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Numéros archivés en accès libre :
de 1836 à 2017 (sur Gallica) | de 2001 à 2018 (sur le site internet)Séance du 8 octobre 2013
Éloge
Éloge de Jean-Claude GAUTIER (1926-2013) Lire la suite >Séance du 8 octobre 2013
Communication scientifique
INTRODUCTION – Les talents de Claude Bernard Lire la suite >Séance du 8 octobre 2013
Communication scientifique
CONCLUSION Lire la suite >Séance du 8 octobre 2013
Information
Réflexions académiques sur la responsabilité des chercheurs et l’utilisation éthique du savoir scientifique dans le domaine de la santéAcademic discussion document on researcher responsibility and ethical usage of scientific knowledge in the field of health
Cette note d’information est destinée à répondre à la question posée au Comité National Français pour l’Unesco (CNU) sur l’opportunité d’actualiser les recommandations faites par cette institution internationale en 1974 à l’adresse des gouvernements et des chercheurs dans de nombreux domaines y compris celui de la médecine. L’ANM étant présente au sein du groupe de travail du CNFU il a été décidé d’entreprendre une série d’audition de membres compétents de l’Académie sur les thèmes du numérique, de la génétique, des neurosciences et des nanotechnologies.
Le rappel des données actuelles concernant les applications à la médecine, les perspectives ouvertes dans les dix prochaines années, les bénéfices mais aussi les risques que les progrès prévisibles feraient courir selon eux à l’individu et à la société étaient les trois axes des différentes auditions. S’agissant des deux premiers les mises au point ont été claires. Il est plus difficile au contraire de se prononcer sur la troisième question.
Au terme de ses réunions la Commission XVII a pu tirer quelques observations tout en notant que des recommandations internationales aux États et aux chercheurs étaient un enjeu immense dans le domaine de la médecine.
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Communication scientifique
Les chimiokines : une nouvelle piste thérapeutique dans le glaucome et les maladies inflammatoires de la surface oculaireChemokines: new insights in the treatment of glaucoma and inflammatory diseases of the ocular surface
Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêt en relation avec le contenu de cet article.
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Communication scientifique
Le projet BAB (Big Artificial Brain)The BAB project (Big Artificial Brain)
Les progrès importants des neurosciences permettent d’envisager de créer un cerveau artificiel BAB (Big Artificial Brain) qui tenterait de reproduire les fonctions cérébrales sans toutefois copier les composants neuronaux naturels, qui ont leurs propres contraintes techniques et leurs caractéristiques biologiques très au-dessus des possibilités technologiques actuelles. Il est donc prévu comme dans le cerveau humain des entrées, un mentipulateur représentant la boîte noire cérébrale et des sorties expressives. La création par Guy Paillet, Anne Ménendez et IBM de composants neuronaux ZISC et NeuroMem a permis de construire un BAB de un million de neurones interconnectés transversalement et verticalement comme le sont les neurones du cortex humain dans une architecture parallèle. Les applications sont nombreuses et très prometteuses.
Lire la suite >Séance du 1 octobre 2013
Rapport
Mort subite au cours des activités physiques et sportives. Recommandations pour des mesures préventivesDeath. Sudden prevention & control. Sport
Lire la suite >Séance du 1 octobre 2013
Communication scientifique
La cyberchirurgie : l’intégration homme-machine pour la chirurgie du futurCybersurgery: human-machine integration for surgery of the future
Cet éditorial s’attache à analyser le concept coopératif homme-machine appliqué à la chirurgie qui vise à accroître et optimiser les performances du chirurgien. L’implémentation des technologies informatiques et robotiques en salle d’opération permet de renforcer la sécurité, l’efficacité et la précision du geste chirurgical ainsi que de faciliter l’exécution du geste à travers une approche mini-invasive. La révolution « cybernétique » est désormais en marche : le chirurgien sera remplacé par un robot chirurgical assisté par les techniques d’imagerie médicale et doté d’une intelligence artificielle capable de gérer de façon autonome des phases plus complexes de l’acte chirurgical.
Lire la suite >Séance du 25 juin 2013
Autre
Journée « Humanitaires et santé » : Présentation Lire la suite >Séance du 25 juin 2013
Autre
La Fondation Raoul Follereau Lire la suite >Séance du 25 juin 2013
Autre
Handicap International Lire la suite >Séance du 25 juin 2013
Autre
Les actions sanitaires de la Croix-Rouge française à l’international Lire la suite >Séance du 25 juin 2013
Autre
L’urgence et le secourisme à la Croix-Rouge française Lire la suite >Séance du 25 juin 2013
Autre
La chaîne de l’Espoir Lire la suite >Séance du 25 juin 2013
Autre
L’accès aux soins et la prévention, une priorité du Secours populaire français Lire la suite >Séance du 25 juin 2013
Communication scientifique
La médecine humanitaire, modèle commun de l’action humanitaireHumanitarian medicine as a model for humanitarian action
L’auteur déclare ne pas avoir de liens d’intérêt en relation avec le contenu de cet article.
L’action humanitaire est à une période de profond changement. Outre l’urgence, elle est
impliquée dans la phase de retour à l’autonomie des victimes et, plus récemment, dans des
actions de prévention et de réduction des risques. Cette évolution rejoint le modèle de la
médecine humanitaire qui, au-delà de la seule urgence, conduit aussi des actions de réadaptation
et de prévention. Le concept de résilience s’applique parfaitement aux différentes
phases de l’action humanitaire. En outre, les populations locales souhaitent atteindre leur
émancipation humanitaire. Cette évolution doit être anticipée, notamment en préparant les
métiers futurs de l’humanitaire.
Séance du 25 juin 2013
Communication scientifique
L’hôpital français de la Mère et de l’Enfant à Kaboul (Afghanistan) : « Rendre l’impossible possible » Lire la suite >Séance du 25 juin 2013
Communication scientifique
Le Centre de Recherche et de Lutte contre la Drépanocytose (CRLD) de Bamako : un exemple de partenariat public-privé Nord-Sud Lire la suite >Séance du 18 juin 2013
Éloge
Éloge de François DARNIS (1920 – 2012) Lire la suite >Séance du 18 juin 2013
Communication scientifique
Modèles spontanés de maladies humaines chez le chien : exemple des ichtyosesSpontaneous models of human diseases in dogs: ichthyoses’ example
Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêt en relation avec le contenu de cet article.
Les ichtyoses sont des troubles génétiques de la cornéogenèse caractérisés par la présence de
squames sur la totalité du corps et par la précocité de leur apparition. Pour ce groupe
hétérogène de maladies de la différenciation des kératinocytes, une quarantaine de gènes a
déjà été identifiée, mais ne rendent pas compte de toutes les formes cliniques d’ichtyose.
Cette maladie est observée chez l’Homme et le Chien. Certaines formes, comme l’ichtyose
vulgaire, sont fréquentes chez l’Homme alors que d’autres sont rares ; toutes ces formes
présentent des causes génétiques variées, difficiles à mettre en évidence chez l’Homme. En
revanche, chez le chien, chaque forme atteint de façon quasi-spécifique, une race canine, et
présente des caractéristiques cliniques et histologiques spécifiques. Nous nous sommes
intéressés à l’ichtyose du Golden retriever, forme caractérisée récemment sur les plans
clinique et histopathologique. Après avoir déterminé le mode de transmission de la maladie,
et réalisé une analyse génétique d’association, par comparaison des génomes de 20 chiens
atteints et de 20 chiens indemnes, grâce à l’utilisation de puces de génotypage 49.000 SNPs
(Affymetrix v2), nous avons pu mettre en évidence une mutation dans un nouveau gène
codant une lipase PNPLA1.Après nous être assurés de la causalité de l’altération de ce gène
dans l’ichtyose du Golden retriever, nous avons démontré que ce nouveau gène était
également muté dans l’ichtyose lamellaire humaine (de type ARCI—Ichtyose Autosomique
Congénitale Récessive), par la mise en évidence de mutations de PNPLA1 dans deux
familles humaines atteintes d’ARCI, sur les 10 familles analysées. La collaboration entre
généticiens, médecins, histopathologistes humains et vétérinaires biochimistes et structuralistes
a ensuite permis de décrypter la fonction de PNPLA1 dans les kératinocytes de
l’épiderme. L’étude de la maladie spontanée chez le Chien, a permis, non seulement de
découvrir un huitième gène d’ichtyose de type ARCI chez l’Homme, mais aussi de dévoiler
le rôle d’une enzyme spécifique de la barrière cutanée, inconnue à ce jour. Pour la médecine
vétérinaire et l’élevage, cette découverte a également permis le développement d’un test
génétique pour le diagnostic et le dépistage de cette affection chez le Golden retriever.
Ces travaux montrent donc que l’altération d’un même gène peut provoquer des maladies
identiques chez l’Homme et le Chien, dont l’identification est plus aisée chez le Chien, car les
races canines représentent de véritables isolats génétiques. Ces travaux démontrent la
pertinence de la pathologie comparée pour décrypter les causes génétiques et les mécanismes
physiopathologiques de maladies dermatologiques rares ou complexes chez l’Homme
mais qui peuvent être fréquentes chez le Chien.
Séance du 11 juin 2013
Communication scientifique
INTRODUCTION – Séance dédiée au VIH Lire la suite >Séance du 11 juin 2013
Communication scientifique
Vers l’éradication du VIH ?Towards eradication of human immunodeficiency virus (HIV)?
L’auteur déclare ne pas avoir de liens d’intérêt en relation avec le contenu de cet article.
Si les traitements antirétroviraux ont en une quinzaine d’années révolutionné le pronostic de l’infection par le VIH, la nécessité de les maintenir toute la vie, les comorbidités associées, les effets secondaires à long terme, le cout de ces traitements encore inaccessibles à tous ont conduit la communauté scientifique à reposer la question de l’éradication du VIH ou tout au moins sa rémission sans traitement antirétroviral. Le défi est d’envergure car la persistance du virus dans l’organisme est la résultante de phénomènes complexes qui associent la latence du VIH intégré dans la cellule sous forme de réservoir, la persistance d’une réplication à bas bruit entretenue ou causée par une activation immunitaire maintenue. La recherche implique une meilleure connaissance des mécanismes fondamentaux qui régissent cette latence virale, les liens entre système immunitaire de l’hôte et le VIH.
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Communication scientifique
Un dépistage élargi et une prise en charge thérapeutique précoceL’auteur déclare ne pas avoir de lien d’intérêt en relation avec le contenu de cet article.
INTRODUCTION
Tous les progrès réalisés dans la prise en charge des patients infectés par le VIH
depuis 30 ans (accès à des traitements efficaces et tolérés, reconstitution immune
protectrice, baisse importante de la morbi-mortalité, diminution de la transmission
sexuelle et de la mère à l’enfant du VIH) ne sont bien entendu accessibles au niveau
individuel que si l’infection est dépistée.
SITUATION DU DÉPISTAGE EN FRANCE
Les enjeux du dépistage
En dépit du grand nombre de dépistages réalisés en France, des défis sont à relever
si l’on souhaite réduire la part des dépistages tardifs, et conduire vers le dépistage
les personnes exposées au risque d’infection mais qui ne se considèrent pas
comme telles.
Une forte activité de dépistage, mais non suffisante
L’activité de dépistage du VIH est globalement élevée en France, elle a très largement
augmenté entre 2001 et 2005 pour se stabiliser à environ 5 millions de tests
réalisés par an (soit près de 80 tests VIH réalisés pour 1 000 habitants). Elle a
légèrement augmenté en 2011 avec 5,2 millions de tests réalisés mais sans que le
nombre de sérologies positives n’ait augmenté. Plus de trois quarts des tests (77 %)
* Maladies Infectieuses et tropicales, Hôpital de la Pitié-Salpêtrière, 47-83 Bd de l’Hôpital, Pavillon
Laveran — 75651 Paris cedex 13 ; e-mail : roland.tubiana@psl.aphp.fr
Tirés à part : Docteur Roland Tubiana, même adresse
Article reçu le 15 juillet 2013, accepté le 14 octobre 2013
Bull. Acad. Natle Méd., 2013, 197, no 6, 1157-1175, séance du 11 juin 2013
1157
Séance du 4 juin 2013
Communication scientifique
Les urgences en pédiatrie dans les hôpitaux d’enfantsPediatric emergency care in a pediatric hospitals
La médecine d’urgence en France a considérablement évolué depuis vingt-cinq ans sous la pression d’importants bouleversements sociologiques et épidémiologiques pour devenir une spécialité médicale de haut niveau et universitaire. Les services d’urgences pédiatriques ont été créés à l’image des services d’urgences adultes et répondent aujourd’hui à des critères d’efficience. L’évolution divergente de l’offre et de la demande de soins en France aboutit encore à d’importants dysfonctionnements y compris dans les services d’accueil des urgences pédiatriques des hôpitaux d’enfants qui connaissent les flux les plus importants dans un contexte actuel de demande de réduction des coûts et d’exigence croissante d’efficacité. Les principaux dysfonctionnements portent sur l’absence de gestion des flux en amont et l’insuffisance de la capacité d’hospitalisation d’aval. Des solutions sont proposées pour atténuer ces sources de blocage mais sont encore insuffisamment développées.
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Communication scientifique
La pédiatrie libérale : enjeux, difficultés et perspectivesPediatric private practice: stakes, difficulties and future perspectives
La pédiatrie est la médecine de l’enfant, être en développement et adulte en devenir. Le pédiatre libéral en est l’acteur principal ; ses champs d’action sont très variés dépassant largement la médecine organique pour intervenir aussi dans l’environnement affectif, scolaire et socioculturel de l’enfant afin de l’aider à utiliser au mieux toutes ses compétences malgré ce qui peut éventuellement perturber son développement global pour qu’il devienne un adulte sain et parfaitement intégré dans la société. Malheureusement il y a en France pénurie de pédiatres libéraux avec une très grande inégalité de répartition sur le territoire. Il faut donc réorganiser la pédiatrie libérale afin que tout enfant puisse avoir accès si sa santé le nécessite ou si ses parents le souhaitent à un pédiatre de terrain, spécialiste de l’enfant.
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Chronique historique
Néonatologie : passé et présentNeonatal medicine, past and present
Le début de la médecine néonatale et sa rapide ascension en médecine sont revus dans ce chapitre consacré à la naissance de la néonatologie depuis le début XIXe siècle. Le terme de néonatologie créé par Shaffer date de 1963 et concerne le chapitre des affections néonatales et leur traitement. Les soins aux nouveau-nés, du début du XIXe siècle et jusqu’aux années 1950, étaient l’apanage des obstétriciens. Leurs objectifs avaient pour but essentiel de diminuer la mortalité néonatale. Après la guerre, et surtout après les années 1960, la physiologie et la physiopathologie néonatales
permettent de mieux analyser et comprendre les pathologies néonatales et leur traitement : traitement des détresses respiratoires, traitement des ictères, meilleure nutrition, prévention des détresses respiratoires, prévention des complications cérébrales, etc. Actuellement la mortalité néonatale quel que soit le poids de naissance est moins de 2 ‰ ; la survie des prématurés quel que soit l’âge gestationnel ou le poids de naissance dépasse 85 % ; ceci représente un indéniable succès malgré les coûts d’une telle médecine, les problèmes éthiques et la morbidité inéluctable. Une nouvelle spécialité est née, la médecine périnatale, dont sont en charge obstétriciens et néonatologues. Elle concerne la médecine du foetus et du nouveau-né. Elle explique la concertation entre obstétriciens et néonatologues et la création de services situés dans le même espace et dévolus à cette spécialité.
Séance du 4 juin 2013
Communication scientifique
INTRODUCTION – Séance dédiée à la pédiatrie Lire la suite >Séance du 4 juin 2013
Communication scientifique
La pédiatrie en 2013Pediatric medicine in 2013
L’auteur déclare ne pas avoir de liens d’intérêt en relation avec le contenu de cet article.
Trois particularités sont propres à l’enfant à la base de toutes nos actions : l’enfant est une personne à part entière en développement, par là même vulnérable, et il est dans sa famille. Nos réflexions et les pratiques qui en découlent sont guidées par ces trois axes, certaines sont développées ici, qu’il s’agisse :
– de l’organisation des soins où il faut souligner l’importance d’une collaboration en réseau ;
– de toutes les actions de dépistage et de prévention propres à l’enfant dont l’objectif est double : l’amélioration de la santé au niveau individuel mais également en termes de santé publique. Ne jamais oublier que l’état de santé actuel des enfants conditionnera la santé des adultes de demain. Il est donc indispensable que les moyens mis à disposition par les pouvoirs publics soient en adéquation avec ces objectifs ;
– de l’amélioration des pratiques de soins dans des maladies fréquentes mais également dans des pathologies spécifiques et complexes, tels que les maladies chroniques et toutes les situations de handicap ;
– de la réponse à apporter aux enfants et leurs familles, mais aussi aux autres professionnels de l’enfant quant aux questionnements concernant son mode de vie ;
– de recherche spécifique et de la diffusion des connaissances pédiatriques.
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Communication scientifique
La Pédiatrie au CHU : organisation et formation des pédiatres universitairesL’activité de pédiatrie est une des plus importantes d’un CHU. L’organisation interne dépend de la taille du CHU, et répond à la fois aux obligations des missions de recours, référence et proximité, mais aussi aux exigences économiques. Le maillage régional s’articule avec les hôpitaux généraux, la pédiatrie libérale et communautaire, ne serait – ce que pour réguler les passages aux urgences. L’activité dans un service est fluctuante et pas toujours maîtrisable, et associe à la fois un turn-over rapide et des séjours prolongés. La tarification n’est pas favorable, voire inadaptée, et beaucoup de services sont déficitaires malgré des efforts quotidiens. La formation des pédiatres universitaires est exigeante pour assurer un recrutement de qualité, mais doit être souple pour ne pas nuire à l’attractivité. Comme pour les autres spécialités, si l’évaluation de la recherche est assez facile, celle de la pédagogie et des activités cliniques reste à peaufiner.
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Conférence invitée
L’exercice médical et l’évolution des CHU Lire la suite >Séance du 28 mai 2013
Rapport
La prise en charge des soins ophtalmologiques en FranceOphthalmological care in France
Lire la suite >Séance du 28 mai 2013
Rapport
Le parcours qualifiant des chirurgiensLes auteurs déclarent n’avoir aucun lien d’intérêt avec le contenu de ce rapport.
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Communication scientifique
Séance dédiée : « Les substituts vasculaires et leur infection » Introduction – Substituts aorto-iliaques : hier et aujourd’hui Lire la suite >Séance du 28 mai 2013
Communication scientifique
Matériaux de reconstruction aortique résistants à la contamination bactérienneAortic reconstruction with graft materials resistant to bacterial infections
Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêt en relation avec le contenu de cet article.
La survenue d’une infection d’un matériau de reconstruction aortique représente une affection rare mais gravissime, aboutissant à des taux de morbi-mortalité pouvant excéder les 60 . Les protéines de revêtement (albumine, gélatine ou collagène) de ces matériaux offrent pour certaines la possibilité d’établir des liaisons ioniques avec des antibiotiques comme la rifampicine, et pour d’autres celle d’emprisonner dans leur matrice des antiseptiques comme le triclosan ou les sels d’argent. Les substances ainsi emprisonnées sont libérées plus ou moins rapidement, après l’implantation prothétique, au fil de la biodégradation de la matrice protéique. Les prothèses imprégnées de rifampicine se sont montrées efficaces dans plusieurs modèles canins d’infections prothétiques à S. aureus ou à S. epidermidis. En pratique clinique, elles ont été utilisées avec succès pour des infections à germes de faible virulence. La principale limitation résulte de la diversité écologique des infections de prothèse aortique (IPA). Les études bactériologiques rapportent de plus en plus d’IPA polymicrobiennes, avec des germes naturellement résistants à la rifampicine ou susceptibles de le devenir par sélection de souches résistantes. Nous avons évalué dans cette indication des prothèses imprégnées de sels d’argent, mais au prix d’un taux décevant de réinfection à moyen terme. Nous avons participé ces dernières années au développement de prothèses vasculaires dotées d’une matrice polymérique d’hydroxypropyl-β-cyclodextrine en vue de la libération prolongée d’agents thérapeutiques. Les résultats obtenus sont prometteurs car ces prothèses ont permis de libérer divers antibiotiques à des concentrations plusieurs fois multiples de la concentration minimale inhibitrice. Ce qui ouvre la perspective unique de fonctionnaliser les matériaux de reconstruction aortique en fonction des données épidémiologiques ou des résultats bactériologiques d’un malade particulier.
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Communication scientifique
Traitement des infections aorto-iliaques par allogreffe artérielle in situIn situ arterial allografting for aortoiliac infection
De Janvier 2009 à Janvier 2013, quatre-vingt-trois malades ont été opérés d’une infection aorto-iliaque par résection de tout matériel septique et revascularisation in situ à l’aide d’une allogreffe. Treize (15,7 %) malades sont décédés durant leur hospitalisation ou le mois postopératoire. Ces décès étaient inégalement répartis selon la présence ou non d’une fistule viscérale. En effet, cinq (27,8 %) malades sont décédés parmi les dix-huit porteurs d’une fistule viscérale et huit (12,3 %) parmi les soixante-cinq indemnes d’une telle fistule (p=0,11). Ces résultats confirment comme nos résultats antérieurs la sévérité des infections aorto-iliaques, tout particulièrement en cas de fistule viscérale et l’intérêt du traitement par revascularisation in situ par allogreffe artérielle.
Lire la suite >Séance du 28 mai 2013
Communication scientifique
Fistules aorto-intestinales après remplacement prothétique de l’aorte abdominale : résultats chirurgicaux et suivi à long terme chez 32 patientsAbdominal secondary aorto-enteric fistulae complicating aortic graft replacement: postoperative and long-term outcomes in 32 patients
Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêt en relation avec le contenu de cet article.
Objectif : Rapporter les résultats des patients opérés pour fistules prothéto-digestives (FPD) après remplacement de l’aorte abdominale.
Méthode: De 2002 à 2012, tous les patients opérés d’une FPD ont été analysés. La morbi-mortalité postopératoire et les résultats à long terme ont été recueillis rétrospectivement.
Résultats: 32 patients (26H, 6F, âge médian 65 ans) ont été opérés d’une FPD après remplacement aortique. Le délai médian entre la chirurgie aortique initiale et la FPD était de 6 ans (1 mois-13 ans). La FPD était duodénale (n=20), grêlique (n=6), colique (n=5) et gastrique (n=1). Tous ont eu l’ablation du matériel prothétique et une reconstruction artérielle in situ par allogreffe cryopréservée. Le geste digestif était : pour les 20 fistules duodénales, une résection anastomose avec décroisement (n=7) ou une suture simple (n=13) ; pour les 6 fistules du grêle, une résection anastomose (n=5) ou suture (n=1) ; sur les 5 fistules coliques, 1 a été suturée et 4 ont nécessité une colectomie (4 sans rétablissement de la continuité et 1 avec anastomose protégée) ; la fistule gastrique a été réséquée. Une épiplooplastie était associée chez 18 patients et 17 ont eu une jéjunostomie d’alimentation.
La mortalité et la morbidité sévère (Dindo III-IV) à 30 jours étaient respectivement de 19% (choc hémorrIPAque n=3, défaillance multiviscérale n=3) et de 40% (13 patients). Deux patients ont eu une récidive précoce de la FAD duodénale. Neuf patients (28%) ont été réopérés. La durée médiane d’hospitalisation en réanimation était de 7 jours et la médiane d’hospitalisation globale de 33 jours. Au cours du suivi (médiane 11 mois), 2 patients sont décédés (choc hémorrIPAque n=1, sepsis sur moignon d’amputation de jambe n=1) pour une mortalité globale de 25%.
Conclusion: Les FPD sont une complication grave du remplacement prothétique de l’aorte abdominale. Une prise en charge pluridisciplinaire précoce et agressive permet d’obtenir un taux de survie à 1 an de 75%.
Lire la suite >Séance du 28 mai 2013
Éloge
Éloge de Paul GUINET (1915-2012) Lire la suite >Séance du 28 mai 2013
Conférence invitée
Action d’enseignement universitaire francophone en Asie du Sud-Est Lire la suite >Séance du 21 mai 2013
Communication scientifique
Séance thématique : « La rupture du lien social en France : mythe ou réalité ? ». Introduction Lire la suite >Séance du 21 mai 2013
Communication scientifique
Réapprendre à vivre ensembleLearning to live together again
L’auteur déclare ne pas avoir de liens d’intérêt en relation avec le contenu de cet article.
Malgré un réel intérêt pour la solidarité, notre société paraît surtout animée de préoccupations individualistes. Celles-ci affaiblissent le lien social et ne laissent pas d’inquiéter sur le processus de déshumanisation qui l’accompagne. Les champs de la médecine et de l’action médico-sociale sont particulièrement concernés, d’autant que les progrès techniques et les contraintes économiques comportent en eux-mêmes des risques de déshumanisation. Le rapprochement du sanitaire et du social doit contribuer à retisser le lien social nécessaire à toute vie humaine. Bien au-delà, c’est la société toute entière qui doit redécouvrir le visage de l’autre et les valeurs qui fondent sa dignité.
Lire la suite >Séance du 21 mai 2013
Communication scientifique
L’opposition au don d’organes : marqueur de la rupture du lien social ?Opposition to organ donation in France: marker of a growing social divide?
L’auteur déclare ne pas avoir de liens d’intérêt en relation avec le contenu de cet article.
En France, alors que la médecine progresse, que les campagnes d’information se multiplient autour du don d’organes et que l’Agence de la Biomédecine encadre et veille au respect des procédures, l’écart se creuse depuis ces vingt dernières années entre le nombre de personnes greffées et les besoins des malades en attente. Est-ce lié à une rupture du lien social ou à une loi méconnue devenue à ce jour inapplicable? Cet article y apporte une réponse, éclairée par l’approche d’un multi-entrepreneur, Président de la fondation Greffe de Vie, qui s’efforce depuis plus de sept ans de faire avancer la cause du don d’organes en France.
Lire la suite >Séance du 21 mai 2013
Communication scientifique
La fin de vie en FranceEnd of life in France
L’auteur déclare ne pas avoir de liens d’intérêt en relation avec le contenu de cet article.
Deux changements importants concernant la fin de la vie sont survenus durant ces dernières décennies : aujourd’hui, la mort frappe principalement des personnes âgées et très âgées en raison de l’augmentation régulière de la durée de la vie et du vieillissement inéluctable de la population ; en second lieu, elle survient dans près de 70 % des cas à l’hôpital ou en institution. Nos concitoyens ont peur de souffrir et de mourir. Ils aspirent tous à une mort douce, aussi rapide que possible et dans les récents sondages, se déclarent favorables à l’euthanasie. En France, comme dans la majorité des pays occidentaux, en dehors des pays du Benelux, l’euthanasie est illégale. Les soins palliatifs en pleine expansion dans notre pays permettent une fin de vie dans la dignité, sans angoisse et sans souffrance. Encore mal connue par la population et même par les médecins, la Loi Léonetti mérite avant tout d’être appliquée. Elle assure la protection des plus faibles qui ne doivent jamais être considérés comme indignes de vivre.
Lire la suite >Séance du 14 mai 2013
Communication scientifique
Gonadotoxicité des traitements anti-cancéreux chez l’enfantGonadal toxicity of cancer therapies in children
Le risque de gonadotoxicité des traitements anti-cancéreux est à l’origine de retentissements hormonaux et sur la fertilité, qui font partie des séquelles à long terme après traitement d’un cancer dans l’enfance. De très nombreuses chimiothérapies anti-cancéreuses, l’irradiation en région gonadique ou hypothalamo-hypophysaire et la chirurgie des gonades sont responsables de ces toxicités tardives. Les stratégies de prévention comprennent avant tout la désescalade des traitements, lorsque cela est possible, mais aussi le recours aux techniques de préservation des gamètes et des gonades. L’information sur ces risques est indispensable tant aux parents qu’aux enfants soignés, tenant compte de l’âge de l’enfant, des traitements délivrés et du recul évolutif. La formation des équipes impliquées, l’exhaustivité de l’information délivrée aux parents et patients ainsi que l’équité d’accès aux mesures innovantes de préservation de la fertilité doivent être garantis au niveau national.
Lire la suite >Séance du 14 mai 2013
Communication scientifique
Séance dédiée : « La fertilité après traitement d’un cancer dans l’enfance ou l’adolescence ». Introduction Lire la suite >Séance du 14 mai 2013
Communication scientifique
Cryoconservation du tissu ovarien chez l’enfantOvarian tissue cryopreservation in girls
Les petites filles traitées pour un cancer sont à risque de développer une dysfonction hormonale ovarienne ou une infertilité du fait de la gonadotoxicité de certaines molécules de chimiothérapie et/ou de la radiothérapie. En conséquence, la préservation de la fertilité doit être évoquée avant la mise en route de traitements gonadotoxiques. La cryoconservation de cortex ovarien est la seule technique existante de préservation de la fertilité pour les petites filles prépubères et doit être proposée si le risque d’insuffisance ovarienne prématurée est important. Cette approche prometteuse permet le stockage d’un grand nombre de follicules, qui pourront être, dans l’avenir, soit transplantés soit cultivés pour obtenir des ovocytes matures. Les résultats de la cryoconservation de cortex ovarien chez l’adulte sont encourageants car au moins une vingtaine d’enfants sont nés après autogreffe orthotopique de cortex ovarien préalablement congelé. Il a été aussi montré par deux fois que la greffe de cortex ovarien prélevé chez des enfants prépubères a permis d’induire une puberté spontanée confirmant la capacité fonctionnelle du tissu ovarien congelé avant la puberté.
Lire la suite >Séance du 14 mai 2013
Communication scientifique
Cryopréservation du tissu testiculaire chez l’enfantCryopreservation of testicular tissue in children
Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêt en relation avec le contenu de cet article.
Les traitements du cancer ont une toxicité qui peut atteindre tous les organes ou tissus avec comme conséquence des séquelles retentissant sur la qualité de vie des patients après guérison. La cellule germinale souche ou spermatogonie souche constitue une cible de choix de cette toxicité avec un risque de stérilité qui est dépendant des schémas thérapeutiques utilisés. Chez l’enfant, la congélation du tissu testiculaire est un procédé récent et potentiel de préservation de la fertilité masculine. Cependant, les modalités d’utilisation du tissu testiculaire congelé doivent encore être développées chez l’homme bien que largement étudiées dans différentes espèces animales.
Lire la suite >Séance du 14 mai 2013
Communication scientifique
Restauration de l’infertilité après congélation de tissu ovarien, données expérimentalesRestoring fertility with frozen ovarian tissue ; experimental results
Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêt en relation avec le contenu de cet
article.
Au cours des dernières décennies la médecine et la chirurgie de la reproduction sont rentrées dans une nouvelle ère, celle de la médecine préventive. La congélation ovocytaire sociétale en est l’essence même. La préservation de la fertilité féminine aussi. Plusieurs options sont possible et en cours d’évaluation. L’avenir dira celle qui permettra une prise en charge routinière. Actuellement seule la congélation et la greffe de tissu ovarien semblent être rentrées en phase d’application. Les études animales ont démontré son efficacité en rapportant des gestations et des naissances dans plusieurs espèces. Ces études ont montré que la congélation lente ou rapide (vitrification) permettait un taux de survie des follicules primordiaux après réchauffement de plus de 80 %. Les résultats chez les patientes ont été superposables. La congélation autorise un taux de survie folliculaire satisfaisant. La restitution par greffe du tissu ovarien congelé et réchauffé a permis de restaurer des cycles menstruels et surtout d’obtenir des grossesses et des naissances. Ces grossesses ont été obtenues soit spontanément soit après fécondation in vitro. La restauration de la fertilité a autorisé un formidable espoir pour les patientes devant affronter à la fois la maladie et la stérilité définitive. Elle a aussi permis de très fortes avancées en biologie et médecine de la reproduction.
Lire la suite >Séance du 16 avril 2013
Communication scientifique
Interrelations humaines, cognition sociale et sillon temporal supérieurHuman interaction, social cognition, and the superior temporal sulcus
L’être humain est un animal social. Cette capacité à vivre ensemble repose sur des compétences cognitives dont les bases neuro-anatomiques commencent à être dévoilées grâce aux techniques de neuro-imagerie. L’ensemble des régions impliquées dans cette cognition sociale est décrite sous le terme de « cerveau social ». Au sein de ce réseau le sillon temporal supérieur (STS) joue un rôle d’intégration des différentes entrées sensorielles et émotionnelles. Les modèles impliquant des témoins normaux ont permis d’identifier ce rôle du STS dans la reconnaissance de l’autre comme être biologique, la reconnaissance faciale, du regard, la perception de l’intentionnalité et des émotions de l’autre. Cette capacité a été décrite sous le terme de « théorie de l’esprit ». Les modèles pathologiques en particulier dans l’autisme dont le signe clinique principal est l’altération profonde des relations sociales ont confirmé le rôle du STS au sein du cerveau social. L’intériorisation et la conceptualisation de cette capacité empathique constitue la méta cognition, base des processus sociétaux et culturels humains.
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Communication scientifique
IRM dans les dystonies et dans le syndrome de Gilles de la TouretteMRI in patients with dystonias and Tourette syndrome
Les récentes avancées en neuro-imagerie fonctionnelle et structurelle ont permis d’aborder avec les mêmes outils des affections aussi dissemblables que la dystonie et le syndrome de Gilles de la Tourette (GTS), qui sont toutes deux potentiellement, des maladies neuro-développementales. Dans la dystonie, des altérations fonctionnelles et structurelles des circuits ganglions de la base-cortex et cérébello-thalamo-cortical sous tendent la maladie, jouent un rôle dans l’émergence des symptômes (pénétrance), dans le mode d’expression clinique de la dystonie et participent, avec d’autres structures corticales, aux phénomènes de compensation. Dans le syndrome de Gilles de la Tourette, les symptômes sont également sous tendus par des dysfonctionnements de circuits différents, moteurs, associatifs ou limbiques et les données de connectivité fonctionnelle suggèrent une pathologie développementale.
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Communication scientifique
L’imagerie fonctionnelle de la douleur : de la réponse somatique à l’émotionFunctional imaging of pain: from the somatic response to emotions
Les techniques d’imagerie fonctionnelle d’un sujet soumis à une expérience douloureuse (vécue, observée ou imaginée) sont encore du domaine de la recherche. Elles ont permis de progresser considérablement dans la connaissance du rôle du cerveau et du psychisme dans l’intégration et le contrôle de la douleur, d’en évaluer les modulations, mais aussi d’isoler certains dysfonctionnements en pathologie, en particulier lors des douleurs dites « fonctionnelles » sans support lésionnel. La dichotomie soma psyché est mise à mal par ces avancées et le concept de douleur psychosomatique doit être dépassé.
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