Éloge
Séance du 24 avril 2012

Éloge de Hubert Bouissou (1920-2011)

Jean-Paul Bounhoure *

Summary

Éloge de Hubert Bouissou (1920-2011)

Jean-Paul BOUNHOURE *

J’ai fait la connaissance de Jean-Paul Bouissou dans les années 70 lorsqu’il venait dans le service de cardiologie où j’étais maître de conférence agrégé pour faire des biopsies cutanées, des « punch biopsies » chez les patients atteints d’infarctus et d’insuffisance coronaire. À cette époque, il étudiait initialement le degré du vieillissement du derme qu’il comparait aux lésions coronaires et aortiques. Puis il donna un nouvel axe à sa recherche effectuant des dosages de cholestérol et d’apo B dans ces prélèvements cutanés chez ces patients coronariens. Il pensait que l’élévation de leurs concentrations dans le derme pouvait être un marqueur fiable de l’athérosclérose coronaire.

J’ai été immédiatement séduit par l’originalité de ses travaux, sa passion pour la recherche dans un domaine inexploré. Son enthousiasme, sa culture scientifique, mais aussi sa disponibilité, sa courtoisie et son humour rendirent cette coopération efficace et nous avons entretenu dès lors des relations très amicales.

Hubert Bouissou naquit à Saint Gaudens, dans le Comminges, au pied des Pyrénées.

Sa famille n’avait pas d’attache médicale proche et ses études secondaires furent effectuées dans plusieurs villes au gré des déplacements de la vie professionnelle de son père. Celui-ci, Docteur en Droit avait pris une orientation totalement différente par la suite occupant un poste administratif important dans la Compagnie des Chemins de fer du Midi. Après son baccalauréat, Hubert Bouissou s’orientant vers la médecine, fit son certificat de Physique Chimie et Biologie à Paris. La guerre survenant il vint à Toulouse passa la première année de médecine et devint externe des Hôpitaux en 1941, puis lauréat de la Faculté de Médecine en 1942.

La préparation de l’internat et la poursuite des études médicales furent interrompues par son départ aux Chantiers de Jeunesse dans un camp situé dans les Pyrénées.

Il y fit beaucoup d’exercice physique, de longues marches épuisantes malgré les restrictions alimentaires. Chef d’équipe, il institua des cours de sexualité humaine pour ses compagnons, devant leur ignorance sur le sujet. En 1943, refusant la défaite et la collaboration, avec un groupe d’étudiants il se lance dans la distribution dangereuse de tracts et de journaux de la Résistance. Il rentre alors en contact avec le Colonel Baudot, figure de la Résistance dans la région Toulousaine, sa mission fut d’établir et d’entretenir, depuis Tarbes, des caches de médicaments et de matériel médical pour les groupes de résistants de l’Ariège et des Hautes Pyrénées. Cela lui valut de nombreux déplacements risqués dans ces régions.

En 1944, il est envoyé dans le maquis de Saint Lys en Haute Garonne, mais le jour de son incorporation une attaque allemande décime le maquis qui est démantelé. Il est alors renvoyé sur Tarbes où il intègre le maquis de Bigorre et participe à la libération de la ville puis à l’attaque des colonnes allemandes se retirant sur Bordeaux et ira jusqu’à Cognac. Il devint Médecin Lieutenant dans les Forces Françaises de l’inté- rieur, et après une formation sur la transfusion sanguine à l’Hôpital du Val de Grâce, il est intégré au Bataillon 36 allant à Coni en Italie, puis exerce des fonctions de médecin militaire à l’Hôpital de Menton où sont soignés de nombreux blessés ayant sauté sur des mines.

Libéré en 1945 il reprend ses études médicales devient Interne des Hôpitaux de Toulouse en 1946, médaille d’or des Hôpitaux en 1949. Parallèlement il complète sa formation scientifique se présente avec succès à deux certificats de Science, Physiologie Générale et Zoologie.

Hubert Bouissou s’oriente au début de son internat vers la Pédiatrie. Il devient chef de Clinique Infantile dans le service du Professeur Bardier et parfait sa formation de spécialiste en passant six mois dans les service de Robert Debré à Paris. Il poursuivra sa spécialisation en allant régulièrement aux Enfants malades, dans des conditions inconfortables, voyageant de nuit pour assister aux réunions dans le service de Robert Debré, revenant rapidement à Toulouse, dans son cabinet où il exerce en clientèle privée. Il accomplira cette tâche de pédiatrie avec un grand succès, vu son dévouement, son attachement aux enfants malades, sa compétence, sa disponibilité pendant plus de dix ans. Ses activités de pédiatre donnèrent lieu à de nombreuses publications dans tous les domaines de la médecine infantile, mais particulièrement dans les soins du prématuré et dans la néphrologie, activité scientifique sur laquelle nous reviendrons.

Parallèlement, dès 1946, pour assurer la stabilité financière de sa famille il devient assistant en anatomie pathologique. Cette spécialité va le passionner gravissant ensuite tous les échelons de la carrière hospitalo-universitaire. Il fut un élève d’Alexandre Delarue à Paris, un des chefs de file de l’anatomie pathologique française, fréquentant assidûment son laboratoire à l’Hôpital Brousse et mettant en route des travaux en commun. Assistant à la Faculté, puis chef de travaux il devint Maître de Conférences agrégé, Chargé de l’enseignement de l’anatomie pathologique pour les deux Facultés de Purpan et de Rangueil, ayant été nommé Directeur du CES d’anatomie pathologique. Intégré comme Biologiste des Hôpitaux, il eut la responsabilité des deux laboratoires hospitaliers d’anatomie pathologique, s’entourant d’une équipe efficace et avec une grande activité les deux sites avec plus de trois cents autopsies par an et l’interprétation de plus de vingt-cinq mille examens microscopiques. Lui-même et son équipe accomplirent un immense travail qui lui valut la considération de tous ses collègues.

L’engagement dans la vie professionnelle lui a toujours paru important et dès son installation il s’est rapidement orienté vers l’Ordre des Médecins dont il resta le Vice Président pendant dix ans. Dans la vie universitaire il devint membre du Conseil scientifique de la Faculté de Rangueil, exerça les fonctions de Vice Doyen de 1970 à 1976, fut élu à la Commission médicale Consultative des Hôpitaux. Élu au CNU, il participa à de nombreux concours d’agrégation en France et à l’étranger.

Au plan scientifique ses travaux ont plusieurs orientations vu sa carrière de pédiatre et d’anatomopathologiste.

Comme Pédiatre il dirigea plus de vingt thèses inaugurales et effectua de nombreuses publications dans la presse et les principaux congrès de pédiatrie. Ses travaux concernent les syndromes néphrotiques, les atteintes glomérulaires du Syndrome de Schonlein Henoch, les nécroses corticales rénales chez le nourrisson et l’enfant, la pathologie infectieuse du nourrisson et du prématuré. La lecture des ponctions biopsies du rein en utilisant le microscope électronique permit des publications originales. Il apporte des faits nouveaux sur l’embryologie du glomérule à partir d’études sur des reins d’embryons animaux et humains, et de prématurés : le néphron proximal dérive d’amas mésenchymateux indifférenciés. Il étudie à l’ultramicroscope les lésions rénales créées par des surdosages cortisoniques chez l’animal.

Dans le domaine de l’anatomie pathologique il a la responsabilité du laboratoire de microcopie et d’ultra microscopie au Centre de Recherche sur les Toxicités, créé et soutenu par le CNRS. Il dispose d’une animalerie, de plusieurs collaborateurs, a des moyens renforcés et met en œuvre des travaux expérimentaux chez l’animal, sur la toxicité des métaux, sur le lathyrisme chez le rat. Il dirigera vingt-cinq thèses d’anatomie pathologique effectuant quatre vingt-cinq publications Son laboratoire est reconnu par l’INSERM et il dirige une équipe de recherche sur les mécanismes du vieillissement. Il publie en particulier des travaux originaux dans la presse nationale et internationale sur le rôle et l’activation des fibroblastes dans les processus du vieillissement cutané et vasculaire.

Pour la DGRST, il est élu membre d’un Comité scientifique affecté à l’étude de la biologie et la pathologie des parois artérielles et artériolo capillaires.

Ses travaux principaux pendant dix ans concerneront le parallélisme entre le vieillissement cutané et artériel, les processus de cicatrisation, l’intérêt des dosages du cholestérol et de l’apoB cutanés chez les coronariens.

L’étude des vaisseaux au cours de nombreuses autopsies chez des sujets d’âge divers lui ont permis l’étude du vieillissement. Celui-ci débute par un épaississement intimal, une lyse des lames élastiques de la média aortique et au niveau des artères coronaires par une lyse de la limitante élastique interne. Ces altérations sont les premières étapes du processus irréversible aussi bien dans l’aorte que dans les troncs coronaires. Survient par la suite une fibrose progressivement croissante, avec prolifération des cellules musculaires lisses et quelquefois chez les sujets les plus âgés des calcifications artérielles. Ces lésions d’artériosclérose sont inéluctables au cours de tout vieillissement mais peuvent survenir très précocement chez certains individus génétiquement prédisposés.

L’athérosclérose est bien distincte avec un épaississement de l’intima, la présence de cellules spumeuses surchargées en lipides, et l’apparition de plaques intimales fibreuses contenant des dépôts de cholestérol et de lipides, évoluant vers l’ulcération et la nécrose.

Au niveau du derme on peut faire une classification en fonction de l’évolution des lésions des fibres élastiques, atteintes d’une lyse modérée (stade 2) ou complète (stade 3). Entre quarante, quarante-cinq ans les lésions sont habituellement de type 2, de type 3 après cinquante ans. Avant ces âges, ces lésions permettent de reconnaître un vieillissement précoce. Le vieillissement chronologique touche le collagène de type I, est différent du vieillissement induit par l’exposition prolongée solaire, Hubert Bouissou a démontré un parallélisme entre les atteintes cutanées et arté- rielles particulièrement au niveau des coronaires. Chez les patients coronariens précoces, chez les sujets atteints d’infarctus avant cinquante ans, on note des signes de vieillissement cutané précoce avec des lésions dermiques accentuées et lyse importante des fibres élastiques.

Travaillant en collaboration avec le service de Louis Douste Blazy, Hubert Bouissou s’intéressa à la quantification du cholestérol cutané total par des méthodes colorimétriques et enzymatiques. Son taux croît de manière significative avec les lésions dermiques, le stade athéromateux aortique et la sévérité des atteintes coronaires.

Dans un travail princeps, original, en 1985, aucune publication n’ayant été effectuée auparavant, il montre que le dosage de l’apo B est possible par des techniques d’immuno fluorescence, qu’il y a une bonne corrélation entre les dosages sériques et dermiques et les lésions d’athérosclérose coronaire. Passionné, il poursuivit ses travaux bien au-delà de sa mise à la retraite. Précurseur dans ce domaine, certaines de ses idées furent confirmées ultérieurement par les travaux d’autres équipes, russes en particulier.

L’autre domaine de recherche concerne l’étude du rôle des fibroblastes dans le processus de cicatrisation et l’athérosclérose expérimentale chez le rat et le singe cynomalgus.

Chez le porc après brèche cutanée, on constate au cours du processus de cicatrisation la migration vers les berges de la plaie et des fibroblaste et leur activation, au cours d’une étude comportant un suivi de quatre heures en quatre heures, en ultramicroscopie : on observe les stades successifs de la différenciation des fibroblastes et leur activation construisant le collagène du tissu cicatriciel.

Chez le rat et le singe Hubert Bouissou a étudié la fonction des cellules musculaires lisses chez ces animaux soumis à des régimes hyper lipidiques.

L’athérosclérose n’est pas constante malgré des régimes hyperlipidiques prolongés et un déterminisme génétique paraît intervenir pour expliquer la rapidité et l’intensité hétérogènes des lésions vasculaires athéromateuses.

Ces travaux sur la pathologie artérielle, donnèrent lieu à quatre vingt-six publications dans de revues nationales et internationales à comité de lecture.

Au cours de missions diligentés par l’INSERM et les services de recherche algériens, Hubert Bouissou a établi une étroite collaboration entre Toulouse et Ghardaia dans le M’Zab avec A. Merad et D. Issad cardiologues algériens. Il mit sur pied un projet de recherche franco-algérien pour caractériser la maladie diabétique au M’Zab préciser les types de diabète, comparer les résultats à ceux constatés dans la région Toulousaine. Il a créé dans cette région un centre de consultation, de dépistage du diabète et des complications vasculaires extrêmement actif.

Rédigeant des plaquettes d’information sur le diabète, sa prévention et le dépistage des principales complications, il a contribué à l’amélioration de la prise en charge des diabétiques dans cette région et à l’amélioration des mesures hygiéno diététiques jusque-là négligées. Au plan épidémiologique il a confirmé la transmission héréditaire du diabète dans des familles à risque, l’agrégation familiale des diabètes de type I sur plusieurs générations, la tendance héréditaire des complications vasculaires précoces. La réalisation de biopsies cutanées constate le vieillissement dermique très précoce chez des diabétiques jeunes. De 1991 à 1993, il crée un réseau Nord-Sud INSERM pour l’étude épidémiologique et génétique des familles à risque diabétique, étude interrompue en 1993 car l’INSERM ne couvre plus, vu les évènements politiques, l’envoi de missions.

Chef d’école admiré et aimé, homme chaleureux, remarquable enseignant, d’une simplicité touchante, Hubert Bouissou dans ces différents laboratoires, avait su attirer et diriger de nombreux assistants et chercheurs français et étrangers, venant de nombreux pays. De nombreux médecins algériens, africains, iraniens, syriens et libanais sont venus se former à ses côtés. Il accomplit huit missions à l’étranger entre 1987 et 1993.

Il était membre de nombreuses sociétés savantes : la Société Anatomique de Paris, la Société Française de Microscopie électronique, la Société de Néphrologie, la Société d’Athérosclérose il fut élu Président de la Société d’Anatomie Pathologique, également membre du Comité de Lecture des principales revues d’anatomie pathologique et d’angéiologie.

Sa compétence et sa renommée en firent un conférencier recherché et brillant invité fréquemment à l’étranger, au Québec, à Montréal, aux principaux congrès sur la paroi vasculaire et l’athérosclérose à Milan, en Suisse, en Allemagne, aux ÉtatsUnis, en Amérique du sud. Il fit de nombreuses conférences en France et réalisa deux films sur la paroi artérielle et le vieillissement et participa à la rédaction de nombreux traités d’anatomie pathologique.

Il fut élu Membre correspondant de l’Académie nationale de médecine en 1987 et en 1994, Membre titulaire dans la VIIIe section. Il prit part aux travaux des commissions des maladies cardiovasculaires, de la commission biologie immunologie, génétique, de la commission maternité, enfance, adolescence, la Commission XV, éthique et responsabilité professionnelle.

Il a participé à quatorze rapports, particulièrement sur celui de la douleur chez l’enfant et l’accompagnement de la fin de vie et des soins palliatifs.

Ce portrait du Professeur Hubert Bouissou ne serait pas complet si je n’évoquais pas ces choix philosophiques et religieux. Fidèle à ses engagements depuis son enfance, Hubert Bouissou était un catholique fervent et pratiquant : en fusionnant les deux associations d’étudiantes et d’étudiants catholiques, il créa l’Association Catholique des Etudiants de Toulouse, association particulièrement dynamique, qu’il anima pendant de nombreuses années.

Dès son retour à la vie civile en 1947, il participa à des réunions de préparation au mariage, il effectua très tôt les premiers cours d’éducation sexuelle à Toulouse dans les lycées, puis dans les collèges en présence des parents. Il créa l’association du Noël des Hôpitaux de Toulouse pour aider les patients isolés, particulièrement ceux de l’Hospice de la Grave et les patients du Sanatorium de Purpan, organisant des quêtes sur la voie publique pour améliorer leur confort et leurs conditions de vie au cours de leurs longs séjours hospitaliers. Participant à la vie et à l’enseignement de l’Institut Catholique il assura un cours public et gratuit sur la Psycho sociologie de la famille, ouvert à tous, quelle que soit l’origine et la religion des participants.

Médecin attentionné et dévoué, enseignant exceptionnel, il puisait dans ses relations à ses élèves, ses malades, sa joie de vivre, donnant avec sagesse et une grande bienveillance à ses nombreux élèves français ou étrangers des conseils judicieux. Il ne cessait pas de stimuler son équipe vers de nouveaux axes de recherche.

Décoré pour ses activités de résistant, de la médaille de la Résistance, Chevalier de la Légion d’honneur, Hubert Bouissou était Commandeur dans l’ordre des Palmes académiques.

La réussite de sa carrière hospitalo-universitaire n’aurait pas été possible sans l’amour et les efforts de Madame Bouissou qui a très rapidement et généreusement abandonné ses études médicales pour se consacrer à sa famille et permettre à son époux l’accomplissement de sa brillante carrière. Elle lui apporta une aide efficace et soutenue dès leur première rencontre, pendant la période difficile de la guerre et tout au long de sa vie professionnelle. Chef de famille exceptionnel, père de six enfants et de cinquante-quatre petits et arrière petits-enfants, Hubert Bouissou en dépit d’une vie professionnelle très remplie n’a cessé d’apporter à sa famille une attention soutenue : « Soyez bien » leur répétait-il.

Profond humaniste, homme chaleureux et généreux, ferme dans ses convictions, homme discret et d’une grande simplicité, Hubert Bouissou fut accompagné au cours de sa longue maladie par une famille admirable qui l’entoura de son affection et lui assura des soins attentifs.

Sa maladie dont il a perçu les premiers signes, a été pour lui une grande souffrance mais ne l’a jamais coupé de son empathie pour son entourage. Lors des rencontres familiales, dans le brouillard de la dernière année il avait eu cette répartie bouleversante : « Je ne sais plus forcément qui vous êtes tous autour de moi mais je sais une chose, c’est que je vous ai aimés très fort ». Cette anecdote fut rapportée avec beaucoup d’émotion par son fils, le jour de ses obsèques.

Ce jour-là, à la chapelle Sainte Anne, lieu de son mariage soixante-six ans auparavant, les fidèles ont entendu avec émotion les paroles empreintes d’amour, d’admiration et de reconnaissance de ses enfants et petits enfants.

Hubert Bouissou nous a donné l’exemple d’une vie pleine et réussie, sur le plan familial et professionnel. Il fut un chef d’École remarquable, compétent, un travailleur acharné, admiré par ses collègues et ses élèves, toujours bienveillant a l’égard de son équipe, profondément humain.

Madame Hubert Bouissou, Madame Élizabeth Fournier, Madame Béatrice Amouroux, mes chers confrères, les Docteurs Francois, Emmanuel, Patrice et Xavier Bouissou, permettez- moi de vous présenter au nom de notre Président, du Secré- taire perpétuel, de tous les membres de l’Académie, l’expression de toute notre compassion attristée, de nos sincères condoléances et de notre admiration pour notre confrère.

Nous garderons un très fidèle souvenir du Professeur Hubert Bouissou

<p>* Membre de l’Académie nationale de médecine, e-mail : jean-paul.bounhoure@wanadoo.fr Tirés à part : Professeur Jean-Paul Bounhoure, même adresse</p>

Bull. Acad. Natle Méd., 2012, 196, nos 4-5, 815-821, séance du 24 avril 2012