Introduction

Jean DUBOUSSET*

Le développement des activités à risques, sportives ou para-sportives, de la traumatologie routière auto et moto, la persistance fréquente des chutes d’un lieu élevé au cours du travail et des loisirs, l’extension importante de la chirurgie rachidienne avec ses complications nerveuses propres, aboutit à près de 1200 à 1500 blessés médullaires par an. Pour ces derniers, les séquelles sont assez souvent irreversibles.

Ce sont les raisons qui m’ont conduit à proposer cette séance thématique.

J’ai fait appel à plusieurs collègues, provenant aussi bien de Brescia, de Paris que de province, spécialisés dans ce domaine, pour faire le point.

— Gérard SAILLANT (Pitié-Salpêtrière — Paris) traitera de l’épidémiologie et les mesures immédiates à prendre sur le lieu de l’accident.

— Alain PRIVAT (Inserm — Montpellier) nous fera part de l’état des connaissances physiopathologiques du traumatisme médullaire et le résultat des thérapeutiques pharmacologiques.

— Marc TADIE (Kremlin-Bicêtre) et Jean-Marc VITAL (Pellegrin — Bordeaux) nous informeront de l’importance de la collaboration neurochirurgicale et orthopédique dans la prise en charge de ces blessés.

— Giorgio BRUNELLI (Brescia — Italie) nous indiquera quelles sont les possibilités chirurgicales plus ou moins tardives, d’une chirurgie directe sur la lésion médullaire.

— Caroline LECLERC (Institut de la Main — Paris) nous informera des possibilités de la chirurgie de transplantation pour compenser les séquelles au niveau des membres supérieurs.

— Brigitte PERROUIN-VERBE (CHU de Nantes) traitera du point fondamental de la prise en charge chronique, de la réadaptation et de la réinsertion sociale, si importantes pour ces malades.

Bull. Acad. Natle Méd., 2005, 189, no 6, 1093-1094, séance du 7 juin 2005