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Session of 7 juin 2016
Conférence invitée
Avis numéro 124 du CCNE sur l’évolution des tests génétiques liée au séquençage de l’ADN humain à très haut débit Lire la suite >Session of 7 juin 2016
Information
Zika – Une Arbovirose et des moustiques : quels risques pour la métropole ? Lire la suite >Session of 7 juin 2016
Communication scientifique
Syndrome de Guillain-Barré : rappel historiqueLe syndrome de Guillain-Barré, décrit originalement en 1916, associe une paralysie aigüe ascendante progresssive, une aréflexie tendineuse et une dissociation albumino-cytologique du LCR. Si son tableau clinique est resté fondamentalement identique à sa description primitive, son évolution bénigne a pu néammoins être remise en cause, de même que l’existence de formes cliniques plus étendues ont pu être décrites. Cependant,afin de garder son authenticité clinique, des critères diagnostiques indiscutables, ne modifiant en rien la séméiologie fondamentale, furent proposés de façon plus récente afin de permettre des études épidémiologiques objectives.
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Communication scientifique
Les formes axonales du syndrome de Guillain-Barré en AsieAxonal variants of Guillain-Barré syndrome in Asia
Les auteurs déclarent n’avoir aucun lien d’intérêt en relation avec le contenu de cet article.
La polyradiculoneuropathie aiguë de Guillain-Barré, bien que longtemps assimilée aux seules formes démyélinisantes (“acute inflammatory demyelinating polyneuropathy”, ou AIDP), apparaît être en fait une entité électro-clinique quelque peu hétérogène, incluant notamment une variante appelée AMAN (“acute motor axonal neuropathy”). AMAN, souvent sous-estimé par le passé dans les pays occidentaux (puisque plus fréquent sur le continent asiatique), est donc une forme motrice cliniquement pure caractérisée par un début souvent plus rapide, classiquement sans anomalie des paires crâniennes; la récupération motrice est parfois incomplète et souvent plus longue (avec un risque accru de séquelles motrices). À ce jour, bien qu’AIDP et AMAN soient des entités proches, AMAN se distingue par certains caractères ce qui conduit à s’interroger sur la nécessité d’adapter et de mettre au point des traitements spécifiques.
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Communication scientifique
Syndrome de Guillain-Barré : prise en charge thérapeutiqueGuillain-Barré syndrome : current and future options for treatment
Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêt en relation avec le contenu de cet article.
Le traitement du syndrome de Guillain-Barré est resté symptomatique jusqu’aux années 1980, plus de 60 ans après la description princeps, incluant la ventilation assistée nécessaire dans près de 25% des cas. La prise en charge optimale est effectuée dans les unités de soins intensifs, étant donné la fréquence des complications, notamment dysautonomiques, et celles liées à l’immobilisation prolongée chez les patients non ambulatoires. Les traitements immunomodulateurs dont l’efficacité a été démontrée par des essais randomisés contrôlés, sont les échanges plasmatiques (EP) et les immunoglobulines intraveineuses administrées à fortes doses (IgIV). Les recommandations internationales préconisent 4 à 5 échanges plasmatiques ou 2g/kg d’IgIV, pratiqués de façon optimale dans les deux premières semaines, et ce uniquement chez les patients non ambulatoires. L’association de ces deux traitements et l’association de la methylprednisolone IV aux IgIV n’apportent pas de bénéfice supplémentaire. De nombreuses questions persistent concernant notamment le traitement des formes dîtes « bénignes » (patients ambulatoires), la prise en charge des patients qui ne répondent pas aux traitements de référence, et le traitement des patients qui présentent des rechutes après IgIV. Enfin d’autres traitements immunomodulateurs sont à l’étude pour améliorer encore le pronostic, notamment chez les patients à risque d’évolution défavorable.
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Information
Thermalisme : les nouveaux critères 2016Ces « nouveaux critères 2016 » entrent en vigueur pour toute nouvelle étude débutant à partir du 1er janvier 2017
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Information
PARITÉ EN SANTÉ la recherche scientifique et la médecine ne peuvent plus ignorer les différences biologiques entre les sexes Lire la suite >Session of 31 mai 2016
Communication scientifique
Épidémiologie de l’héroïnomanieEpidemiology of heroin addiction
Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêt en relation avec le contenu de cet article
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Communication scientifique
Prise en charge pharmacologique de la dépendance à l’héroïne – dysfonctionnements, détournements, comment les corrigerPharmacological aspects of substitution treatments in heroin addicts – dysfunctions, misappropriations and putative corrections
L’auteur déclare ne pas avoir de liens d’intérêt en relation avec le contenu de cet article
La substitution de l’héroïne par des morphinomimétiques est plus confortable, mais sans doute moins efficace que le « sevrage sec » pour faire renoncer l’héroïnomane au comportement injecteur; de plus, elle n’affiche pas l’ambition de mener à l’abstinence. Elle fait appel, en France, à la méthadone per os et à la buprénorphine sublinguale à haut dosage (BHD). L’instauration d’emblée de la BHD, qui n’est qu’un agoniste partiel des récepteurs opioïdes du type µ, crée une frustration qui contribue à ses détournements fréquents, aux conséquences déplorables : revente du produit à de jeunes toxicophiles qui se trouvent ainsi initiés aux morphiniques et peuvent être recrutés par l’héroïne; obtention des moyens pour l’acquisition d’héroïne par ceux à qui s’adressait ce substitut; injection intraveineuse de cette BHD, pourtant destinée à affranchir du comportement injecteur. Ces dysfonctionnements s’inscrivent sur le fond d’un coût considérable pour la collectivité de cette BHD. Des modalité de corrections existent qu’il faut rendre effectives : accroissement du nombre des prescripteurs formés à cette prise en charge très lourde, en les faisant bénéficier d’honoraires spécifiques ; renforcement des dispositions rendant impossibles les prescriptions et délivrances multiples à un même patient ; prévention des injections i.v. des substituts, par généralisation de la Suboxone® et par une plus grande viscosité des solutions de méthadone ; instauration de la prescription de la BHD seulement après celle de la méthadone, suivie d’une diminution de ses doses ; diminution au long cours des doses de BHD, en visant l’abstinence de tout produit opioïde.
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Communication scientifique
La pratique clinique des traitements de substitution à l’héroïne et les alternativesClinical practice of heroin substitution treatments and its alternatives
L’auteur déclare n’avoir aucun lien d’intérêt en relation avec le contenu de cet article.
Les traitements de substitution opiacés (TSO) sont d’un apport majeur dans la prise en charge de l’héroïnomanie. Leur large développement en France, grâce à une politique sanitaire volontariste, permet à près de 150 000 héroïnomanes d’en bénéficier.. La cure à la méthadone est le modèle de prise en charge le plus instructif. En agissant spécifiquement sur l’appétence opiacée, elle permet une compréhension de ce trouble, l’intérêt et les limites des TSO. Elle permet de clarifier l’objectif du traitement : prise en charge de l’héroïnomanie et des troubles de la personnalité et comorbidités psychiatriques associées ou la réduction des risques. La buprénorphine est une alternative utile du fait de sa moindre toxicité et d’un cadre de soins plus souple. Les ambiguïtés de sa prescription entraînent des mésusages et de nécessaires précautions lors des prescriptions médicales. Son action d’agoniste morphinique partiel doit la réserver à des sujets moins sévèrement atteints. La stratégie de sevrage garde sa place avec la possibilité de prescrire de la naltrexone, un anti-morphinique à longue durée d’action, en prévention des rechutes. Le soutien par des associations de patients type Narcotique Anonymes est d’un intérêt non négligeable.
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Communication scientifique
La prise en charge socio-éducative de l’héroïnomane sevré : Expérience de l’association EDVOL’auteur déclare ne pas de liens d’intérêt en relation avec le contenu de cet article.
E.D.V.O. accueille sur son centre d’hébergement de 35 places, pour une durée de six à douze mois, des personnes majeures abstinentes de tout produit modifiant le comportement, en particulier les héroïnomanes après sevrage et poste cure de deux à trois mois.
Il s’agit d’un hébergement collectif en chambres et studios à deux places, puis en chambre individuelle, pour ensuite intégrer nos appartements en sous locations ou des appartements thérapeutiques chez nos partenaires pour une année de stabilisation dans la gestion d’une autonomie choisie.
L’objectif pour notre suivi étant la réinsertion sociale et professionnelle, le rétablissement progressif, le maintien d’une abstinence durable et acceptée de tous produits modifiants le comportement, comme nouveau mode de vie.
Notre accompagnement thérapeutique étant inspiré du modèle Minnesota, avec nos encouragements, chaque résident fréquente les groupes de paroles extérieurs « Narcotiques Anonymes ou Alcooliques Anonymes ou autres.. » pour y créer du lien surtout durant les trois premiers mois.
En cas de « rechute », motivant une exclusion d’une semaine, il peut ainsi se faire héberger provisoirement chez un membre de ces fraternités d’entraide et revenir avec un nouveau temps d’abstinence de plusieurs jours. Il bénéficie aussi de notre suivi en ambulatoire mais si la rechute se prolonge, le temps d’une cure et poste cure d’un mois de consolidation est demandé pour un retour sur notre structure.
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Communication scientifique
La prise en charge socioéducative de l’héroïnomane sevré Expérience de l’association Saint Jean EspéranceThe socio-educational care of the weaned heroin addict Experience of the association Saint Jean Esperance
L’auteur déclare n’avoir aucun lien d’intérêt en relation avec le contenu de cet article.
L’association Saint Jean Espérance, fondée par une Communauté religieuse catholique, accueille des jeunes de 18 à 35 ans ayant des dépendances à l’héroïne mais aussi à tous les types de drogue. Elle n’accepte pas les traitements de substitution, type Subutex ou Méthadone. Tout jeune qui veut y entrer pour quitter sa dépendance devra arriver sevré (par le biais d’un hôpital). Le but est d’aider les jeunes accueillis à faire le choix d’une nouvelle vie : faire l’expérience du bonheur sans l’usage de produits addictifs. Le principe repose sur un travail de restructuration personnel et la mise en œuvre de leur réinsertion sociale et professionnelle. Les trois grands moyens qui leurs sont donnés sont le travail manuel, une vie commune intense afin de nouer de vraies amitiés et enfin le développement de leur vie intérieure (avec une recherche possible de transcendance).
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Communication scientifique
Overdose aux opioïdes : présentation clinique et place de la naloxoneOpioid overdose: clinical presentation and role of naloxone
L’auteur déclare n’avoir aucun lien d’intérêt en relation avec le contenu de cet article.
Les analgésiques opioïdes représentent depuis quelques années la première cause de mort toxique aux Etats-Unis. L’overdose par opioïdes est responsable d’une dépression du système nerveux central, à l’origine d’une triade clinique quasi-pathognomonique associant trouble de conscience, myosis et bradypnée et pouvant conduire à l’arrêt respiratoire et au décès asphyxique. Le délai d’installation et la durée des troubles sont néanmoins fortement variables selon les propriétés, la formulation et le mode d’administration du morphinomimétique en cause. La naloxone, antagoniste compétitif des récepteurs opioïdes est l’antidote disponible de première ligne pour réverser cette toxicité neuro-respiratoire menaçant le pronostic vital. Son administration titrée par voie intraveineuse sous surveillance médicale est recommandée en cas de coma ou de dépression respiratoire justifiant le recours à la ventilation mécanique, afin d’éviter une intubation trachéale. Les effets adverses de la naloxone sont réduits et les deux risques principaux sont la possible survenue de signes de sevrage aigu chez le sujet dépendant aux opioïdes ou la récurrence à distance de signes de toxicité opioïde en raison d’une demi-vie pharmacodynamique courte, justifiant souvent de ce fait un relai adapté en perfusion continue avec surveillance du patient en unité de soins continus voire en réanimation à l’hôpital. Récemment, des programmes d’éducation, de mise à disposition de kits de naloxone notamment pour administration nasale et de formation du public à risque à son utilisation ont été développés aux Etats-Unis et dans certains pays européens (seulement 10 des 28 pays de la Communauté européenne à ce jour), pour permettre à tout témoin d’une overdose aux opioïdes d’administrer à la victime l’antidote permettant de prévenir la survenue d’un arrêt respiratoire, le temps qu’interviennent les secours médicaux. En se basant sur les résultats fortement encourageants des premières études démontrant l’intérêt de tels programmes pour prévenir le décès par overdose aux opioïdes au sein de communautés à risque, l’Agence nationale de sécurité des médicaments et des produits de santé (Ansm) autorisera en France dans les jours prochains la commercialisation d’un spray nasal de naloxone à destination des usagers de drogues.
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Autre
Conclusions de la séance thématique : « Prise en charge des addictions à l’héroïne » Lire la suite >Session of 24 mai 2016
Communiqué
Il est urgent de réviser l’enseignement futur de la pédiatrie pour les internes de pédiatrie et pour les internes de médecine générale. Lire la suite >Session of 24 mai 2016
Communiqué
Soutien à l’action de la Délégation générale à la langue française et aux langues de France en faveur de la sauvegarde du français scientifique Lire la suite >Session of 24 mai 2016
Information
Langue française et médecineLe point sur le dictionnaire de l’ANM du 1er janvier 2015 au 26 septembre 2016 (en séance le du 24 mai 2016 —actualisé le 26 septembre 2016)
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Présentation ouvrage
Jacques BATTIN. Le vieillissement réussi. Essai sur le temps autour de Montaigne, des écrivains, des artistes et des médecins, Éditions Fiacre, 2015, 141 p. Lire la suite >Session of 24 mai 2016
Communication scientifique
Aspects éthiques et psychologiques des allongements chirurgicaux des membres inférieurs chez les sujets de petite tailleLengthening of the lower limbs of short stature people ethic and psychologics aspects
Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêt en relation avec le contenu de cet article. Éditeur associé à cet article : International Orthopaedics (Rédacteur en chef : Sicot J.)
Notre expérience des allongements des membres inférieurs dans les inégalités de longueur des membres inférieurs et la sécurité donnée par les techniques chirurgicales actuelles développées depuis plus de 30 ans nous ont incités à utiliser ces possibilités thérapeutiques chez les sujets de petite taille, adolescents et adultes jeunes. En effet, notre société nous renvoie à une image normée du corps, ceci ayant pour conséquences d’entraîner parfois des difficultés d’ordre psychologiques et sociales chez les sujets porteurs d’une petite taille. Le traitement chirurgical permettra des allongements de 10 à 20 cm lorsque les aspects psychologiques de cette petite taille ont été correctement cernés, ces patients en tireront alors un bénéfice réel. Faut-il encore définir les limites éthiques de cette chirurgie en différenciant bien les indications cosmétiques des indications thérapeutiques vraies. Cette chirurgie réparatrice permettra alors de compléter un traitement médical insuffisant ou de suppléer celui-ci lorsqu’il s’est avéré impossible (par exemple achondroplasie).
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Communication scientifique
Faut-il proposer systématiquement un délai de réflexion au patient avant une intervention en chirurgie orthopédique ? Étude prospective à propos de 52 patientsShould we routinely offer a period of reflection to the patient before an intervention in orthopaedic surgery ? A prospective study on 52 patients
Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêt en relation avec le contenu de cet article.
Le Code de la Santé Publique n’impose pas, de façon explicite, un délai de réflexion au patient, pour qu’il puisse prendre une décision de façon sereine en dehors de la chirurgie esthétique où le délai de réflexion (Art. L. 6322-2 du Code de la Santé Publique) est de quinze jours. La première chambre civile de la Cour de cassation, dans un arrêt du 11 mars 2010 (pourvoi no 09-11270) vient de rappeler cependant qu’il incombait au chirurgien, de laisser un temps de réflexion « adapté » au patient. Le but de ce travail est d’analyser la notion de « délai de réflexion ». 52 patients ont été inclus entre le 1er janvier 2014 et le 1er mars 2014. Tous ces patients devaient bénéficier d’une intervention de chirurgie orthopédique programmée (urgence exclue). Les données étaient recueillies par deux questionnaires, prospectifs, observationnels, monocentriques, en entretien semi dirigé par deux membres de l’équipe médicale avant et après l’intervention. Chaque questionnaire comportait 10 questions à choix multiples. Le patient pouvait à tout moment changer de réponse. L’entretien a été effectué la veille de l’intervention et le jour de la sortie. L’âge moyen est de 56,5 ans. 26 patients ont bénéficié d’une chirurgie prothétique (hanche, genou, épaule), 21 patients d’une chirurgie correctrice de l’avant pied ou d’une arthroscopie de genou ou d’épaule, 5 patients d’une chirurgie de retrait de matériel. Tous ces patients étaient pris en charge en « hospitalisation classique » (ambulatoire exclu). 92 %des patients considèrent que le chirurgien est la principale personne qui a participé à la démarche décisionnelle. Avant l’intervention, 75 % des patients n’ont pas ressenti le besoin de définir un délai de réflexion avant de prendre leur décision. Après l’intervention, seulement 6 % des patients regrettent de ne pas avoir défini un délai de réflexion. Chez les patients ayant défini un délai de réflexion, 56 % ont jugé que ce dernier était trop court. Enfin les patients ne sont pas en faveur d’un délai de réflexion obligatoire (OR = 1, 18 IC à 95 % [0,3373-4,1349], p-value = 1). La perception du délai de réflexion par les patients est discordante. Les patients sont attachés et adhèrent à la relation de confiance avec leur chirurgien dans leur choix décisionnel. Ils ne sont pas en faveur d’un délai « imposé ». La notion de délai de réflexion (dans l’exercice de la chirurgie orthopédique programmée) est à la fois un concept éthique et jurisprudentiel. Cette étude prospective, montre que la notion de « délai de réflexion » n’obère ni la relation éthique de confiance patient-chirurgien, ni a posteriori, c’est à dire après la réalisation de l’intervention, la réflexion décisionnelle du patient.
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Communication scientifique
Interleukine 17 et l’inflammation chronique : de la découverte au ciblage thérapeutiqueInterleukin 17 and chronic inflammation: From its discovery to clinical targeting
L’auteur déclare n’avoir aucun lien d’intérêt en relation avec le contenu de cet article.
L’Interleukine 17 (IL-17) est une cytokine récemment décrite qui joue un rôle important dans l’inflammation et qui participe aux défenses contre les infections bactériennes extracellulaires et fongiques. Elle contribue à la chronicité de maladies inflammatoires et auto-immunes, ce qui fait de l’IL-17 une nouvelle cible thérapeutique. Cette revue décrit d’abord la structure de la famille de l’IL-17, son récepteur et les cellules productrices d’IL-17. Ensuite sont abordées les fonctions biologiques de l’IL-17 dans la défense contre les infections et son rôle dans l’inflammation chronique. Enfin, sont détaillés les inhibiteurs thérapeutiques de l’IL-17 et de son récepteur. Les résultats des essais cliniques ont déjà permis l’enregistrement de l’inhibition de l’IL-17 dans le traitement du psoriasis, du rhumatisme psoriasique et de la spondylarthrite ankylosante. D’autres indications avec d’autres molécules sont en cours de développement.
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Éloge
Éloge de Christian NEZELOF (1922-2015) Lire la suite >Session of 17 mai 2016
Communication scientifique
Réseau de Chirurgie Pédiatrique en Midi-PyrénéesPediatric Surgery Network in Midi-Pyrénées, France
L’auteur déclare ne pas avoir de liens d’intérêt en relation avec le contenu de cet article.
Après une étude de la CNAM sur la place de la chirurgie pédiatrique en Midi-Pyrénées il a été décidé avec le soutien de l’ARS de créer un réseau de chirurgie pédiatrique ayant trois objectifs : favoriser la chirurgie à proximité du lieu de résidence, obtenir la sécurité en exigeant des moyens adaptés à l’enfant et rechercher la qualité en définissant le périmètre d’activité de chaque établissement et en aidant à la formation. Après avoir défini la spécificité pédiatrique des centres de proximité, spécialisé et de recours, une enquête de tous les établissements de la région a été réalisée et en fonction des réponses l’ARS a labellisé 23/33 centres de proximité, 4/5 centres spécialisés et un centre de recours.Avec 4 ans de recul l’analyse du PMSI a permis de constater que la chirurgie pédiatrique dans les centres « non labellisés » a diminué, que la chirurgie pédiatrique dans les centres de proximité a été maintenue à son niveau, que les enfants de moins de un an sont de moins en moins opérés dans les centres de proximité et que le périmètre d’activité est respecté. Ces résultats sont intéressants et incitent à étendre ce réseau, mais l’avenir de ce type de réseau dépendra de l’implication de l’ARS et des acteurs du réseau.
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Communication scientifique
L’expérience nationale des réunions de concertation pluridisciplinaire (RCP) pour les lésions malignes Lire la suite >Session of 17 mai 2016
Communication scientifique
Hôpital public et exercice libéral : une complémentarité nécessaire ?L’auteur déclare ne pas avoir de liens d’intérêt en relation avec le contenu de cet article.
L’auteur qui a bénéficié d’une expérience médicale professionnelle de 60 années (1948-2008) à la fois en secteur public et en secteur privé, expose ses réflexions personnelles sur les avantages et inconvénients des deux systèmes. Même si la médecine s’est transformée au cours du XXe siècle, l’expérience acquise garde valeur d’actualité. La complémentarité de secteur public et du secteur privé est une nécessité qui offre aux patients les meilleures garanties d’une prise en charge de qualité. Le risque de la coexistence d’un secteur libéral ambulatoire et d’un secteur public hospitalier sans interpénétration ne doit cependant pas être sous-estimé.
Lire la suite >Session of 17 mai 2016
Communication scientifique
Les réseaux de soins informelsInformal networks of medical care
L’auteur déclare n’avoir aucun lien d’intérêt en relation avec le contenu de cet article.
Un médecin généraliste construit autour de lui un réseau informel de soins composé de correspondants spécialistes, de structures d’hospitalisation, d’auxiliaires médico-sociaux. Les déterminants du choix de tous ces correspondants sont la réputation, l’accessibilité géographique et temporelle, la qualité de la communication et du retour d’information, l’absence de concurrence et la collaboration décisionnelle. À ces éléments, il faut ajouter les désirs des patients et la qualité de la relation que ceux-ci nouent avec les correspondants. C’est ce réseau informel, à côté des autres systèmes de structures institutionnalisées, qui fait la qualité et l’originalité d’exercice de chaque praticien.
Lire la suite >Session of 17 mai 2016
Communication scientifique
Relation public-privé : expérience à Langogne, Lozère Lire la suite >Session of 17 mai 2016
Autre
Introduction de la séance thématique : « Public/privé : vers une organisation raisonnable des réseaux de soins » Lire la suite >Session of 17 mai 2016
Autre
Conclusion de la séance thématique : « Public/privé : vers une organisation raisonnable des réseaux de soins Lire la suite >Session of 15 mai 2016
Information
Le point sur le dictionnaire de l’ANM au 15 mai 2016 Lire la suite >Session of 3 mai 2016
Communication scientifique
Introduction à la médecine de catastropheL’auteur déclare ne pas avoir de conflit d’intérêt en relation avec le contenu de cet article.
Par leurs conséquences sur les populations, les catastrophes ont conduit les médecins et les chirurgiens à adapter et à améliorer les secours et les soins d’urgence. Une première classification des catastrophes selon leur origine a conduit à déterminer des dominantes agressives et leurs traitements. Une seconde, qui analyse leurs conséquences, définit une organisation adaptée des secours : Plan Rouge (ou NoVi) ou envoi de colonnes de secours. La prise en compte du Syndrome post-traumatique du à la confrontation avec la mort, la survenue d’épidémies et de pandémies, la répétition des catastrophes chimiques et nucléaires, l’émergence du terrorisme atteignant les populations civiles ont renforcé la nécessité de disposer de techniques médicales appropriées, d’une organisation structurée des secours et soins d’urgence, d’un support logistique performant. Les personnels de santé et de secours doivent être formés pour travailler ensemble, leurs compétences entretenues. Initiée en France, diffusée et adoptée dans le monde entier, la médecine de catastrophe est une spécialité médicale jeune pour laquelle chaque engagement opérationnel doit être facteur de progrès et d’affirmation de ses bases scientifiques.
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Communication scientifique
Les armes et les munitions utilisées par les terroristesL’auteur déclare n’avoir aucun lien d’intérêt en relation avec le contenu de cet article.
Lors des dernières attaques terroristes à Paris des armes de guerre ont été utilisées et ont provoqué de nombreuses victimes. Les armes utilisées, toutes d’origine illicite, souvent issues des anciens conflits d’Europe centrale, étaient des armes militaires, des armes légères et de petit calibre (ALPC). Les réseaux criminels transnationaux et les réseaux terroristes empruntent les mêmes voies pour obtenir des armes. La demande en armes reste forte, la disponibilité de ces armes est toujours très bonne, et elles sont peu onéreuses. De plus, elles sont faciles à obtenir car les terroristes, sont souvent d’anciens délinquants qui disposent des contacts nécessaires.
Lire la suite >Session of 3 mai 2016
Communication scientifique
Relève des blessés et Damage controlMass shooting: prehospital damage control
L’auteur déclare ne pas avoir de conflit d’intérêt en relation avec le contenu de cet article.
Les fusillades massives confrontent les secours à de nouvelles problématiques : l’engagement des secours en zone non sécurisée, le très grand nombre de victimes civiles présentant des blessures de guerre, une stratégie d’évacuation adaptée à cette situation de catastrophe. En France, le concept tactique du « plan rouge alpha » doit être appliqué : triage médical, damage control pré-hospitalier, médicalisation des urgences absolues le nécessitant et transport rapide vers les centres hospitaliers. Ces principes de sauvetage au combat ont permis de sauver le maximum de vies. L’importance de la prise en charge immédiate sur le terrain des traumatismes graves par fusillade et du transport rapide vers un centre de traumatologie est largement promulguée. Les méthodes d’hémostase externe connaissent des progrès techniques, avec le développement de garrots et de pansements hémostatiques, pouvant autoriser un contrôle plus simple, rapide et efficace des saignements extériorisés. L’hypothermie est indépendamment associée à un risque accru de mortalité, mais est accessible à une prévention initiée dès la prise en charge sur le terrain. L’impact d’une réanimation liquidienne excessive semble négatif. La place de vasopresseur comme la noradrénaline au début de la réanimation est encore en débat, mais plutôt encouragée. L’utilisation précoce d’acide tranexamique est promue. Des stratégies de transfusion spécifiques sont développées en milieu pré-hospitalier. Il est essentiel que les praticiens civils et militaires impliqués dans les traumatismes balistiques par fusillade continuent de partager les expériences et les commentaires constructifs.
Lire la suite >Session of 3 mai 2016
Communication scientifique
Organisation de la filière de soins du terrain à l’hôpital (Plan Blanc)Organization of care from the field to the hospital (White Plan)
Les auteurs déclarent n’avoir aucun lien d’intérêt en relation avec le contenu de cet article.
La survenue d’une catastrophe quelle qu’elle soit expose à un afflux massif de victimes, à l’origine d’une saturation du système de secours et de soins, ce qui a pour conséquence l’incapacité de prendre en charge l’ensemble des patients ou victimes. La phase initiale de prise en charge des victimes nécessite une mise en oeuvre rigoureuse et parfaitement coordonnée des différents plans de secours, aussi bien sur le terrain qu’au niveau de la régulation par le SAMU. Dans le contexte d’attentats multi-sites, la difficulté initiale pour tous les acteurs réside dans le dimensionnement adéquat du nombre d’équipes médicales engagées sur le terrain. L’articulation entre les systèmes de soins pré- et intrahospitaliers s’établit autour du SAMU, l’objectif étant d’éviter de déplacer la catastrophe vers les structures hospitalières, en organisant l’orientation de l’ensemble des victimes vers des structures de soins adaptées à leur pathologie et leur gravité. En situation de catastrophe, lorsque les capacités hospitalières sont dépassées, l’hôpital doit se réorganiser, toute son activité devant alors être exclusivement orientée vers la prise en charge des patients relevant de cet événement. Les victimes les plus graves doivent être traitées en priorité, et dans le cadre plus spécifique de la traumatologie, les concepts de « damage control » et de « damage control surgery » doivent être appliqués pour permettre de prendre en charge le plus grand nombre de victimes.
Lire la suite >Session of 3 mai 2016
Rapport
Thérapeutique fœtaleFetal Therapy
Yves VILLE déclare avoir contribué au développement d’instruments de chirurgie endoscopique fœtale dans un partenariat avec la société Storz, mais n’ayant donné lieu à aucune rétribution personnelle.
La thérapeutique fœtale s’est développée depuis 50 ans à partir des possibilités de diagnostic prénatal de maladies ou de malformations congénitales dont l’aggravation pendant la vie intra-utérine leur confère un caractère létal ou entraine un handicap grave et irréversible par un traitement postnatal. Son développement continue de s’opérer par la mise au point de traitements médicaux et chirurgicaux innovants. Les intérêts de la femme enceinte et du fœtus doivent être garantis par une approche scientifique et éthique rigoureuse et multidisciplinaire, au sein de centres d’excellence. La douleur fœtale doit être prise en charge. Le suivi des enfants nés après une thérapeutique fœtale doit être assuré. Les droits de la femme enceinte à l’interruption médicale de grossesse ainsi que ceux à l’accompagnement d’un nouveau-né au-delà de toute ressource thérapeutique doivent être assurés.
Lire la suite >Session of 12 avril 2016
Communiqué
LE CANCER DU COL UTÉRIN : insuffisance de dépistage et de vaccination contre l’agent responsable Lire la suite >Session of 12 avril 2016
Rapport
Modifications du génome des cellules germinales et de l’embryon humainsGenetic modifications of human germinal cells and embryos
Les interventions ayant pour but de modifier le génome de la descendance sont proscrites depuis 1994 en France mais le développement de méthodes comme CRISPR-Cas9 conduit à s’interroger sur leur utilisation potentielle sur les cellules germinales et l’embryon humains. La seule indication médicale acceptable serait d’éviter la transmission d’une pathologie génique à l’enfant mais les conditions, notamment celles relatives à l’efficacité et à l’innocuité de ces méthodes, ne sont pas actuellement réunies pour envisager leur utilisation clinique. De plus il existe d’autres moyens permettant aux couples concernés de réaliser leur projet parental. Les questions éthiques suscitées par ces technologies incitent à recommander l’ouverture d’une réflexion pluridisciplinaire qui devrait être menée dans le cadre d’un débat plus large portant sur l’ensemble des interventions médicales réalisées lors de de l’assistance médicale à la procréation, pouvant avoir des conséquences sur le génome des enfants à naitre et éventuellement sur celui des générations suivantes. En revanche, les recherches, y compris sur les cellules germinales et l’embryon humains, devraient pouvoir être menées quand elles sont scientifiquement et médicalement justifiées.
Lire la suite >Session of 12 avril 2016
Communication scientifique
Le droit à la santé entravé par les stratégies de coopération internationale. Le cas de l’Afrique subsaharienneThe right to health hampered by international co-operative strategies. The case for sub-Saharan Africa
L’auteur déclare ne pas avoir de liens d’intérêt en relation avec le contenu de cet article.
Depuis l’élaboration par la communauté internationale des concepts de Développement et de Droits de l’Homme au lendemain de la seconde guerre mondiale, les acteurs, les stratégies, les expertises, les institutions et les politiques sanitaires relevant de ces deux champs de la coopération sanitaire, évoluent en parallèle plutôt que d’être intégrés. Deux cultures se sont établies au fil du temps : celle des acteurs du développement et celle des acteurs des droits de l’homme. Il s’en suit l’élaboration par les organisations internationales en charge du développement, de stratégies sanitaires censées améliorer l’accès aux soins des populations pauvres, qui se révèlent en pratique une menace pour le droit à la santé : l’Initiative de Bamako institue un mécanisme de tarification des services de soins dans un environnement où l’assurance maladie et la protection sociale n’existent pas. Le tournant qui se situe en 2015 prévoit que le « développement durable » devienne la toile de fond de la coopération au développement. Le Haut Commissariat pour les Droits de l’Homme de l’ONU saisit cette occasion pour multiplier les initiatives, déclarations, conférences et rapports en vue de faire converger et intégrer la problématique des Droits de l’Homme à celle du Développement durable. Cela paraît d’autant plus opportun que l’adoption d’un programme universel s’appliquant à l’ensemble des pays de la planète après 2015, s’accompagne de risques de voir des priorités globales communes (environnementales par exemple) bénéficier en priorité de financements publics et privés par ailleurs réduits dans un contexte de crise économique et financière mondiale.
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Communication scientifique
Rôle du médecin généraliste en Île-de-France dans la prévention et le dépistage des lésions podologiques chez le diabétiqueThe role of the general practitioner in Île-de-France in the prevention and detection of lesions in diabetic footcare
L’auteur déclare n’avoir aucun lien d’intérêt en relation avec le contenu de cet article.
En France il y a 2,7 millions de diabétiques de type II, majoritairement pris en charge par un médecin généraliste. Les complications podologiques sont fréquentes et le nombre d’amputations est de 9 000 par an, dont la moitié pourrait être évitées par une amélioration de l’éducation sanitaire et du dépistage. Ce dépistage des pieds à sur-risque repose sur l’utilisation du monofilament et du diapason gradué, et le calcul de l’index de pression systolique à l’aider d’un doppler de poche. Une enquête de pratiques effectuée par auto-questionnaire auprès de généralistes francilien a montré que si 78 %d’entre eux possédaient un monofilament, 39 %seulement un diapason gradué et 19 % un doppler de poche. 75 médecins déclarent palper les pouls. 16 % estiment que leurs patients examinent leurs pieds une fois par semaine. La possession d’un monofilament est plus élevée que dans d’autres études en médecine générale en France. Toutefois notre échantillon non aléatoire de médecins généralistes déclare posséder un monofilament mais ne renseigne pas sur son taux d’utilisation. C’est à la fois un biais de réponse et c’est aussi inhérent aux enquêtes déclaratives de pratiques. Le taux estimé d’auto surveillance des pieds par les patients est de 16 %. Cela traduit soit un défaut d’éducation sanitaire soit une mauvaise compliance. Pourquoi existe-t-il un écart entre les recommandations et la pratique médicale ? On peut penser, entre autres, que l’aspect chronophage de l’éducation sanitaire et la réalisation d’actes techniques serait en cause. Doit-on envisager une cotation spécifique pour la valeur de ces actes techniques ? faut-il encourager une délégation des tâches à des auxiliaires médicaux, doit-on favoriser les programmes d’éducation thérapeutique des patients ?
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Rapport
Maladies rares, le modèle françaisRare diseases, the French model
Les maladies rares, définies en Europe par une prévalence inférieure à 1/2 000 personnes, sont au nombre d’environ 7 000 dont la plupart sont d’origine génétique. Les plans nationaux français pour les maladies rares ont permis de structurer leur prise en charge dans le cadre de 131 Centres de références nationaux et de Centres de compétences régionaux. Le domaine des maladies d’origine génétique est celui dans lequel la recherche a le plus progressé. L’analyse de panels de gènes et l’étude d’exome permettent d’identifier les gènes responsables des maladies génétiques, et leur mécanisme. Les médicaments « orphelins » sont mis à la disposition des patients dans un cadre spécifique facilitant leur accès. Le rôle d’information et de soutien des associations de patients, ainsi que l’éducation thérapeutique sont importants.
L’Académie recommande l’enseignement des maladies rares dans le cadre des études médicales et de la formation des spécialistes, la structuration de la transition enfant-adulte pour les malades rares de l’enfance, et la désignation de médecins correspondants dans chaque centre hospitalo-universitaire.
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Présentation ouvrage
Bernard HOERNI. Éthique et déontologie en médecine, d’Hippocrate à nos jours, Éditions Glyphe, 2015, 290 p. Lire la suite >Session of 5 avril 2016
Communication scientifique
La fin du VIH peut-elle devenir une réalité ?L’auteur déclare ne pas avoir de liens d’intérêt en relation avec le contenu de cet article.
Pour la première fois, nous pouvons formuler la question de la date de fin de la pandémie VIH/SIDA. Il existe désormais pour cela, toute une palette d’interventions biomédicales efficaces : l’accès large pour toutes les personnes touchées au traitement antirétroviral, le dépistage élargi en vue d’atteindre les personnes qui n’ont pas connaissance de leur statut, la prophylaxie pré exposition ou PrEP qui cible les personnes à risque d’acquérir le VIH, la prévention materno-foetale du VIH qui a connu des progrès majeurs, la circoncision masculine volontaire qui est l’un des outils de prévention le plus durable. Pour marquer la volonté politique mondiale, l’ONUSIDA a défini récemment l’Objectif 90/90/90 pour 2020 : 90 %des personnes touchées par le VIH devront connaitre leur statut, 90 % des personnes diagnostiquées comme porteuses du VIH devront avoir reçu un traitement anti rétroviral, 90 % des personnes sous traitement antirétroviral devront avoir une charge virale indétectable. Pour inverser le cours de l’épidémie, il reste certes beaucoup à faire à faire en pratique sur le terrain pour mettre en oeuvre des interventions sus-listées. Malgré le fait la quasi-totalité des antirétroviraux de 1re ligne sont devenus des génériques permettant de réduire leur coût de plus 90 % par rapport aux pays du Nord, la mobilisation de nouveaux financements est nécessaire pour changer d’échelle dans l’accès à la prise en charge. De nouveaux modèles de délivrance des services au plus près des personnes atteintes permettant de retenir dans le soin les patients traités, d’inclure les populations les plus précaires, les enfants et des adolescents, sont d’autres défis tous aussi importants. À côté de ces questions se posent celles plus fondamentales de la recherche d’un vaccin, et de l’éradication du VIH. Un premier bilan en 2020 permettra de suivre les progrès accomplis dans le champ du dépistage, de l’utilisation des traitements anti-rétroviraux et de la suppression virale sous traitement et de refixer des cibles plus précises pour la décennie qui suivra.
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Communication scientifique
Le traitement de la primo-infection par VIH : un pas vers la rémissionEarly treatment in VIH infection: a step towards remission
L’auteur déclare n’avoir aucun conflit d’intérêt en relation avec le contenu de cet article.
Le traitement en phase de primo-infection VIH est un moment privilégié pour traiter car il réduit considérablement le niveau des réservoirs VIH, lesquels constituent un véritable obstacle à l’éradication virale. L’étude des réservoirs a conduit à l’identification de patients présentant une véritable rémission, avec un contrôle de l’infection, plusieurs années après l’arrêt des traitements. L’utilisation de nouveaux traitements anticancéreux, activant ou réprimant l’expression des gènes, pourrait permettre de nouvelles approches thérapeutiques pour réduire ou contrôler ces cellules réservoirs VIH.
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Communication scientifique
Les troubles cognitifs chez les patients diabétiques âgés. Apport de l’étude GérodiabCognitive decline in elderly diabetic patients. Contribution of the Gerodiab study
L’étude Gérodiab est menée grâce à une subvention de la Fondation Novo-Nordisk et des laboratoires Merck-Serono, une allocation recherche de la SFD et un PHRC national.
L’étude Gérodiab est la première étude multicentrique française observationnelle prospective de suivi d’une cohorte de patients diabétiques âgés.
But de l’étude : L’objectif de cette étude est d’évaluer le lien entre l’équilibre glycémique et la morbidité de patients diabétiques de type 2 de plus de 70 ans. Les résultats ici présentés concernent les données lors de l’inclusion des patients.
Patients et méthode : Une cohorte de 987 patients diabétiques de type 2 dont 52,1 % de femmes, âgés de 70 ans et plus, ont été inclus de Juin 2009 à Juillet 2010 après une information éclairée, dans 56 centres répartis dans l’hexagone. L’ancienneté du diabète était d’au moins 1 an et les malades devaient être suffisamment autonomes dans leurs activités de la vie courante comportant notamment l’hygiène corporelle, l’habillage, la marche et les repas. Cette autonomie, au moins relative, était définie par un score supérieur ou égal à 3/6 sur l’échelle ADL (Activities of Daily Living). Les critères d’exploitation de l’étude reposaient, lors de l’inclusion, sur l’évaluation des données individuelles et notamment sur l’existence de troubles cognitifs. Dans cette étude, les troubles cognitifs ont été quantifiés grâce à la réalisation d’un MMSE (Mini Mental State Examination).
Résultats : Dans l’étude Gérodiab, 28,7 %des patients avaient un déficit sur le plan cognitif, soit du fait d’une démence (2,6 % des cas), soit devant un score inférieur à 25 au MMSE lors de l’inclusion. Les résultats permettent de confirmer et de préciser certains points de la littérature portant sur la fréquence, les mécanismes d’apparition, le rôle des hypoglycémies et les conséquences cliniques de ces troubles cognitifs.
Conclusion : Le dépistage des troubles cognitifs des patients diabétiques âgés permet d’adapter le mode de prise en charge et de prendre des mesures sociales pour limiter les conséquences de ce qui constitue de nouvelles complications du diabète.
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Communication scientifique
Introduction de la séance dédiée : « L’élimination du paludisme dans le monde est-elle possible ? Médecins et chercheurs dans cette lutte » Lire la suite >Session of 29 mars 2016
Communication scientifique
Paludisme : espoir d’un contrôle efficace en Afrique, vers l’élimination du paludismeLes auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêt en relation avec le contenu de cet article.
Dr I.S. FALL est membre du personnel de l’OMS. Les opinions exprimées dans cet article ne sont pas des positions engageant l’OMS.
Session of 29 mars 2016
Communication scientifique
Élimination du paludisme en Asie du Sud-Est ? Moyens médicamenteuxElimination in South-East Asia ? The role of antimalarial drugs
L’auteur déclare ne pas avoir de liens d’intérêt en relation avec le contenu de cet article.
La résistance de Plasmodium falciparum aux dérivés de l’artémisinine qui gagne le Sud-Est Asiatique menace les progrès récents observés dans la lutte contre le paludisme. Une véritable course contre la montre est engagée pour éliminer P.falciparum dans cette région avant qu’il ne devienne résistant à tous les traitements disponibles. Les antipaludiques occupent une place centrale dans le projet d’élimination en cours dans l’Est de la Birmanie le long de la frontière thaïlandaise. La combinaison d’artéméther et de luméfantrine est utilisée dans le traitement précoce des cas cliniques en association avec la primaquine. La dihydro-artémisinine en association avec la pipéraquine, d’élimination lente, est le médicament de choix pour les traitements de masse, dans les foyers de forte prévalence d’infections sous-microscopiques asymptomatiques. Les premiers résultats enregistrés après 18 mois d’activités sont très encourageants : l’acceptabilité par la population a été excellente et une forte diminution de l’incidence de P.falciparum, sans aggravation de la résistance, a été observée.
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Communication scientifique
Résistance de l’agent du paludisme, Plasmodium falciparum aux combinaisons thérapeutiques à base d’artémisinine (ACTs) : Craintes d’une chimiorésistance généraliséePlasmodium falciparum resistance to artemisinin-based combination therapies (ACTs): Fears of widespread drug resistance
Françoise BENOIT-VICAL déclare être co-auteur des brevets # US61/904651 et # US62/062439 déposés par l’Institut Pasteur.
L’utilisation, depuis plus de 15 ans, dans le traitement du paludisme de combinaisons thérapeutiques associant un dérivé de l’artémisinine avec une molécule partenaire (dénommées ACTs pour Artemisinin-based Combination Therapies), a permis une diminution notable de la mortalité dans les régions tropicales et subtropicales. Cependant ces progrès sont gravement menacés par la diminution de l’efficacité clinique des artémisinines caractérisée par une clairance parasitaire retardée et un taux de recrudescence élevé, et rapportée dès 2008 dans l’Ouest du Cambodge. Cette résistance de Plasmodium aux artémisinines s’est déjà étendue à plusieurs pays du Sud-est Asiatique. Cependant les ACTs restent efficaces tant que la molécule partenaire garde son activité, mais de plus en plus d’échecs cliniques sont aujourd’hui corrélés à la résistance du parasite à la fois à l’artémisinine et à la molécule associée. Une des craintes majeures est la diffusion de ces parasites aux multiples résistances en Afrique subsaharienne, continent le plus touché par le paludisme, comme cela fut le cas par le passé avec d’autres traitements antipaludiques. Il est donc indispensable de mieux comprendre, d’un point de vue phénotypique et génotypique, la résistance du parasite Plasmodium falciparum à l’artémisinine et à ses dérivés afin de proposer de nouveaux outils thérapeutiques.
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Communication scientifique
« Un monde sans paludisme » : aperçu du programme stratégique de la fondation Bill et Melinda Gates Lire la suite >Session of 29 mars 2016
Communication scientifique
Élimination du paludisme, un objectif envisageable ? Coordonner les actions Lire la suite >