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3735 résultats

  • Communication scientifique

    Les agences nationales de sécurité sanitaires : constats et perspectives

    National health security agencies: facts and perspectives

    L’auteur a dirigé une agence sanitaire nationale (l’Établissement français des greffes) entre 1994 et 2003, puis il a eu, en tant que directeur général de la santé de 2005 à 2011, un rôle de tutelle et de coordination vis-à-vis des agences nationales de sécurité sanitaire.

    En près de vingt ans, le dispositif national d’expertise en matière de sécurité sanitaire, actuellement constitué de huit agences, a évolué dans sa composition mais il a perduré. S’il a permis un renforcement de la capacité de l’Etat à protéger la santé de la population, il n’a pas garanti une sécurité sanitaire totale. Le maintien des priorités données à la sécurité sanitaire dans le champ de la santé publique, la préservation d’une expertise scientifique crédible et de haut niveau, la contribution à relever le défi de la sécurité des soins et l’attention portée à l’organisation de la sécurité sanitaire au niveau européen détermineront l’avenir des agences nationales de sécurité sanitaire.

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  • Communication scientifique

    La Haute autorité de Santé (HAS)

    French National Authority for Health

    La Haute autorité de Santé (HAS) a été créée en 2004. Le but de ce travail est d’analyser trois de ses principales missions : la certification des établissements de santé, la définition des affections de longue durée (ALD) et les recommandations de bonne pratique médicale.  Elle ne concerne pas les autres missions, en particulier la Commission de transparence du médicament. La certification des établissements de santé a coûté au moins 22,4 millions d’euros en 2012. Elle mobilise 89 agents de la HAS (de la direction de l’amélioration de la qualité et de la sécurité des soins), et 681 experts visiteurs. Les éléments médicaux ne sont pris en compte que de façon très générale et théorique, ce qui a pu les faire qualifier par la Cour des comptes « d’angle mort ». S’adressant aux établissements dans leur ensemble, elle est amenée à se prononcer globalement sur des sites qui peuvent être de qualités très variées. Quant aux définitions des ALD, leur imprécision permet une certaine souplesse d’interprétation pour les médecins conseils des caisses. A contrario, elle entraîne, de considérables disparités des taux standardisés d’admission en ALD d’une région à l’autre. Enfin, les recommandations de bonne pratique devraient encore mieux reposer sur les résultats des études scientifiques les plus rigoureuses et dûment référencées. Elles mériteraient de donner lieu à des documents rédigés avec plus rigueur, de clarté et de concision. En conclusion, les résultats de trois des missions de la HAS que nous avons analysées sont peu convaincants. La certification des établissements pourrait être remplacée par des inspections inopinées de l’Inspection générale des affaires sociales ou du Service médical des caisses d’assurance maladie ou des Agences régionales de santé. La définition des ALD et les recommandations de bonne pratique médicale pourraient être assumées par les sociétés savantes ou les académies comme le prouve l’exemple de l’hypertension artérielle.

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  • Communiqué

    Médecine tropicale française et coopération internationale. Enjeux et perspectives

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  • Communication scientifique

    La médecine tropicale d’hier à aujourd’hui

    L’auteur déclare ne pas avoir de liens d’intérêt en relation avec le contenu de cet article

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  • Communication scientifique

    La formation en médecine tropicale en France

    Training in tropical medicine in France

    La médecine tropicale a été un élément déterminant dans la structuration médicale apportée par la France dans nos anciennes colonies puis plus tard dans les pays qui s’inscrivaient dans le champ de la coopération. Au cours des dernières décennies, notre pays a réduit drastiquement l’engagement bilatéral qu’il apportait aux pays de la zone tropicale et plus particulièrement aux pays d’Afrique subsaharienne. Dans le même temps, l’enseignement de la médecine tropicale qui était référencé et reconnu hors de nos frontières perdait son expertise. Initialement portée par quelques grands centres français disposant chacun d’enseignants ayant une expertise entretenue du terrain, l’offre des formations en médecine tropicale s’est depuis démultipliée au sein de chaque université. Les programmes et leurs objectifs pédagogiques priorisés sur les maladies infectieuses et parasitaires ne répondaient plus aux priorités de santé de pays du sud désormais confrontés à une transition épidémiologique et à l’essor des maladies non transmissibles. Les enseignants porteurs de ces formations n’avaient pour un grand nombre aucune expertise reconnue en médecine tropicale. Cette évolution n’a pas été sans conséquence sur les programmes de recherche en médecine et santé tropicales et la lisibilité de notre action au profit des pays en développement.

    Dans ce contexte, les  perspectives suivantes doivent être envisagées :

    1-La formation en médecine tropicale doit être valorisée par l’octroi d’un diplôme national reconnu par les instances internationales. 2- La création d’un cursus doctorant en médecine tropicale est le préalable pour atteindre cet objectif avec une composante recherche importante dans ce futur diplôme.3.L’enseignement en médecine tropicale doit redevenir pratique et être assuré par des enseignants ayant une expérience entretenue du terrain. 4-La formation en médecine tropicale doit s’inscrire dans une relation bilatérale avec les pays concernés où chaque partie pourrait apporter sa contribution dans un partenariat respectant les spécificités de chacun .5- La formation en médecine tropicale doit être adossée à une recherche scientifique de haut niveau en s’appuyant sur une synergie renforcée de nos réseaux actuels (Institut de Recherche et de Développement, réseau des instituts Pasteur d’outre-mer, universités…). 6. L’enseignement de la médecine tropicale doit être coordonné par une structure supra universitaire dont la mission serait d’apporter une cohérence au dispositif actuel. 7- La réussite dans tous ces objectifs implique un engagement politique fort, seul moyen pour redonner à notre pays la place enviée qu’il occupait dans un passé récent.

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  • Communication scientifique

    La recherche en médecine tropicale

    Research in tropical medicine

    Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêt en relation avec le contenu de cet article

    La recherche française concernant la médecine tropicale est effectuée par l’IRD et quelques laboratoires de l’Université et des grands organismes de recherche (INSERM, CNRS, Institut Pasteur). Cette recherche pèche malheureusement par son éparpillement, ce qui la rend, non pas inopérante, mais trop souvent inapparente, et la dessert dans le domaine de la compétitivité, malgré un soutien financier important.

    La fédération de ses différents acteurs est donc une nécessité pour de multiples raisons, en particulier : – de mutualisation des compétences et des moyens, sources d’efficacité et d’économies ; – de la nécessaire valorisation des recherches et du savoir-faire de ses acteurs, ce qui favorisera leur nomination en tant qu’experts dans des programmes de recherche internationaux ; ils sont encore trop souvent méconnus ; – d’attractivité pour les jeunes chercheurs français et étrangers attirés par le monde tropical ; – de prospective en raison de l’actuelle mutation démographique et économique du monde tropical.

    La fédération des chercheurs permettra une reconnaissance de la recherche médicale tropicale, la rendant plus apparente. Ses objectifs vers lesquels elle tend déjà, sont de : – mieux cerner les priorités du sud, avec une meilleure adaptation au contexte social, culturel et économique, en veillant à la cohérence des projets ; – renforcer le développement de recherches, en partenariat étroit et égalitaire, au sein de Réseaux, avec les chercheurs du sud ; le regroupement des moyens sera celui du savoir et des hommes, dans des ensembles performants, permettant ainsi d’atteindre une masse critique ; – favoriser l’émergence dans les pays tropicaux, de Centres d’excellence de recherche en santé tropicale ; – contribuer plus efficacement à la formation des individus, car il ne peut y avoir de formation sans recherche, et inversement.

    Le regroupement de la recherche tropicale contribuera à autonomiser la médecine tropicale, comme dans d’autres nations occidentales, et ainsi à lui rendre, en France, ses lettres de noblesse. Les modalités précises du regroupement au sein d’une Fédération de tous les rares acteurs français issus de l’Université, des Instituts de recherche, de l’Armée et du monde associatif seront à définir par un Comité de personnalités élues et/ou nommées.

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  • Communication scientifique

    Introduction de la séance thématique : « Médecine tropicale française et coopération internationale : enjeux et perspectives »

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  • Autre

    Invité-discutant

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  • Rapport

    La Culture de prévention en santé : des questions fondamentales

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  • Chronique historique

    Albert Calmette : à propos du 150e anniversaire de sa naissance

    Albert Calmette: celebrating the 150th anniversary of his birth

    L’œuvre d’Albert Calmette (1863-1933) est très importante, allant de la recherche fondamentale à la mise en pratique d’actions de santé publique efficaces. La sérothérapie antivenimeuse l’occupa d’abord ainsi que la mise en place des Instituts Pasteur hors de France, dont il surveilla longtemps le fonctionnement. Mais sa grande œuvre demeure la découverte du vaccin BCG dont il partage la gloire avec Camille Guérin. Ce fut un progrès considérable en un temps où la tuberculose étai un fléau responsable de la mort de milliers d’enfants. Il sut aussi développer très tôt la lutte antituberculeuse sur le terrain. La qualité du BCG ne fut pas remise en cause malgré le drame de Lubeck qu’il affronta courageusement.

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  • Communication scientifique

    INTRODUCTION – Séance dédiée à la dégénérescence maculaire liée à l’âge

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  • Communication scientifique

    Génétique de la DMLA

    L’auteur déclare ne pas avoir de liens d’intérêt en relation avec le contenu de cet article.

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  • Communication scientifique

    Prise en charge de la DMLA exsudative en 2013

    L’auteur déclare être consultant pour Novartis et Bayer.

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  • Éloge

    Éloge de Jean-Claude GAUTIER (1926-2013)

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  • Communication scientifique

    INTRODUCTION – Les talents de Claude Bernard

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  • Communication scientifique

    CONCLUSION

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  • Information

    Réflexions académiques sur la responsabilité des chercheurs et l’utilisation éthique du savoir scientifique dans le domaine de la santé

    Academic discussion document on researcher responsibility and ethical usage of scientific knowledge in the field of health

    Cette note d’information est destinée à répondre à la question posée au Comité National Français pour l’Unesco (CNU) sur l’opportunité d’actualiser les recommandations faites par cette institution internationale en 1974 à l’adresse des gouvernements et des chercheurs dans de nombreux domaines y compris celui de la médecine. L’ANM étant présente au sein du groupe de travail du CNFU il a été décidé d’entreprendre une série d’audition de membres compétents de l’Académie sur les thèmes du numérique, de la génétique, des neurosciences et des nanotechnologies.

    Le rappel des données actuelles concernant les applications à la médecine, les perspectives ouvertes dans les dix prochaines années, les bénéfices mais aussi les risques que les progrès prévisibles feraient courir selon eux à l’individu et à la société étaient les trois axes des différentes auditions. S’agissant des deux premiers les mises au point ont été claires. Il est plus difficile au contraire de se prononcer sur la troisième question.

    Au terme de ses réunions la Commission XVII a pu tirer quelques observations tout en notant que des recommandations internationales aux États et aux chercheurs étaient un enjeu immense dans le domaine de la médecine.

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  • Communication scientifique

    Les chimiokines : une nouvelle piste thérapeutique dans le glaucome et les maladies inflammatoires de la surface oculaire

    Chemokines: new insights in the treatment of glaucoma and inflammatory diseases of the ocular surface

    Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêt en relation avec le contenu de cet article.

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  • Communication scientifique

    Le projet BAB (Big Artificial Brain)

    The BAB project (Big Artificial Brain)

    Les progrès importants des neurosciences permettent d’envisager de créer un cerveau artificiel BAB (Big Artificial Brain) qui tenterait de reproduire les fonctions cérébrales sans toutefois copier les composants neuronaux naturels, qui ont leurs propres contraintes techniques et leurs caractéristiques biologiques très au-dessus des possibilités technologiques actuelles. Il est donc prévu comme dans le cerveau humain des entrées, un mentipulateur représentant la boîte noire cérébrale et des sorties expressives. La création par Guy Paillet, Anne Ménendez et IBM de composants neuronaux ZISC et NeuroMem a permis de construire un BAB de un million de neurones interconnectés transversalement et verticalement comme le sont les neurones du cortex humain dans une architecture parallèle. Les applications sont nombreuses et très prometteuses.

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  • Rapport

    Mort subite au cours des activités physiques et sportives. Recommandations pour des mesures préventives

    Death. Sudden prevention & control. Sport

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  • Communication scientifique

    La cyberchirurgie : l’intégration homme-machine pour la chirurgie du futur

    Cybersurgery: human-machine integration for surgery of the future

    Cet éditorial s’attache à analyser le concept coopératif homme-machine appliqué à la chirurgie qui vise à accroître et optimiser les performances du chirurgien. L’implémentation des technologies informatiques et robotiques en salle d’opération permet de renforcer la sécurité, l’efficacité et la précision du geste chirurgical ainsi que de faciliter l’exécution du geste à travers une approche mini-invasive. La révolution « cybernétique » est désormais en marche : le chirurgien sera remplacé par un robot chirurgical assisté par les techniques d’imagerie médicale et doté d’une intelligence artificielle capable de gérer de façon autonome des phases plus complexes de l’acte chirurgical.

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  • Autre

    Journée « Humanitaires et santé » : Présentation

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  • Autre

    La Fondation Raoul Follereau

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  • Autre

    Handicap International

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  • Autre

    Les actions sanitaires de la Croix-Rouge française à l’international

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  • Autre

    L’urgence et le secourisme à la Croix-Rouge française

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  • Autre

    La chaîne de l’Espoir

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  • Autre

    L’accès aux soins et la prévention, une priorité du Secours populaire français

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  • Communication scientifique

    La médecine humanitaire, modèle commun de l’action humanitaire

    Humanitarian medicine as a model for humanitarian action

    L’auteur déclare ne pas avoir de liens d’intérêt en relation avec le contenu de cet article.

    L’action humanitaire est à une période de profond changement. Outre l’urgence, elle est
    impliquée dans la phase de retour à l’autonomie des victimes et, plus récemment, dans des
    actions de prévention et de réduction des risques. Cette évolution rejoint le modèle de la
    médecine humanitaire qui, au-delà de la seule urgence, conduit aussi des actions de réadaptation
    et de prévention. Le concept de résilience s’applique parfaitement aux différentes
    phases de l’action humanitaire. En outre, les populations locales souhaitent atteindre leur
    émancipation humanitaire. Cette évolution doit être anticipée, notamment en préparant les
    métiers futurs de l’humanitaire.

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  • Communication scientifique

    L’hôpital français de la Mère et de l’Enfant à Kaboul (Afghanistan) : « Rendre l’impossible possible »

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  • Communication scientifique

    Le Centre de Recherche et de Lutte contre la Drépanocytose (CRLD) de Bamako : un exemple de partenariat public-privé Nord-Sud

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  • Éloge

    Éloge de François DARNIS (1920 – 2012)

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  • Communication scientifique

    Modèles spontanés de maladies humaines chez le chien : exemple des ichtyoses

    Spontaneous models of human diseases in dogs: ichthyoses’ example

    Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêt en relation avec le contenu de cet article.

    Les ichtyoses sont des troubles génétiques de la cornéogenèse caractérisés par la présence de
    squames sur la totalité du corps et par la précocité de leur apparition. Pour ce groupe
    hétérogène de maladies de la différenciation des kératinocytes, une quarantaine de gènes a
    déjà été identifiée, mais ne rendent pas compte de toutes les formes cliniques d’ichtyose.
    Cette maladie est observée chez l’Homme et le Chien. Certaines formes, comme l’ichtyose
    vulgaire, sont fréquentes chez l’Homme alors que d’autres sont rares ; toutes ces formes
    présentent des causes génétiques variées, difficiles à mettre en évidence chez l’Homme. En
    revanche, chez le chien, chaque forme atteint de façon quasi-spécifique, une race canine, et
    présente des caractéristiques cliniques et histologiques spécifiques. Nous nous sommes
    intéressés à l’ichtyose du Golden retriever, forme caractérisée récemment sur les plans
    clinique et histopathologique. Après avoir déterminé le mode de transmission de la maladie,
    et réalisé une analyse génétique d’association, par comparaison des génomes de 20 chiens
    atteints et de 20 chiens indemnes, grâce à l’utilisation de puces de génotypage 49.000 SNPs
    (Affymetrix v2), nous avons pu mettre en évidence une mutation dans un nouveau gène
    codant une lipase PNPLA1.Après nous être assurés de la causalité de l’altération de ce gène
    dans l’ichtyose du Golden retriever, nous avons démontré que ce nouveau gène était 

    également muté dans l’ichtyose lamellaire humaine (de type ARCI—Ichtyose Autosomique
    Congénitale Récessive), par la mise en évidence de mutations de PNPLA1 dans deux
    familles humaines atteintes d’ARCI, sur les 10 familles analysées. La collaboration entre
    généticiens, médecins, histopathologistes humains et vétérinaires biochimistes et structuralistes
    a ensuite permis de décrypter la fonction de PNPLA1 dans les kératinocytes de
    l’épiderme. L’étude de la maladie spontanée chez le Chien, a permis, non seulement de
    découvrir un huitième gène d’ichtyose de type ARCI chez l’Homme, mais aussi de dévoiler
    le rôle d’une enzyme spécifique de la barrière cutanée, inconnue à ce jour. Pour la médecine
    vétérinaire et l’élevage, cette découverte a également permis le développement d’un test
    génétique pour le diagnostic et le dépistage de cette affection chez le Golden retriever.
    Ces travaux montrent donc que l’altération d’un même gène peut provoquer des maladies
    identiques chez l’Homme et le Chien, dont l’identification est plus aisée chez le Chien, car les
    races canines représentent de véritables isolats génétiques. Ces travaux démontrent la
    pertinence de la pathologie comparée pour décrypter les causes génétiques et les mécanismes
    physiopathologiques de maladies dermatologiques rares ou complexes chez l’Homme
    mais qui peuvent être fréquentes chez le Chien.

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  • Communication scientifique

    INTRODUCTION – Séance dédiée au VIH

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  • Communication scientifique

    Vers l’éradication du VIH ?

    Towards eradication of human immunodeficiency virus (HIV)?

    L’auteur déclare ne pas avoir de liens d’intérêt en relation avec le contenu de cet article.

    Si les traitements antirétroviraux ont en une quinzaine d’années révolutionné le pronostic de l’infection par le VIH, la nécessité de les maintenir toute la vie, les comorbidités associées, les effets secondaires à long terme, le cout de ces traitements encore inaccessibles à tous ont conduit la communauté scientifique à reposer la question de l’éradication du VIH ou tout au moins sa rémission sans traitement antirétroviral. Le défi est d’envergure car la persistance du virus dans l’organisme est  la résultante de phénomènes complexes qui associent la latence du VIH intégré dans la cellule sous forme de réservoir, la persistance d’une réplication à bas bruit entretenue ou causée par une activation immunitaire maintenue. La recherche implique une meilleure connaissance des mécanismes fondamentaux qui régissent cette latence virale, les liens entre système immunitaire de  l’hôte et le VIH.

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  • Communication scientifique

    Un dépistage élargi et une prise en charge thérapeutique précoce

    L’auteur déclare ne pas avoir de lien d’intérêt en relation avec le contenu de cet article.
    INTRODUCTION
    Tous les progrès réalisés dans la prise en charge des patients infectés par le VIH
    depuis 30 ans (accès à des traitements efficaces et tolérés, reconstitution immune
    protectrice, baisse importante de la morbi-mortalité, diminution de la transmission
    sexuelle et de la mère à l’enfant du VIH) ne sont bien entendu accessibles au niveau
    individuel que si l’infection est dépistée.
    SITUATION DU DÉPISTAGE EN FRANCE
    Les enjeux du dépistage
    En dépit du grand nombre de dépistages réalisés en France, des défis sont à relever
    si l’on souhaite réduire la part des dépistages tardifs, et conduire vers le dépistage
    les personnes exposées au risque d’infection mais qui ne se considèrent pas
    comme telles.
    Une forte activité de dépistage, mais non suffisante
    L’activité de dépistage du VIH est globalement élevée en France, elle a très largement
    augmenté entre 2001 et 2005 pour se stabiliser à environ 5 millions de tests
    réalisés par an (soit près de 80 tests VIH réalisés pour 1 000 habitants). Elle a
    légèrement augmenté en 2011 avec 5,2 millions de tests réalisés mais sans que le
    nombre de sérologies positives n’ait augmenté. Plus de trois quarts des tests (77 %)
    * Maladies Infectieuses et tropicales, Hôpital de la Pitié-Salpêtrière, 47-83 Bd de l’Hôpital, Pavillon
    Laveran — 75651 Paris cedex 13 ; e-mail : roland.tubiana@psl.aphp.fr
    Tirés à part : Docteur Roland Tubiana, même adresse
    Article reçu le 15 juillet 2013, accepté le 14 octobre 2013
    Bull. Acad. Natle Méd., 2013, 197, no 6, 1157-1175, séance du 11 juin 2013
    1157

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  • Communication scientifique

    Les urgences en pédiatrie dans les hôpitaux d’enfants

    Pediatric emergency care in a pediatric hospitals

    La médecine d’urgence en France a considérablement évolué depuis vingt-cinq ans sous la pression d’importants bouleversements sociologiques et épidémiologiques pour devenir une spécialité médicale de haut niveau et universitaire. Les services d’urgences pédiatriques ont été créés à l’image des services d’urgences adultes et répondent aujourd’hui à des critères d’efficience. L’évolution divergente de l’offre et de la demande de soins en France aboutit encore à d’importants dysfonctionnements y compris dans les services d’accueil des urgences pédiatriques des hôpitaux d’enfants qui connaissent les flux les plus importants dans un contexte actuel de demande de réduction des coûts et d’exigence croissante d’efficacité. Les principaux dysfonctionnements portent sur l’absence de gestion des flux en amont et l’insuffisance de la capacité d’hospitalisation d’aval. Des solutions sont proposées pour atténuer ces sources de blocage mais sont encore insuffisamment développées.

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  • Communication scientifique

    La pédiatrie libérale : enjeux, difficultés et perspectives

    Pediatric private practice: stakes, difficulties and future perspectives

    La pédiatrie est la médecine de l’enfant, être en développement et adulte en devenir. Le pédiatre libéral en est l’acteur principal ; ses champs d’action sont très variés dépassant largement la médecine organique pour intervenir aussi dans l’environnement affectif, scolaire et socioculturel de l’enfant afin de l’aider à utiliser au mieux toutes ses compétences malgré ce qui peut éventuellement perturber son développement global pour qu’il devienne un adulte sain et parfaitement intégré dans la société. Malheureusement il y a en France pénurie de pédiatres libéraux avec une très grande inégalité de répartition sur le territoire. Il faut donc réorganiser la pédiatrie libérale afin que tout enfant puisse avoir accès si sa santé le nécessite ou si ses parents le souhaitent à un pédiatre de terrain, spécialiste de l’enfant.

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  • Chronique historique

    Néonatologie : passé et présent

    Neonatal medicine, past and present

    Le début de la médecine néonatale et sa rapide ascension en médecine sont revus dans ce chapitre consacré à la naissance de la néonatologie depuis le début XIXe siècle. Le terme de néonatologie créé par Shaffer date de 1963 et concerne le chapitre des affections néonatales et leur traitement. Les soins aux nouveau-nés, du début du XIXe siècle et jusqu’aux années 1950, étaient l’apanage des obstétriciens. Leurs objectifs avaient pour but essentiel de diminuer la mortalité néonatale. Après la guerre, et surtout après les années 1960, la physiologie et la physiopathologie néonatales
    permettent de mieux analyser et comprendre les pathologies néonatales et leur traitement : traitement des détresses respiratoires, traitement des ictères, meilleure nutrition, prévention des détresses respiratoires, prévention des complications cérébrales, etc. Actuellement la mortalité néonatale quel que soit le poids de naissance est moins de 2 ‰ ; la survie des prématurés quel que soit l’âge gestationnel ou le poids de naissance dépasse 85 % ; ceci représente un indéniable succès malgré les coûts d’une telle médecine, les problèmes éthiques et la morbidité inéluctable. Une nouvelle spécialité est née, la médecine périnatale, dont sont en charge obstétriciens et néonatologues. Elle concerne la médecine du foetus et du nouveau-né. Elle explique la concertation entre obstétriciens et néonatologues et la création de services situés dans le même espace et dévolus à cette spécialité.

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  • Communication scientifique

    INTRODUCTION – Séance dédiée à la pédiatrie

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  • Communication scientifique

    La pédiatrie en 2013

    Pediatric medicine in 2013

    L’auteur déclare ne pas avoir de liens d’intérêt en relation avec le contenu de cet article.

    Trois particularités sont propres à l’enfant à la base de toutes nos actions : l’enfant est une personne à part entière en développement, par là même vulnérable, et il est dans sa famille. Nos réflexions et les pratiques qui en découlent sont guidées par ces trois axes, certaines sont développées ici, qu’il s’agisse :

    –    de l’organisation des soins où il faut souligner l’importance d’une collaboration en réseau ;

    –    de toutes les actions de dépistage et de prévention propres à l’enfant dont l’objectif est double : l’amélioration de la santé au niveau individuel mais également en termes de santé publique. Ne jamais oublier que l’état de santé actuel des enfants conditionnera  la santé des adultes de demain. Il est donc indispensable que les moyens mis à disposition par les pouvoirs publics soient en adéquation avec ces objectifs ;

    –    de l’amélioration des pratiques de soins dans des maladies fréquentes mais également dans des pathologies spécifiques et complexes, tels que les maladies chroniques et toutes les situations de handicap ;

    –    de la réponse à apporter aux enfants et leurs familles, mais aussi aux autres professionnels de l’enfant quant aux questionnements concernant son mode de vie ;

    –    de recherche spécifique et de la diffusion des connaissances pédiatriques.

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  • Communication scientifique

    La Pédiatrie au CHU : organisation et formation des pédiatres universitaires

    L’activité de pédiatrie est une des plus importantes d’un CHU. L’organisation interne dépend de la taille du CHU, et répond à la fois aux obligations des missions de recours, référence et proximité, mais aussi aux exigences économiques. Le maillage régional s’articule avec les hôpitaux généraux, la pédiatrie libérale et communautaire, ne serait – ce que pour réguler les passages aux urgences. L’activité dans un service est fluctuante et pas toujours maîtrisable, et associe à la fois un turn-over rapide et des séjours prolongés. La tarification n’est pas favorable, voire inadaptée, et beaucoup de services sont déficitaires malgré des efforts quotidiens. La formation des pédiatres universitaires est exigeante pour assurer un recrutement de qualité, mais doit être souple pour ne pas nuire à l’attractivité. Comme pour les autres spécialités, si l’évaluation de la recherche est assez facile, celle de la pédagogie et des activités cliniques reste à peaufiner.

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  • Conférence invitée

    L’exercice médical et l’évolution des CHU

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  • Rapport

    La prise en charge des soins ophtalmologiques en France

    Ophthalmological care in France

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  • Rapport

    Le parcours qualifiant des chirurgiens

    Les auteurs déclarent n’avoir aucun lien d’intérêt avec le contenu de ce rapport.

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  • Communication scientifique

    Séance dédiée : « Les substituts vasculaires et leur infection » Introduction – Substituts aorto-iliaques : hier et aujourd’hui

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  • Communication scientifique

    Matériaux de reconstruction aortique résistants à la contamination bactérienne

    Aortic reconstruction with graft materials resistant to bacterial infections

    Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêt en relation avec le contenu de cet article.

    La survenue d’une infection d’un matériau de reconstruction aortique représente une affection rare mais gravissime, aboutissant à des taux de morbi-mortalité pouvant excéder les 60 . Les protéines de revêtement (albumine, gélatine ou collagène) de ces matériaux offrent pour certaines la possibilité d’établir des liaisons ioniques avec des antibiotiques comme la rifampicine, et pour d’autres celle d’emprisonner dans leur matrice des antiseptiques comme le triclosan ou les sels d’argent. Les substances ainsi emprisonnées sont libérées plus ou moins rapidement, après l’implantation prothétique, au fil de la biodégradation de la matrice protéique. Les prothèses imprégnées de rifampicine se sont montrées efficaces dans plusieurs modèles canins d’infections prothétiques à S. aureus ou à S. epidermidis. En pratique clinique, elles ont été utilisées avec succès pour des infections à germes de faible virulence. La principale limitation résulte de la diversité écologique des infections de prothèse aortique (IPA). Les études bactériologiques rapportent de plus en plus d’IPA polymicrobiennes, avec des germes naturellement résistants à la rifampicine ou susceptibles de le devenir par sélection de souches résistantes. Nous avons évalué dans cette indication des prothèses imprégnées de sels d’argent, mais au prix d’un taux décevant de réinfection à moyen terme. Nous avons participé ces dernières années au développement de prothèses vasculaires dotées d’une matrice polymérique d’hydroxypropyl-β-cyclodextrine en vue de la libération prolongée d’agents thérapeutiques. Les résultats obtenus sont prometteurs car ces prothèses ont permis de libérer divers antibiotiques à des concentrations plusieurs fois multiples de la concentration minimale inhibitrice. Ce qui ouvre la perspective unique de fonctionnaliser les matériaux de reconstruction aortique en fonction des données épidémiologiques ou des résultats bactériologiques d’un malade particulier.

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  • Communication scientifique

    Traitement des infections aorto-iliaques par allogreffe artérielle in situ

    In situ arterial allografting for aortoiliac infection

    De Janvier 2009 à Janvier 2013, quatre-vingt-trois malades ont été opérés d’une infection aorto-iliaque par résection de tout matériel septique et revascularisation in situ à l’aide d’une allogreffe. Treize (15,7 %) malades sont décédés durant leur hospitalisation ou le mois postopératoire. Ces décès étaient inégalement répartis selon la présence ou non d’une fistule viscérale. En effet, cinq (27,8 %) malades sont décédés parmi les dix-huit porteurs d’une fistule viscérale et huit (12,3 %) parmi les soixante-cinq indemnes d’une telle fistule (p=0,11). Ces résultats confirment comme nos résultats antérieurs la sévérité des infections aorto-iliaques, tout particulièrement en cas de fistule viscérale et l’intérêt du traitement par revascularisation in situ par allogreffe artérielle.

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  • Communication scientifique

    Fistules aorto-intestinales après remplacement prothétique de l’aorte abdominale : résultats chirurgicaux et suivi à long terme chez 32 patients

    Abdominal secondary aorto-enteric fistulae complicating aortic graft replacement: postoperative and long-term outcomes in 32 patients

    Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêt en relation avec le contenu de cet article.

    Objectif : Rapporter les résultats des patients opérés pour fistules prothéto-digestives (FPD) après remplacement de l’aorte abdominale.

    Méthode: De 2002 à 2012, tous les patients opérés d’une FPD ont été analysés. La morbi-mortalité postopératoire et les résultats à long terme ont été recueillis rétrospectivement.

    Résultats: 32 patients (26H, 6F, âge médian 65 ans) ont été opérés d’une FPD après remplacement aortique. Le délai médian entre la chirurgie aortique initiale et la FPD était de 6 ans (1 mois-13 ans). La FPD était duodénale (n=20), grêlique (n=6), colique (n=5) et gastrique (n=1). Tous ont eu l’ablation du matériel prothétique et une reconstruction artérielle in situ par allogreffe cryopréservée. Le geste digestif était : pour les 20 fistules duodénales, une résection anastomose avec décroisement  (n=7) ou une suture simple (n=13) ; pour les 6 fistules du grêle, une résection anastomose (n=5) ou suture (n=1) ; sur les 5 fistules coliques, 1 a été suturée et 4 ont nécessité une colectomie (4 sans rétablissement de la continuité et 1 avec anastomose protégée) ; la fistule gastrique a été réséquée. Une épiplooplastie était associée chez 18 patients et 17 ont eu une jéjunostomie d’alimentation.

    La mortalité et la morbidité sévère (Dindo III-IV) à 30 jours étaient respectivement de 19% (choc hémorrIPAque n=3, défaillance multiviscérale n=3) et de 40% (13 patients). Deux patients ont eu une récidive précoce de la FAD duodénale. Neuf patients (28%) ont été réopérés. La durée médiane d’hospitalisation en réanimation était de 7 jours et la médiane d’hospitalisation globale de 33 jours. Au cours du suivi (médiane 11 mois), 2 patients sont décédés (choc hémorrIPAque n=1, sepsis sur moignon d’amputation de jambe n=1) pour une mortalité globale de 25%.

    Conclusion: Les FPD sont une complication grave du remplacement prothétique de l’aorte abdominale. Une prise en charge pluridisciplinaire précoce et agressive permet d’obtenir un taux de survie à 1 an de 75%.

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  • Éloge

    Éloge de Paul GUINET (1915-2012)

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