d’antibiotiques, principale cause de la progression de la résistance bactérienne. Alors qu’en 2001 des campagnes d’information avaient permis de réduire la consommation communautaire d’antibiotiques de près de 25 %, leur consommation augmente depuis 2004, dépasse de 30 % la moyenne européenne et situe la France au 4e rang derrière la Grèce, la Roumanie et l’Espagne. Une régulation de la prescription doit être mise en œuvre sans délai, associée à des campagnes d’information visant les professionnels et le public. Préserver l’avenir des antibiotiques est une urgence qui doit s’intégrer dans les préoccupations de développement durable auxquelles nos concitoyens sont de plus en plus sensibles. L’Académie nationale de médecine recommande de faire de la lutte contre l’antibiorésistance une grande cause nationale ; de limiter le remboursement de l’antibiothérapie curative à sept jours, de généraliser l’aide à la prescription d’antibiotiques dans les établissements de santé et dans la communauté ; de renforcer la couverture vaccinale et les actions d’hygiène préventive ; enfin de promouvoir la recherche.
Lire la suite >Publié le 12 décembre 2019
Communiqué de presse
L’Académie nationale de médecine rappelle les avantages prouvés et les inconvénients indûment allégués de la cigarette électronique (vaporette) Lire la suite >Séance du 26 novembre 2019
Rapport
Rapport 19-13. Les biomarqueurs en psychiatrieBiomarkers in psychiatric disorders
Les rapporteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêt en relation avec le contenu de ce rapport.
La psychiatrie demeurait une discipline quasi exclusivement clinique faute de marqueurs paracliniques confirmant ou infirmant le diagnostic ou l’évolution. La recherche a pourtant mis en évidence de possibles ou putatifs biomarqueurs sériques, du liquide cérébro-spinal, de neuroimagerie, d’électrophysiologie et de psychophysiologie cognitivo-comportementale et neuro-développementale.
Ce rapport analyse les possibles biomarqueurs de pathologies majeures : troubles bipolaires, schizophrénies, conduites suicidaires, troubles du spectre de l’autisme, trouble obsessionnel compulsif, troubles du comportement alimentaire, maladie d’Alzheimer.
Les biomarqueurs révèlent des altérations structurelles ou fonctionnelles de nature génétique, épigénétique, conformationelle, neurobiologique (notamment des neurotransmetteurs), endocrinologique et immuno-psychiatrique. La plupart des affections psychiatriques s’accompagnent de dysfonctionnements plus ou moins sévères immuno-génétiques et immuno-infectieux. Comme dans toute pathologie d’évolution chronique, dans le domaine des maladies mentales, les biomarqueurs de l’inflammation méritent une attention particulière. L’avancée vers une médecine personnalisée permettra de mieux définir des stratégies de prévention, de dépistage (susceptibilité, vulnérabilité), de diagnostic, et de suivi thérapeutique pour ces pathologies dont les coûts, en France, représentent 8% des dépenses de santé.
Lire la suite >Publié le 20 novembre 2019
Communiqué de presse
Communiqué de presse : L’Académie nationale de médecine affirme son soutien au projet d’Institut du Val-de-Grâce Lire la suite >Séance du 12 novembre 2019
Rapport
Rapport 19-12. Audition fœtale et infection par le cytomégalovirusFetal audition and cytomegalovirus infection
Les rapporteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêt en relation avec le contenu de ce rapport.
Comme pour toutes les sensorialités chez l’humain, l’audition se met en place bien avant la naissance. Si l’organe périphérique cochléaire est prêt à fonctionner dès la 28° semaine de gestation, la maturation des centres sera plus lente et plus tardive : après une période hyperactive au cours des deux premières années de vie, elle se poursuivra plus lentement jusqu’à la puberté. Le fœtus est donc « entendant » et, à défaut de méthodes objectives pour quantifier ses performances, de très nombreuses études comportementales permettent d’analyser ses réactions à des sons de parole ou à la musique. Toutefois de nombreuses questions restent en suspens quant à l’usage réel qu’il fait de ses acquisitions auditives anténatales même si l’on peut suspecter ces « expériences auditives » d’être importantes pour le développement futur de l’enfant. Pour un nouveau-né sur 1000, cette audition est défaillante à la naissance et le dépistage systématique en maternité, désormais obligatoire en France, dont il faudrait toutefois s’assurer de son efficience sur tout le territoire, permet de proposer suffisamment tôt à l’enfant et ses parents les moyens d’accéder à l’oralisation. Les causes de ces surdités sont d’origine génétique dans deux tiers des cas environ et pour un tiers, en rapport avec une cause extrinsèque en particulier infectieuse, alors largement dominée par les infections materno-foetales à cytomégalovirus (CMV). Disposant depuis peu de moyens médicamenteux pour en contrer les effets délétères, il est l’heure de proposer un dépistage systématique de l’infection CMV chez les femmes enceintes en début de grossesse ainsi que chez le nouveau-né voire in utero en cas d’infection maternelle au cours du premier trimestre de la grossesse, tout autant qu’organiser la prévention de l’infection et son enseignement chez les professionnels de santé.
Lire la suite >Séance du 5 novembre 2019
Rapport
Rapport 19-11. Mieux former les étudiants en médecine à l’investigation cliniqueLes auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts.
Indispensable à la progression du système de santé dans tous ses aspects, la recherche clinique française est à la peine en raison, notamment, de la démotivation du corps médical. Le présent travail a eu pour objectifs (i) de préciser la façon dont les unités de formation et de recherche (UFR) médicales sensibilisent, motivent, enseignent et soutiennent leurs étudiants en matière d’investigation clinique (IC) et (ii) d’émettre des recommandations propres à améliorer la formation de tous les étudiants et à accroître leur investissement en IC. L’enquête menée auprès des doyens et les auditions de différentes personnalités et de représentants des étudiants ont permis de constater (i) une perception globale élitiste et tronquée de la recherche par les étudiants, (ii) un investissement insuffisant de leur part dans les activités d’IC et les publications qui y sont associées, (iii) une formation éclatée sans vision globale, (iv) un encadrement insuffisant des thèses et mémoires et (v) une répartition inadaptée des rôles et des crédits en lien avec l’IC entre centre hospitalo-universitaire (CHU) et UFR. L’Académie nationale de médecine propose de saisir l’opportunité des réformes des 2e et 3e cycles pour (i) renforcer l’information et l’incitation auprès des étudiants, (ii) leur offrir, à côté des parcours des Masters, un enseignement obligatoire, coordonné et regroupé autour de la lecture critique d’article puis de la phase socle des diplômes d’études spécialisées (DES) dans l’objectif d’en faire de bons lecteurs et de bons investigateurs, (iii) actualiser la formation des encadrants, notamment les coordonnateurs de DES et les directeurs des hôpitaux, (iv) confier à une commission facultaire le soin de développer des actions institutionnelles de soutien à la réalisation des thèses et des mémoires et à leur publication, (v) mettre en place des indicateurs de suivi pertinents, reproductibles et harmonisés entre les UFR ainsi que (vi) dégager une partie des MERRI (missions enseignement recours recherche et innovation) modulables, actuellement alloués aux seuls établissements hospitaliers, au profit des UFR et valoriser par un titre et des vacations les praticiens hospitaliers ou libéraux particulièrement engagés en IC.
Lire la suite >Séance du 15 octobre 2019
Rapport
Rapport 19-10. Couverture santé universelle : utopie aujourd’hui, réalité demain. Qu’apporte l’expérience française ?Universal health coverage: What does the french experience show?
Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts avec le sujet abordé.
Lire la suite >Séance du 1 octobre 2019
Rapport
Rapport 19-09. Consommation de drogues licites et illicites chez l’adolescent : une situation alarmante qui impose une prévention précoceUse of licit and illicit drugs in teenagers: An alarming situation, which requires early prevention
Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêt en relation avec le contenu de cet article.
La consommation de drogues licites et illicites est responsable de la perte annuelle de 130.000 vies humaines en France et d’un coût sanitaire et social considérable. La dépense directe des finances publiques s’élève à 22,1 milliards d’euros, soit près de 1% du PIB. Le niveau élevé d’usage de ces substances à l’âge adulte s’explique par une entrée très précoce dans leurs consommations, puis par des progressions régulières, comme le montrent les trois séries d’enquêtes de prévalence réalisées entre 2010 et 2017 chez des adolescents de 11 à 17 ans. Ces consommations constituent donc un problème majeur de santé publique auquel il semble important d’apporter des réponses prioritaires. Parmi 35 pays, pour ce qui est de la consommation des jeunes de 16 ans au cours des 30 derniers jours, la France occupe la 1ère place pour le cannabis, la 3ème pour les autres drogues illicites, la 11ème pour le tabac et la 15ème pour l’alcool. L’adolescence constitue une période de vulnérabilité toute particulière aux addictions du fait de l’absence de maturité neuropsychologique. De nombreux facteurs peuvent faciliter la transition vers l’addiction, qu’ils soient génétiques, environnementaux, liés à une vulnérabilité psychiatrique ou aux traits de la personnalité. D’une manière générale, la consommation de drogues à l’adolescence est susceptible d’induire de nombreux troubles. Afin de la prévenir, des informations et des actions de prévention des conduites addictives doivent être engagées précocement, voire dès l’école maternelle, puis tout au long du processus éducatif. Des interventions variées visant au développement des compétences des enfants, et/ou des parents, des stratégies à compétences multiples, voire réglementaires ont également montré leur efficacité. L’Académie nationale de médecine propose un certain nombre de recommandations pour répondre à ces questions.
Lire la suite >Séance du 17 septembre 2019
Communiqué
Vacciner les filles et les garçons contre le Papillomavirus humain (HPV) : une nécessité pour éliminer les cancers du col utérin mais aussi de l’oropharynx, de la cavité buccale et de l’anusVaccinale girls and boys against human papillomavirus : A necessity
Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts avec le sujet abordé
Le Papillomavirus humain (HPV) est la cause de 100 % des cancers du col de l’utérus qui tue plus de 1000 femmes chaque année en France. Il est à l’origine de nombreux cancers de l’amygdale, de la langue et de l’anus.
Il faut vacciner les filles et les garçons contre le HPV pour éliminer le cancer du col utérin, et éviter les cancers de l’amygdale, de la langue et de l’anus.
L’Académie nationale de médecine appelle à une vaccination universelle des collégiens des deux sexes.
Séance du 17 septembre 2019
Rapport
Rapport 19-08. Rapport sur le Projet de loi relatif à la bioéthiqueThe France's new bioethics draft law
Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts avec le sujet abordé
Lire la suite >Séance du 25 juin 2019
Rapport
Rapport 19-07. Rapport sur l’évolution des programmes de dépistage « organisé » des cancers du sein, du colon et du rectum, et du col utérin, en France.Updating the organized cancer screening programs of breast, colon and rectum and cervix in France
Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts avec le sujet abordé.
Le dépistage des cancers est une démarche de santé publique pour réduire la mortalité d’un cancer donné. L’intervention identifie les porteurs probables de ce cancer par un « test » proposé à une population asymptomatique dont la majorité des individus ne sont pas porteurs de ce cancer. Le bénéfice du dépistage s’objective par la baisse de la mortalité due au cancer ciblé dans la population testée. Les effets indésirables (faux positifs, examens et traitements inutiles, faux négatifs…) doivent aussi être mesurés afin de s’assurer que les bénéfices sont supérieurs aux effets négatifs. Ces données ne sont connues et gérables que dans le cadre d’un programme organisé. À l’heure actuelle, seuls les cancers du sein, du colon-rectum et du col de l’utérus satisfont à ces principes et font l’objet d’un dépistage organisé en France. Cette balance bénéfice/risque doit être estimée régulièrement, car elle se modifie avec le temps en raison des acquis médicaux (nouveaux tests…) ou de modifications épidémiologiques (nouvelles populations atteintes…). En conséquence, cette évaluation doit entraîner une interrogation régulière sur les programmes en cours et une mise en place rapide des ajustements nécessaires. Dans l’état actuel des évaluations, en ce qui concerne les cancers du sein, seul le dépistage organisé (DO) est préconisé en France de 50 à 74 ans ; le taux actuel de participation (50 %) devrait être stimulé pour atteindre 70 %. La détection individuelle (hors DO), avant ou après 50 ans, non justifiée par un risque familial ou un symptôme doit être clairement déconseillée. Les travaux de recherche pour un meilleur ciblage de la population soumise au dépistage doivent être soutenus. En ce qui concerne les cancers colorectaux, le dépistage doit avant tout être mieux ciblé sur une tranche d’âge plus efficiente soit : 55–75 chez les hommes et 60–80 chez les femmes. Sous peine de rester inefficace, le taux de participation doit être au moins doublé par diverses mesures d’organisation dont la prise en charge totale du reste à payer. La possibilité d’utiliser d’autres tests doit être également évaluée. Enfin pour les cancers du col de l’utérus où le dépistage par frottis cervical a largement démontré son efficacité, il reste à convaincre les 40 % de femmes non participantes. Dans ce but il faut mettre en place des mesures adaptées : élargissement des habilitations à prélever (infirmières…), utilisation des tests HPV, remboursement du reste à charge… Par ailleurs grâce à l’existence d’un vaccin efficace ce cancer pourrait être éradiqué. Malheureusement actuellement plus de 70 % des jeunes filles françaises ne sont pas vaccinées ; il est capital d’augmenter la couverture vaccinale en luttant contre les lobbies anti-vaccin, en vaccinant les garçons (éviction de porteurs de virus et prévention des cancers buccaux et oropharyngés), et en intégrant l’information sur les virus HPV dans le programme d’éducation sanitaire à l’école.
Lire la suite >Séance du 4 juin 2019
Rapport
Rapport 19-06. Soigner les maladies mentales : pour un plan de mobilisation nationaleLes auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts avec le sujet abordé.
Les malades mentaux demeurent les invisibles de nos sociétés, la maladie mentale restant marquée, dans notre imaginaire collectif, par l’étrangeté et l’idée du handicap. Trop nombreux sont ceux qui paient un lourd tribut à la stigmatisation et au renoncement thérapeutique. Pourtant des progrès considérables ont déjà été accomplis durant les 50 dernières années. L’identification des désordres neurobiologiques sous-jacents à ces maladies, la mise en évidence du poids de l’environnement dans leur déclenchement annoncent des avancées majeures en matière de recherche et surtout de traitement.
Les données de l’épidémiologie, le poids et le coût des maladies mentales rendent indispensable une évolution radicale des investissements en recherche et dans l’organisation graduée de l’offre de soins. Pour la psychiatrie du XXIème siècle, l’objectif n’est plus de prendre en charge et d’accompagner les malades mais de guérir les maladies mentales.
Pour y parvenir, une mobilisation nationale et internationale à l’image de celle qui fut engagée il y a quelques années contre le cancer est indispensable.
Lire la suite >Séance du 4 juin 2019
Rapport
Rapport 19-05. Contribution au projet d’une loi de programmation pluriannuelle de la rechercheContribution to the draft law on multi-annual research programming
Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts avec le sujet abordé.
Synthèse
M. le Premier ministre a annoncé le 1er février 2019 sa décision de lancer le projet d’une future Loi de programmation pluriannuelle de la recherche qui sera déposée au Parlement début 2020. L’Académie nationale de médecine a souhaité contribuer aux travaux préparatoires à la rédaction de cette loi en constituant un groupe de travail ad hoc qui a auditionné des personnalités du monde de la recherche (Annexe 1).
Trois évolutions mettent en péril l’avenir de la recherche française en biologie et santé :
• la fragmentation de son organisation et de sa répartition sur le territoire ;
• le montant et les modalités de son financement, en partie à l’origine de la perte d’attractivité des métiers de la recherche ;
• l’absence d’une dimension européenne de son pilotage.
À chacun de ces écueils, la future « Loi de programmation pluriannuelle de la recherche » devra répondre par la mise en route du processus d’intégration des différentes dimensions des structures de la recherche, par l’attraction de jeunes chercheurs et enseignants-chercheurs dans un nouvel environnement et par une politique volontariste de recherche concertée en Europe :
• pour lutter contre la fragmentation, l’intégration des structures, des moyens et des métiers doit se fixer pour objectif une simplification de l’organisation de la recherche, locale et nationale au bénéfice d’une visibilité et d’une efficience restaurées :
∘ créer une coordination en biologie et santé entre établissements nationaux pour assurer une politique nationale de programmation, d’infrastructures, d’interactions avec le secteur industriel, de relations internationale et confier à cette coordination les moyens exécutifs d’une stratégie commune en la dotant d’une personnalité morale ;
∘ renforcer l’autonomie des universités en modernisant leur gouvernance selon des standards internationaux et favorisant une politique de site intégrant les missions de recherche, de formation et d’innovation, notamment en biologie et santé ;
∘ évoluer vers une convergence des statuts des chercheurs et enseignants-chercheurs en définissant selon les cas des valences de recherche, d’enseignement, de valorisation, d’innovation, évolutives en cours de carrière ;
∘ simplifier l’évaluation en renforçant son efficacité et mesurant et accroissant son impact ;
∘ développer la recherche en Santé publique et en organisation des soins ;
• pour rétablir l’attractivité de la recherche dans une concurrence internationale forte :∘
atteindre la part de 3 % de PIB pour la recherche et le développement, dont 1 % investi durablement dans la recherche publique, et mettre en place un plan d’évolution du financement sur 10 ans ;
∘ assurer l’équilibre entre budgets courants des équipes et financements sur projet, avec comme corollaire le refinancement des organismes nationaux de recherche et de l’ANR et redéfinir les sources du financement des sites (préciput, MERRI…) ;
∘ revaloriser les rémunérations en prenant en compte les différentes valences auxquelles peuvent prétendre chercheurs et enseignants-chercheurs ;
∘ inciter à la recherche partenariale avec l’industrie en favorisant les passerelles avec la sphère socio-économique et en valorisant cette activité ;
∘ favoriser l’innovation : en introduisant dans le jeu l’assurance maladie pour soutenir des essais cliniques indépendants, en introduisant une évaluation des travaux de recherche générés par le crédit impôt-recherche, en favorisant une politique partenariale entre secteurs académique et industriel, en prenant en compte les projets à prise de risque élevée ;
∘ définir une politique postdoctorale européenne et internationale en biologie et santé ;
• pour donner à la France la place qu’elle doit revendiquer dans l’Europe de la recherche :
∘ renforcer sa place dans la gouvernance de la recherche européenne en concertation avec la coordination nationale de la recherche pour définir une véritable politique française de l’Europe de la recherche ;
∘ corriger la faible représentation des chercheurs et enseignants-chercheurs dans les instances européennes ;
∘ avoir une représentation permanente unique de la coordination nationale à Bruxelles pour promouvoir les projets français en recherche en biologie et santé ;
∘ inciter au portage et à la participation d’équipes françaises dans les projets européens. Mettre en place une politique volontariste de recherche concertée en Europe pilotée par un organisme public unique–idéalement la structure de coordination nationale précédemment définie.
Publié le 9 mai 2019
Communiqué de presse
L’Académie nationale de médecine s’engage pour le numérique et l’intelligence artificielle en santé Lire la suite >Séance du 7 mai 2019
Communiqué
Résistance aux antibiotiques : des pistes insuffisamment explorées ? Lire la suite >Publié le 29 avril 2019
Communiqué de presse
Alcool, problème majeur de santé publique, cause de 41 000 décès en France Lire la suite >Publié le 17 avril 2019
Communiqué de presse
Transplantation utérine ou GPA : l’Académie nationale de médecine s’interroge Lire la suite >Séance du 9 avril 2019
Rapport
Rapport 19-04. L’enfant, l’adolescent, la famille et les écrans. Appel à une vigilance raisonnée sur les technologies numériquesPréambule
Depuis moins de trois décennies, une nouvelle science s’est développée, la science informatique. Une transformation profonde des sociétés et des rapports humains en résulte, désignée de façon globale comme la révolution numérique et qui peut prendre de multiples formes, concernant tous les âges de la vie. Longtemps, les écrans de cinéma puis de télévision ont été l’interface principale entre les sens du spectateur et la signification des images proposées à son regard. Aujourd’hui, les écrans du smartphone, de la tablette, de l’ordinateur, de la console de jeux, du casque de réalité virtuelle constituent l’interface principale avec l’immensité des contenus qu’ils mettent à disposition et qui se jouent derrière eux : réseaux sociaux, jeux, « applis » informatiques, photos et films, simulations, Internet. Le propos du présent Appel ne saurait être d’évoquer la totalité de ce qu’il est convenu d’appeler « le monde numérique », de ses enjeux, de ses vertus et de ses ombres : les écrans n’en sont que le point d’entrée, visible et omniprésent. C’est à ce titre que les trois Académies se saisissent de cette question, en portant une attention particulière à l’enfance et l’adolescence, dans la continuité de l’Avis émis par l’une d’entre elles en 2013.
Lire la suite >Publié le 4 avril 2019
Communiqué de presse
Communiqué de presse : Rôle de l’alimentation « bio » sur le cancer, l’Académie nationale de médecine alerte sur l’interprétation trop rapide des résultats épidémiologiques Lire la suite >Publié le 1 avril 2019
Communiqué de presse
Invitation Presse : conférence de presse « L’enfant, l’adolescent, la famille et les écrans » 3/04/2019 Lire la suite >Publié le 28 mars 2019
Communiqué de presse
L’homéopathie en France : position de l’Académie nationale de médecine et de l’Académie nationale de pharmacie Lire la suite >Publié le 27 mars 2019
Communiqué de presse
Lutte contre la tuberculose : Quatre académies, de France et de Chine, engagent un projet commun Lire la suite >Séance du 26 mars 2019
Communiqué
L’homéopathie en France : position de l’Académie nationale de médecine et de l’Académie nationale de pharmacieHomeopathy in France : Opinion of the French National Academy of Medicine and the French National Academy of Pharmacy
Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts.
Lire la suite >Séance du 12 mars 2019
Rapport
Rapport 19-03. Analyse du plan « Ma Santé 2022, un engagement collectif » et propositions de l’Académie nationale de médecineAmbulatory care facilities, Non-hospital, Application, Medical informatics, Healthcare disparities, Hospital
Dominique Bertrand : Conseiller médical du Centre National de Gestion.
Daniel Bontoux : Aucun lien d’intérêt avec les points abordés dans ce rapport.
Pierre-François Plouin : ancien chef du service à l’hôpital européen G Pompidou, Assistance Publique-Hôpitaux de Paris, ancien vice-président de la Commission de la transparence.
François Richard : ancien chef de service et chef de pôle à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière, Assistance Publique-Hôpitaux de Paris ; participations aux travaux de réorganisation territoriale : Haute autorité de santé (HAS), Direction générale de l’offre de soins, Agence régionale de santé (ARS) Île-de-France.
Jacques Rouëssé : ancien directeur du centre anticancéreux René Huguenin de Saint-Cloud.
L’Académie nationale de médecine a pris connaissance du plan « Ma santé 2022, un engagement collectif », proposé par le ministère des Solidarités et de la Santé, et en approuve les principales mesures. Le présent rapport résume l’analyse de l’Académie, formule des remarques portant sur plusieurs omissions, dont celle de la prévention, et propose neuf priorités portant notamment sur la réorganisation territoriale des soins, les nouveaux partenaires, la gouvernance hospitalière et l’apport du numérique.
Lire la suite >Séance du 19 février 2019
Communiqué
Proposition d’un traitement du paludisme par des feuilles d’Artemisia Lire la suite >Séance du 12 février 2019
Rapport
Rapport 19-02. L’hôpital public en crise : origines et propositionsThe public hospital in crisis: origins and proposals
1- F.Michot : ancien chef du service de chirurgie digestive CHU de Rouen, ancien Président de la Conférence des Présidents du CNU Santé
2- B.Launois : ancien Professeur de chirurgie, Université d’Adélaïde, Australie
3- D. Bertrand : Conseiller médical au CNG
4- J.Bringer : ancien Doyen de la Faculté de Médecine de Montpellier-Nîmes, ancien Président de la CME du CHU de Montpellier
5- L.Degos : ancien Président de la HAS
6- JP. Olié : chef de service honoraire de l’hôpital Sainte Anne, membre du CNOM
7- C.Thuillez : membre du Collège de la HAS, Président de la Commission de Transparence, ancien conseiller du Directeur Général de l’Offre de Soins, ancien Président de la Conférence des Doyens des Facultés de Médecine
La crise est perceptible au sein de l’hôpital public depuis des mois et largement commentée par la presse et les médias audiovisuels. Cette crise est en réalité plus ancienne et, depuis une dizaine d’années, de nombreux rapports lui ont été consacrés ; réformer l’hôpital et plus globalement réformer le système de santé sont des objectifs réaffirmés de la prochaine loi santé. À partir de l’audition de trente-deux personnalités du monde de la santé, ce rapport analyse les origines de la crise de l’hôpital public : crise de perte de sens, crise financière, crise managériale et gouvernance, crise structurelle et organisationnelle, crise sociétale et sociale. Il décline ensuite des propositions concernant la gouvernance de l’hôpital, des nouvelles modalités de financement, la réinsertion de l’hôpital dans son environnement, la situation des personnels médicaux et soignants, la participation des patients et des citoyens et la place de l’université dans l’hôpital.
Lire la suite >Séance du 29 janvier 2019
Rapport
Rapport 19-01. Pérenniser les centres de ressources biologiques : un enjeu majeur pour la recherche biomédicaleSustainability of biological resource centers: a major challenge for biomedical research
Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts avec le sujet abordé.
Les Centres de Ressources Biologiques (CRB ou biobanques) collectent, conservent, transforment et distribuent des produits biologiques humains aux fins de recherche. Les CRB sont des structures essentielles au progrès des sciences de la vie et de la médecine, en particulier avec le développement de la biologie à grande échelle, des technologies à haut débit et de la génomique. L’Académie nationale de médecine recommande de créer un Comité national de pilotage des CRB, dont les missions seront : de définir une stratégie nationale pour les CRB, en concertation avec les établissements de soins ; d’établir un dispositif d’évaluation des CRB ; de proposer un mode de financement unique basé sur l’évaluation de l’activité et de la participation du CRB à la recherche ; et de faire des propositions en matière législative et réglementaire pour l’utilisation des ressources biologiques humaines à des fins de recherche.
Lire la suite >Publié le 21 janvier 2019
Communiqué de presse
Le Professeur Pierre-François PLOUIN élu Secrétaire adjoint de l’Académie nationale de médecine Lire la suite >Publié le 21 décembre 2018
Communiqué de presse
Inivitation presse : Forum « Préserver la santé des enfants et des adolescents » Et 1ère Edition de la Jeune Académie nationale de médecine Lire la suite >Publié le 20 décembre 2018
Communiqué de presse
Les Sarcomes des tissus mous : nécessité de recours à un centre spécialisé Lire la suite >Publié le 17 décembre 2018
Communiqué de presse
Le contrôle de l’usage des dispositifs médicaux implantables doit être renforcé Lire la suite >Publié le 14 décembre 2018
Communiqué de presse
Le Professeur Jean-François ALLILAIRE élu Secrétaire perpétuel de l’Académie nationale de médecine Lire la suite >Publié le 10 décembre 2018
Communiqué de presse
Le Professeur Jean-François MATTEI élu vice-président de l’Académie nationale de médecine pour 2019 Lire la suite >Séance du 4 décembre 2018
Rapport
Rapport 18-13. Conséquences de la pratique sportive de haut niveau chez les adolescentes : l’exemple des sports d’apparenceConsequences of high level sport practice in female adolescents: the example of appearance sport
Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts avec le sujet abordé.
Si la pratique du sport chez l’enfant ou l’adolescent est conseillée pour leur épanouissement physique et psychologique, une activité sportive trop intensive dans ces périodes de la vie chez des sportives de haut niveau, peut engendrer des effets délétères sur la croissance, le développement osseux, le métabolisme et le développement pubertaire. Les causes de ces effets néfastes sont multiples : entraînements très intensifs, contrôle excessif de la silhouette et donc des apports nutritionnels, troubles endocriniens et métaboliques, blessures musculo-tendineuses osseuses et articulaires. Une prise de conscience de ces conséquences devrait avoir lieu et devrait entrainer des informations précises aux sportives sur les risques et une formation des encadrants. Les fédérations sportives les plus concernées devraient proposer une surveillance médicale adaptée et des recommandations spécifiques pour les sports de silhouette ou sports d’apparence.
Lire la suite >Publié le 29 novembre 2018
Communiqué de presse
Une déclaration l’Académie nationale de médecine et de l’Académie des sciences à propos de l’annonce faite par le Dr Hé Jiangkui Lire la suite >Séance du 20 novembre 2018
Rapport
Rapport 18-12. Les Prescriptions médicamenteuses hors AMM (Autorisation de Mise sur le Marché) en France. Une clarification est indispensableOff-label drug use in France. A need for clarification
Les membres du groupe de travail appartiennent aux Académies Nationales de Médecine et de Pharmacie et n’ont aucun intérêt personnel dans les propositions issues de ce rapport.
Composition du Groupe de travail. Académie nationale de médecine : Christian Chatelain, président pour 2018, Gilles Bouvenot (Président du Groupe), Yves Juillet, Patrice Queneau, Jean Sassard. Académie nationale de pharmacie : Jean-Loup Parier, président pour 2018, Alain Saint-Pierre (Secrétaire), Philippe Arnaud, Véronique Lamarque-Garnier, Marie-Paule Serre
Les Académies nationales de médecine et de pharmacie rappellent leurs Recommandations conjointes du 20 octobre 2014: en matière de prescription médicamenteuse, le respect du libellé de l’Autorisation de mise sur le marché (AMM), tel que formulé dans le Résumé des Caractéristiques des Produits doit être la règle. Il existe toutefois deux grands types de prescriptions de médicaments hors AMM à bien distinguer: celles qui, injustifiables, nécessitent la poursuite et le renforcement des mesures en vigueur et celles qui, en revanche, sont indispensables à une bonne prise en charge de certains patients (en particulier enfants, personnes âgées, femmes enceintes…): justifiables, elles devraient être reconnues comme telles, ce qui n’est pas toujours le cas, et bénéficier d’un statut approprié. Il importe en effet de prendre en considération un certain nombre de circonstances où le strict respect de l’AMM ne coïncide pas avec la meilleure prise en charge thérapeutique du patient, c’est-à-dire avec l’obligation déontologique et légale de lui procurer les meilleurs soins. Hormis le cas des prescriptions en milieu hospitalier où le prescripteur peut se référer à d’éventuelles recommandations des Comités du médicament, il appartient en général au praticien de justifier par lui-même, au cas par cas la prescription hors AMM qu’il juge indispensable à l’état de son patient. C’est lui demander de faire une veille de la littérature et lui donner beaucoup de responsabilités. C’est pourquoi les recommandations présentées dans ce rapport ont été guidées par les trois idées-forces suivantes: a) comment optimiser, en la rationalisant, la prise en charge médicamenteuse de certains patients en situation très préoccupante d’impasse thérapeutique, b) comment aider le professionnel de santé, souvent isolé et désemparé dans ce type de situation, à prendre la décision la plus appropriée parce que la plus rationnelle au vu de la réglementation et des données validées de la littérature et c) comment favoriser la prise en charge justifiée de ces situations par l’Assurance maladie dans le cadre de la règle générale.
Lire la suite >Publié le 25 octobre 2018
Communiqué de presse
Le Prix Jean BERNARD de l’Académie nationale de médecine 2018 est décerné à Philippe LANÇON pour son roman « LE LAMBEAU » paru aux Editions GALLIMARD Lire la suite >