Publié le 29 novembre 2018

Communications

Soins de suite et de réadaptation est l’objet de la présentation de Christian-François ROQUES-LATRILLE, professeur de médecine physique et de réadaptation à l’université Toulouse III.

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Résumé :

La prise en charge de patients après le court séjour est assurée par les soins de suite et de réadaptation (SSR) dans le triple objectif de rééducation, réadaptation et réinsertion. Tous les ans,  un million de personnes sont concernées pour des affections orthopédiques (396.000), neurologiques (187.000), viscérales (458.000) ; ils sont pris en charge par 1660 unités spécialisées en orthopédie, neurologie, pathologie cardiaque, affections respiratoires, troubles digestifs et métaboliques, onco-hématologie, addictologie, brûlures, personnes âgées. Ces unités regroupent 116.619 lits et places installés dans des établissements publics ou privés. Les patients sont orientés vers les SSR en fonction de leurs besoins médicaux, rééducatifs, liés à la dépendance. Un programme de médicalisation des systèmes informatiques (PMSI) spécifique recueille chaque semaine des informations concernant l’état morbide des patients et leur niveau de dépendance. Le coût global annuel des SSR est de 8,5 milliards d’euros pour 1.400.000 séjours représentant 44 millions de journées de traitement ; cette somme est utilisée dans le cadre de dotations de fonctionnement (69% des établissements) ou de prix de journée (31% des établissements) ; la part liée à l’activité est de 10%. Les programmes d’accompagnement du retour à domicile sont une alternative au SSR ; actuellement près d’un demi-million de personnes en bénéficient chaque année.

 

Le Professeur Olivier JARDE fait part d’une expérience personnelle dans le service d’orthopédie du CHU d’Amiens dans une étude comparative des prothèses de cheville (83) et des arthrodèses (33) de l’articulation tibio-astragalienne dans les séquelles traumatiques et dégénératives de la cheville.

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Résumé :

De 1990 à 2015, 83 prothèses totales de cheville ont été posées par un seul opérateur. La révision des patients a été clinique et radiographique avec des clichés dynamiques en flexion et en extension. Le recul minimum était de 29 mois. Ont été observés 62% de très bons et bons résultats et 10 cas de mauvais résultats avec nécessité d’une arthrodèse secondaire. Dans le même temps, 33 arthrodèses talo-crurales ont été revues. Les résultats sont 69% de très bons et bons résultats. Au terme de cette double étude, le schéma thérapeutique suivant est proposé : les chevilles très désaxées, les instabilités ligamentaires, les ostéo-nécroses taliennes et les doubles arthroses (talo-crurales et sous-taliennes) nécessitent une arthrodèse d’emblée, En revanche, les arthroses centrées, quels que soient leur origine et l’âge du patient, peuvent bénéficier d’une prothèse de cheville.

 

Le modèle de simulation SimLife en médecine interventionnelle  a été présenté par le professeur Jean Pierre RICHER du  laboratoire d’anatomie, biomécanique, simulation de la Faculté de Médecine de Poitiers et chirurgien digestif au CHU de Poitiers.

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Résumé :

La dissection sur sujets anatomiques (corps donné à la science) est une étape indispensable avant tout geste interventionnel, car c’est celle qui sera la plus proche de la réalité clinique. Jusqu’à présent elle se faisait sur un corps statique. L’originalité de la technologie « SimLife » est, grâce à un module technique breveté, de lui donner une vascularisation pulsatile et une ventilation, simulant un patient anesthésié au bloc opératoire ; elle permet de créer différentes situations cliniques prévues ou imprévues (contrôle de vaisseaux anormaux, hémorragies,..). Cette innovation est destinée à l’apprentissage, selon les principes de la pédagogie par simulation, des chirurgiens en formation initiale ou continue. Le réalisme du modèle, niveau 1 de l’échelle d’évaluation des formations selon Kirkpatrick, a été validé par l’Ecole Francophone de Prélèvement Multi-organes et évalué par étudiants et enseignants. La technologie « SimLife » est applicable à toutes les spécialités chirurgicales. Elle est diffusée  dans plusieurs universités en France et à l’étranger.