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Numéros archivés en accès libre :
de 1836 à 2017 (sur Gallica) | de 2001 à 2018 (sur le site internet)Séance du 3 décembre 2020
Communication scientifique
Les coronaviroses aviaires : caractéristiques présentant un intérêt épidémiologique, en médecine comparéeAvian coronaviroses: Characteristics of epidemiological interest, in comparative medicine
L’auteur déclare ne pas avoir de liens d’intérêts.
Séance commune de l’Académie vétérinaire de France et de l’Académie nationale de médecine du jeudi 3 décembre 2020 : « COVID-19 et “une seule santé” : aspects médicaux, vétérinaires et environnementaux ».
Les coronaviroses en médecine vétérinaire sont connus depuis 1931 et sont à l’origine d’une des maladies les plus préjudiciables aux élevages de volailles : la bronchite infectieuse aviaire (BIA). Les caractéristiques les plus utiles à l’étude de l’épidémiologie sont présentées, notamment le très fort pouvoir mutagène et le caractère saisonnier des infections par ce virus. Les programmes de lutte s’appuient sur de nombreuses mesures de biosécurité appliquées autant pour empêcher les virus de diffuser à partir de foyers d’infection : mesures de bioconfinement, que de mesures permettant d’éviter la contamination d’élevage indemnes : mesures de bioexclusion. Le contrôle des coronavirus aviaires est basé surtout sur les vaccinations et du fait du très fort pouvoir mutagène du virus, une course est régulièrement engagée, pour réussir l’adéquation entre les différents virus apparaissant fréquemment dans les élevages et les virus vaccinaux. Ceci nous oblige aussi à adapter à chaque fois et région par région le pool de vaccins utilisés et les programmes de vaccination utilisés.
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Communication scientifique
Vaccin contre l’hépatite C : intérêt et stratégies utilisées pour les candidats vaccinsHepatitis C vaccine: Interest and strategies used for vaccine candidates
Philippe Roingeard est cosignataire d’un brevet « Fusion proteins and use thereof for preparing hepatitis C vaccines » actuellement exploité par la société ViroCoVax.
L’infection chronique par le virus de l’hépatite C est associée à des maladies graves du foie évoluant vers une insuffisance hépatique et un carcinome hépatocellulaire. L’introduction récente d’antiviraux extrêmement efficaces, à action directe contre le virus, a révolutionné le traitement de l’hépatite C. Toutefois, ce formidable succès de la médecine moderne doit être modulé par la difficulté persistante à éradiquer le virus dans le monde entier. Le dépistage des sujets à traiter reste une tâche très difficile à mettre en place et l’épidémie progresse dans certaines parties du monde. Par ailleurs, si les antiviraux à action directe éliminent efficacement le virus chez des sujets infectés, ils n’empêchent pas leur réinfection si les facteurs de risque persistent. Ils n’éliminent pas non plus complètement le risque de poursuite d’un processus fibrotique et du développement d’un carcinome hépatocellulaire. Pour toutes ces raisons, le développement d’un vaccin prophylactique contre l’hépatite C reste une nécessité de santé publique. Plusieurs stratégies sont actuellement suivies pour développer un tel vaccin. L’une d’elle consiste à le combiner avec le vaccin contre l’hépatite B, un vaccin qui a fait ses preuves depuis plus de trente ans dans sa capacité à faire reculer les maladies chroniques du foie induites par le virus de l’hépatite B, incluant le carcinome hépatocellulaire. Un vaccin bivalent contre l’hépatite B et l’hépatite C pourrait contribuer au plan mondial global de lutte contre les hépatites virales souhaité par l’Organisation Mondiale de la Santé.
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Communication scientifique
Stratégies thérapeutiques pour l’application clinique des ARN interférentsNovel therapeutic strategies for clinical applications of intefering RNA
L’auteur déclare ne pas avoir de liens d’intérêts.
La régulation de l’expression des gènes a soulevé de nombreux espoirs pour la découverte de nouvelles stratégies thérapeutiques. Il en est ainsi des petits ARN interférents (ARNi) capables de moduler l’expression d’un grand nombre de gènes. Cependant, malgré leur potentiel, les ARNi sont peu stables dans les fluides biologiques. De plus, ces molécules hydrophiles et chargées négativement doivent être chimiquement modifiées ou vectorisées pour pouvoir pénétrer au sein des cellules cibles et atteindre le cytoplasme afin d’induire l’inhibition génique. Des modifications chimiques ont été apportées aux structures de base des ARNi qui, malheureusement, favorisent les effets hors cible. Des conjugués lipidiques adressés vers le foie ou encore des nanotechnologies lipidiques à tropisme hépatique sont les plus avancés en clinique. La présente revue se concentre sur ces différentes stratégies et met en relief des approches nouvelles et prospectives pour adresser les ARNi vers d’autres tissus de l’organisme que le foie.
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Communication scientifique
Étude de l’impact de la pollution à l’ozone sur les arrêts cardiaques dans la région niçoiseAssociation of ozone with out-of-hospital cardiac arrest in Nice, France
L’auteur déclare ne pas avoir de liens d’intérêts.
Introduction |
De nombreuses études ont montré l’association entre pollution atmosphérique, particulièrement des particules fines, et arrêts cardiaques hors hôpital. Les publications concernant l’association entre arrêts cardiaques et pollution à l’ozone sont, par contre, moins nombreuses et discordantes.
But |
Le but de cette étude rétrospective (2010–2018) est d’évaluer l’impact de pics de pollution par l’ozone dans la région niçoise sur les arrêts cardiaques hors hôpital.
Résultats |
L’étude a porté sur 557 arrêts cardiaques hors hôpital. La moyenne d’âge était de 68,2 ans pour les hommes et de 75,1 ans pour les femmes. Après ajustement avec la température et l’humidité, nous avons constaté un risque élevé d’arrêts cardiaques associé à un niveau élevé d’ozone avec un OR 2 heures de 1,12 (CI 95 %, 1,01–1,25) et 24h de 1,18 (CI 95 %, 1,03–1,35) pour toute augmentation de 10μg/m3. Nous n’avons pas trouvé de lien avec les taux de particules fines.
Conclusion |
Au total, l’exposition brève à une élévation de la pollution à l’ozone est associée à un risque d’arrêts cardiaques hors hôpital, et ce, sans influence des saisons. Les SAMU et les services d’urgences devraient connaître en permanence les niveaux du taux d’ozone dans les grandes villes de France.
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Publié le 25 novembre 2020
Communiqué
Communiqué de l’Académie nationale de médecine et de l’Académie vétérinaire de France : Espèces animales sensibles au SARS-CoV-2 et risques en santé publiqueAnimal species susceptible to SARS-CoV-2 and public health risks
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Avis
Avis de l’Académie nationale de médecine et de l’Académie vétérinaire de France : SARS-CoV-2 : sensibilité des espèces animales et risques en santé publiqueSARS-CoV-2: sensitivity of animal species and public health risks
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Rapport
Rapport 20-06 — Interfaces cerveau-machine : essais d’applications médicales, technologie et questions éthiquesBrain-machine interface: Testing of medical applications, technology and ethical issues
Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts.
L’interface cerveau-machine (ICM) est une technique permettant de recueillir l’activité du cortex et de la transformer, grâce à un logiciel, en commande d’activités motrices ou sensorielles définies respectivement comme asynchrone et synchrone parce que dans ce dernier cas le cortex est stimulé par un événement extérieur alors que dans le premier il enclenche par la pensée un ordre moteur indépendant des nerfs et des muscles. Le recueil de l’activité corticale est soit extracrânien, et utilise l’électroencéphalographie, soit intracrânien avec implantation d’électrodes dans le cortex recueillant les potentiels émis. Les applications médicales de l’ICM visent à restaurer la mobilité d’un ou plusieurs membres suite à un accident ou une maladie. L.A. Benabid a mis au point une technique de commande corticale d’un exosquelette pour traiter des patients paraplégiques. G. Courtine et J. Bloch proposent de réactiver des circuits moteurs lombaires épargnés lors de l’accident. N. Jarasse et G. Morel font appel à des patrons supports constitués à partir des mouvements du tronc et de l’épaule accompagnant le mouvement voulu de la prothèse du bras amputé. A. Lecuyer a développé un logiciel « OpenViBE » appliqué au « neurofeedback » qui permet au patient visualisant les ondes de son cerveau de les ramener par entraînement à une norme afin d’améliorer déficits moteurs et troubles mentaux. Pour restaurer la vision en cas de perte des photorécepteurs, S. Picaud applique une stratégie consistant à réintroduire des informations visuelles dans le circuit neuronal en utilisant une puce électronique implantée en épi- ou sous-rétinien afin de stimuler les cellules ganglionnaires et atteindre in fine le cortex visuel. Toutes ces recherches concernent un nombre isolé de malades rarement étudiés dans des conditions de vie normale. Pour passer à l’étape industrielle, plusieurs défis doivent être affrontés : mieux connaître les réseaux neuronaux impliqués, développer la détection des signaux neuronaux avec des électrodes plus fines, plus résistantes et assemblées dans des matrices en en positionnant un très grand nombre à la surface du cortex, progresser dans le domaine de l’informatique et de l’analyse des données. Toutes ces techniques soulèvent des problèmes éthiques dont les 3 principaux sont : de préserver le caractère personnel de l’activité neuronale, de refuser toute coercition vis-à-vis du patient, et d’optimiser des dispositifs sauvegardant son pouvoir de décider. Ce rapport recommande un soutien public en faveur de la recherche académique et des start-ups, la création d’une structure de mise en réseau des unités de recherche travaillant dans le domaine, le refus d’une autocratie permise par le développement du numérique.
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Éditorial
La faculté d’oublierL’auteur déclare ne pas avoir de liens d’intérêts.
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Communication scientifique
Les mémoires oubliées : leurs caractéristiques et leurs atteintes spécifiquesForgetten memories: Their characteristics and specificities
L’auteur déclare ne pas avoir de liens d’intérêts.
Malgré son appellation unique, la mémoire humaine est constituée de secteurs indépendants dans leurs fonctions, leurs supports anatomiques et leur implication pathologique. Nous abordons ces divisions mal connues en décrivant les cas uniques de patients qui ont permis leur description avec les modèles neurocognitif qui en découlent.
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Communication scientifique
Les amnésies transitoiresTransient amnesias
Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts.
L’amnésie transitoire reconnaît de multiples causes, la première étant l’ictus amnésique (IA). Celui-ci se présente comme une atteinte subite de la mémoire épisodique antérograde et rétrograde avec des questions itératives, durant quelques heures, sans autre trouble neurologique ni cognitif, mais souvent associé à un état anxieux. Il est souvent déclenché par un stress physique ou psychologique. L’amnésie régresse sans séquelles en moins de 24h et dans la plupart des cas l’IRM en séquence de diffusion montre de façon légèrement différée des hypersignaux punctiformes à la partie latérale de l’hippocampe. L’épilepsie amnésique transitoire (EAT) donne lieu à des épisodes pouvant être pris pour un IA, mais plus brefs, de survenue préférentiellement matinale et répétitifs, sans hypersignaux hippocampiques à l’IRM. L’épilepsie amnésique transitoire peut s’accompagner d’hallucinations ou de discrets automatismes moteurs. Elle régresse généralement avec une monothérapie anti-épileptique. Les amnésies transitoires d’origine vasculaire sont en rapport avec un infarctus ou exceptionnellement une hémorragie affectant une structure du circuit de Papez. La possibilité d’une dissection aortique a été rapportée. Certains cas vérifient tous les critères diagnostiques de l’IA, et l’IRM cérébrale est recommandée en présence d’un tel tableau. Certains médicaments, notamment anticholinergiques et benzodiazépines, sont une cause fréquente d’amnésie transitoire, surtout chez le sujet âgé. Enfin une cause psychogène doit être envisagée devant une amnésie purement rétrograde, en particulier après un choc émotionnel.
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Communication scientifique
Mémoire procédurale et mémoire déclarativeProcedural memory and declarative memory
Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts.
Par opposition à la mémoire déclarative (qui comprend la mémoire sémantique et la mémoire épisodique), la mémoire procédurale appartient à la mémoire non déclarative, distinction déjà pressentie par les philosophes Descartes puis Bergson et affirmée par la neuropsychologue Brenda Milner. C’est avant tout la persistance d’une capacité motrice, perceptive ou cognitive fruit d’un apprentissage. Trois catégories de tests explorent ces trois domaines. Alors que la mémoire déclarative est sous-tendue par le cortex temporal, la mémoire procédurale relève principalement du striatum et du cervelet. Son altération résulte d’une atteinte du striatum, comme il en existe dans la maladie de Huntington, la maladie de Parkinson ainsi que dans les affections du cervelet. En revanche, elle est longtemps conservée dans la maladie d’Alzheimer. L’imagerie cérébrale fonctionnelle a permis de dresser la carte des régions cérébrales de la mémoire procédurale. À côté de l’apprentissage procédural, il existe un apprentissage implicite, inconscient, moins étudié, source de nos habitudes, de nos gouts, qui s’enrichit au fur et à mesure et forge notre personnalité.
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Communication scientifique
La mémoire traumatique : postulats historiques et débats contemporainsTraumatic memory: Historical assumptions and contemporary debates
Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts.
Le trouble de stress post-traumatique (TSPT), résultant de l’exposition à un événement extrêmement stressant, a inscrit son histoire dans un contexte psychiatrique et militaire et reste, aujourd’hui encore, une pathologie contemporaine largement débattue. Les recherches des dernières décennies et la révision récente des critères diagnostiques du manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux (en anglais Diagnostic and Statistical Manual of Mental Disorders, DSM ; 1994, 2013) ont conduit de nombreux chercheurs et cliniciens à considérer le TSPT comme une « pathologie de la mémoire ». Celle-ci est caractérisée par la présence simultanée d’une hypermnésie des éléments centraux et émotionnels de l’événement et une fragmentation des souvenirs périphériques et contextuels, rendus incohérents par leur manque d’intégration autobiographique. Ces atteintes mnésiques sont fréquemment décrites dans le cadre du TSPT, mais font toujours l’objet d’âpres débats scientifiques et cliniques. Malgré tout, la symptomatologie traumatique est classiquement définie par des atteintes mnésiques caractéristiques et supposément marquées par un manque de cohérence narrative et une fragmentation des souvenirs rappelés. Par ailleurs, l’exploration de la mémoire traumatique a, depuis plusieurs années, entretenu un vif débat contemporain concernant la récupération des souvenirs issus d’abus infantiles, réactualisant ou réinterprétant les investigations psychologiques et thérapeutiques passées de la mémoire traumatique. Ce travail propose une présentation des considérations actuelles de la mémoire traumatique développée dans le cadre du TSPT, et une discussion autour de ces deux éléments de controverse : la fragmentation et l’incohérence du souvenir traumatique mémorisé et la récupération tardive des souvenirs « réprimés » du traumatisme initial.
Lire la suite >Publié le 20 novembre 2020
Communiqué
Communiqué de l’Académie : Impact de la Covid 19 sur la santé psychiqueImpact of Covid-19 on mental health
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Éditorial
Réflexions sur le progrès thérapeutique médicamenteuxReflexions on drug therapeutic progress
L’auteur déclare ne pas avoir de liens d’intérêts.
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Communication scientifique
Cellules humaines à usage thérapeutique : état de la questionHuman cells for therapeutics purpose: State of the art
L’auteur déclare ne pas avoir de liens d’intérêts.
Les cellules souches humaines pluripotentes induites et les cellules souches embryonnaires humaines ont des caractéristiques de pluripotence et de dérivation permettant aussi l’étude des maladies. Ces cellules sont utilisées actuellement pour le traitement des maladies neurologiques comme la maladie de Parkinson ou dans les pathologies cardiaques. La thérapie génique a été un succès pour le traitement des hémophilies A et B, les hémoglobinopathies et les déficits immunitaires. La greffe de cellules souches hématopoïétiques est un traitement standard des leucémies, cependant que les CAR-T représentent un nouveau traitement prometteur y compris dans les lymphomes et le myélome.
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Communication scientifique
Médicaments biosimilaires : enjeux réglementaires et impacts médicoéconomiquesBiosimilar medicines: Regulatory issues and medico-economic impacts
L’auteur déclare ne pas avoir de liens d’intérêts.
Le concept de médicament biosimilaire a été lancé par les directives européennes de 2001 et 2004 avec les premières autorisations européennes de mise sur le marché (AMM) délivrées en 2006. Ce sont des « copies » de médicaments biologiques, pour la plupart des protéines. Compte tenu de la variabilité inhérente aux processus de « synthèse biologique » quelques variations de la structure chimique du produit fini peuvent être observées sur les résidus glycosylés mais pas sur la séquence d’acides aminés pour les protéines. Pour cette raison, le dossier de demande d’AMM de ces produits, contrairement aux génériques, doit comporter une démonstration d’équivalence thérapeutique dans au moins l’une des indications thérapeutiques du princeps. C’est l’arrivée des biosimilaires des anticorps monoclonaux qui a vraiment marqué leur avènement avec les biosimilaires d’infliximab, d’étanercept et d’adalimumab dans les domaines de la rhumatologie, gastroentérologie et dermatologie, puis dans les domaines de la cancérologie avec les biosimilaires de rituximab, trastuzumab et enfin bévacizumab. Si l’arrivée des biosimilaires réduit le risque de ruptures d’approvisionnement des produits princeps, leur intérêt est principalement économique, permettant la réduction du prix des traitements face aux princeps biologiques coûteux. Avec l’expérience acquise, les réticences à l’interchangeabilité des produits se sont estompées.
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Communication scientifique
Actualités thérapeutiques et innovations dans les maladies systémiques et auto-immunesUpdate on treatments and innovations in systemic auto-immune diseases
L’auteur déclare ne pas avoir de liens d’intérêts.
Le traitement des maladies auto-immunes bénéficie depuis quelques années de nouveaux médicaments dont certains sont prometteurs. Les choix thérapeutiques et les objectifs de traitement sont cependant variables d’une maladie auto-immune à l’autre. Les progrès médicamenteux ont surtout été obtenus dans les vascularites. Au cours du lupus, malgré de nombreux médicaments ciblant des mécanismes pathogéniques spécifiques, peu de médicaments se distinguent comme étant d’un apport majeur pour la prise en charge de cette maladie. Les innovations thérapeutiques sont bien différentes dans la sclérodermie systémique. Il n’y a toujours pas de médicament de fond efficace mais les traitements symptomatiques se multiplient et sont partiellement efficaces. Le seul traitement de fond qui parait apporter aujourd’hui un bénéfice dans la sclérodermie est la transplantation de cellules souches autologues.
Lire la suite >Publié le 16 novembre 2020
Communiqué
Communiqué de l’Académie : Vaccination contre Covid-19 : pour que l’espoir prenne forme !Vaccination against Covid-19: for hope to take shape!
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Rapport
Rapport 20-05 – La transplantation cardiaque chez l’adulteCardiac transplantation in adult patients
Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts.
La transplantation cardiaque est le traitement de référence de l’insuffisance cardiaque terminale réfractaire au traitement médical optimal, avec une médiane de vie post greffe de 12 ans. Pourtant, l’accès à la transplantation tend actuellement à diminuer et il existe une inadéquation entre le nombre de receveurs et celui des donneurs. Ce rapport revoit les indications, les contre-indications de la transplantation cardiaque et les complications survenant lors du suivi. Les conditions d’une meilleure prise en charge de l’insuffisance cardiaque sévère dans l’ensemble du territoire national et d’une optimisation de l’offre de transplantation cardiaque sont examinées et le recours aux greffons prélevés chez des patients décédés après un arrêt circulatoire est discuté.
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Communication scientifique
Enquête étiologique des hypoparathyroïdies spontanées : étude de 38 patientsEtiological investigation of spontaneous hypoparathyroidism: Study of 38 patients
Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts.
Se différenciant des pseudohypoparathyroïdies, des hypoparathyroïdies fonctionnelles et des hypoparathyroïdies iatrogènes, les hypoparathyroïdies spontanées lésionnelles constituent des entités rares dont les causes sont encore imparfaitement connues. Congénitales ou acquises, elles s’inscrivent dans 3 grands cadres nosologiques : génétiques, auto-immuns, ou liés à des maladies générales, infiltratives ou par surcharge. Les causes génétiques sont de constitution lente, se révèlent progressivement chez l’enfant, l’adolescent ou l’adulte, répondant aux entités connues sous les noms de syndrome de Di George (CATCH 22) typiquement par agénésie parathyroïdienne avec aplasie thymique, malformations cardiaques et vasculaires en liaison avec une délétion du chromosome 22, de syndrome HDR (hypoparathyroidism deafness, renal dysplasia) par mutation de GATA3, et de syndrome HRD (hypoparathyroidism, retardation, dysmorphism) par mutation de TCFE, d’hypocalcémie familiale hypercalciurique par mutation gain de fonction du récepteur du calcium. Les hypoparathyroïdies auto-immunes sont soit isolées, soit syndromiques dans le cadre des polyendocrinopathies auto-immunes de type 1 (syndrome APECED) par mutation homozygote du gène de la protéine AIRE (21q) inactivant la transcription des autoanticorps au niveau du thymus notamment. Enfin des hypoparathyroïdies s’observent dans les hémochromatoses secondaires, la maladie de Wilson, les cytopathies mitochondriales, en association avec la thyroïdite de Riedel et certaines maladies granulomateuses. Les difficultés de la reconnaissance du diagnostic étiologique des hypoparathyroïdies spontanées sont illustrées par le rapport d’une série lilloise de 38 patients. Un algorithme diagnostique est proposé.
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Communication scientifique
Angiopathie amyloïde cérébrale : avancées récentes et perspectivesCerebral Amyloid Angiopathy: New Insights and Perspective
Les auteurs déclarent ne pas n’avoir pas de liens d’intérêts.
L’Angiopathie Amyloïde Cérébrale sporadique (AAC) est une micro angiopathie cérébrale fréquente, liée à l’âge, caractérisée par l’accumulation de peptide amyloïde Aβ dans la paroi des artères lepto-méningées et des vaisseaux corticaux. C’est la cause principale d’hémorragies intracérébrales lobaires de la personne âgée. Son origine reste largement méconnue. Un défaut de clearance du peptide Aβ est largement évoqué dans sa physiopathologie. L’étude de sujets porteurs de mutations dans les rares formes héréditaires montre qu’une longue période pré-symptomatique est probable. L’hémorragie intracérébrale lobaire, avec son risque de récidive élevé, constitue l’avenue clinique la mieux connue. L’AAC est également à l’origine directe de déclin cognitif avec un risque évolutif élevé vers une démence. Elle est également à l’origine de manifestations neurologiques focales déficitaires transitoires (TFNE). L’existence d’une forme à composante inflammatoire suggère l’association d’une réponse auto-immune spécifique. L’identification de biomarqueurs permet de mieux en caractériser l’histoire naturelle et le risque évolutif : IRM (micro-saignements, micro infarctus corticaux, hémosidérose corticale, saignements méningés, atrophie corticale, hyper signaux de la substance blanche, dilatation des espaces péri vasculaires) TEP amyloïde, biomarqueurs amyloïdes du liquide cérébro-spinal, contribuent à créer une d’empreinte de la maladie. Si l’anatomo-pathologie reste un élément essentiel du diagnostic, ils ont permis d’affiner la probabilité du diagnostic de la maladie (critères de Boston modifiés). Aucune thérapeutique spécifique n’est à ce jour disponible mais nombre de développements sont en cours. Le contrôle strict de la pression artérielle, et la stratégie thérapeutique vis-à-vis des anticoagulants chez les patients à haut risque embolique sont des éléments clés de la prise en charge.
Lire la suite >Publié le 9 novembre 2020
Communiqué
Communiqué de l’Académie nationale de médecine et de l’Académie nationale de chirurgie : Covid-19 et continuité des soinsCovid-19 and continuity of care
Lire la suite >Publié le 5 novembre 2020
Communiqué
Communiqué de l’Académie nationale de médecine et de l’Académie vétérinaire de France : Mutation du virus Sars-CoV-2 chez les visons danois et mesures de précautionMutation of Sars CoV-2 in Danish mink and precautionary measures
Lire la suite >Publié le 4 novembre 2020
Communiqué
Communiqué de l’Académie : La mort loin des famillesDeath far away from families
Lire la suite >Séance du 3 novembre 2020
Communication scientifique
La dégénérescence maculaire liée à l’âge en 2020Age related macular degeneration 2020
L’auteur déclare ne pas avoir de liens d’intérêts.
Au cours des deux dernières décennies, il est observé une diminution de la prévalence de la dégénérescence maculaire (DMLA) et une amélioration de l’acuité visuelle des patients atteints en raison de l’amélioration du mode de vie, et des progrès de la prise en charge. Cependant, la DMLA qui constitue la première cause du handicap visuel dans le monde pour la population âgée de plus de 50 ans, demeure encore incomplètement comprise et ne connaît pas à ce jour de guérison. La thérapie génique ou les injections de cellules souches multipotentes ouvrent la voie vers de nouveaux traitements moins contraignants que les injections répétées d’anti-VEGF.
Lire la suite >Séance du 3 novembre 2020
Communication scientifique
Les microvésicules cellulaires : biomarqueurs émergents en pathologie cardiovasculaire : intérêt dans le risque thrombotique de la COVID 19Cellular microvesicles: Emerging biomarkers in cardiovascular disorders: application in the thrombotic risk associated to COVID 19
Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts.
Les maladies cardiovasculaires sont une des premières causes de mortalité et de morbidité dans le monde et la recherche de biomarqueurs permettant de stratifier le risque est un enjeu majeur. Les microvesicules sont des fragments de membranes générés par toutes les cellules de l’organisme. Elles sont reconnues aujourd’hui comme des vecteurs d’information biologiques participant à la communication intercellulaire et des biomarqueurs dont la pertinence clinique a été démontrée. En effet, l’élévation des taux plasmatiques des microvésicules a été rapportée dans différents contextes cardiovasculaires incluant l’athérosclérose, les syndromes coronariens aigus, les accidents vasculaires cérébraux, les thromboses associées au cancer ou aux infections comme la COVID- 19. Dans ce contexte infectieux émergeant, les microvésicules ont récemment été identifiées comme des biomarqueurs prometteurs dans l’identification précoce des patients à risque et dans la prédiction du risque thrombotique. Les progrès accomplis ces dernières années pour développer des techniques ultrasensibles permettant d’énumérer ou de mesurer l’activité fonctionnelle des microvésicules, associés aux efforts de standardisation impulsés par les sociétés savantes, permettent aujourd’hui d’accélérer leur transfert vers la clinique, afin de les positionner comme des candidats prometteurs pour une médecine personnalisée à visée cardiovasculaire.
Lire la suite >Séance du 3 novembre 2020
Communication scientifique
Relation pharmacocinétique/pharmacodynamique entre la concentration sanguine de tétrahydrocannabinol et l’aptitude à conduire un véhicule chez des consommateurs occasionnels ou chroniques de cannabisPharmacokinetic/pharmacodynamic relationship between tetrahydrocannabinol blood concentration and ability to conduct a vehicle in chronic and occasional cannabis consumers
Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts.
Étant donné le contexte sanitaire épidémique lié au Covid-19 du mois de mars 2020, la présentation orale de cette communication en séance à l’Académie a été reportée.
Objectif
La relation pharmacocinétique/pharmacodynamique (PK/PD) après une prise fumée de cannabis et l’aptitude à conduire est peu documentée.
Méthodes
Le tétrahydrocannabinol (THC) et ses deux principaux métabolites ont été mesurés dans le sang de 15 consommateurs chroniques (CC, 1–2 joints/j) et de 15 consommateurs occasionnels (CO, 1–2 joints/semaine) 12 fois pendant 24h après consommation d’une cigarette contenant de manière randomisée du placebo, 10mg ou 30mg de THC. Les effets ont été évalués 7 fois par un test de vigilance (temps de réaction) et un simulateur de conduite durant la même période.
Résultats
Il n’existe pas de relation PK/PD. La concentration sanguine en THC et 11-OH-THC est maximale dès la fin de la consommation alors que les effets sont maximums 5 à 6h après. Après une même dose consommée, la concentration sanguine de THC est pratiquement deux fois plus élevée chez les CC que chez les CO. Les CC ont toujours du THC dans le sang (>1ng/mL) après 24h alors qu’il est<0,5ng/mL chez les CO après 6h environ. Les effets sur l’allongement du temps de réaction sont plus importants pour les CO (+19 % à 10mg et +27 % à 30mg) que pour les CC (+11 % à 10mg et +19 % à 30mg), de même sur l’aptitude à conduire où on ne retrouve pas d’effet dose (+25 % d’erreur pour les CC vs +34 % chez les CO). L’effet total sur la conduite dure environ 8h chez les CC et jusqu’à 13h chez les CO.
Conclusion
Le cannabis a un effet délétère sur la conduite, décalé dans le temps par rapport à la cinétique sanguine du THC.
Publié le 20 octobre 2020
Communication scientifique
Développement professionnel continu (DPC) et émergence de la recertification en France. Évolution législative et commentairesContinuing professional development and recertification process in France
Les auteurs déclarent être conseillers nationaux de l’Ordre national des médecins.
Étant donné le contexte sanitaire épidémique lié au Covid-19 de l'année 2020, cette communication a été publiée en juin 2020 (Tome 204 n°6) mais sa présentation orale en séance à l’Académie a été reportée au 20/10/2020.
La formation médicale continue (FMC) est une obligation déontologique et légale en France. L’évaluation des pratiques professionnelles (EPP) a rejoint en 2004 l’obligation d’acquisition des connaissances pour devenir le développement professionnel continu (DPC) en 2009. Actuellement, le dispositif est complet : définition, organisation et validation. Mais l’obligation individuelle pour valider le DPC n’a jamais été appliquée. La recertification prévue par la loi de 2019 ne sera opérationnelle qu’en 2021, au plus tôt. Son pilier essentiel est le DPC. La mission de recertification qui a préparé la loi exclut toutes épreuves de vérification des connaissances. La recertification se fait par une valorisation du parcours professionnel comprenant, outre le DPC, une activité maintenue et régulière, une amélioration de la relation avec le patient, la prise en compte de la santé du médecin et l’absence d’évènements indésirables. L’Ordre veillant sur la compétence des médecins, c’est lui qui reçoit la validation du DPC, comme il recevra celle de la recertification.
Lire la suite >Publié le 20 octobre 2020
Communiqué
Communiqué de l’Académie : « Retour d’expérience : concevoir un dépistage efficace »Feedback: designing an effective screening
Lire la suite >Séance du 20 octobre 2020
Rapport
Rapport 20-04. Les prescriptions médicamenteuses dans le rhume de l’adulte d’origine viraleDrug prescriptions in adult common cold of viral origin
Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts.
Aucun traitement du rhume de l’adulte n’a réellement fait preuve d’une grande efficacité. Or, les prescriptions médicamenteuses sont nombreuses et variées, représentant à la fois un danger en termes de santé publique et de risque d’effet indésirable individuel, et un coût non justifié en termes de dépenses de santé. Après une analyse de la littérature et des données socioéconomiques, le rapport propose (i) de créer un « Observatoire national du rhume », (ii) d’améliorer la formation des médecins et des pharmaciens en se basant sur une nouvelle nosologie : l’IVVAS, (iii) de définir la place de l’antibiothérapie dans le traitement du rhume à partir des recommandations des sociétés savantes, (iv) de limiter l’usage de la corticothérapie le plus souvent inadaptée ainsi que l’usage des vasoconstricteurs en raison de leurs effets indésirables, en suggérant qu’ils ne soient délivrés que sur prescription médicale, (v) d’alerter le grand public des dangers de l’automédication et de la dangerosité et de l’inefficacité de nombreux traitements utilisés.
Lire la suite >Séance du 20 octobre 2020
Communication scientifique
Personnes âgées et réanimationIntensive care for old patients
L’auteur déclare ne pas avoir de liens d’intérêts.
Étant donné le contexte sanitaire épidémique lié au Covid-19 de l'année 2020, cette communication a été publiée en mai 2020 (Tome 204 n°5) mais sa présentation orale en séance à l’Académie a été reportée au 20/10/2020.
Il n’existe actuellement aucune recommandation nationale ou internationale pour l’admission dans un service de réanimation de patients âgés de plus de 80 ans et il n’existe pas de score de sévérité pronostique spécifique aux patients âgés. Dans cette revue, nous envisageons successivement les spécificités des patients âgés avant d’aborder la question des critères et conditions d’admission dans un service de réanimation. Pendant le séjour de réanimation, l’intensité des traitements doit être réévaluée et des décisions de limitations de traitement peuvent être prises. Enfin, le meilleur critère de jugement du bien-fondé des décisions est le pronostic vital mais aussi fonctionnel et la qualité de vie à long terme pour le patient mais aussi pour son entourage. Nous proposons un algorithme intégrant toutes ces étapes et visant à éclairer les décisions pour les praticiens mais aussi pour les patients et leur famille. Les évolutions démographiques actuelles et à venir ainsi que les contraintes financières ne nous permettront pas de faire l’économie de cette réflexion. Nous souhaitons ouvrir un débat sociétal relayé par l’Académie nationale de médecine et s’appuyant sur les travaux nationaux et internationaux les plus récents.
Lire la suite >Publié le 14 octobre 2020
Communiqué
Communiqué de l’Académie : « Pandémie de Covid-19 : tenir la crête »Covid-19 Pandemic: Holding the Ridge
Lire la suite >Séance du 13 octobre 2020
Communication scientifique
Avancées de la conservation des greffons destinés à la transplantationProgress in organ preservation for transplantation
Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts.
La conservation d’organes peut être définie comme l’ensemble des procédés qui s’attachent à protéger le greffon des méfaits de l’anoxie entre le moment de sa déafférentation vasculaire chez le donneur et celui de sa revascularisation chez le receveur. Elle s’est appuyée longtemps sur le principe selon lequel l’hypothermie, distribuée par la perfusion initiale de solutions de conservations dans les vaisseaux du greffon, atténuait les méfaits de l’ischémie. Le manque de greffons a poussé à élargir les critères de sélection des greffons. Ces greffons, plus sensibles à l’ischémie, ont incité à rechercher de nouveaux modes de conservations basés sur le maintien du métabolisme cellulaire. Ainsi ont été développées des conservations oxygénées, utilisant des machines dites de perfusion. D’abord en hypothermie à l’aide de solutions spécifiques, la conservation par perfusion oxygénée se fait maintenant au sang et en normothermie. Plus qu’améliorer et allonger la conservation, ces machines permettent de tester et sélectionner les greffons avant l’implantation. Elles permettront dans un avenir proche de réparer ou même transformer le greffon pour améliorer sa fonction initiale et sa survie au long cours.
Lire la suite >Séance du 13 octobre 2020
Communication scientifique
Réalité augmentée et chirurgie du rachis, pour améliorer l’évaluation préopératoire, le geste opératoire et l’apprentissageAugmented reality and spine surgery, to improve preoperative assessment, surgery and learning
Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts.
Après un rappel des définitions de la réalité virtuelle et de la réalité augmentée, il est décrit dans cet article les moyens appliqués à la chirurgie du rachis avec, en préopératoire, la simulation pour l’entraînement à la chirurgie du rachis, le calcul préopératoire notamment dans les ostéotomies vertébrales de redressement et la confection de matériel sur mesure. En peropératoire la navigation, ainsi que le robot, sont pour le moment surtout utilisés pour assurer un vissage pédiculaire vertébral parfait. Les limites de ces techniques modernes se situent dans le défaut de calibrage et bien entendu dans leur accessibilité difficile. L’avenir se situe dans la multiplication des robots avec des objectifs plus larges que le vissage pédiculaire : reconnaissance des vaisseaux intra et extra-rachidiens, de la dure-mère, gestes complexes dans des directions difficiles à réaliser « à main libre » par le chirurgien. Ce dernier doit néanmoins rester dans la boucle décisionnelle pour définir notamment la stratégie chirurgicale correcte, indispensable pour obtenir un bon résultat chirurgical.
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Communication scientifique
Une histoire du cœur artificiel : du cœur de verre d’Alexis Carrel au CARMAT d’Alain CarpentierA story of the artificial heart: From Alexis Carrel's glass heart to Alain Carpentier's CARMAT
Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts.
Depuis les essais historiques de Carrel et Lindbergh, le désir d’obtenir des prothèses pour soutenir un cœur défaillant a été constant chez tous les chirurgiens cardiaques. Initialement conçu pour permettre la récupération d’un cœur après la chirurgie cardiaque, elle est ensuite devenue le « bridge to transplant » nécessaire pour attendre un greffon cardiaque. Des prothèses ont été décrites en fonction de la nécessité de remplacer seulement le ventricule gauche ou les deux ventricules. Pour répondre à l’insuffisance du nombre de greffons, la conception d’un cœur artificiel définitif s’est progressivement imposée. Le cœur CARMAT répond à de nombreux impératifs, et en particulier à la biocompatibilité. Après des résultats initiaux encourageants, il est encore actuellement en évaluation.
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Communication scientifique
Interventionnel et chirurgie : opposition, cohabitation ou complicité ?Interventional and surgery: Opposition, cohabitation or complicity?
L’auteur déclare ne pas avoir de liens d’intérêts.
Les techniques interventionnelles remettent profondément en question les modalités thérapeutiques, notamment chirurgicales. Pour la pérennité de l’écosystème complexe que constitue notre monde médical, basé sur une cohabitation subtile comme dans un récif corallien, il importe que ces nouvelles techniques ne demeurent pas la propriété d’une seule catégorie professionnelle, mais puissent être accessibles aux autres, moyennant une formation solide, précoce, au cours des études médicales ou après, consacrées par un examen validant. Compte tenu de sa transversalité, de son autorité morale et de son impartialité, l’Académie nationale de médecine pourrait constituer la structure idéale pour tenter de ramener une relative harmonie lors de ce changement majeur.
Lire la suite >Publié le 11 octobre 2020
Éditorial
Cancers ORL HPV-induits et vaccination universelleHPV-induced head and neck cancer and universal vaccination
L’auteur déclare ne pas avoir de liens d’intérêts.
Lire la suite >Publié le 11 octobre 2020
Chronique historique
L’âge d’or de la médecine marseillaise, à Rome, sous NéronThe golden age of the Marseilles’ medical doctors in Rome during the reign of the Emperor Nero
L’auteur déclare ne pas avoir de liens d’intérêts.
L’encyclopédiste romain Pline l’ancien raconte que sous le règne de Néron (années 54 à 68), deux médecins Crinas et Charmis, s’imposèrent à Rome sur tous leurs rivaux. Ils venaient de Marseille – Massilia – où ils avaient été formés. Cette ville grecque qui était appelée l’Athènes des Gaules, était selon nombre d’historiens et d’écrivains romains de l’époque, un centre d’enseignement réputé pour l’éloquence, la philosophie et la médecine, à l’égal d’Athènes ou d’Alexandrie déjà sur le déclin. Elle exportait ses médecins. Or Rome ne possédait alors aucune école de médecine : les médecins venus d’orient ou de Marseille y étaient donc prisés. Crinas et Charmis, le premier par ses prescriptions fondées sur l’astrologie, l’autre par la méthode de l’hydrothérapie froide, acquirent une très grande réputation dans la capitale de l’empire en même temps qu’ils y amassèrent une immense fortune. Celle de Crinas fut en partie léguée par testament à sa ville natale dans le but de contribuer à la restauration de ses murailles que Jules César avait fait démolir un siècle auparavant.
Lire la suite >Publié le 11 octobre 2020
Présentation ouvrage
Costentin J. Dictionnaire critique du cannabis. éditions DocisParis (2019) Lire la suite >Publié le 11 octobre 2020
Présentation ouvrage
Simonnet G., Le Breton D., Laurent B. L’homme douloureux. Éditions Odile JacobParis (2019) Lire la suite >Publié le 9 octobre 2020
Communiqué
Communiqué de l’Académie nationale de médecine et de l’Académie nationale de pharmacie : « Tests Covid-19 : à la recherche d’une stratégie »Press Release of the French National Academy of Medicine and the National Academy of Pharmacy: Covid-19 tests: searching a strategy
Lire la suite >Séance du 6 octobre 2020
Communication scientifique
Influence des régimes végétariens sur le statut nutritionnel et métabolique et le risque de malades chroniquesInfluence of vegetarian diets on the nutritional and metabolic status, and their association with non-communicable diseases
Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts.
Les régimes végétariens ont été proposés comme approche nutritionnelle pouvant potentiellement réduire le risque de maladies chroniques non transmissible. De plus, il existe une pression sociétale forte pour diminuer les aliments d’origine animale de la consommation alimentaire des pays occidentaux. Comparer les effets sur la santé des régimes végétariens et du régime omnivore est donc une question d’actualité importante, à laquelle nous tentons d’apporter une réponse basée sur les méta-analyses publiées sur ce thème. Les régimes végétariens sont associés à une concentration plus faible de cholestérol sanguin total, LDL-cholestérol et HDL-cholestérol, et sont sans effet sur le taux de triglycérides. Ils augmentent le risque de carence en vitamine B12, principalement chez les nourrissons de mères végétariennes, chez les femmes enceintes et les personnes âgées et diminuent les réserves en fer évaluées par la ferritine. En revanche, il existe un effet protecteur des régimes végétariens sur le risque d’obésité pathologique, des autres composantes du syndrome métabolique dont le diabète et l’hypertension et sur le risque de maladies cardio-vasculaires. L’étude des effets sur le risque de cancer ont produit des résultats contradictoires. La revue exhaustive de la littérature montre qu’il existe des données très parcellaires sur les effets des régimes végétariens pour les acides gras oméga-3, l’iode, le calcium, la vitamine B12 et la vitamine D et la comparaison avec le régime méditerranéen. L’effet des régimes végétariens sur les tranches d’âge nécessite également une attention particulière.
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Communication scientifique
Syndrome allergique pollen-fruit : actualités sur les allergènes impliquésPollen-food allergy syndrome: Recent data on allergens implicated
Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts.
En France, 20 à 25 % de la population générale souffrent d’une maladie allergique. Les allergies respiratoires, prépondérantes et au premier rang des maladies chroniques de l’enfant, sont majoritairement dues aux grains de pollen d’arbres et de plantes anémophiles. Les sensibilisations croisées entre des pollens et certains aliments sont de plus en plus fréquentes, étendant ainsi le profil symptomatique du respiratoire au digestif voire à la réaction anaphylactique en présence de cofacteurs. Certaines familles de protéines allergisantes impliquées dans le syndrome pollen-aliment sont bien caractérisées du point de vue moléculaire et clinique : la famille des PR-10 dont le prototype est Bet v 1, allergène majeur du pollen de bouleau, les lipotransférases non spécifiques, les profilines et les protéines Thaumatin-like. Le mécanisme du syndrome pêche-cyprès a été récemment précisé grâce à la mise en évidence dans le pollen de cyprès d’un allergène de la famille des protéines régulées par la gibbérelline (Gibberellin-regulated proteins : GRP) (Cup s 7) responsable de la primo-sensibilisation chez de nombreux patients allergiques à la pêche. Le premier allergène de la famille des snakin/GRP, la péamacléine ou Pru p 7, a été décrit en 2013 dans la pêche, puis dans d’autres fruits comme l’abricot japonais, l’orange, et la grenade. Le réchauffement climatique induit une redistribution des espèces allergisantes vers les régions du nord. Il allonge la période de pollinisation et est un facteur important favorisant les pollutions atmosphériques qui augmentent le pouvoir allergisant des pollens et la sensibilité des personnes atopiques.
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Communication scientifique
Cytokines proinflammatoires et risque cardio-vasculaire : de l’infarctus du myocarde à la tempête cytokinique du COVID-19Proinflammatory cytokines and cardio-vascular risk: From myocardial infarction tocytokine storm of COVID-19
L’auteur déclare ne pas avoir de liens d’intérêts.
Les mécanismes des maladies inflammatoires font intervenir les cytokines principales de d’inflammation IL-1, TNF, IL-6 et IL-17, qui sont les cibles thérapeutiques des biothérapies. Elles contribuent à l’atteinte locale de maladies différentes sur le plan clinique. A côté de ces aspects locaux, les cytokines ont des effets systémiques par leur action sur le foie, le tissu adipeux, le muscle et le système cardio-vasculaire. Toutes ces maladies inflammatoires ont en commun une augmentation du risque cardio-vasculaire. Dans la population générale, les mêmes concepts sont applicables, avec un lien entre une élévation même modeste de la CRP et le risque cardio-vasculaire. Plus récemment, la tempête cytokinique des formes sévères du COVID-19 a montré que les interactions synergiques des cytokines d’abord décrites in vitro se retrouvent renforcées dans le tableau clinique avec atteinte multiple et sévère des organes clés. Dans ces contextes, le contrôle de l’inflammation par ciblage des cytokines est une nouvelle option thérapeutique à visée vasculaire, avec déjà des résultats importants pour l’IL-1.
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Communication scientifique
Identification de biomarqueurs sanguins chez des sujets à risque pour la maladie d’AlzheimerIdentification of blood biomarkers in individuals at risk for Alzheimer's disease
L’auteur déclare ne pas avoir de liens d’intérêts.
La maladie d’Alzheimer (MA) est la forme la plus courante de maladie neurodégénérative, avec environ 46,8 millions de personnes touchées dans le monde, coûtant aux soins de santé environ 1 milliard de milliards d’euros. Certains facteurs génétiques augmentent le risque de MA. Des mutations spécifiques dans les gènes codant la protéine précurseur de l’amyloïde (APP) ou ses enzymes de clivage présénilines 1 et 2, des microduplications du gène APP, la trisomie 21, la présence d’une ou deux copies de l’allèle rare ɛ4 du gène codant l’Apolipoprotéine E (APOE) présentent les risques les plus forts de développer une MA. De plus, des risques cumulatifs agrégés sur un certain nombre de facteurs de risque génétiques moins forts ont émergé, grâce aux études d’association à l’échelle du génome (GWAS) avec des dizaines d’allèles géniques fréquents impliqués. Dans tous ces cas, les peptides β-amyloïdes se déposent avant l’apparition des symptômes. Quel que soit le contexte génétique, la charge amyloïde cérébrale est un risque de développer une MA. De nombreuses études visent à trouver des biomarqueurs sanguins qui pourraient prédire la charge amyloïde chez les individus asymptomatiques et permettre le traitement pendant la longue phase prodromique de la MA. Cette revue présentera la littérature et nos travaux sur la découverte de biomarqueurs sanguins au sens large de la charge amyloïde cérébrale chez des sujets asymptomatiques.
Lire la suite >Séance du 29 septembre 2020
Communication scientifique
Le rôle des vétérinaires à l’interface entre l’homme et l’animal, en France et dans le mondeThe role of veterinarians at the interface between men and animals, in France and in the world
L’auteur déclare ne pas avoir de liens d’intérêts.
La profession vétérinaire joue un rôle sociétal important à l’interface entre l’homme et le monde animal, notamment en matière sanitaire, du fait des domaines très divers dans lesquels agit cette profession, de la diversité du monde animal concerné, des intérêts économiques et sociaux pour l’homme lié à sa relation avec l’animal, ces questions faisant de plus en plus l’objet de polémiques qui remettent en cause la relation traditionnelle homme-animal nouée depuis des millénaires. Dans ce contexte les apports sociétaux et sanitaires du vétérinaire s’avèrent précieux pour en faire des arbitres aptes à mieux gérer cette interface source d’intérêts majeurs et de conflits croissants à arbitrer. Cette gestion dépasse le cadre national dans un monde globalisé. Ainsi, le rôle des organisations internationales qui s’impliquent (Organisation mondiale de la santé – OMS), Organisation Mondiale de la Santé Animale – OIE) pour donner une dimension mondiale à la gestion des risques sanitaires d’origine animale est fondamental, de même que la répartition négociée des domaines prioritaires dans lesquels elles doivent agir avec les communautés professionnelles médicales et vétérinaires nationales. Le concept « une seule santé » est l’outil à qui ces organisations donnent la priorité dans ce cadre, notamment dans les domaines de la prévention et du contrôle de l’influenza zoonotique, de la rage et de la lutte contre l’antibiorésistance au niveau mondial. Les diagnostics de la capacité des nombreux pays à apporter des réponses à des situations sanitaires complexes liées à des pathogènes d’origine animale conduisent à la nécessité de développer une coopération internationale au profit des pays les plus démunis afin de favoriser l’adoption des politiques sanitaires appropriées à privilégier pour affronter les situations les plus dangereuses à l’interface homme/animal, et pour protéger chaque territoire national, tout en évitant que des politiques inappropriées ne mettent en danger les populations humaines et animales dans le reste du monde.
Lire la suite >Publié le 29 septembre 2020
Communication scientifique
Conséquences anormales des accidents médicaux non fautifs : jurisprudence du Conseil d’ÉtatAbnormal consequences of non-faulty medical accidents: Jurisprudence of the Conseil d’État
L. Collet déclare être conseiller d’état.
Étant donné le contexte sanitaire épidémique lié au Covid-19 de l'année 2020, cette communication a été publiée en juin 2020 (Tome 204 n°6) mais sa présentation orale en séance à l’Académie a été reportée au 20/10/2020.
L’indemnisation des accidents médicaux sans faute des professionnels ou des établissements est prévue par l’article L. 1142-1 du Code de la santé publique créé par la loi du 4 mars 2002 relative aux droits des malades et à la qualité du système de santé. Il indique les conditions d’imputabilité, de critères cliniques et de gravité. Parmi les critères cliniques « un accident médical (…) ouvre droit à la réparation des préjudices (…) au titre de la solidarité nationale, lorsqu’ils (…) qu’ils ont eu pour le patient des conséquences anormales au regard de son état de santé comme de l’évolution prévisible de celui-ci (…) ». Les ordres juridictionnels ont eu à caractériser cette « anormalité des conséquences ». Selon la jurisprudence du Conseil d’État du 12 décembre 2014, la condition d’anormalité est toujours « remplie lorsque l’acte médical a entraîné des conséquences notablement plus graves que celles auxquelles le patient était exposé de manière suffisamment probable en l’absence de traitement » et si tel n’est pas le cas, « elles ne peuvent être regardées comme anormales sauf si, dans les conditions où l’acte a été accompli, la survenance du dommage présentait une probabilité faible ; qu’ainsi, elles ne peuvent être regardées comme anormales au regard de l’état du patient lorsque la gravité de cet état a conduit à pratiquer un acte comportant des risques élevés dont la réalisation est à l’origine du dommage ». Le Conseil d’État a précisé, en 2019 qu’une probabilité de survenance de 3 % était une probabilité faible.
Lire la suite >Publié le 29 septembre 2020
Communication scientifique
Fièvre méditerranéenne familiale et autres maladies auto-inflammatoires : de la génétique à la pratique médicaleFamily Mediterranean fever and other auto-inflammatory diseases: From genetics to medical practice
L’auteur déclare ne pas avoir de liens d’intérêts.
Étant donné le contexte sanitaire épidémique lié au Covid-19 de l'année 2020, cette communication a été publiée en mai 2020 (Tome 204 n°5) mais sa présentation orale en séance à l’Académie a été reportée au 20/10/2020.
Les maladies auto-inflammatoires (MAI) sont un groupe de maladies rares dues à une dérégulation du système immunitaire inné. Elles se caractérisent par des fièvres récurrentes, associant de façon variable sérites, inflammation cutanée, et déficit neurosensoriel. Le syndrome biologique inflammatoire est constant. Il existe des formes multifactorielles de l’adulte comme la goutte, la maladie de Crohn ou de Behçet, et des formes monogéniques débutant en général chez l’enfant. Nous avons identifié le premier gène en 1997 dans le cadre d’un consortium français. À ce jour, une quarantaine de gènes ont pu être impliqués. Trois voies physiopathologiques principales sont activées : l’inflammasome, le NF-κB, et l’interféron, aboutissant à un excès de sécrétion de cytokines pro-inflammatoires. Leur compréhension a permis le développement de tests génétiques et de thérapeutiques ciblées efficaces. Un diagnostic précoce permet d’initier un traitement adapté, d’améliorer la qualité de vie des patients, et de leur éviter des complications parfois létales comme l’amylose rénale ou un déficit fonctionnel majeur.
Lire la suite >Publié le 28 septembre 2020
Communiqué
Communiqué de l’Académie : Ne pas attendre une deuxième vagueDon’t wait for a second wave
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Communication scientifique
Les considérables progrès de la santé environnementaleThe considerable progress of environmental health
L’auteur déclare ne pas avoir de liens d’intérêts.
La santé environnementale n’est pas la santé de l’environnement mais traite des impacts de la qualité de l’environnement sur la santé publique. Les rapports entre les dangers de l’environnement (physiques, chimiques, biologiques) et les maladies humaines sont beaucoup mieux révélés, décrits et chiffrés et se confirment d’importance majeure. Les très grands progrès accomplis dans les méthodes analytiques prouvent la grande diversité des dangers chimiques auxquels l’Homme est exposé. Ceci se confronte aux difficultés à en mesurer les effets afin de permettre de quantifier les risques. Au niveau international et en France, les grands organismes sanitaires ont intégré cette problématique et des plans nationaux sur ce sujet sont développés. Les grands thèmes que sont « Une santé (One health) » et la mesure de l’« exposome » sont fédérateurs et porteurs d’ambitions. Les alertes sanitaires se multiplient et les citoyens exigent des informations précises sur les risques pour leur santé. C’est pourquoi les professionnels de la santé doivent prendre conscience des avancées de cette problématique et pour cela être mieux formés en matière de risques liés aux expositions environnementales. Les pressions sur l’environnement, donc sur l’humain, associées aux changements climatiques, aux croissances urbaines, à la pollution atmosphérique ou la multiexposition chimique sont quelques-unes des contributions significatives aux maladies qu’il ne faut plus ignorer.
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