Communication scientifique
Séance du 15 janvier 2002

Conclusion

A. Vacheron

Conclusion

André VACHERON *

Des progrès remarquables ont été accomplis dans le traitement de l’insuffisance cardiaque durant ces vingt dernières années. Ces progrès ont amélioré la qualité de la vie et prolongé sa durée. De nouvelles classes médicamenteuses sont annoncées :

inhibiteurs des vasopeptidases avec l’omapatrilat, inhibiteurs des endothélines, anticytokines. La thérapie cellulaire est prometteuse. En dépit de cette richesse thérapeutique, l’insuffisance cardiaque reste une maladie fréquente et grave qui pèse lourdement sur l’économie de la santé. Son coût très élevé nécessite le déploiement de nouvelles stratégies : création de cliniques hospitalières permettant la réévaluation rapide des patients et les ajustements thérapeutiques appropriés, développement de réseaux de soins ville-hôpital, réduisant les hospitalisations itératives génératrices de surcoût incontestable.

Maladie du xxie siècle, l’insuffisance cardiaque exige une recherche pluridisciplinaire active, la prise en charge plus efficace des malades impliquant un soutien renforcé de nos tutelles, enfin le développement de la prévention de l’hypertension artérielle et de la maladie coronaire.

* Membre de l’Académie nationale de médecine.

Bull. Acad. Natle Méd., 2002, 186, no 1, 87, séance du 15 janvier 2002