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3736 résultats

  • Communication scientifique

    Développement de l’œil et ses anomalies héréditaires

    Development and genetic anormalies of the eye

    L’œil est un organe complexe dont l’origine embryologique et les modalités de développement commencent à être mieux connues. La dissection des mécanismes en cause présente un double intérêt fondamental et médical. Les évènements clés du développement normal sont décrits à l’aide des connaissances anatomiques et moléculaires actuelles. Les anomalies des grands processus inducteurs et de la différenciation sont passées en revue à propos d’observations humaines ou de modèles animaux. L’identification des mécanismes physiopathologiques donnent un nouvel éclairage aux classifications des malformations et offrent la possibilité d’applications médicales diagnostiques immédiates et probablement thérapeutiques dans un futur proche.

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  • Communication scientifique

    Identification des bases moléculaires des dystrophies rétiniennes héréditaires : découverte de vérités contraires et conséquences

    Identification of the molecular bases of retinal dystrophies : two divergent situations and their implications

    Dans les pays industrialisés, les dystrophies héréditaires de la rétine sont aujourd’hui, avec les dégénérescences maculaires liées à l’âge, la première cause de cécité légale atteignant tous les âges de la vie et représentent par conséquent un problème de Santé Publique majeur. La plupart des dystrophies rétiniennes ont été décrites entre la fin du XIXe siècle et le début du XXe. La terminologie « hérédodégénérescences choriorétiniennes » employée alors pour décrire ces affections, si elle est aujourd’hui obsolète, rendait bien compte de leur caractère héréditaire et de leur nature dégénérative, c’est-à-dire de leur évolutivité inéluctable vers la cécité. Dans les années qui ont suivi leur description, de nombreuses études ont contribué au classement nosologique et épidémiologique de ces affections fort nombreuses et très hétérogènes tant aux plans clinique que génétique. En revanche, leur bases moléculaires sont demeurées mystérieuses jusqu’au début des années 1980, c’est-à-dire jusqu’à ce que le génie génétique ne vienne offrir la possibilité de cartographier puis d’identifier les gènes responsables dont on ne savait rien de la structure et de la fonction. Les conséquences de ces découvertes ont été multiples et ont concerné des domaines variés qu’il s’agisse d’amélioration des connaissances médicales, d’identification de mécanismes physiologiques insoupçonnés et dans tous les cas d’une reprise en charge de patients négligés du fait de l’impuissance des cliniciens à leur offrir une prévention ou un traitement. S’agissant de l’amélioration des connaissances médicales, la plupart des dystrophies rétiniennes ont révélé une variabilité d’expression clinique plus ou moins importante. Cette variabilité pouvait être soit si modeste qu’elle passait inaperçue au point que l’affection était considérée depuis de très nombreuses années comme homogène, homogénéité qui n’a pas résisté au démembrement génétique, soit si large qu’elle avait conduit à individualiser artificiellement des entités indépendantes qui ont pu être néanmoins réunies par une communauté génique. S’agissant de l’amélioration des connaissances génétiques, la majorité des dystrophies rétiniennes se sont révélées très hétérogènes à quelques exceptions près, détruisant définitivement le dogme énoncé au début du XXe siècle « une maladie — un gène ». Dans tous les cas, ces connaissances nouvelles ont permis aux patients de renouer le contact avec l’ensemble du corps médical et scientifique et à ce dernier de se réinvestir dans le suivi de patients, même en l’absence d’arsenal thé- rapeutique, la « bonne information scientifique » devenant la première forme de prise en charge. Deux pathologies, l’amaurose congénitale de Leber, d’une part, et la maladie de Stargardt d’autre part, illustrent parfaitement cette double évolution non seulement des connaissances fondamentales attachées à des pathologies longtemps considérées comme orphelines mais dont le lien avec des maladies « communes » s’avère de plus en plus solide, mais aussi des relations entre soignants et soignés, puisqu’elles nous ont instruit de vérités contraires.

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  • Communication scientifique

    Greffes lamellaires de cornée. Retour vers le futur

    Corneal lamellar graft. Back to the future

    La transplantation de la totalité de l’épaisseur de la cornée (kératoplastie transfixiante) est le mode de greffe le plus habituellement réalisé quelle que soit la pathologie en cause. Si la technique est simple, elle expose à des complications : — La transplantation de la couche endothéliale, inutile dans de très nombreux cas où elle est saine, est un facteur prépondérant du rejet de greffe. — Le remplacement de la partie antérieure de la cornée, pour des pathologies ne touchant que les couches postérieures, amène un retard considérable de récupération visuelle. Les kératoplasties lamellaires, permettant de remplacer la seule couche pathologique, peu pratiquées en raison de mauvais résultats visuels, doivent reprendre une place prépondérante du fait de récents perfectionnements techniques, en particulier la greffe endothéliale.

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  • Communication scientifique

    Introduction

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  • Communication scientifique

    Chirurgie du poignet et de la main rhumatoïde

    Surgery of the wrist and hand in rheumatoïd arthritis

    La chirurgie du poignet et de la main rhumatoïde n’a cessé d’évoluer depuis ses débuts voici cinquante ans. Elle le doit à la meilleure connaissance des mécanismes physiopathologiques, aux progrès techniques et à l’amélioration des traitements médicaux. L’utilisation du Méthotréxate puis la mise au point des biothérapies a transformé le profil évolutif de la maladie, assurant un résultat durable aux traitements chirurgicaux. La priorité doit être donnée à la réaxation du poignet pour protéger les chaînes digitales mais également à la synovectomie des tendons extrinsèques et à la réaxation des tendons extenseurs sur les articulations métacarpophalangiennes. Plus tardivement, les arthroplasties métacarpohalangiennes replacent ces articulations dans un secteur utile de mobilité. La correction des déformations en col de cygne doit être précoce. L’arthrodèse de la MP du pouce est également une opération gagnante pour renforcer la pince pollici-digitale. Le plus souvent, ces gestes opératoires sont réalisés sous anesthésie loco-régionale en moins de deux heures avec des techniques compatibles avec une mobilisation précoce. La chirurgie de la polyarthrite implique une parfaite collaboration avec les rhumatologues, les rééducateurs, orthésistes et ergothérapeutes. Encore trop peu d’équipes sont habituées à collaborer à ce niveau pour traiter le plus efficacement possible les 500 000 polyarthritiques identifiés en France.

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  • Communication scientifique

    Prothèses totales de la hanche. Etat de l’art et problèmes fondamentaux

    Total hip replacement : current concepts and basic issues

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  • Communication scientifique

    Prothèse totale du genou assistée par ordinateur : douze ans d’expérience grenobloise

    Computer-assisted total knee arthroplasty : 12 years experience in Grenoble

    La mise en place des prothèses totales du genou assistée par ordinateur est née à Grenoble au milieu des années 1990. La première prothèse a été implantée sur l’être vivant le 21 janvier 1997 sans aucun problème particulier. Depuis plus de deux cent mille prothèses ont été implantées dans le monde, avec le système que nous avons développé. Il s’agit d’un système passif, contrairement au robot qui est un système actif, sans aucune imagerie pré et per opératoire correspondant à un modèle cinématique et palpatoire. Le chirurgien est maitre de son geste et de ses décisions et l’ordinateur le guide pour la recherche des axes, l’orientation des coupes osseuses et le contrôle de la balance ligamentaire ce qui n’est pas toujours facile avec les ancillaires traditionnels. L’intérêt de la navigation informatisée de la mise en place des prothèses totales du genou pour atteindre l’objectif fixé en préopératoire est parfaitement démontré. Cependant, il est trop tôt pour affirmer qu’une prothèse « bien posée » aura une durée de vie plus longue. Des études à long terme avec des prothèses modernes sont nécessaires, pour confirmer ce qui pourrait paraître une évidence si l’on se base sur les études historiques.

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  • Communication scientifique

    Principes du traitement chirurgical des tumeurs osseuses malignes primitives

    Surgical management of primary bone cancer

    Le traitement des tumeurs osseuses malignes primitives, ne peut s’envisager que dans des structures spécialisées pluridisciplinaires regroupant des anatomopathologistes, des chirurgiens orthopédistes, des oncologues, des radiologues et des radiothérapeutes, tous habitués au diagnostic et au traitement de ces tumeurs. En cas de suspicion de tumeur maligne, le patient doit être pris en charge dans ce type de structure dès la biopsie. Cette dernière doit être réalisée avant de démarrer le traitement, elle fait partie du traitement et doit être effectuée par un chirurgien senior. En effet, une biopsie faite de façon inadéquate peut compromettre le pronostic fonctionnel, voire le pronostic vital, du patient. Cette biopsie peut être réalisée par voie percutanée sous contrôle radiologique avec une aiguille de true-cut ou un trocart afin de prélever des ‘‘ carottes ’’ de tissu pathologique. Cette technique nécessite un pathologiste habitué à la pathologie osseuse. La biopsie chirurgicale « à ciel ouvert » est préférable pour les tumeurs osseuses primitives, surtout quand une tumeur cartilagineuse est suspectée. Elle est réalisée par une courte voie d’abord, située sur le trajet de la voie d’abord, qui sera utilisée pour la résection chirurgicale de la tumeur afin que la cicatrice de biopsie soit excisée en monobloc avec la tumeur. Le traitement chirurgical des tumeurs osseuses malignes primitives repose sur une résection large, c’est-à-dire une exérèse du segment osseux atteint par la tumeur et des éventuelles parties molles adjacentes envahies, en monobloc sans entrer dans la tumeur en conservant une marge de tissu sain en périphérie. Dans la majorité des cas, une reconstruction est nécessaire pour préserver la fonction de la zone réséquée. La reconstruction fait appel aux techniques utilisées habituellement en chirurgie orthopédique : les ostéosynthèses, les greffes osseuses (autogreffe et allogreffe), les prothèses plus ou moins massives, l’association de prothèses et d’allogreffes (reconstructions composites). Les indications d’amputation sont dues à l’impossibilité de réaliser une résection chirurgicale conservatrice. Il a été démontré qu’une résection conservatrice, quand elle est possible, ne diminue pas la survie des patients atteints d’un sarcome osseux. Actuellement il est possible d’effectuer une résection conservatrice dans plus de 80 % des cas. Les indications d’amputations sont : les énormes tumeurs envahissant les vaisseaux et les nerfs dont la résection aboutirait à un membre non fonctionnel, les infections sur tumeur (souvent secondaires à la biopsie), une biopsie effectuée de façon inadaptée (contamination des vaisseaux, contamination des muscles péri articulaires, etc.), récidive locale, etc. L’amputation obéit aux mêmes impératifs oncologiques que les résections conservatrices.

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  • Éloge

    Éloge de d’Édouard Bonnefous (1907-2007)

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  • Communication scientifique

    Cytopathies mitochondriales

    Mitochondrial disorders

    La chaîne respiratoire a pour rôle essentiel la synthèse d’ATP nécessaire à toutes les cellules de l’organisme. Les présentations cliniques des cytopathies mitochondriales intéressent des organes apparemment sans relation, le plus souvent avant l’âge de un an, mais il existe des atteintes d’organe isolées telles une myocardiopathie ou une insuffisance hépatique, et les premiers symptomes peuvent commencer à n’importe quel âge y compris à l’âge adulte. La variabilité clinique des cytopathies mitochondriales est due au caractère ubiquitaire de la chaîne respiratoire mitochondriale. L’investigation des maladies mitochondriales se fait à trois niveaux, métabolique, biochimique et génétique. L’investigation métabolique apporte des arguments en faveur d’une cytopathie mitochondriale, en particulier lorsqu’elle met en évidence une acidose lactique. Son absence n’élimine cependant pas le diagnostic. Seules les investigations enzymatiques et moléculaires confirment le diagnostic, en particulier par l’étude enzymatique des différents complexes de la chaîne respiratoire à partir de mitochondries isolées du ou des tissus atteints. Les différentes protéines de la chaîne respiratoire mitochondriale étant codées en partie par le génome mitochondrial et en partie par des gènes nucléaires, un déficit de la phosphorylation oxydative peut avoir une origine soit mitochondriale soit nucléaire. Il peut s’agir soit de mutations ponctuelles ou de délétions de l’ADNmt, soit de mutations siégeant dans des gènes nucléaires codant pour des sous-unités de la chaîne respiratoire, soit encore de mutations dans des gènes participant à la mise en place et au contrôle de la chaîne respiratoire et de l’ADNmt. * Pédiatrie, Hôpital Necker-Enfants malades, INSERM U393, 149 rue de Sèvres, 75743 Paris cedex 15 ** INSERM U393, Hôpital Necker-Enfants malades Tirés à part : Professeur Arnold Munnich, adresse ci-dessus. Article reçu et accepté le 13 janvier 2008

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  • Communication scientifique

    Anomalies ultrastructurales des mitonchondries axonales chez des patients atteints de formes précoces de maladie de Charcot-Marie-Tooth dues à des mutations de la mitofusine 2

    Ultrastructural lesions of axonal mitochondria in patients with childhoodonset Charcot-Marie-Tooth disease due to MFN2 mutations

    Nous présentons les constatations histologiques des biopsies nerveuses de six enfants souffrant d’une neuropathie héréditaire sensitivo-motrice d’évolution sévère, en rapport avec des mutations du gène de la mitofusine 2. Les études électrophysiologiques sont en faveur d’une atteinte axonale qui est confirmée sur la biopsie nerveuse par une raréfaction des fibres myélinisées. Dans tous les cas, il existe des lésions des mitochondries, bien mises en évidence sur les sections longitudinales. Ces structures sont anormalement sphériques, plus petites que la normale et regroupées. Nous avons confronté ces constatations à l’étude de plusieurs nerfs contrôles. Il est possible que ces anomalies morphologiques mitochondriales soient liées à des anomalies de la fusion — fission mitochondriale. Dans différentes formes de maladie de Charcot-Marie-Tooth, induites par des mutations des gènes PMP22, MPZ, GJB1, GDAP1, MTMR2, SH3TC2, PRX, FGD4, LMNA, il existe des signes histologiques qui permettent d’orienter vers des mutations de l’un de ces gènes. Ceci parait également vrai pour le gène MFN2.

     

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  • Communication scientifique

    Rôle de l’enveloppe GP 41 dans la préparation d’un candidat vaccin contre le VIH

    Towards a vaccine for HIV infection : role of the gp41 envelope protein

    L’infection HIV conduit à une détérioration des fonctions immunitaires, liée à une déplétion progressive des lymphocytes CD4. Nous montrons qu’un ligand cellulaire du récepteur NKp44 des cellules naturelles tueuses (NK), le NKp44L, est exprimé sur ces cellules durant l’infection HIV-1. L’expression du NKp44L est corrélée à l’importance de la déplétion lymphocytaire CD4 et à l’augmentation de la charge virale. Les cellules T CD4+ qui expriment le ligand NKp44L sont hautement sensibles à l’activité lytique des cellules NK, médié par NKp44. Ce ligand est induit par un motif hautement conservé de l’enveloppe de la gp41 du HIV, appelé 3S. Les anticorps anti-3S observés contre les patients en phase initiale d’infection, peuvent protéger de la cytotoxicité des cellules NK contre les lymphocytes CD4, après leur incubation avec 3S. Le titre des anticorps est fortement corrélé avec le taux de CD4 et inversement avec l’expression du NKp44L sur ces cellules. Un vaccin avec ce peptide induit des anticorps qui, chez les singes macaques infectés par le SHIV , protège de la 162P3 chute des CD4 en pourcentage et valeur absolue, et de l’activation et cytotoxicité des cellules NK, sans avoir d’effet sur la réplication virale. Ces données soulèvent des questions originales sur l’infection par le HIV, et offrent de nouvelles opportunités pour des stratégies de vaccination préventive et thérapeutique dirigée contre sa pathogénèse.

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  • Communication scientifique

    Tabagisme : cause d’une irradiation artificielle significative ?

    Does tobacco smoking induce significant artificial irradiation ?

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  • Discours

    De la pauvreté et de la santé

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  • Autre

    à Louis Guize (1939-2008),

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  • Communication scientifique

    Diabète et précarité. Étude d’une vaste population française

    Diabètes and socio-economic deprivation. A study in a large french population

    Les sujets en situation de précarité patissent d’une incidence accrue du diabète et de ses complications. Les données françaises étant limitées, il était intéressant de préciser ce lien dans une vaste population. L’étude concerne 32 435 hommes et 16 378 femmes, âgés de 35 à 80 ans, qui ont eu un examen de santé gratuit au centre IPC (Investigations Préventives et Cliniques, Paris-Ile de France), de janvier 2003 à décembre 2006. La précarité matérielle et sociale a été évaluée par le score EPICES (Evaluation de la Précarité et des Inégalités de santé dans les Centres d’Examens de Santé de France). Les sujets en situation de précarité ont été définis par leur appartenance au cinquième quintile de la distribution de ce score. Parmi eux, la prévalence du diabète est, respectivement chez les hommes et chez les femmes, de 6 % et 7 % entre 35 et 59 ans, de 18 % et 15 % entre 60 et 80 ans. Cette prévalence est trois à huit fois plus élevée que chez les non précaires (premiers quintiles). Après prise en compte de l’âge, de l’indice de masse corporelle, du périmètre abdominal, des scores de stress-anxiété et de dépression, le risque (Odds ratio) d’être diabétique chez les sujets en situation de précarité est de 4,2 chez les hommes et 5,2 chez les femmes de 35-59 ans, et de 3,5 chez les hommes et 2,2 chez les femmes de 60-80 ans. Plusieurs marqueurs du risque cardiovasculaire sont significativement plus élevés ou plus fréquents dans cette * Membre correspondant de l’Académie nationale de médecine, Centre médical IPC (Investigations préventives et cliniques, 6/14, rue La Pérouse — 75016 Paris ** Membre de l’Académie nationale de médecine Tirés à part : Professeur Claude Jaffiol 16, allée de l’Eubée, 34000 Montpellier Article reçu et accepté le 23 juin 2008 population : masse corporelle, obésité abdominale, pression artérielle, syndrome métabolique chez les femmes ; HDL-cholestérol abaissé, triglycérides augmentés, protéinurie, fré- quence cardiaque élevée, électrocardiogramme anormal, chez les hommes et les femmes. D’autres indicateurs de l’état de santé sont altérés : scores de stress-anxiété et de dépression, tabagisme (chez les hommes), gamma-GT, phosphatases alcalines, capacité vitale respiratoire, anomalie de la vision, plaques dentaires. Une difficulté d’accès aux soins est fréquente. En conclusion, la situation de précarité influence, fortement et indépendamment de facteurs de confusion, le risque d’être diabétique. De nombreux marqueurs de risque cardiovasculaire et d’un état de santé altéré, ainsi qu’une difficulté d’accès aux soins, sont fréquents chez ces personnes.

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  • Communication scientifique

    Schwannome vestibulaire (neurinome de l’acoustique). Histoire naturelle et qualité de vie.

    Vestibular schwannoma (acoustic neuribila). Natural history and quality of life

    Au cours des dernières années, certains facteurs ont infléchi l’indication de la prise en charge chirurgicale de principe des schwannomes vestibulaires, au premier rang desquels le remarquable développement de l’irradiation stéréotaxique et une meilleure prise en compte de l’histoire naturelle de la tumeur et de la notion de qualité de vie après traitement. L’objectif de ce travail était double : — étudier la croissance tumorale sur une série de 386 patients porteurs d’un schwannome vestibulaire isolé de taille petite ou modérée (inférieure à 20 mm dans l’angle ponto-cérébelleux) pour lesquels une surveillance radio-clinique était choisie ; — apprécier la qualité de vie sur trois groupes de patients : surveillés (n = 135), opérés (n = 198) ou irradiés (n = 23), grâce à deux types de questionnaire, le Glasgow Benefit Inventory et un questionnaire d’auto-évaluation. Les résultats montrent que : — la croissance tumorale annuelle est inférieure à 1mm/an chez 58 % des patients, comprise entre 1 et 3 mm/an chez 29 %, et supérieure à 3mm/an chez seulement 12 % d’entre eux ; — la croissance tumorale est inversement corrélée avec le délai diagnostique mais n’est associée avec aucun des autres paramètres cliniques (âge, sexe, audition et stade initial) ; — une croissance tumorale significative peut intervenir à un moment quelconque de l’évolution ; — la qualité de vie est significativement affectée par l’acte chirurgical. Face à un schwannome vestibulaire de taille petite ou modérée, et hormis facteurs particuliers, le principe d’une surveillance initiale semble justifié. L’irradiation et la chirurgie ne semblent indiquées qu’en cas de croissance significative après cette période d’observation. La chirurgie reste indiscutée face aux tumeurs de grande taille mais, dans tous les cas, son incidence sur la qualité de vie du patient doit être prise en compte.

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  • Communiqué

    Les risques des cosmétiques pour bébés

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  • Communication scientifique

    Hépatite chronique B : modalités actuelles du traitement

    Chronic hepatitis B : current therapy

    L’infection due au virus de l’hépatite B (VHB) est difficile à éradiquer étant donné la persistance au niveau du noyau des hépatocytes de l’ADN superenroulé (covalently closed circular cccDNA). Une authentique guérison est rarement obtenue mais lorsqu’on obtient une charge virale la plus faible possible pendant une période prolongée on réduit le risque de progression de l’atteinte hépatique et de survenue du carcinome hépatocellulaire. Les traitements possibles de l’hépatite chronique B sont l’interféron pégylé et les analogues nucléotidiques ou nucléosidiques : la lamivudine, l’adéfovir, l’entécavir et le ténofovir. Seul le traitement par l’interféron a une durée définie. Le traitement est efficace dans 30 à 40 % des cas mais a beaucoup d’effets secondaires. Les analogues nucléosidiques ou nucléotidiques sont dépourvus d’effets secondaires mais il existe un risque de rechute à l’arrêt en sorte que le traitement est long voir indéfini. Cela augmente le risque de résistance, qui peut être réduit par une puissante action antivirale.

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  • Communication scientifique

    Suivi médical, vie quotidienne et vêcu de jeunes adultes après transplantation hépatique dans l’enfance

    Medical follow-up, personal experiences and everyday life of young adults after liver transplantation during childhood

    La transplantation hépatique (TH) chez l’enfant a connu un essor croissant depuis plus de vingt ans permettant maintenant d’en analyser les résultats à long terme chez les patients devenus de jeunes adultes. La survie à dix ans après la transplantation dépasse aujourd’hui 80 %. La littérature est encore peu abondante en ce qui concerne les différents aspects de la vie quotidienne, l’insertion socio-professionnelle, le vécu à l’âge adulte des patients transplantés dans l’enfance. L’objectif de la présente étude a été d’apporter une contribution originale en ce domaine en recueillant le témoignage direct des patients sur leur suivi médical, sur les diverses facettes de leur vie quotidienne, personnelle et familiale, leur vécu à long terme après TH, et leurs suggestions sur d’éventuelles améliorations de leur prise en charge. L’étude a été réalisée par entretiens téléphoniques à l’aide d’un questionnaire adapté chez 116 jeunes adultes volontaires, d’âge moyen 21 fi 4 ans, avec un recul médian de quinze ans depuis la TH. Le suivi médical spécialisé était essentiellement ambulatoire et sans retentissement important sur la vie quotidienne pour la très grande majorité des patients qui « menaient une vie normale ». Pour les patients poursuivant des études en lycée (65 %), un retard scolaire supérieur ou égal à deux ans était constaté chez 36 % des patients. Le pourcentage de bacheliers était significativement inférieur à celui de la population de référence pour les hommes et similaire pour les femmes. Treize pour cent des patients n’étaient détenteurs d’aucun diplôme Le pourcentage de jeunes sans emploi (12 %) n’était * Pôle adolescent mère enfant Hôpital Bicêtre AP-HP et Faculté de Médecine Paris-Sud ** URC Faculté de médecine Paris-Sud Tirés à part : Professeur Jean-Paul Dommergues, même adresse Article reçu le 14 avril 2008, accepté le 30 juin 2008 pas statistiquement différent de celui de la population générale de même âge (17 %). Les consommations de tabac et de cannabis n’étaient pas significativement différentes de celles de la population générale des mêmes tranches d’âge. La consommation d’alcool était significativement très inférieure.

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  • Communication scientifique

    Proposition d’une nouvelle stratégie pour éviter la réinfection du greffon par le virus de l’hépatite C après transplantation hépatique

    Novel strategies for preventing viral hepatitis C recurrence after liver transplantation

    Le virus de l’hépatite C (VHC) pose un problème de santé publique majeur. Près de 1cent soixante-dix millions de personnes sont chroniquement infectées dans le monde. Les traitements antiviraux actuellement utilisés, basés sur l’association de l’interféron pégylé (IFN∝ ) et de la ribavirine, sont souvent mal tolérés et leur efficacité n’est pas satisfaisante. A ce jour, il n’y a pas de vaccin disponible contre le VHC. Les complications de l’hépatite C chronique, la cirrhose et le carcinome hépatocellulaire, représentent près de la moitié des indications de transplantation hépatique (TH). Malheureusement, la récurrence de l’infection par le VHC sur le greffon est systématique et évolue vers une cirrhose en moins de cinq ans chez une proportion importante de patients. A l’heure actuelle, il n’y a pas de moyen d’empêcher la réinfection du greffon par le VHC dans la phase précoce qui suit la transplantation. Les premiers événements de l’infection sont l’attachement du virus par ses glycoprotéines d’enveloppe E1-E2 et son entrée dans l’hépatocyte. Ils surviennent malgré la présence d’anticorps neutralisants anti E1-E2. En utilisant le modèle des pseudoparticules virales (VHCpp), nous avons démontré que les variants sélectionnés après la greffe sont très infectieux et échappent aux anticorps neutralisants. Une meilleure connaissance de ces étapes précoces et des mécanismes d’échappement à la neutralisation du VHC après la greffe pourrait permettre de développer des molécules capables d’inhiber l’entrée du virus et de définir les épitopes ciblés par les anticorps neutralisants afin d’associer une immunisation passive à la stratégie préventive comme cela a été réalisé avec succès pour l’hépatite B.

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  • Communiqué

    Recommandations sur la drépanocytose

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  • Communiqué

    Quinze coups de fouet par semaine pendant quinze ans de prison ! L’Académie nationale de médecine et le Conseil national de l’Ordre des médecins dénoncent un acte de barbarie

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  • Éloge

    Éloge de Jean Crosnier (1921-2006)

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  • Communication scientifique

    Apport de l’IRM et du scanner fœtal dans le diagnostic des malformations fœtales

    MRI and fetal MDCT in the diagnosis of fetal malformations

    Dans les dernières années l’imagerie anténatale a bénéficié des progrès réalisés dans les autres domaines de l’imagerie. L’échographie reste la technique de référence pour les examens de dépistage. Elle rencontre certaines limitations liées en particulier aux obstacles osseux de la voûte du crâne. La distinction entre substance blanche et substance grise est difficile en échographie. L’IRM s’est imposée comme examen complémentaire dans le diagnostic des malformations cérébrales. En particulier l’IRM est indispensable dans le bilan des dilatations ventriculaires cérébrales dépistées par l’échographie à la recherche d’anomalies associées afin d’établir un pronostic précis. Elle prend une place grandissante dans le bilan des malformations extra cérébrales en particulier dans le cadre des hernies diaphragmatiques et de l ‘établissement du pronostic post natale de ces malformations. 2 885 IRM fœtales ont été rétrospectivement analysées. Le scanner fœtal d’introduction plus récente a progressivement remplacé la radiographie de l’abdomen de la mère dans le diagnostic des malformations osseuses constitutionnelles. L’apport de 90 scanners fœtaux a été étudié dans le diagnostic des malformations osseuses fœtales.

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  • Communication scientifique

    Syndrome transfuseur-transfusé : physiopathologie, diagnostic et traitement chirurgical

    Twin-to-twin transfusion syndrome : diagnosis and treatment

    Les grossesses multiples représentent environ 2 % des grossesses mais environ 20 % des admissions dans les services de réanimation et médecine néonatale. Le pronostic des grossesses multiples dépend de leur chorionicité. Toutes les complications périnatales sont trois à douze fois plus fréquentes au cours des grossesses monochoriales. La sur-mortalité et la sur-morbidité sont essentiellement dues à la présence d’anastomoses vasculaires sur la plaque choriale qui joignent les circulations des deux fœtus. Le décès d’un fœtus monochorial entraîne l’exsanguination de son co-jumeau qui décède également dans 20 à 30 % des cas et lorsque celui-ci survit, la survenue de séquelles ischémiques en particulier cérébrales dans la même proportion. La complication la plus aiguë de ces grossesses est le syndrome transfuseur-transfusé (STT) dont le symptôme principal est l’association d’un hydramnios polyurique chez le jumeau receveur et un oligoamnios oligurique chez le jumeau donneur. Le STT est associé à une mortalité périnatale de 90 % et des séquelles neurologiques graves sont retrouvées chez 20 à 40 % des survivants qui naissent en moyenne à 25 semaines d’aménorrhée. Les drainages amniotiques itératifs ont longtemps constitué la seule thérapeutique prénatale du STT en permettant la survie d’au moins un jumeau dans environ 50 % des cas après un accouchement à environ 28 semaines et un risque de séquelle dans environ 20 % des cas. Nous avons développé un traitement fœtoscopique chirurgicale du STT. Cette intervention est réalisée sous anesthésie locale par voie percutanée. Un endoscope de 2 mm de diamètre portant une fibre laser diode est introduit à travers une seule aiguille de 3 mm de diamètre. La coagulation des anastomoses de la plaque choriale permet la survie d’au moins un jumeau dans environ 80 % des cas avec un terme moyen à la naissance de 33 semaines et un risque de séquelle chez les survivants de moins de 10 %, essentiellement liées à la prématurité. Nous avons mené une étude randomisée confirmant la supériorité du laser sur les drainages amniotiques itératifs. Le suivi à long terme confirme que le pronostic à long terme des enfants nés après fœtoscopie-laser reste normal à six ans.

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  • Communication scientifique

    Prédiction anténatale de l’hypoplasie pulmonaire et traitement in-utero par occlusion trachéale fœtale endoscopique (FETO) dans la hernie diaphragmatique congénitale isolée sévère

    Antenatal prediction of pulmonary hypoplasia and intrauterine treatment by endoscopic fetal tracheal occlusion in severe isolated congenital diaphragmatic hernia

    La hernie diaphragmatique congénitale (HDC) est une malformation sévère dont la survie globale se situe entre 30 et 90 %. En présence d’anomalies associées, la survie est beaucoup plus basse. Cette malformation devrait être diagnostiquée lors des programmes de dépistage échographique, néanmoins le caractère prédictif ainsi que la façon dont l’imagerie prénatale peuvent, de manière précise, prévoir les issues, restent l’objet d’une polémique. Les prévisions basées sur le rapport entre la surface pulmonaire et la circonférence céphalique (lung-to-head ratio) ainsi que sur la position du foie ont été les plus étudiées. Cette information est plus qu’appropriée pour le conseil prénatal des patients, laissant disponible, pour les cas sévères, l’option d’une interruption de grossesse tout comme celle d’une intervention prénatale expérimentale visant à inverser les effets de l’hypoplasie pulmonaire. Le but de cette revue est de mettre à jour le niveau des connaissances actuelles en rapport avec la valeur prédictive de l’évaluation prénatale en terme de survie néonatale. Nous développerons également les données expérimentales ainsi que les résultats cliniques concernant l’occlusion trachéale fœtale. Finalement, une étude clinique venant de débuter en Europe avec comme objectif de déterminer si une intervention prénatale peut diminuer la morbidité à court-terme chez les fœtus avec hypoplasie pulmonaire moderée, (TOTAL trial) sera présentée.

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  • Communication scientifique

    Développements récents de la chirurgie fœtale. Aspects techniques, organisationnels et éthiques

    Recent developments in fetal surgery. Technical, organizational and ethical considerations

    Le diagnostic d’anomalies foetales d’une particulière gravité à un stade précoce est rendu possible par les progrès du diagnostic prénatal. Quand l’histoire naturelle permet d’anticiper une issue fatale ou grevée d’un lourd handicap et lorsqu’une prise en charge pédiatrique ne permettra vraisemblablement pas d’améliorer le pronostic, une chirurgie essentiellement palliative de certaines anomalies peut être proposée in utero. Ces interventions ont accompagné les développements de la micro-endoscopie et sont réalisées par voie percutanée sous analgésie locale ou loco-régionale chez la femme. Une analgésie fœtale est aussi administrée avant toute intervention invasive pour le fœtus. La prise en charge chirurgicale du syndrome transfuseur-transfusé est le seul exemple de thérapie fœtale ayant fait la preuve de son efficacité par la réalisation d’un essai thérapeutique contrôlé. Les formes les plus graves de hernie diaphragmatique congénitale pourraient bénéficier d’une obstruction temporaire de la trachée fœtale afin de prévenir le développement de l’hypoplasie pulmonaire. L’avenir de la chirurgie fœtale à utérus ouvert repose sur les résultats de l’étude américaine MOM qui évalue les bénéfices d’une chirurgie palliative de couverture cutanée des troncs nerveux dans le myéloméningocèle. Ces développements posent de nombreuses questions éthiques, en particulier celles de la compétence, des limites entre innovation thérapeutique, expérimentation et standard de soin qui sont difficiles à préciser. Le degré de désaccord entre experts sur les performances d’une intervention de chirurgie fœtale en dépit de résultats préliminaires favorables doit être pris en compte dans la justification et la réalisation d’un essai thérapeutique contrôlé. La discussion de l’alternative de l’interruption de la grossesse dans le cadre de la loi ne doit pas être omise.

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  • Éloge

    Éloge de d’Albert German (1917-2007)

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  • Communication scientifique

    L’encéphalite limbique. Évolution des concepts

    Limbic encephalitis. Evolving concepts

    L’encéphalite limbique est une affection inflammatoire portant théoriquement sur le grand lobe limbique défini en 1878 par Broca, cependant tantôt limitée à des lésions de l’hippocampe, tantôt comportant des lésions à distance, limbiques ou extra limbiques. Elle se manifeste essentiellement par l’apparition soudaine de troubles de la mémoire à court terme, de désordres cognitifs, de crises épileptiques temporales. Des lésions hippocampiques sont souvent détectées par l’imagerie cérébrale. Les causes en sont variées et se sont récemment multipliées. Les premières connues ont été des atteintes infectieuses comportant une participation limbique, surtout l’encéphalite herpétique. Mais ces caractères cliniques pathologiques évolutifs ne justifient pas une étude détaillée dans le cadre des encéphalites limbiques. Le terme d’encéphalite limbique a été proposé pour isoler les encéphalites paranéoplasiques parmi les autres encéphalites temporales notamment infectieuses. Ont ensuite été décrits les anticorps onconeuraux, antiHu, ANNA3, antiMa2, antiCV2. Toutefois, ils n’étaient pas détectés dans 40 % des cas. Dans l’ensemble, le pronostic de ces formes était peu favorable. Les canalopathies potassiques voltage-dépendants sont dues à une dépolarisation prolongée, elle-même liée à un dépot d’anticorps inactivant les canaux potassiques. Les mutations du gène des sous unités Kv11 et Kv12 sont à l’origine de syndromes entrant dans le groupe Shaker : neuromyotonie, maladie de Morvan, ataxie épisodique de type 1, encéphalite limbique caractérisée par des troubles psychiatriques, des crises d’épilepsie, une hyponatré- mie dont la correction associée à l’immunothérapie est très efficace. Les formes dont les anticorps précédents n’ont pas été détectés, ont été alors considérés comme en relation avec les antigènes antineuropile de l’hippocampe. En particulier, la présence d’anticorps antiré- cepteurs de N-methyl D-aspartate s’accompagne d’une sémiologie particulière et apparaît causée par un tératome de l’ovaire chez la femme jeune. Ainsi on a pu proposer la séparation d’une part des formes à antigènes intracellulaires, par exemple paranéoplasiques, de mau* Membre de l’Académie nationale de médecine ** Neuropathologie, Faculté de Médecine de la Timone, Boulevard Jean Moulin — 13005 Marseille Tirés à part : Professeur Georges Serratrice, 19, rue Daumier 13000 Marseille Article reçu le 21 avril 2008, accepté le 13 octobre 2008 vais pronostic d’autre part celles à antigènes réagissant avec les membranes cellulaires (canalopathies potassiques, anticorps antineuropile) sensibles à l’immunothérapie et de pronostic favorable. Enfin, les encéphalites limbiques révélant une maladie d’Hodgkin sont authentifiées par un certain nombre d’observations dont une personnelle.

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  • Communication scientifique

    Les paralysies périodiques : nouveaux aspects physiopathologiques

    Periodic paralysis : new pathophysiological aspects

    Les paralysies périodiques sont des maladies caractérisées par des épisodes de déficit moteur survenant de façon concomitante à des variations du taux de potassium sanguin. Il est habituel de différencier les paralysies périodiques hypokaliémique, normokaliémique et hyperkaliémique. Ces maladies sont pour la plupart d’entre elles d’origine génétique, de mode de transmission autosomique dominant. Ces affections sont des canalopathies c’està-dire des maladies causées par des mutations de gènes codant pour les canaux ioniques. Les gènes en cause sont les canaux potassium, calcium et sodium. Les mutations dans les gènes des canaux potassium et calcium sont la cause de paralysies périodiques de même type (paralysie périodique hypokaliémique ou syndrome d’Andersen-Tawil). En revanche, des mutations distinctes du canal sodium sont responsables de toutes les formes de paralysie périodique (hypokaliémique, normokaliémique et hyperkaliémique). Les conséquences physiologiques des mutations ont été étudiées par les techniques de patch-clamp et l’électromyographie. Globalement, les mutations des canaux ioniques modifient le cycle d’excitabilité membranaire, causant une perte de fonctions (paralysie). L’électromyographie montre une bonne corrélation entre les symptômes et les paramètres physiologiques permettant d’établir une classification qui oriente le diagnostic moléculaire. La compréhension de la génétique et de la physiopathologie des paralysies périodiques a contribué à en améliorer le diagnostic et en rationaliser les traitements.

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  • Communication scientifique

    Une nouvelle forme de paralysie périodique : le syndrome d’Andersen-Tawil

    A new type of periodic paralysis : Andersen-Tawil syndrom

    Le syndrome décrit par Andersen puis par Tawil comporte une triade clinique associant une paralysie périodique, une dysrythmie cardiaque et des troubles développementaux aboutissant à un syndrome dysmorphique souvent mineur mais évocateur. Il s’agit d’une canalopathie potassium par mutation du gène du canal KCJN2, codant pour la protéine Kir 2.1. Les manifestations musculaires du syndrome d’Andersen sont constituées essentiellement d’une paralysie périodique le plus souvent hypokaliémique. La biopsie musculaire montre des agrégats tubulaires mais elle peut être normale comme dans notre observation. Les manifestations cardiaques du syndrome d’Andersen-Tawil sont constitués de manière variable d’un syndrome du QT long, de contractions ventriculaires prématurées, d’ectopie ventriculaire complexe, de tachycardie ventriculaire polymorphe ou bidirectionnelle. L’imipramine a eu une certaine efficacité sur l’arythmie dans notre observation. Les traits dysmorphiques, le plus souvent discrets, sont importants à rechercher pour parvenir au diagnostic de syndrome d’Andersen-Tawil. Ces signes mineurs peuvent être facilement ignorés si leur recherche n’est pas systématique. L’expressivité clinique est variable y compris au niveau intra-familial. Depuis l’identification génétique de la mutation du gène KCNJ2, l’hétérogénéité génétique a été démontrée. Les familles non porteuses de la mutation sont phénotypiquement sans différence avec celles porteuses de la mutation. Le gène KCNJ2 est responsable de la sous-unité protéique Kir 2.1 qui est essentielle pour générer un courant entrant rectifiant. Fonctionnellement elle joue un rôle dans la stabilisation du potentiel de membrane et dans la repolarisation tardive du potentiel d’action cardiaque. Plusieurs travaux ont montré que la mutation exerçait un effet dominant-négatif sur la fonction de ce canal potassium.

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  • Rapport

    Suivi du rapport 06-08 L’avenir de la biologie médicale en France. Le rapport de M. Michel Ballereau : des avancées, mais des menaces toujours présentes

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  • Communiqué

    La santé en prison

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  • Communication scientifique

    La drépanocytose en France en 2008. Les acquis et les nécessités du futur

    Sickle cell disease in France in 2008. Achievements and challenges

    La drépanocytose a fait de considérables progrès depuis 1980. Les progrès cliniques ont abouti à une meilleure connaissance de l’histoire naturelle de la maladie et à la création de procédures diagnostiques et thérapeutiques. Les progrès de la recherche fondamentale permettent d’espérer des traitements spécifiques. Le dépistage néonatal permet une prise en charge précoce et l’instauration de mesures préventives efficaces : traitement antipneumococcique et hydratation, éducation des familles, surveillance spécialisée. La prise en charge globale des malades suppose des centres équipés et habitués à des diagnostics cliniques et des thérapeutiques souvent complexes. La création de centres de drépanocytose en nombre suffisant pour les enfants comme pour les adultes est à encourager pour mieux traiter ces malades encore trop dispersés et atteints d’une affection encore peu connue.

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  • Communication scientifique

    Centre d’information et de dépistage de la drépanocytose à Paris

    A center in Paris for screening and counselling sickle cell patients and carriers

    La prévention de la drépanocytose, maladie génétique grave et douloureuse, repose sur le dépistage et l’information des hétérozygotes et sur le diagnostic prénatal, éventuellement suivi d’une interruption de grossesse. Un centre spécialisé à Paris, dans le dépistage des hétérozygotes et l’information, fait le bilan des vingt premiers mois de fonctionnement.

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  • Communication scientifique

    La drépanocytose en Afrique : problèmatique, stratégies pour une amélioration de la survie et de la qualité de vie du drépanocytaire

    Sickle cell disease in Africa : current situation and strategies for improving the quality and duration of survival

    La drépanocytose connaît les taux de prévalence les plus élevés en Afrique où l’on enregistre entre 150 000 et 300 000 naissances homozygotes par an. Ses aspects cliniques sont connus par les populations africaines bien avant sa description clinique en Amérique. Les progrès spectaculaires enregistrés dans la connaissance de la maladie et l’amélioration de la prise en charge des malades l’ont été paradoxalement seulement dans les pays du Nord où les prévalences de la maladie sont de loin les plus faibles. Cet article décrit la problématique actuelle de la drépanocytose en Afrique et propose des stratégies de prévention et de prise en charge de la maladie.

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  • Communication scientifique

    Les progrès thérapeutiques dans la drépanocytose

    Advances in sickle cell disease

    La mise au point de souris transgéniques a permis d’identifier de nouveaux processus concourrant à la physiopathologie de la drépanocytose, parmi lesquels un état proinflammatoire permanent et une dysrégulation du tonus vasculaire. La thérapeutique n’est plus aujourd’hui simplement symptomatique : les nouveaux agents ciblent la modification de l’hydratation érythrocytaire et la cinétique de la polymérisation de la désoxyhémoglobine S. L’hydroxyurée, réactivateur de la synthèse de l’hémoglobine fœtale, est maintenant très largement utilisée. Des molécules anti-adhésion et des agents modifiant le tonus vasculaire sont essayés chez la souris. Enfin, la greffe de moelle allogénique est maintenant couramment réalisée chez les patients ayant un donneur intra-familial HLA-identique. Pour les autres, la thérapie génique apparaît une voie prometteuse.

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  • Communication scientifique

    La prévention des accidents vasculaires cérébraux chez les malades drépanocytaires. Résultats, problèmes et avenir

    Stroke prevention in sickle-cell disease : results, hurdles and future perspectives

    La drépanocytose est la cause la plus fréquente de survenue d’accidents vasculaires céré- braux (AVC) durant l’enfance. Les accidents vasculaires cérébraux (AVC) surviennent chez 11 % des enfants drépanocytaires homozygotes laissant de fréquentes séquelles motrices et cognitives. Le Doppler transcrânien (DTC) en mesurant la vitesse du flux artériel cérébral permet de détecter les patients à risque d’AVC et doit être pratiqué annuellement dès l’âge de 12-18 mois : ceux ayant des vitesses moyennes maximales >= 2m/sec ont un risque de survenue d’AVC de 40 % dans les trois ans que la mise en route d’un programme transfusionnel permet de réduire à moins de 2 %. Ceci a pu être vérifié au sein de notre cohorte néonatale systématiquement explorée par DTC depuis 1992 par DTC et chez laquelle le risque d’AVC avant l’âge de dix-huit ans a été réduit à 1,9 %. Le problème restant est celui du programme transfusionnel à long terme avec les risques viraux éventuels, l’allo-immunisation et la surcharge en fer que seule la greffe de cellules souches hématopoïétiques permet d’arrêter de façon sécuritaire. Les chances de guérison après greffe géno-identique étant désormais de 95 %, les indications en ont été élargies et la cryopréservation des sangs placentaires de la fratrie encouragée. Les possibilités de diagnostic pré-implantatoire devraient permettre d’augmenter les chances d’avoir un donneur compatible. * Hématologie-Pédiatrie, Hôpital Intercommunal de Créteil, 40 avenue de Verdun 94000 Créteil ** Radio-Pédiatrie, Service d’Imagerie Médicale Centre de Référence des Syndromes Drépanocytaires Majeurs, Hôpital Intercommunal de Créteil Tirés à part : Professeur Françoise Bernaudin, même adresse. Article reçu et accepté le 13 octobre 2008

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  • Communication scientifique

    Problèmes cliniques émergents chez l’adulte drépanocytaire

    New issues in adult sickle sell disease

    L’espérance de vie des patients drépanocytaires a été favorablement influencée ces vingt dernières années par la prise en charge précoce des enfants atteints des formes génétiques graves la maladie. Plus de 90 % des malades atteignent maintenant l’âge de vingt ans et la médiane d’espérance de vie des patients drépanocytaires est de plus de cinquante ans, au moins dans les pays bénéficiant d’un service de santé développé. Le nombre d’adultes drépanocytaires augmente régulièrement et les complications chroniques observées à cet âge de la vie constituent autant de problèmes cliniques émergents en cours de description. Il s’agit principalement des complications ostéo-articulaires, rénales, cardiorespiratoires, ophtalmologiques, cutanées et cérébrales. La grossesse constitue une situation à haut risque pour la mère et l’enfant. Les effets cliniques favorables et les complications du traitement par l’hydroxyurée et la transfusion sanguine au long cours sont en cours d’évaluation chez l’adulte drépanocytaire.

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  • Communication scientifique

    Compte-rendu

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  • Communication scientifique

    Les lymphocytes CD4 cibles et acteurs dans la pathogenèse de l’infection à VIH — Conséquences thérapeutiques

    CD4 lymphocytes as targets and actors in the pathogenesis of HIV infection — Therapeutic implications

    Les lymphocytes T CD4 jouent un rôle central dans la pathogenèse de l’infection par le virus de l’immunodéficience humaine (VIH). Chez les patients infectés, virémiques, les lymphocytes T CD4 sont la cible directe du virus, qui s’y multiplie intensément au cours de la phase aiguë de la maladie. Par la suite, durant la phase de latence clinique, les lymphocytes T CD4 non infectés sont indirectement touchés : ils sont activés, deviennent anergiques puis disparaissent par apoptose ce qui aggrave la lymphopénie T CD4 provoquée par la destruction virale. Nos travaux montrent que le dysfonctionnement du système de l’Interleukine-2 et de ses récepteurs explique, en grande partie, l’immunodéficience précoce retrouvée chez les patients virémiques. Plus tard, le blocage de la boucle homéostasique interleukine-7/CD4 contribue à l’irréversibilité de la lymphopénie CD4. Nos études suggèrent que la réaction inflammatoire qui accompagne l’infection entraîne un état d’activation anormale avec désensibilisation des récepteurs aux principales cytokines contrôlant la fonction et réglant le nombre des lymphocytes T CD4. Des travaux récents montrent que quelques rares patients parviennent à contrôler le VIH, en l’absence de tout traitement. Chez ces sujets, le compartiment T CD4 est configuré de manière très caractéristique. Nous avons montré qu’il existe une importante sous-population de lymphocytes T CD4 « mémoire centrale » qui expriment de manière importante la molécule d’ « adressage » CCR7, retenant ces lymphocytes dans les ganglions infectés. De plus, ces lymphocytes T CD4 « mémoire centrale » produisent de grandes quantités d’IL-2, qu’ils utilisent de manière autocrine, ce qui stimule leur auto-renouvellement et assure leur maintien à très long terme. Nos études ont ouvert la porte à l’immunothérapie par les cytokines et permettent d’envisager le développement de nouvelles stratégies thérapeutiques et vaccinales.

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  • Communication scientifique

    Contribution du système immunitaire à l’efficacité des chimiothérapies anticancéreuses

    Immunogical aspects of anticancer chemotherapy

    Depuis plus de 40 ans, le traitement des pathologies cancéreuses s’appuie sur quatre modalités, la chirurgie, la radiothérapie, la chimiothérapie et l’hormonothérapie. Le mécanisme d’action supposé de la plupart de ces traitements résulte d’une action cytotoxique directe sur les cellules tumorales. Récemment, la mise en évidence de mécanismes d’immunosuppression liés au développement des tumeurs, et du rôle du système immunitaire dans l’immunosurveillance anti-tumorale amène à reconsidérer l’idée que le cancer n’est qu’une maladie de tissu pour le concevoir également comme une maladie de l’hôte. Cette théorie a été largement renforcée par nos travaux montrant que certaines chimiothérapies génèrent une réponse immunitaire liée à l’induction d’une mort cellulaire immunogène. Ainsi, la réponse thérapeutique à la chimiothérapie correspond à l’association d’une synergie entre des effets directs cytotoxiques, et des effets indirects retardés médiés par le système immunitaire. Notre travail a mis en lumière certains mécanismes moléculaires de l’immuno génicité de la mort cellulaire induite par les agents thérapeutiques classiques. La cellule tumorale mourante expose la calréticuline favorisant sa phagocytose par les cellules dendritiques (CD) puis relargue le facteur nucléaire HMGB1, cytokine inflammatoire responsable de l’apprêtement antigénique par les CD exprimant le récepteur TLR4. Ainsi, les signaux échangés entre la tumeur et le système immunitaire conduiraient-ils à l’activation * Institut Gustave Roussy, F-94805 Villejuif, 39, rue Camille Desmoulins, France ** Faculté Paris Sud-Université Paris XI, France *** Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale, U848 ‘‘ Apoptosis, Cancer and Immunity ’’, F-94805 Villejuif, France **** Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale, U805 ‘‘ Immunologie et immunothérapie des tumeurs ’’, F-94805 Villejuif, France ***** Centre d’Investigations Clinique BT507 CIC BT507, F-94805 Villejuif, France Tirés à part : Professeur Laurence Zitvogel, même adresse Article reçu le 7 février 2008, accepté le 13 octobre 2008 des lymphocytes T par les CD. L’analyse d’un polymorphisme du récepteur TLR4 ayant des conséquences fonctionnelles sur la liaison à HMGB1 nous a permis de montrer que la présence de ce polymorphisme était associé à l’apparition plus fréquente de métastases, chez des patientes traitées par anthracyclines pour un cancer du sein. Ces résultats permettront d’établir des stratégies thérapeutiques optimales combinant chimiothérapie et immunothérapie.

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  • Communiqué

    La vaccination contre l’hépatite B en France : maintien des recommandations et renforcement de la couverture vaccinale,

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  • Communication scientifique

    Actualisation sur la contrefaçon de médicaments : une menace croissante pour la santé publique

    Update on counterfeit drugs : a growing risk for public health

    La contrefaçon de médicaments est un phénomène qui s’accroît non seulement dans les pays en développement, où elle peut représenter près de 40 % du marché entraînant de graves problèmes de santé publique, mais elle devient aussi plus fréquente aux Etats-Unis, et même en Europe. La France est pour le moment épargnée. Le système de distribution pharmaceutique (fabricant-grossiste-répartiteur- pharmacien d’officine) est à la fois le garant et le maillon faible du système. La vente de médicaments sur Internet représente un risque supplémentaire surtout dans les pays dont la couverture sociale est insuffisante. L’initiative IMPACT lancée en 2006 par l’OMS avec l’ensemble des parties prenantes est importante. Son objectif est d’élaborer des propositions précises dans les domaines législatif, réglementaire, technologique et de communication. Seule leur mise en application et une mobilisation mondiale de l’ensemble des acteurs permettra de prévenir ou de limiter cette menace croissante pour la santé publique.

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  • Communication scientifique

    La coqueluche de l’enfant à l’adulte

    Whooping cough from infants to adults

    La coqueluche dans l’ère pré-vaccinale était considérée comme une maladie pédiatrique. L’introduction de la vaccination pour les nourrissons et les très jeunes enfants a permis de montrer que ce n’est pas le cas et que l’immunité infectieuse, tout comme l’immunité vaccinale, est de courte durée. Dans toutes les régions où les jeunes enfants ont été intensivement vaccinés par des vaccins composés de germes entiers efficaces, la morbidité et la mortalité ont considérablement diminué. Cependant, dans ces régions, un changement de transmission de la maladie est maintenant observé : des adultes, dont l’immunité a diminué, contaminent des nouveau-nés de moins de deux à trois mois non vaccinés pour qui la maladie est dramatique, voire mortelle. Pour cette raison, des rappels vaccinaux ont été introduits en France en 1998 pour les adolescents et en 2004 pour les jeunes adultes et toutes personnes en contact avec des nourrissons, recommandations renforcées en 2008. Ce changement de stratégie vaccinale semble induire déjà une diminution de la morbidité chez les adolescents et les très jeunes adultes. Il est maintenant important que de telles nouvelles habitudes de vaccination soient prises en compte par tous les professionnels de santé afin que la couverture chez les adultes augmente. Ce changement de stratégie vaccinale doit s’accompagner d’une très bonne information de toutes les professions médicales, jeunes parents et de tous les adultes dans l’entourage d’un nouveau né. Elle nécessite aussi une poursuite de la surveillance de la maladie au niveau de la population à l’aide de diagnostics standardisés et validés. Il est aussi important d’observer l’évolution du germe à l’aide des nouvelles techniques d’analyse de son génome mais aussi des antigènes qu’il exprime.

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  • Information

    Cérémonie solennelle pour le changement d’appellation de la Deutsche Akademie Der Naturforscher Leopoldina, en « Nationale Akademie der Wissenschaften »,

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  • Information

    Visite du Cr2i du 25 juin 2008,

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  • Information

    Réflexions sur la recherche clinique en France et recommandations de l’Académie nationale de médecine

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  • Communication scientifique

    De l’utilité des animaux domestiques pour la recherche en immunologie

    Why domestic animals are useful in immunology

    Les recherches en immunologie des animaux domestiques fournissent des données complé- mentaires à celles menées chez la souris, du fait des « opportunités » qu’offrent ces espèces. Certaines d’entre elles font l’objet de cette communication : approche chirurgicale du fonctionnement in vivo des organes lymphoïdes, interventions in utero pour l’étude de l’ontogénèse du système immunitaire, pertinence de l’étude physiopathologique des infections sur espèces cibles.

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