Communication scientifique
Séance du 24 avril 2007

Conclusion

Yves Buisson *

Conclusion

Yves BUISSON *

Monsieur le Président, Monsieur le Secrétaire perpétuel, Messieurs les Officiers généraux, Mes chers Confrères, Mesdames, Messieurs, Je voudrais tout d’abord vous exprimer l’immense fierté que j’éprouve d’avoir accueilli en ce jour la séance délocalisée de l’Académie nationale de médecine dans cet amphithéâtre Yersin, à l’Institut de médecine tropicale du Service de santé des armées que j’ai l’honneur de diriger.

Suivant les vœux de notre Président, cette délocalisation a été une fois de plus symbole d’ouverture. En intitulant la séance « Marseille, porte de l’Outre-mer », il indiquait clairement la direction : plein Sud.

Alors que l’ouverture au monde Méditerranéen redevient un enjeu politique, l’École du Pharo vient de célébrer son centenaire et s’apprête à recevoir sa 94e promotion de jeunes médecins militaires pour les former à la médecine tropicale et à l’exercice en missions extérieures. A Beyrouth, notre confrère Pierre Farah vient de nous rappeler 125 ans de coopération franco-libanaise au service de la santé. Au Maroc, notre confrère Driss Moussaoui nous a décrit les progrès importants accomplis dans les domaines de la psychiatrie et de la santé mentale au cours des trente dernières années. Au Mali, notre collaborateur et ami Ogobara Doumbo nous a démontré par ses propres travaux qu’une recherche de haut niveau peut être conduite au Sud, en plein cœur de l’Afrique et par des chercheurs africains.

Riche d’une histoire de 2600 ans, Marseille est la plus vieille ville de France. Son port a vu affluer des populations du monde entier, des maladies inconnues et parfois, de terribles épidémies. Il n’est donc pas surprenant que les premiers cas de fièvre de Chikungunya aient été diagnostiqués par les médecins de l’Hôpital d’instruction des armées Laveran et les virologues du Pharo chez des patients issus de la communauté comorienne de Marseille, comme nous l’a rappelé le Médecin chef des services Jean-Paul Boutin, avant que l’épidémie soit reconnue et identifiée dans l’Océan Indien.

Cette journée au bord de la mer et sous un beau soleil printanier a été l’occasion d’échanges chaleureux et amicaux dans une ambiance conviviale et détendue. Je tiens à remercier le Professeur Pierre Ambroise-Thomas d’avoir choisi ce site du * Membre de l’Académie nationale de médecine, Directeur de l’Institut de médecine tropicaledu service de santé des armées

Pharo pour la séance délocalisée 2007, le Professeur Pierre Pène pour son assistance généreuse et infatigable et le Médecin général des armées Bernard Lafont, Directeur central du Service de santé des armées, malheureusement retenu aujourd’hui par ses activités, pour son soutien. Merci aussi à vous tous d’avoir répondu à notre invitation et d’avoir contribué au succès de cette journée.

Bull. Acad. Natle Méd., 2007, 191, nos 4-5, 789-790, séance du 24 avril 2007