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Publié le 6 juillet 2017
Communiqué de presse
Communiqué de presse : Disparition de Simone Veil Lire la suite >Séance du 27 juin 2017
Communiqué
Accès aux fonctions d’interne (3e cycle des études médicales). Avant de classer, contrôler le niveau des connaissances Lire la suite >Séance du 20 juin 2017
Rapport
Rapport 17-05. Précarité, pauvreté et santéPrecarity, poverty and health
Les auteurs déclarent n’avoir aucun conflit d’intérêt en rapport avec le contenu de ce rapport.
La précarité est l’incapacité des individus à jouir de leurs droits fondamentaux, en particulier dans le domaine de la santé. Pauvreté et précarité sont intimement liées.
Il y a en France environ 9 millions de personnes vivant au-dessous du seuil de pauvreté, dont 3 millions d’enfants, 140 000 personnes vivant à la rue (les « SDF »). La France accueille chaque année 200 000 migrants, en Ile de France 35 000 personnes sont hébergées chaque nuit dans des hôtels ou des dispositifs dédiés.
Parmi les plus précaires, la mortalité et la morbidité sont augmentées. Le taux de couverture vaccinale est inférieur parmi les enfants issus de familles pauvres, la participation aux dépistages des cancers dépend de facteurs socio-économiques, les campagnes de prévention sont d’autant moins efficaces que le niveau de revenus est bas. L’accès aux soins et à la prévention de certains sous-groupes de la population est particulièrement difficile : personnes vivant à la rue ou en grande précarité, personnes hébergées à l’hôtel par le Samu social (115), prisonniers, gens du voyage, migrants…
De très nombreux dispositifs sanitaires et sociaux ont été développés à destination des populations précaires : Aide médicale d’Etat, Couverture maladie universelle complémentaire, Aide complémentaire santé, Equipes mobiles psychiatrie précarité, Permanences d’accès aux soins de santé, Plan pluriannuel de lutte contre la pauvreté et pour l’inclusion sociale, Programmes d’accès à la prévention et aux soins gérés par la Agences régionales de santé, etc. De nombreuses associations humanitaires sont actives dans le champ de la santé. Malgré le déploiement de moyens importants, la situation sanitaire des personnes précaires et pauvres est de plus en plus préoccupante. De nouvelles initiatives doivent être encouragées pour que la santé ne reste pas une préoccupation secondaire pour les pauvres et les précaires, pour améliorer le bien-être des « exclus de la santé », pour favoriser la prévention.
Des efforts particuliers doivent concerner les populations les plus vulnérables : chômeurs, personnes âgées, femmes enceintes et enfants, familles monoparentales et malades en situation de précarité, migrants, exclus sociaux, en facilitant l’accès aux mesures déjà existantes, en adaptant leur large panoplie à la mosaïque des situations qui existent, en les coordonnant de façon efficace, en développant de nouveaux moyens facilitant l’accès à la santé. Des mesures appropriées sont recommandées concernant la coordination des actions dans ce domaine, la facilitation de l’accès aux droits, le recours à des technologies facilitatrices, le déploiement ciblé des richesses de notre système de santé. L’intégration de ces spécificités contribuera à faire de la santé un droit pour tous et à ce qu’il existe moins de personnes exclues de la santé. La coordination des dispositifs européens doit être renforcée.
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Rapport
Rapport 17-04. La conservation des ovocytesLes auteurs déclarent n’avoir aucun conflit d’intérêt en rapport avec le contenu de ce rapport.
La conservation des ovocytes s’effectue par vitrification, en France depuis 2011, et seules y sont autorisées les conservations destinées à la préservation de la fertilité, donc les indications médicales. Cette technique s’adresse surtout aux femmes atteintes de pathologies malignes, dont un traitement gnonadotoxique, par chimiothérapie ou radiothérapie risque de dégrader la fonction ovarienne. Elle concerne pareillement les femmes menacées d’insuffisance ovarienne prématurée.À ces indications se sont ajoutées depuis quelques années des demandes dites « non médicales », en fait de palliation de l’infertilité liée à l’avancée en âge. Sans perspective prévisible de grossesse, surtout faute de stabilité de couple, des femmes sensibles à la baisse de la fertilité avec l’âge, souhaitent faire prélever et conserver leurs ovocytes afin d’y avoir éventuellement recours plus tard, par FIV, si elles éprouvaient alors des difficultés à concevoir. Les chances de grossesse dépendent essentiellement de l’âge auquel les ovocytes ont été recueillis, au mieux avant 35 ans.
Les risques et les avantages possibles de ces démarches, sont discutés. Non autorisées en France elles sont effectuées par les Françaises dans les centres étrangers. Cependant la Loi de Bioéthique du 07 juillet 2011 a étendu aux femmes majeures n’ayant jamais procréé la possibilité de participer au don d’ovocytes. En contrepartie ces femmes peuvent conserver pour elles-mêmes, si leur nombre le permet, une partie des ovocytes recueillis. Ainsi est ouverte la voie légale de la conservation des ovocytes pour palliation de l’infertilité liée à l’âge.
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Communiqué
Protection des animaux utilisés à des fins scientifiques. À propos de la révision 2017 de la Directive 2010/63/UE Lire la suite >Séance du 9 mai 2017
Rapport
Rapport 17-03. Nuisances sanitaires des éoliennes terrestresLes auteurs déclarent n’avoir aucun conflit d’intérêt en rapport avec le contenu de ce rapport.
L’extension programmée de la filière éolienne terrestre soulève un nombre croissant de plaintes de la part d’associations de riverains faisant état de troubles fonctionnels réalisant ce qu’il est convenu d’appeler le «syndrome de l’éolienne ». Le but de ce rapport était d’en analyser l’impact sanitaire réel et de proposer des recommandations susceptibles d’en diminuer la portée éventuelle.
Si l’éolien terrestre ne semble pas induire directement des pathologies organiques,il affecte au travers de ses nuisances sonores et surtout visuelles la qualité de vie d’une partie des riverains et donc leur « état de complet bien-être physique, mental et social » lequel définit aujourd’hui le concept de santé.
Dans le double souci d’améliorer l’acceptation du fait éolien et d’atténuer son retentissement sanitaire, direct ou indirect, le groupe de travail recommande :
– de s’assurer que lors de la procédure d’autorisation l’enquête publique soit conduite avec le souci d’informer pleinement les populations riveraines, de faciliter la concertation entre elles et les exploitants, et de faciliter la saisine du préfet par les plaignants,
– de n’autoriser l’implantation de nouvelles éoliennes que dans des zones ayant fait l’objet d’un consensus de la population concernée quant à leur impact visuel, sachant que l’augmentation de leur taille et leur extension programmée risquent d’altérer durablement le paysage du pays et de susciter de la part de la population riveraine – et générale – opposition et ressentiment avec leurs conséquences psychiques et somatiques.
– de systématiser les contrôles de conformité acoustique dont la périodicité doit être précisée dans tous les arrêtés d’autorisation et non au cas par cas,
– d’encourager les innovations technologiques susceptibles de restreindre et de « brider » en temps réel le bruit émis par les éoliennes et d’en équiper les éoliennes les plus anciennes,
– de ramener le seuil de déclenchement des mesures d’émergence à 30 dB A à l’extérieur des habitations et à 25 à l’intérieur, (tout en laissant les éoliennes sous le régime des Installations Classées pour le Protection de l’Environnement),
– d’entreprendre, comme recommandé dans le précédent rapport, une étude épidémiologique prospective sur les nuisances sanitaires.
Lire la suite >Séance du 18 avril 2017
Rapport
Rapport 17-02. Les accès à l’exercice de la médecine en FranceAccess to medical practice in France
En France, le nombre d’étudiants admis en deuxième année d’études (numerus clausus NC) est déterminé en fonction des possibilités de formation pratique hospitalière et des évolutions démographiques. L’objectif est d’avoir un nombre de médecins nécessaire mais aussi suffisant. La situation s’est compliquée du fait de possibilités d’accès aux études médicales en dehors du NC, d’accords de l’Union européenne (UE), et de l’occupation de postes hospitaliers vacants par des médecins étrangers hors UE, ouvrant sur des autorisations ministérielles d’exercice. Ainsi, environ 20% des médecins autorisés à exercer en France s’ajoutent au NC. Ce rapport recommande que 1) Les accès aux études médicales soient tous inclus dans le NC 2) Des décisions de l’UE soient prises pour faire évoluer le NC vers une certaine harmonisation quantitative dans les pays membres, 3). Enfin, que la réglementation hospitalière contrôle beaucoup mieux les dévoiements indirects du NC que constitue l’embauche de médecins hors UE sur les postes laissés vacants.
Lire la suite >Publié le 20 mars 2017
Communiqué de presse
Communiqué de presse : séance commune de l’Académie des Sciences et de l’Académie de Médecine du mardi 21 mars 2017 Lire la suite >Séance du 28 février 2017
Communiqué
Pour une utilisation optimale des associations fixes de médicaments. Recommandations de prescriptionLes auteurs déclarent ne pas avoir de lien d’intérêts en relation avec ce communiqué.
Lire la suite >Publié le 27 février 2017
Communiqué de presse
Des sociétés et syndicats médicaux réagissent à l’avis du Conseil d’Etat du 08/02/2017 concernant la vaccination obligatoire Lire la suite >Séance du 21 février 2017
Rapport
Rapport 17-01. Avis de l’Académie nationale de médecine relatif à l’évaluation des risques sanitaires liés à la présence de baryum dans des argiles constitutives des boues thermales et à l’absence de contrôle sanitaire des boues thermalesOpinion of the French National Academy of Medicine on the evaluation i) of the health risks related to the presence of barium in clays constituting the thermal muds and ii) the absence of sanitary control of the thermal mud.
Les auteurs déclarent n’avoir aucun conflit d’intérêt en rapport avec le contenu de ce texte.
Environ 400 000 curistes bénéficient de traitements par boues soit 6 000 000 de traitements annuels. L’utilisation est principalement rhumatologique avec un bénéfice patent sur les douleurs. La mise en évidence de baryum (Ba) dans une argile utilisée pour confectionner des boues thermales, les observations de la Commission d’Évaluation et de Contrôle de l’Assemblée Nationale sur l’absence de contrôle sanitaire des boues ont amené la Direction générale de la Santé à saisir l’académie sur ces deux problèmes. Les éléments décrits dans ce travail sont le fruit de l’analyse de la littérature et des échanges avec des professionnels du thermalisme. Les traitements par boues thermo-minérales sont destinés à apporter de la chaleur et d’éventuels éléments présents dans les boues, notamment minéraux ; ils consistent essentiellement en illutations et applications de cataplasmes, multiples. Les boues sont préparées et délivrées aux patients selon des modalités qui reflètent, en bonne partie, les particularités des établissements thermaux. La durée des traitements excède le plus souvent la durée minimale règlementaire de 10 mn. La tolérance des traitements par les boues paraît bonne ; les rares événements indésirables identifiés (EI) sont essentiellement des phénomènes d’intolérance thermique. Mais il n’existe pas de vigilance normalisée, systématique, de la survenue d’EI. Les personnels des établissements thermaux peuvent aussi être concernés : les agents thermaux manipulent les boues lors de l’application au malade ; les agents techniques peuvent, dans certains cas, être exposés à des poussières d’argile. Le Ba, dès lors qu’on le recherche, est mis en évidence dans les boues thermales. Il provient essentiellement des substrats, principalement les argiles, et les eaux minérales naturelles (EMN). Une concentration de Ba mesuré ne peut toutefois s’interpréter qu’en connaissant la technique de dosage utilisée. La possibilité d’un passage transcutané d’une forme de Ba disponible (forme ionisée et sels hydro-solubles) ne peut être écartée mais son importance n’est pas appréciable sur la base des données d’observation actuellement disponibles. La toxicité potentielle du baryum, dès lors que sa présence dans les boues thermales est patente, justifie d’explorer cette éventualité par des expériences pertinentes destinées notamment à apprécier son passage dans l’économie et/ou son transfert vers le patient à partir de la boue. A la différence de l’EMN, il n’existe pas de réglementation sur le contrôle et la surveillance sanitaire des boues. La certification Aquacert inclut un contrôle et une surveillance sanitaires des boues. Ces évaluations sont basées sur la transposition aux boues thermales de normes établies pour d’autres produits (boues d’épandage pour les caractéristiques physico-chimiques ; produits cosmétiques pour les critères microbiologiques) qui doivent être vérifiées, complétées et mises à jour. L’analyse des données de la certification utilement favorisée par des incitations pertinentes, devrait permettre de déterminer si la contrôle et surveillance des boues relèvent de la réglementation ou de l’obligation de moyens des établissements thermaux. Ces conclusions ont conduit à l’élaboration de préconisations qui sont proposées par l’Académie Nationale de Médecine à la Direction Générale de la Santé.
Lire la suite >Publié le 7 février 2017
Communiqué de presse
Médicaments falsifiés : il est urgent de réagir. Création d’un comité interacadémique et interordinal d’étude et de suivi Lire la suite >Séance du 10 janvier 2017
Communiqué
Concertation citoyenne sur la vaccination : remarques de l’Académie nationale de médecine sur ses nouvelles propositions concernant l’obligation vaccinale. Lire la suite >Séance du 15 novembre 2016
Rapport
16-10 La chirurgie cardiaque en 2025Cardiac Surgery in 2025
Une mutation profonde de la cardiologie et de la chirurgie cardiaque est en cours justifiant une réflexion sur la chirurgie cardiaque en 2025. La chirurgie coronarienne s’adressera à des patients avec plus de comorbidités. L’indication des TAVI va s’élargir vers des patients à risque intermédiaire entraînant une diminution de la chirurgie de la valve aortique. Les interventions percutanées devront être réalisées dans des centres médico-chirurgicaux au sein d’un « Heart team ». La prise en charge de l’insuffisance cardiaque sévère sera en grand développement avec l’assistance circulatoire mécanique. La chirurgie cardiaque courante de l’adulte devra se faire dans des centres de « proximité » et la chirurgie d’expertise dans des centres de « référence ». L’Académie Nationale de Médecine recommande d’effectuer des regroupements au sein de la chirurgie elle-même, de créer des réseaux de chirurgie cardiaque pour réaliser les interventions non courantes.
Lire la suite >Séance du 15 novembre 2016
Rapport
16-11 De l’usage des Rayons X en radiologie (diagnostique et interventionnelle), à l’exclusion de la radiothérapie. Rapport et recommandationsThe use of X Rays in diagnostic and interventional imaging, excluding radiotherapy. Report and recommendations.
L’AUTEUR DECLARE NE PAS AVOIR DE LIEN D’INTERET EN RELATION AVEC LE CONTENU DE CET ARTICLE
Dès leur découverte (W.C. Roentgen, 1895), les Rayons X font immédiatement progresser l’efficacité de la médecine. Aujourd’hui, l’imagerie médicale diagnostique connaît un développement majeur en devenant « interventionnelle », comme aide au geste chirurgical au bloc opératoire. Mais ces radiations « ionisantes », aussi les premières à traiter le cancer (A. Béclère vers 1900), comportent une dangerosité potentiellement dommageable, surtout chez les enfants et les adultes jeunes, les plus sensibles, comme les personnels médicaux et paramédicaux (accumulation des expositions). Le groupe de travail rappelle les conséquences des rayonnements ionisants. Invisibles, ils ne suscitent pas la méfiance. Or, la radioprotection s’impose car l’effet des doses d’exposition reçues tout au long de la vie est cumulatif. Les Directives et Recommandations internationales, européennes et nationales encadrent étroitement la radioprotection, en collaboration avec la Société Française de Radiologie (SFR) en diagnostic autant que pour les actes de radiologie interventionnelle (500.000/an en France). Préoccupée par les conditions de mise en œuvre de cette radioprotection, l’Académie nationale de Médecine a communiqué et invité plusieurs communications à sa tribune, depuis plus de 10 ans. En dépit de cela, chirurgien orthopédique infantile, nous observons des manquements fréquents aux recommandations officielles. Pourtant, une radioprotection insuffisante est source de complications potentielles pour les patients et les praticiens. La littérature internationale et nos Agences nationales démontrent que, pourtant, la moitié des complications (survenant autrefois en radiothérapie) surviennent aujourd’hui dans les suites d’actes de radiologie interventionnelle ou de diagnostic (dont le dentaire). Ceci nous a conduit à une bibliographie de 20 ans démontrant la réalité de la question et au rappel des indications des nouvelles techniques d’imagerie minimisant la dose délivrée de rayons X. Cela, en insistant sur celles n’utilisant pas de radiation ionisante (IRM, échographie, techniques optiques), avec leurs indications respectives. Des recommandations en résultent.
Lire la suite >Séance du 8 novembre 2016
Rapport
16-09 Demande de l’établissement thermal de Divonne-les-Bains pour une orientation thérapeutique « Rhumatologie » Lire la suite >Séance du 18 octobre 2016
Communiqué
Conclusion de la séance thématique : « Pathologie cardio-vasculaire et sexe féminin » Lire la suite >Publié le 3 octobre 2016
Communiqué de presse
Communiqué de presse du 3 octobre 2016 : Remarques sur le projet de loi de financement de la Sécurité sociale pour 2017 Lire la suite >Séance du 20 septembre 2016
Communiqué
Maladie de Lyme. Prise de position de l’Académie nationale de médecine Lire la suite >Publié le 28 juin 2016
Communiqué de presse
Communiqué de presse commun à l’Académie de médecine et à l’Académie des technologies Lire la suite >Séance du 28 juin 2016
Rapport
L’AVENIR DE L’IMMUNOLOGIE CLINIQUE ET L’ALLERGOLOGIE Lire la suite >Séance du 21 juin 2016
Rapport
PRISE EN CHARGE DES MALADIES CHRONIQUES. Redéfinir et valoriser le rôle du médecin généralisteImproving management of chronic diseases by generalist practitioner
Les maladies chroniques sont la première cause de décès et la source principale des dépenses de santé. Leur dépistage précoce permet de limiter leur gravité évolutive et de réduire sensiblement leur coût. Mais, leur suivi thérapeutique se heurte à deux obstacles : le défaut fréquent d’observance du traitement par le patient et aussi, plus rarement, l’inadaptation thérapeutique à l’évolution clinique par le médecin. C’est pourquoi, il faut revoir fondamentalement la prise en charge du patient chronique pour le rendre autonome dans la gestion de sa maladie tout en donnant au praticien les moyens de gérer et de coordonner les diverses étapes de son parcours de soin. Cela exige de changer les mentalités de part et d’autre, mais aussi de donner au praticien les moyens financiers lui permettant de consacrer à ses patients plus de temps, au centre d’une nouvelle organisation interprofessionnelle. La prévention et l’éducation thérapeutique du patient (ETP) sont les clés de cette révolution thérapeutique, fondée aussi sur l’éducation à la santé, une meilleure formation des professionnels de santé, un accès accru au numérique, mais aussi et surtout la reconnaissance, par des mesures concrètes, de la place du médecin généraliste dans un nouveau parcours de soins où il doit avoir un rôle central de coordination.
Lire la suite >Publié le 14 juin 2016
Communiqué de presse
Communiqué de presse : « Contourner l’antibiorésistance, des raisons d’espérer » Lire la suite >Séance du 24 mai 2016
Communiqué
Il est urgent de réviser l’enseignement futur de la pédiatrie pour les internes de pédiatrie et pour les internes de médecine générale. Lire la suite >Séance du 24 mai 2016
Communiqué
Soutien à l’action de la Délégation générale à la langue française et aux langues de France en faveur de la sauvegarde du français scientifique Lire la suite >Séance du 3 mai 2016
Rapport
Thérapeutique fœtaleFetal Therapy
Yves VILLE déclare avoir contribué au développement d’instruments de chirurgie endoscopique fœtale dans un partenariat avec la société Storz, mais n’ayant donné lieu à aucune rétribution personnelle.
La thérapeutique fœtale s’est développée depuis 50 ans à partir des possibilités de diagnostic prénatal de maladies ou de malformations congénitales dont l’aggravation pendant la vie intra-utérine leur confère un caractère létal ou entraine un handicap grave et irréversible par un traitement postnatal. Son développement continue de s’opérer par la mise au point de traitements médicaux et chirurgicaux innovants. Les intérêts de la femme enceinte et du fœtus doivent être garantis par une approche scientifique et éthique rigoureuse et multidisciplinaire, au sein de centres d’excellence. La douleur fœtale doit être prise en charge. Le suivi des enfants nés après une thérapeutique fœtale doit être assuré. Les droits de la femme enceinte à l’interruption médicale de grossesse ainsi que ceux à l’accompagnement d’un nouveau-né au-delà de toute ressource thérapeutique doivent être assurés.
Lire la suite >Séance du 12 avril 2016
Communiqué
LE CANCER DU COL UTÉRIN : insuffisance de dépistage et de vaccination contre l’agent responsable Lire la suite >Séance du 12 avril 2016
Rapport
Modifications du génome des cellules germinales et de l’embryon humainsGenetic modifications of human germinal cells and embryos
Les interventions ayant pour but de modifier le génome de la descendance sont proscrites depuis 1994 en France mais le développement de méthodes comme CRISPR-Cas9 conduit à s’interroger sur leur utilisation potentielle sur les cellules germinales et l’embryon humains. La seule indication médicale acceptable serait d’éviter la transmission d’une pathologie génique à l’enfant mais les conditions, notamment celles relatives à l’efficacité et à l’innocuité de ces méthodes, ne sont pas actuellement réunies pour envisager leur utilisation clinique. De plus il existe d’autres moyens permettant aux couples concernés de réaliser leur projet parental. Les questions éthiques suscitées par ces technologies incitent à recommander l’ouverture d’une réflexion pluridisciplinaire qui devrait être menée dans le cadre d’un débat plus large portant sur l’ensemble des interventions médicales réalisées lors de de l’assistance médicale à la procréation, pouvant avoir des conséquences sur le génome des enfants à naitre et éventuellement sur celui des générations suivantes. En revanche, les recherches, y compris sur les cellules germinales et l’embryon humains, devraient pouvoir être menées quand elles sont scientifiquement et médicalement justifiées.
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Rapport
Maladies rares, le modèle françaisRare diseases, the French model
Les maladies rares, définies en Europe par une prévalence inférieure à 1/2 000 personnes, sont au nombre d’environ 7 000 dont la plupart sont d’origine génétique. Les plans nationaux français pour les maladies rares ont permis de structurer leur prise en charge dans le cadre de 131 Centres de références nationaux et de Centres de compétences régionaux. Le domaine des maladies d’origine génétique est celui dans lequel la recherche a le plus progressé. L’analyse de panels de gènes et l’étude d’exome permettent d’identifier les gènes responsables des maladies génétiques, et leur mécanisme. Les médicaments « orphelins » sont mis à la disposition des patients dans un cadre spécifique facilitant leur accès. Le rôle d’information et de soutien des associations de patients, ainsi que l’éducation thérapeutique sont importants.
L’Académie recommande l’enseignement des maladies rares dans le cadre des études médicales et de la formation des spécialistes, la structuration de la transition enfant-adulte pour les malades rares de l’enfance, et la désignation de médecins correspondants dans chaque centre hospitalo-universitaire.
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Rapport
L’alcoolisation foetaleFetal alcohol syndrome
Les membres de la commission déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts en rapport avec le contenu du rapport.
L’exposition prénatale à l’alcool touche un nombre grandissant de pays .La France n’est pas épargnée par ce fléau qui atteint les enfants de la naissance à l’adolescence. Elle se manifeste dans sa forme la plus grave et complète par le Syndrome d’Alcoolisation Fœtale associant une dysmorphie cranio faciale, un retard de croissance et un déficit mental. Il existe beaucoup d’autres aspects réunis sous la terminologie de Troubles Causes par l’Alcoolisation Fœtale dominés par les troubles de l’apprentissage, de la mémorisation responsables de difficultés scolaires, de troubles cognitifs et du comportement.
Depuis le communiqué publié par l’Académie Nationale de Médecine en 2004, des progrès significatifs ont été accomplis dans les domaines de l’épidémiologie, de la connaissance des mécanismes de toxicité de l’alcool sur le cerveau et des méthodes de détection clinique et biologique de l’intoxication alcoolique.
La gravité des situations créées chez l’enfant à naître appelle une prise de conscience collective.
Les mesures rigoureuses d’encadrement qui s’imposent concernent :
– l’information, par les médias, de tous les acteurs impliqués à commencer par les femmes enceintes elles- mêmes, mais aussi les adolescentes, les femmes en âge de procréer, le grand public.
– la formation de tous les professionnels de santé concernés par la grossesse, la naissance et l’enfant, ainsi que les enseignants.
– la prévention ciblée sur la modification du logo apposé sur les bouteilles de boissons alcooliques, la préparation et la surveillance de la grossesse, l’utilisation d’un auto questionnaire et des biomarqueurs modernes pour la détection de l’intoxication.
Ces orientations font l’objet de recommandations conclues par un seul mot d’ordre : tolérance zéro alcool pendant la grossesse.
Lire la suite >Séance du 8 mars 2016
Communiqué
Préconisations faisant suite à la journée dédiée à l’autisme du 8 mars 2016 Lire la suite >Séance du 1 mars 2016
Communiqué
À propos de la disparition du DESC douleur. Une Formation spécialisée transversale de la douleur chronique est nécessaire.Les membres du Groupe de travail déclarent ne pas avoir de liens d’intérêt en relation avec
le contenu de ce rapport.
Séance du 23 février 2016
Rapport
Le burn-outBurn-out
Les membres du groupe de travail déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts en relation avec le contenu de ce rapport.
L’expansion du terme burn-out est une source de confusion en raison des limites imprécises de cette réalité. La symptomatologie du burn-out regroupe plusieurs dimensions : épuisement émotionnel, dépersonnalisation, réduction de l’accomplissement personnel. Les nosographies médicales ne mentionnent pas le burn-out. Celui-ci peut s’apparenter soit à un trouble de l’adaptation, soit à un état de stress post traumatique, soit à un état dépressif. Il peut aussi désigner un tableau de désarroi psychologique d’intensité infra clinique à celle qui est requise pour désigner une pathologie caractérisée. C’est ce que tendent à confirmer les quelques données biologiques qui ont rapporté une dys-régulation de l’axe hypothalamo-hypophyso-adrénocorticotrope, du système immunitaire ou encore des taux circulants de facteurs trophiques (tel le BDNF).
L’échelle de mesure développée par Christina Maslach (MBI) ne peut être considérée comme un outil diagnostique : en population non clinique elle repartit chaque dimension (épuisement émotionnel, dépersonnalisation, réduction du sentiment d’accomplissement de soi) en trois tertiles (niveau faible, intermédiaire, élevé).
Les facteurs étiologiques du burn-out sont ceux des risques psycho-sociaux : (exigences du travail, exigences émotionnelles, manque d’autonomie, manque de soutien social et de reconnaissance, conflits de valeur, insécurité de l’emploi et du travail) et ceux liés à la personnalité du sujet : des facteurs individuels peuvent être déterminants de vulnérabilité.
La prévention du burn-out professionnel doit être conçue par le management de l’entreprise au plus haut niveau en impliquant tous les acteurs concernés de cette entreprise. Elle ne doit pas pour autant méconnaitre les facteurs de risques inhérents au sujet lui-même : neuroticisme, surinvestissement, antécédents psychopathologique. Le médecin du travail (et le service de santé en entreprise) en accord avec sa déontologie, doit être concentré sur la définition des actions de promotion de la santé au sein de l’entreprise. Le Ministère de la Santé doit développer des campagnes d’information auprès du grand public. L’Académie de Médecine souligne la nécessité de créer une structure capable de faciliter la coopération entre Ministère de la Santé et Ministère du Travail.
Lire la suite >Séance du 23 février 2016
Rapport
Rapport et recommandations sur la mise en œuvre en France des techniques de séquençage de nouvelle génération Lire la suite >Séance du 9 février 2016
Rapport
Observations et propositions sur le coût des nouveaux traitements et solidarité nationaleECONOMIC RELEVANCE OF NEW TREATMENTS
Les membres de la Commission déclarent ne pas avoir de liens d’intérêt en relation avec le contenu de ce rapport.
Ce rapport présenté en séance le mardi 9 février 2016.
Ce texte a été mis à jour le 24 mars 2016.
Le coût de certains médicaments issus des biotechnologies devient considérable et leur prise en charge par l’assurance maladie problématique. Ainsi, en 2013 le coût du traitement de la dégénérescence maculaire liée à l’âge a été de 429 millions ; celui des hépatites C les plus graves (F3 et F4) est estimé à 1,7 milliard. Le coût du traitement des mélanomes cutanés métastasés par deux anticorps monoclonaux est, aux USA, de 296 000 $ par malade. Ces coûts justifient une extrême rigueur dans les prescriptions médicales et leur contrôle. En tout état de cause, des études médicales bénéfice/risques robustes et des avis éthiques autorisés sont indispensables pour fonder les choix politiques qui deviendront nécessaires. Dans ces évaluations médicales, l’exploitation des données de façon indépendante des laboratoires est indispensable pour assurer leur intégrité scientifique. Les choix seront moins difficilement acceptés par la société civile qu’elle sera sensibilisée aux études scientifiques. Par ailleurs, à côté de l’Agence européenne du médicament, une Agence de fixation des prix et une centrale d’achats européenne auraient plus de poids dans les discussions avec les laboratoires pharmaceutiques que chacun des pays de l’Union.
Lire la suite >Séance du 26 janvier 2016
Communiqué
Valorisation des revues médicales en langue françaiseDéclaration d’intérêt du rapporteur : membre des comités de rédaction du Bulletin de l’Académie Nationale de Médecine, du Concours Médical et de la Revue du Praticien.
Lire la suite >Séance du 8 décembre 2015
Rapport
Les Médicaments falsifiés. Plus qu’un Scandale, un CrimeFalsified medicines. More than a Scandal, a Crime
Les membres de ce groupe de travail déclarent ne pas avoir de lien d’intérêt en relation avec le contenu de ce rapport.
La falsification des médicaments, les médicaments falsifiés, constitue un fléau mondial dont le trafic ne cesse de croître. Dans tous les pays, notamment dans ceux en développement, un préjudice grave est créé à l’égard des malades qui ne peuvent bénéficier d’un accès à des médicaments de qualité en vue d’un traitement efficace. Plus récemment, la vente de médicaments sur Internet représente un danger supplémentaire mondial.
Face aux carences des acteurs de tous niveaux, au premier rang politiques, les moyens de lutte sont dramatiquement limités.
A l’initiative de l’Académie de médecine, le rapport rédigé en commun avec les Académies de Pharmacie et Vétérinaire de France rappelle l’impérative nécessité d’une lutte contre ce trafic particulièrement rentable et ses trafiquants, nouvelle mafia, hors de contrôle.
Les Académies insistent sur la nécessité de dénoncer le préjudice sanitaire porté aux populations les plus démunies et, par le biais d’Internet, à toutes les Nations.
Elles soulignent l’urgence d’adopter des mesures coercitives sévères de la part des décideurs politiques, des organisations internationales et régionales concernées par cette lutte, et une mobilisation des industriels, des importateurs et distributeurs et des professionnels de santé de toutes disciplines. Elles préconisent en outre une communication forte, répétée et suivie sur le risque engendré par les médicaments falsifiés auprès du public, y compris par le canal d’Internet.
Elles insistent, en outre sur la nécessité d’un suivi régulier des progrès réalisés ou des carences maintenues.
Lire la suite >Publié le 24 novembre 2015
Communiqué de presse
Communiqué de presse – « La conservation de gamètes des personnes transsexuelles avant un parcours de transition » Lire la suite >Séance du 24 novembre 2015
Rapport
Prévention de la dépendance liée au vieillissementPrevention of ageing dependency
Liens d’intérêts du rapporteur avec Abbott Nutrition, Edward Valves, Merck vaccines, Nestlé Health Science, Pfizer vaccines, Sanofi Pasteur Mérieux.
Les autres membres du groupe de travail déclarent ne pas avoir de liens d’intérêt en relation avec le contenu de ce rapport.
En 2012, la France comptait 1,2 million de personnes âgées dépendantes. Sans action préventive, ce chiffre s’élèvera à 2,3 millions en 2060. C’est pourquoi l’Académie nationale de Médecine produit un rapport sur cet enjeu majeur pour une meilleure adaptation de notre système de santé permettant de renforcer à toutes les étapes de la vie, les actions de prévention et d’éducation à la santé. Cela devrait réduire les risques de dépendance liés aux maladies chroniques les plus fréquentes des personnes âgées et très âgées. Des exemples concrets et démonstratifs d’actions promotionnelles de santé et d’interventions randomisées (activités physique et intellectuelle tout au long du parcours de vie ou reprises à un âge tardif, alimentation de type méditerranéen, abstinence au tabac et limitation de la consommation d’alcool) et de prévention contre les facteurs de risque des maladies les plus fréquentes et les plus délétères sur le plan fonctionnel (maladies cardio-neuro et néphro-vasculaires, diabète, pathologies dépressive et démentielle, troubles musculo-squelettiques, anomalies sensorielles – visuelles, auditives, vertiges, problèmes d’équilibre – et meilleur usage des médicaments) permettent de proposer des recommandations pour ralentir la progression de la dépendance liée au vieillissement.
Lire la suite >Séance du 27 octobre 2015
Communiqué
À propos du maintien ou de la levée de l’obligation vaccinale Lire la suite >Séance du 13 octobre 2015
Communiqué
Les complications du diabète de type 2 exigent une prévention multifactorielle qui passe obligatoirement par un contrôle optimisé de l’équilibre glycémique Lire la suite >Publié le 7 octobre 2015
Communiqué de presse
Communiqué de presse, le 7 octobre 2015 : L’exposition à la lumière la nuit peut nuire à la santé Lire la suite >Séance du 30 juin 2015
Communiqué
La buprénorphine à haut dosage : mésusage et détournements d’usageLes auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêt en relation avec le contenu de ce communiqué.
Lire la suite >Séance du 30 juin 2015
Communiqué
La thrombectomie ouvre une ère nouvelle dans le traitement d’urgence de l’infarctus cérébralL’auteur déclare ne pas avoir de liens d’intérêt en relation avec le contenu de ce communiqué.
Lire la suite >Séance du 23 juin 2015
Rapport
La transplantation utérineUterus transplantation
Après avoir fait le récit des événements qui ont précédé la première transplantation utérine ayant abouti à la naissance d’un enfant vivant et bien portant et fait un état des lieux, les auteurs exposent la législation française actuelle sur la greffe d’organes. Puis ils abordent les aspects cliniques, insistant sur la complexité de l’acte chirurgical, le dilemme du choix entre donneuse en état de mort cérébrale ou décédée et donneuse vivante et les indications chez la receveuse. Ils décrivent ensuite le traitement immunosuppresseur avant et pendant la grossesse, les complications plus ou moins graves qui peuvent en émailler le cours et la surveillance particulièrement attentive qu’elles nécessitent, mais aussi les doutes sur l’opportunité de l’allaitement maternel. Ils s’interrogent sur l’avenir de l’enfant à moyen et long terme, son développement psychomoteur et celui de son système immunitaire. Ils retracent les nombreuses et délicates questions éthiques que pose la transplantation utérine, qu’il s’agisse des particularités de la greffe d’utérus, qui n’est pas vitale mais permet de donner la vie, du choix entre transplantation avec donneuse en état de mort cérébrale ou donneuse vivante, de la pénurie d’organes à greffer, des risques courus par la receveuse, du devenir physique et psychologique de l’enfant, enfin du choix entre transplantation utérine et gestation pour autrui et de l’éventualité de dérives. En fait, la transplantation utérine est une chirurgie encore au stade expérimental et seuls l’avenir et le recueil exhaustif de toutes les données la concernant permettront de s’assurer de son bien fondé.
Lire la suite >Séance du 23 juin 2015
Communiqué
Les médicaments du rhume à base de vasoconstricteurs doivent être prescrits sur ordonnanceLes auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêt en relation avec le contenu de ce communiqué
Lire la suite >Séance du 23 juin 2015
Communiqué
Risques cardiovasculaires des anti-inflammatoires non stéroïdiens chez le sujet âgé. Recommandations de prescription Lire la suite >Séance du 23 juin 2015
Communiqué
Un large usage des benzodiazépines oblige au respect de certaines recommandations Lire la suite >Séance du 16 juin 2015
Communiqué
La vaccination demeure un des fondements de la médecine préventive Lire la suite >Séance du 19 mai 2015
Communiqué
Déclaration relative à l’Initiative Citoyenne Européenne (I.C.E.) demandant l’arrêt de toute expérimentation animale en Europe Lire la suite >