Position statements

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843 résultats

  • Communiqué

    Covid-19 has its crooks; beware of Internet-vaccine purchase offers!

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  • Communiqué

    Expanding the offer and assuring the quality of training in psychotherapy: a clear necessity

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  • Communiqué

    Can we trust self-screening tests facing SARS-CoV-2 variants?

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  • Communiqué

    New developments in transplantation: the challenge of surgical prowess in the face of alternatives

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  • Communiqué

    Accelerating vaccination against Covid-19

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  • Communiqué

    Nasopharyngeal swabs are not risk-free

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  • Communiqué

    Between the essential precautions and the undesirable confusion

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  • Rapport

    Rapport 21-07. Réformer la recherche en sciences biologiques et en santé : Partie II, l’organisation

    Reforming Biosciences and Health Research: Part II, the Organization

    Les auteurs déclarent n'avoir aucun lien d'intérêt avec ce texte.
    Un rapport exprime une prise de position officielle de l’Académie nationale de médecine. L’Académie dans sa séance du mardi 23 mars 2021, a adopté le texte de ce rapport par 109 voix pour, 8 voix contre et 25 abstentions.

    Le sous-financement de la recherche en biologie-santé par le ministère en charge de la recherche et l’inadéquation de l’attribution des crédits provenant de l’assurance maladie pour le soutien à la recherche hospitalière ont fait l’objet d’un premier article.

    Il serait toutefois illusoire d’espérer qu’une action uniquement budgétaire résolve les difficultés observées si une réorganisation n’était pas envisagée. L’objectif doit être de simplifier et gagner en efficience.  Aussi, quatre principaux scénarios d’évolution du dispositif de recherche sont proposés dans ce deuxième article, en analysant les améliorations attendues et la problématique de conduite du changement. Les deux premiers scénarios, plus spécifiques à la recherche en biologie-santé, conduisent à fédérer les compétences dans ce domaine, et supposent un pilote national unifié. Les deux derniers scénarios concernent l’ensemble de la recherche autant que celle en biologie-santé. Ils sont plus disruptifs et simplificateurs, leur combinaison de réforme locale et nationale apparaissant même comme un dernier cinquième scénario très ambitieux.

    Des recommandations sont aussi émises pour un meilleur fonctionnement du dispositif de recherche au niveau local, dont dans les CHU, et au niveau national.

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  • Rapport

    Rapport 21-06. Réformer la recherche en sciences biologiques et en santé : Partie I, le financement

    Reforming Biosciences and Health Research: Part I, Funding

    Les auteurs de ce rapport déclarent n’avoir aucun lien d’intérêt avec ce texte.
    Un rapport exprime une prise de position officielle de l’Académie nationale de médecine. L’Académie dans sa séance du mardi 23 mars 2021, a adopté le texte de ce rapport par 109 voix pour, 8 voix contre et 25 abstentions.

    La pandémie de la COVID-19 est survenue dans le contexte d’un recul spectaculaire du soutien à la recherche en biologie-santé en France. L’analyse des moyens attribués à ce secteur montre ainsi que les crédits en 2020 correspondent à seulement 17,2% du total des crédits attribués à la recherche, ratio le plus faible depuis au moins 15 ans.

    La méthode d’attribution des crédits provenant de l’assurance maladie est une autre faiblesse du système de soutien à la recherche hospitalière. Son alignement sur les bonnes pratiques internationales impliquerait de confier la mission d’allouer ces crédits à un « Conseil d’orientation de la recherche hospitalière », qui devrait aussi être un acteur de la mise en œuvre des programmation nationales de la recherche.

    Un autre article aborde l’organisation de la recherche.

    Des recommandations sont aussi émises pour un meilleur fonctionnement du dispositif de recherche au niveau local, dont dans les CHU, et au niveau national.

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  • Communiqué

    Down Syndrome World Day

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  • Communiqué

    European plans for enhanced pharmacovigilance: safety or restraint ?

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  • Communiqué

    Monitoring SARS-CoV-2 variants: how and why?

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  • Communiqué

    About the National Hearing Day

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  • Communiqué

    Let’s release now the constraints imposed in sheltered home for elderly dependent persons (EHPAD)!

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  • Communiqué

    Vaccination of caregivers against Covid-19 must become mandatory

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  • Rapport

    Rapport 21-05. Relations entre clinique et imagerie. État de la situation actuelle. Propositions d’amélioration.

    Relationships between clinicians and radiologists. State of the current situation. Suggestions for improvement.

    Les auteurs déclarent n’avoir aucun lien d’intérêt avec cet article.
    Un rapport exprime une prise de position officielle de l’Académie nationale de médecine. L’Académie dans sa séance du mardi 9 mars 2021, a adopté le texte de ce rapport par 103 voix pour, 4 voix contre et 17 abstentions.

    L’imagerie occupe une place de plus en plus importante dans la médecine moderne. La qualité des relations entre producteurs et consommateurs d’imagerie est donc essentielle. Or, la pratique quotidienne montre que ce n’est pas toujours le cas. Les premières difficultés survinrent dans les années 80 avec l’arrivée des images en coupes, matricielles, numérisées, et la révolution que cela entraîna : explosion du nombre d’images qui rendit leur reproduction intégrale impossible, évolution technologique vertigineuse qui impliqua l’intervention active d’un radiologue, consultation des images numériques par le biais d’un moyen informatisé, inégalement réparti, et enfin imagerie multimodale ajoutant encore un niveau de complexité au système. D’où l’apparition de difficultés relationnelles entre radiologues et cliniciens et des conséquences médicales et professionnelles que cela entraîna. Une rapide enquête a montré que seulement une demande d’imagerie sur sept était correctement libellée. Une telle indigence semble surtout liée à un manque de temps (la durée moyenne de la consultation d’un généraliste est de 15min), parfois de compétence, à de mauvaises habitudes et à une dépersonnalisation progressive des rapports professionnels. Dès lors le radiologue peut faire le travail du clinicien et se poser à lui-même la question qu’il imagine être celle du clinicien, avec le degré d’incertitude que cela implique, ou ne pas le faire : auquel cas sa réponse ne pourra être que vague, peu exploitable. Actuellement, le support physique des images ne sera bientôt plus qu’un souvenir, remplacé par un CD ou une adresse mail et un mot de passe, dont l’accès est de difficulté variable. Parfois aisé, souvent chronophage voire impossible du fait d’une grande inhomogénéité des logiciels de lecture et d’un déficit d’équipement informatique et de formation des cliniciens. Ceux-ci sont dès lors contraints de se fier au seul compte-rendu radiologique, de qualité inégale faute de renseignements cliniques, qui se limite trop souvent à une simple description des images observées, sans synthèse. Cercle vicieux. Dans ses recommandations, pour améliorer cet état de fait, l’Académie nationale de médecine demande donc aux cliniciens de décrire en une phrase ou deux l’objet de leur demande, aux radiologues de s’engager en faisant une synthèse et de continuer à fournir des images sur support physique jusqu’à la fin de l’époque de transition que nous traversons, aux industriels d’harmoniser leurs logiciels de lecture et aux caisses d’aider massivement les cliniciens, surtout libéraux, à investir dans un équipement informatique performant.

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  • Communiqué

    Should pregnant women be vaccinated against Covid-19?

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  • Rapport

    Rapport 21-03. Il faut vacciner les femmes enceintes contre la grippe et contre la coqueluche

    Pregnant women should be vaccinated against influenza and whooping cough

    Les auteurs déclarent ne pas avoir de lien d’intérêts avec le sujet abordé.

    Vacciner les femmes enceintes contre la grippe et contre la coqueluche peut protéger la mère et le nouveau-né contre ces deux infections potentiellement sévères. Largement pratiquées dans plusieurs pays étrangers, ces deux vaccinations se révèlent efficaces et sans danger. En France, pays de l’hésitation vaccinale, bien que la vaccination contre la grippe soit recommandée au cours de la grossesse, la couverture vaccinale reste insuffisante. La vaccination des femmes enceintes contre la coqueluche n’est pas recommandée, sauf à Mayotte, ce qui laisse une période de vulnérabilité de quelques semaines pour le nouveau-né vis-à-vis de cette infection redoutable. Ces deux vaccinations doivent être recommandées au début de chaque grossesse, afin d’aborder systématiquement leur mise en œuvre dès la première visite prénatale.

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  • Communiqué

    Rare, but frequent diseases: increasing the efforts undertaken in France and in Europe!

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  • Communiqué

    Citizen consultation on ‘recreational’ cannabis: A political choice in obvious conflict with public health

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  • Avis

    Covid-19: which samples for which tests?

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  • Communiqué

    Covid-19: which tests to trust in 2021?

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  • Communiqué

    Anti-SARS-CoV-2 monoclonal antibodies, an opportunity to be seized

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  • Rapport

    Rapport 21-04. Méconnaissance du Cortex Préfrontal

    The Prefrontal Cortex, a disregarded territory

    Les auteurs ne déclarent aucun lien d’intérêt pour cet article.
    Un rapport exprime une prise de position officielle de l’Académie nationale de médecine. L’Académie dans sa séance du mardi 2 février 2021, a adopté le texte de ce rapport par 97 voix pour, 4 voix contre et 18 abstentions.

    Le cortex préfrontal (CPF) représente 30 % des aires corticales et inclut des ensembles neuronaux qui encodent : mémoire de travail, conditionnement et valeur de la récompense, inhibition des comportements inappropriés, détection des erreurs, gestion des conflits et contrôle cognitif. Ce cortex associatif élabore des réponses adaptées aux contingences sociales, environnementales et aux besoins internes. Les lésions du CPF (traumatismes crâniens, accidents vasculaires, tumeurs, démences dégénératives, affections psychiatriques) engendrent un état clinique aux multiples facettes retentissant sur les comportements du patient qui peuvent être diminués (apathie) ou mal contrôlés (désinhibition, troubles des conduites sociales) avec de multiples conséquences médicolégales. Une meilleure connaissance du cortex préfrontal et de ses troubles est souhaitable pour mieux comprendre les mécanismes qui sous-tendent les phénomènes d’addiction ou certaines pathologies psychiatriques (dépression, schizophrénie notamment) et pour mieux repérer sa responsabilité dans les difficultés de reprise de vie professionnelle ou sociale après traumatisme crânien ou dans la survenue d’actes délictueux inexpliqués.

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  • Avis

    PRESS RELEASE OF THE ETHICS COMMITTEE OF THE FRENCH NATIONAL ACADEMY OF MEDICINE Bill project on bioethics Medical assistance to procreation and its extension to infertile couples. Access to origins. Child protection. Exclusion of any eugenics

    Avis approuvé par le Conseil d’administration de l'Académie nationale de médecine le 29 janvier 2021.

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  • Rapport

    Rapport 21-02. Le dépistage du cancer du poumon par scanner thoracique faible dose (STFD) reste non justifié, mais peut être utile pour un bilan de santé des fumeurs

    Low-dose computed tomography (LDCT) in smoker's population is only useful for health work-up of heavy smokers

    Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts.

    La pratique d’exploration par scanner thoracique « faible dose » (STFD) chez les fumeurs pourrait permettre un diagnostic plus précoce de cancer bronchopulmonaire (CBP), une quantification de l’emphysème et l’identification de calcifications coronaires. Étant donné les doses réduites d’irradiation qu’elle délivre, l’idée d’en faire un instrument de dépistage des CBP a mené à la réalisation d’essais randomisés avec groupe témoin. Avec un recul de 10 et 12 ans il ressort, des deux plus importants d’entre eux, une réduction de la mortalité liée au CBP chez les hommes, de 25 % en moyenne, significative dans l’essai Nelson et de 8 %, non significative, dans l’essai NLST, mais pas de réduction de la mortalité globale. Chez les femmes, les résultats sont variables et plus difficilement interprétable. Dans l’essai NLST, une réduction significative de 20 % en moyenne à 10 ans est observée chez les femmes alors que dans l’essai Nelson, une réduction de 33 % n’est pas significative en raison du faible nombre de femmes incluses et suivies 10 ans. Par ailleurs, de nombreuses inconnues persistent pour pouvoir définir une politique de dépistage, entre autres, sur la définition de la population cible, le taux de participation souhaitable, la fréquence des tests, le type de test à réaliser, leur interprétation, les indications diagnostiques et thérapeutiques pour les tests positifs et la formation des radiologues. En raison de ces multiples incertitudes, l’Académie nationale de médecine considère que l’utilisation du STFD ne peut être retenue actuellement en tant qu’instrument de dépistage programmé, mais qu’en revanche, elle pourrait contribuer au bilan de santé de certains fumeurs et inciter aux démarches de sevrage tabagique qui reste un souci majeur pour la Santé publique.

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  • Communiqué

    Should we modify the barrier gestures in the face of emerging SARS-CoV-2 variants?

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  • Communiqué

    HIV infection and anti-SARS-Cov2 vaccination

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  • Rapport

    Rapport 21-01. Le bon usage des médicaments

    Good use of medications

    Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts.

    Les prescriptions médicamenteuses inadaptées voire dangereuses, entraînent une perte de chance pour les patients ainsi que des surcoûts directs et indirects pour la société. De ce fait, le sujet a une dimension éthique. Ce travail repose sur des rapports antérieurs, l’un parlementaire, les autres administratifs ainsi que de l’Académie nationale de médecine. Les principaux objectifs de la formation des étudiants dans ce domaine sont d’apprendre à prescrire juste, à surmonter les difficultés réelles des prescriptions en cas de polypathologies de plus en plus fréquentes, notamment chez les malades âgés. Le temps consacré aux enseignements de la pharmacologie, de la thérapeutique peut être globalement considéré comme satisfaisant. En revanche ces enseignements et surtout leur mémorisation ne sont pas suffisamment contrôlés en fin de deuxième cycle des études médicales. De plus, certains logiciels d’aide à la prescription manquent de clarté, de concision et de précision ce qui les rend peu utilisables. Dans le bon usage des médicaments on ne saurait oublier le rôle des pharmaciens d’officine, des associations de patients et de la formation continue. Ce rapport est volontairement limité à trois propositions qui découlent des constatations précédentes : (1) Dans les études médicales, instituer un examen spécifique et autonome, intégré aux épreuves de l’examen classant national (ou de son équivalent), portant sur la pharmacologie et la thérapeutique ; (2) Assurer une actualisation des connaissances dans ces domaines par la formation professionnelle continue ; (3) Etablir un seul logiciel clair, concis et précis d’aide à la prescription, élaboré par les Conseils nationaux professionnels et qui soit labélisé.

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  • Communiqué de presse

    Professor Patrice TRAN BA HUY Elected Vice-President of the French National Academy of Medicine for 2021, and President of the French National Academy of Medicine for 2022

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  • Avis

    Avis sur la proposition de loi visant à renforcer le droit à l’avortement

    Avis approuvé par le Conseil d’administration de l'Académie nationale de médecine le 12 janvier 2021.

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  • Communiqué

    Extending the time between the two injections of the Covid-19 vaccine: what risks for what benefits?

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  • Rapport

    Rapport 20-08. Études cliniques réalisées en milieu thermal dans le cadre des prescriptions légales « critères 2016 – révision 2020 »

    Clinical studies carried out in spa medicine environment within the framework of legal regulations “2016 criteria – 2020 revision”

    Les personnes pétitionnant pour l’ouverture d’un établissement thermal, l’obtention d’une nouvelle orientation thérapeutique, l’utilisation d’une nouvelle source, nouvelle eau, nouveau soin doivent recueillir l’avis de l’Académie nationale de médecine. Ils devront à l’avenir produire les types d’étude ci-après mentionnés. Les études par analogie établissent l’utilisation d’eaux minérales similaires pour des objectifs et des résultats comparables. L’étude qualitative établira la manière dont les soins sont délivrés par les personnels et reçus par les patients. Quant à l’étude clinique elle devra apporter la preuve d’une efficacité thérapeutique cliniquement probante. Dans tous les cas cette dernière étude devra aboutir à une comparaison valide du traitement traité. Cette comparaison pourra se faire avec des données existantes, en particulier d’essais contrôlés randomisés considérés comme une référence robuste. La comparaison devra se faire sur les données individuelles et non sur des agrégats de données. Les techniques de « Match Adjusted Individual Comparison » (MAIC) sont appropriées. Quant les données permettant ce type de comparaison ne sont pas disponibles, l’essai contrôlé randomisé est la règle cependant les techniques bayésiennes d’essai clinique, qui apportent des données valables à partir d’un nombre limité de patients peuvent être envisagées. Par ailleurs toutes les règles scientifiques et éthiques de l’investigation clinique doivent être respectées.

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  • Communiqué

    Vaccination anti-Covid19 : il n’est plus temps d’attendre

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  • Communiqué

    What consent to vaccination against Covid-19 for elderly people living in institutions?

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  • Communiqué

    Impact of the Covid-19 pandemic on domestic violence

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  • Communiqué

    Vaccination against Covid-19, why hesitate?

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  • Communiqué

    Respecting barrier gestures without sacrificing his/her hands

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  • Avis

    Avis de l’Académie nationale de médecine sur le projet de décret en Conseil d’Etat modifiant les dispositions transitoires du décret n°2019-678 du 28 juin 2019 et portant diverses mesures relatives aux infirmiers diplômés d’Etat.

    Avis approuvé par le Conseil d’administration de l’Académie nationale de médecine le 7 décembre 2020.

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  • Communiqué

    To succeed in the national vaccination campaign against Covid-19, let us not forget the electronic vaccination record

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  • Rapport

    Rapport 20-07. Conséquences du changement climatique sur la santé humaine et animale

    Consequences of climate change on human and animal health

    Les auteurs déclarent ne pas avoir de lien d’intérêts en relation avec le contenu de ce rapport

    Sont envisagées les conséquences humaines et animales des actuels changements climatiques, les possibilités de s’y adapter et de les prévenir.

    Le réchauffement des températures lié à l’enrichissement atmosphérique en CO2 d’origine anthropique, affecte les milieux aquatiques et terrestres, modifie le biotope marin, explique sécheresses, tempêtes, inondations et incendies dévastateurs. Il modifie la biodiversité, les bio-invasions notamment par les maladies vectorielles. L’enrichissement de l’atmosphère en particules a de profondes incidences sur les cancers, les maladies cardiorespiratoires et métaboliques, les allergies. La gestion des épisodes caniculaires nécessite l’adaptation des services d’urgence et des mesures préventives en amont. L’enfant, les sujets âgés ou socialement démunis sont les plus exposés. Dans sa globalité le monde animal subit les changements climatiques dont l’homme est responsable. La réduction de la pollution et de l’enrichissement en CO2 est possible au prix de mesures drastiques impliquant progressivement la décarbonation de l’économie et des changements des comportements. Le développement des surveillances épidémiologiques, l’enseignement et la recherche biomédicale en santé environnementale constituent d’actuels impératifs.

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  • Communiqué

    Confined or not, physical and sport activity remains a necessity

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  • Communiqué

    A “Hold up” on science

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  • Communiqué

    Animal species susceptible to SARS-CoV-2 and public health risks

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  • Avis

    SARS-CoV-2: sensitivity of animal species and public health risks

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  • Rapport

    Rapport 20-06 — Interfaces cerveau-machine : essais d’applications médicales, technologie et questions éthiques

    Brain-machine interface: Testing of medical applications, technology and ethical issues

    Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts.

    L’interface cerveau-machine (ICM) est une technique permettant de recueillir l’activité du cortex et de la transformer, grâce à un logiciel, en commande d’activités motrices ou sensorielles définies respectivement comme asynchrone et synchrone parce que dans ce dernier cas le cortex est stimulé par un événement extérieur alors que dans le premier il enclenche par la pensée un ordre moteur indépendant des nerfs et des muscles. Le recueil de l’activité corticale est soit extracrânien, et utilise l’électroencéphalographie, soit intracrânien avec implantation d’électrodes dans le cortex recueillant les potentiels émis. Les applications médicales de l’ICM visent à restaurer la mobilité d’un ou plusieurs membres suite à un accident ou une maladie. L.A. Benabid a mis au point une technique de commande corticale d’un exosquelette pour traiter des patients paraplégiques. G. Courtine et J. Bloch proposent de réactiver des circuits moteurs lombaires épargnés lors de l’accident. N. Jarasse et G. Morel font appel à des patrons supports constitués à partir des mouvements du tronc et de l’épaule accompagnant le mouvement voulu de la prothèse du bras amputé. A. Lecuyer a développé un logiciel « OpenViBE » appliqué au « neurofeedback » qui permet au patient visualisant les ondes de son cerveau de les ramener par entraînement à une norme afin d’améliorer déficits moteurs et troubles mentaux. Pour restaurer la vision en cas de perte des photorécepteurs, S. Picaud applique une stratégie consistant à réintroduire des informations visuelles dans le circuit neuronal en utilisant une puce électronique implantée en épi- ou sous-rétinien afin de stimuler les cellules ganglionnaires et atteindre in fine le cortex visuel. Toutes ces recherches concernent un nombre isolé de malades rarement étudiés dans des conditions de vie normale. Pour passer à l’étape industrielle, plusieurs défis doivent être affrontés : mieux connaître les réseaux neuronaux impliqués, développer la détection des signaux neuronaux avec des électrodes plus fines, plus résistantes et assemblées dans des matrices en en positionnant un très grand nombre à la surface du cortex, progresser dans le domaine de l’informatique et de l’analyse des données. Toutes ces techniques soulèvent des problèmes éthiques dont les 3 principaux sont : de préserver le caractère personnel de l’activité neuronale, de refuser toute coercition vis-à-vis du patient, et d’optimiser des dispositifs sauvegardant son pouvoir de décider. Ce rapport recommande un soutien public en faveur de la recherche académique et des start-ups, la création d’une structure de mise en réseau des unités de recherche travaillant dans le domaine, le refus d’une autocratie permise par le développement du numérique.

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  • Communiqué

    Impact of Covid-19 on mental health

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  • Communiqué

    Vaccination against Covid-19: for hope to take shape!

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  • Rapport

    Rapport 20-05 – La transplantation cardiaque chez l’adulte

    Cardiac transplantation in adult patients

    Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts.

    La transplantation cardiaque est le traitement de référence de l’insuffisance cardiaque terminale réfractaire au traitement médical optimal, avec une médiane de vie post greffe de 12 ans. Pourtant, l’accès à la transplantation tend actuellement à diminuer et il existe une inadéquation entre le nombre de receveurs et celui des donneurs. Ce rapport revoit les indications, les contre-indications de la transplantation cardiaque et les complications survenant lors du suivi. Les conditions d’une meilleure prise en charge de l’insuffisance cardiaque sévère dans l’ensemble du territoire national et d’une optimisation de l’offre de transplantation cardiaque sont examinées et le recours aux greffons prélevés chez des patients décédés après un arrêt circulatoire est discuté.

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  • Communiqué

    Communiqué de l’Académie nationale de médecine et de l’Académie nationale de chirurgie : Covid-19 et continuité des soins

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