Publié le 20 octobre 2015

Communiqué

L’amendement 46-ter de la loi de santé va être à nouveau soumis à l’examen de l’Assemblée nationale « en spécifiant que le prélèvement d’organe peut être pratiqué dès lors que (la personne) n’a pas fait connaître, de son vivant, son refus ». Il devrait augmenter les possibilités de transplantations d’organes et réduire ainsi la liste d’attente.

 

Dans sa séance du 20 octobre 2015, l’Académie nationale de médecine a apporté son appui à ce texte par la motion suivante :

 « La transplantation d’organes est un progrès essentiel thérapeutique. Pour de nombreux malades elle est le principal, voire le seul espoir de survie. En France de très nombreux malades sont en attente d’une greffe d’organe. L’Académie nationale de médecine estime que toutes les mesures susceptibles d’accroître la possibilité de transplantation doivent être recherchées.

Tout en insistant pour que la famille et les proches soient informés avec le tact et la délicatesse qui s’imposent en de telles circonstances, l’Académie nationale de médecine est favorable à la stricte application de l’amendement 46-ter de la loi de santé actuellement en discussion ».