Journal articles

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3572 résultats

  • Éditorial

    Les plateformes à ARN messagers, un sujet d’importance pour l’Académie nationale de médecine

    Messenger RNA platforms, an important topic for the French National Academy of Medicine

    Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts.

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  • Communication scientifique

    L’ARNm et ses modifications chez les eucaryotes

    mRNA and its modifications in eukaryotes

    L’auteur déclare ne pas avoir de liens d’intérêts.

    Tout comme l’acide désoxyribonucléique ou ADN, l’acide ribonucléique ou ARN, est un polymère le long duquel s’enchaîne une suite d’unités synthétisées à partir de l’une des quatre bases fondamentales, adénine (A), guanine (G), cytosine (C) et uracile (U). Biochimiquement on peut considérer l’ADN comme de l’ARN modifié (retrait d’un atome d’oxygène du sucre et méthylation de l’uracile pour donner de la thymine [T]). Les molécules d’ARN peuvent, elles porter de très nombreuses modifications chimiques lors de leurs diverses fonctions cellulaires qui vont de simples méthylations (sur l’hydroxyle libre du ribose ou sur un atome de la base) à de très complexes modifications qui nécessitent un très grand nombre de réactions enzymatiques. Ces modifications chimiques ne se trouvent pas uniquement sur les molécules d’ARN impliquées dans la traduction d’ARN messager en protéines (ARN de transfert ou ARNt et ARN ribosomiques ou ARNr). Les récents développements dans les méthodes de séquençage ont révélé que l’ARN messager est lui-même régulièrement chimiquement modifié.

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  • Communication scientifique

    Délivrance de l’ARN à l’aide de nanoparticules lipidiques

    RNA delivery using lipid nanoparticles

    L’auteur déclare être membre du Conseil Scientifique de la société SEQUENS (France) et Expert auprès de la société Hangzou Adcoris (Chine).

    Les acides ribonucléiques utilisés pour la vaccination (ARNm) ou pour le développement de nouveaux médicaments (ARNm, ARN interférents, microARN) sont des biomolécules particulièrement fragiles, sensibles aux exo- et endonucléases ; leur poids moléculaire élevé et leur caractère polyanionique sont autant de freins à leur pénétration intracellulaire. C’est la raison pour laquelle les vaccins et médicaments à base d’ARN ont mis tant de temps à se développer avant d’aboutir à une réalité clinique. Celle-ci est devenue aujourd’hui possible grâce au développement de nanoparticules lipidiques équipées de lipides ionisables. L’encapsulation dans des nanovecteurs a, en effet, constitué une étape décisive pour l’efficacité de l’ARN, en promouvant son export du compartiment endo-lysosomal vers le cytoplasme cellulaire. Cet article décrit la conception de ces nanovecteurs à ARN, leur préparation ainsi que les perspectives qu’ils offrent dans le domaine du médicament.

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  • Communication scientifique

    Propriété industrielle et recherche fondamentale dans la genèse du vaccin ARNm contre la COVID-19

    Industrial property and basic research in the genesis of the mRNA vaccine against COVID-19

    L’auteur déclare ne pas avoir de liens d’intérêts.

    L’extrême rapidité de la conception et de l’approbation provisoire des vaccins à ARNm contre la covid-19, ainsi que la rapidité de leur production de masse un an après le début de la pandémie, ont surpris et contredit tous les spécialistes et les grandes entreprises pharmaceutiques qui s’attendaient à des années de développement. Leur efficacité supérieure aux autres vaccins devrait rendre les vaccins ARNm indispensables, mais leur diffusion reste faible en dehors des pays développés. Diverses raisons sont invoquées, allant des difficultés logistiques à la méfiance des populations ou à l’impossibilité de les produire localement sans lever les brevets. Considérant que, dans ces débats, ces brevets peuvent être remis en cause parce qu’ils ne répondraient pas aux critères nécessaires d’inventivité, il est apparu nécessaire de revenir sur l’histoire, sur plus de trois décennies, de la recherche académique et entrepreneuriale qui a conduit à l’avènement des plateformes mRNA, d’examiner leurs mérites réciproques et le rôle de la propriété industrielle pour les entreprises de biotechnologie.

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  • Communication scientifique

    Les traitements par ARN interférents et par oligonucléotides antisens actuellement disponibles en France : une mise au point

    Interfering RNA and antisense oligonucleotide treatments currently available in France: An update

    *L’auteur déclare des liens ponctuels (conseils en développement) avec : GSK, Sanofi, Vifor Pharma, Sage Therapeutics, Steba Biotech, Alnylan, TesaroBio France, Insmed, GenSight.

    L’arrivée des vaccins anti Covid-19 à ARN en 2020 ne doit pas occulter le fait que nous disposons déjà depuis plusieurs années de traitements à base d’ARN interférents ou d’oligonucléotides antisens dans un certain nombre de maladies rares de pronostic très sombre telles que l’amylose à transthyrétine, la porphyrie hépatique aiguë, l’hyperoxalurie primitive, l’amyotrophie spinale ou l’hyperchylomicronémie familiale. Si leurs performances, à l’inverse de celles des vaccins, ne sont pour l’instant qualifiées que de progrès thérapeutiques modérés dans les stratégies thérapeutiques opposées à ces maladies, il y a lieu de tenir compte du fait que leur évaluation initiale a été pénalisée par un certain nombre de facteurs défavorables : des essais de petits effectifs, des modalités thérapeutiques à affiner, le manque de recul, sur leurs effets à long terme mais surtout le choix du moment de l’instauration du traitement dans l’évolution naturelle de la maladie. Ce choix n’est pas anodin car l’on imagine mal que les produits utilisés puissent, au-delà d’une simple stabilisation de la maladie installée, permettre sa régression dès lors que certaines lésions constituées sont irréversibles. C’est pourquoi leur mise en œuvre très précoce, éventuellement fondée sur un dépistage génétique, est une piste à saisir dans l’intérêt des patients. Mais, dans le contexte concurrentiel des innovations dans le domaine, ARN interférents et oligonucléotides antisens devront compter avec les thérapies géniques et l’édition du génome par la technique CRISPR-Cas 9.

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  • Présentation ouvrage

    Présentation de livre : Dubuisson M. Préface de Jean Costentin. Pierre-Charles-Alexandre Louis (1787–1872) Un médecin à l’aube de la médecine scientifique. L’Harmattan, Paris (2022)

    L’auteur déclare ne pas avoir de liens d’intérêts.

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  • Communiqué

    Vaccination against the human papillomavirus (HPV): France is far behind other countries

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  • Éditorial

    La chirurgie reconstructrice de la face ou la tentation de l’illimité

    Facial reconstructive surgery or the temptation of the unlimited

    L’auteur déclare ne pas avoir de liens d’intérêts.

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  • Communication scientifique

    Enjeux et perspectives des allotransplantations de tissus composites en chirurgie reconstructrice pour les très grands brûlés

    Challenges and perspectives of composite tissue allotransplantation in reconstructive surgery for very severe burns

    Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts.

    En dépit des progrès de la chirurgie reconstructrice depuis les « Gueules Cassées » au début du XXe siècle, certaines situations cliniques exceptionnelles restent de véritables impasses thérapeutiques telles que les carbonisations et mutilations faciales majeures avec destruction complète de la sangle labiale et/ou les amputations bilatérales de main. Les allotransplantations de tissus composites vascularisées (ATC) représentent une approche nouvelle de la chirurgie reconstructrice conciliant les règles de la microchirurgie et de la transplantation inter humaine, permettant non pas de sauver la vie mais d’améliorer la qualité de la vie, offrant ainsi un véritable espoir pour des patients gravement mutilés sans solution thérapeutique réellement satisfaisante. Malgré des incertitudes à long terme concernant les risques d’une immunosuppression chronique et l’altération possible des résultats fonctionnels avec le temps, à l’instar des greffes d’organes, les premières applications cliniques chez l’homme ont démontré la faisabilité de ces procédures et la qualité des résultats fonctionnels obtenus, bien qu’incomplets, sous réserve d’un « traitement immunosuppresseur à vie ». La prise en charge initiale des très grands brûlés pose des problèmes spécifiques (transfusions multiples incontournables, recours aux allogreffes de peau) susceptibles d’induire une allo-immunisation anti-HLA et de rendre ainsi plus complexe le choix d’un éventuel donneur « compatible ». 100 ans après la naissance de l’association des « Gueules Cassées », l’activité d’un trauma center militaire nous confronte aux difficultés rencontrées dans de telles situations, de la prise en charge initiale au stade aigu jusqu’à la reconstruction au stade des séquelles.

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  • Communication scientifique

    Perspectives et voies de recherche dans les allotransplantations composites vasculaires

    Perspectives, ongoing research in vascular composite allotransplantation

    Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts.

    Les greffes composites vascularisées permettent de reconstruire des pertes de substances de structures anatomiques complexes pour lesquelles la chirurgie reconstructrice n’offre pas de solution satisfaisante. Parmi celles-ci les greffes de main et de face sont les plus fréquentes. Avec environ 200 greffes de mains et 49 greffes de face dans le monde en 20 ans ces greffes restent exceptionnelles. Elles sont, comme toutes les greffes, soumises à la lourdeur des traitements immunosuppresseurs et de leurs conséquences. En particulier, le rejet chronique qui entraîne des conséquences dramatiques avec amputations pour les membres et risques vitaux pour la face. Afin d’améliorer nos résultats, plusieurs pistes de recherches sont en cours reprenant les trois éléments qui assurent le succès d’une greffe : la technique chirurgicale (prélèvement et transplantation), le transport du greffon et le traitement immunologique. L’amélioration des techniques chirurgicales passe par l’organisation de répétitions cadavériques permettant de rédiger des « check-list » et d’entraîner les équipes. Des modélisations 3D permettent, de plus, de préparer les ostéosynthèses et de faire des répétitions virtuelles au bloc opératoire. Le transport dans des conditions classiques d’ischémie hypothermique ne met pas à l’abri de lésion d’ischémie – reperfusion. Nous avons développé deux axes pour améliorer le transport par l’utilisation de machines de perfusion et par l’utilisation de transporteur d’oxygène (Hemo2life) issu de la recherche en biologie marine. La diminution des lésions liées à l’ischémie avec moins d’apoptose et d’inflammation propice à la présentation d’antigène diminuent les risques de rejet immédiat et chronique. Pour le traitement immunologique, force est de constater que la trithérapie (tacrolimus, mycophénolate mofétil, corticothérapie) après une phase d’induction par anticorps, reste pratiquement inchangée depuis 20 ans. Notre recherche est axée vers celle d’un protocole d’induction de tolérance. S’il est possible d’envisager une tolérance lors d’une greffe avec une absence d’histocompatibilité d’un seul groupe HLA « partial mismatch », nos recherches s’avèrent infructueuses pour les incompatibilités en « full mismatch ». Nous avons orienté nos recherches vers l’axe du traitement du greffon en effectuant une décellularisation recellularisation permettant d’obtenir des greffons acellulaires donc non immunogènes que nous recolonisons à l’aide de cellules du receveur. Les premiers résultats sont encourageants et nous laissent penser qu’une solution cliniquement viable est possible dans un avenir proche. Les techniques de décellularisation recellularisation permettent, par ailleurs, de mieux comprendre l’interaction existant entre la matrice extra cellulaire et la cellule ainsi que l’ingénierie tissulaire des bio imprimantes 3D.

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  • Communication scientifique

    Pour un accompagnement pluridisciplinaire du parcours de reconstruction des blessés de la face

    For multidisciplinary support in the Facial reconstructive surgery

    Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts.

    En médecine, les lésions du visage sont identifiées par la zone anatomique formant le masque facial. Les progrès technologiques et l’art chirurgical permettent aujourd’hui de réaliser une allotransplantation de tissus composites (ATC) de cette partie du corps. Celle-ci est dissécable, réparable, mais elle revêt une dimension plus intime que le terme « visage » incarne : l’aspect particulier et reconnaissable du sujet, ce qui l’identifie, porte son rapport à autrui et le met en relation avec le monde. À partir de notre expérience de psychiatre au sein d’un trauma center militaire, nous souhaitons mettre en perspective une clinique de la défiguration – « refiguration » qui nécessite de coconstruire avec le chirurgien les différentes étapes de la réparation, de la suture entre l’avant et l’après, en étant particulièrement attentif au moment crucial de la présentation du miroir par un spécialiste de la santé mentale. La défiguration est à envisager comme une triple amputation physique, psychique et morale. Il est alors impératif de penser le parcours de soins et de réhabilitation du lien à l’autre dans une approche globale et continue, en ne perdant pas de vue l’évolution de la position subjective de celui qui cherche à ne plus être dévisagé. Les enjeux médico-psychologiques se situent autant du côté du patient, de ses proches, du regard de la société, que de celui de l’équipe médicale pluridisciplinaire investie du pouvoir de redonner vie à l’image de soi, de « sourire quand même », devise de l’association des « Gueules Cassées » créée il y a 100ans pour venir en aide à leurs camarades atrocement défigurés au cours de la Première Guerre mondiale.

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  • Présentation ouvrage

    Présentation du livre : J. Battin. Ramond de Carbonnière, savant des lumières, inventeur des Pyrénées. Éditions Fiacre (2021)

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  • Éditorial

    La formation des opérateurs du XXIe siècle

    Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts.

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  • Éditorial

    Les suites de la pandémie COVID-19 une occasion de réformer la santé

    L’auteur déclare ne pas avoir de liens d’intérêts.

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  • Communiqué

    A real risk of medical device shortage

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  • Communication scientifique

    Biotechnologies et santé : enjeux et perspectives

    Biotechnology and health: Issues and perspectives

    L’auteur déclare ne pas avoir de liens d’intérêts

    La thérapie cellulaire constitue une rupture technologique en médecine. Elle s’impose dans de nombreux domaines dont l’oncologie avec les CAR-T ou dans la médecine régénératrice des maladies cardiovasculaires, le diabète ou les affections musculo-squelettiques avec les cellules stromales mésenchymateuses. Ces cellules thérapeutiques sont appelées médicaments de thérapie innovante (MTI) et regroupent l’ensemble des procédés incluant des cellules manipulées pour obtenir une reprogrammation (les iPS), induire une expression génique ou par édition du génome pour modifier l’expression d’un gène. Enfin, il est essentiel de développer de nouveaux supports cellulaires imprimables en 3D. Ces biomatériaux sous forme de bio-encres peuvent être imprimés et prendre la forme souhaitée du tissus cible avant d’être colonisés par les éléments cellulaires nécessaires à leurs fonctions biologiques et ainsi remplacer l’organe défaillant. L’ensemble de ces nouvelles technologies est générateur d’innovation et du développement des bio-médicaments de demain. La création d’une filière nationale autour des biotechnologies et l’accès aux plateformes industrielles de bio-production est indispensable si nous souhaitons maîtriser l’accès à ces traitements et leurs coûts. Enfin, il est indispensable d’avoir recours à un personnel de santé hautement qualifié à la manipulation, à l’administration et au suivi des biomédicaments dans nos hôpitaux. Ces nouvelles biothérapies vont profondément modifier la prise en charge des patients dans tous les domaines, changer les pratiques médicales mais avec un impact sociétal considérable. Ainsi, le développement et la recherche clinique sur les biothérapies cellulaires constituent des enjeux essentiels en santé mais avec un impact éthique, sociétal et économique important pour l’Europe.

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  • Communication scientifique

    Prévention de l’insulino-résistance par les acides gras polyinsaturés à longue chaîne n-3 : actualisation en 2022

    Prevention of insulin resistance by long-chain n-3 polyunsaturated fatty acids: A 2022 update

    L’auteur déclare ne pas avoir de liens d’intérêts.

    L’insulino-résistance (IR) est associée à de nombreuses maladies, au premier rang desquelles : le diabète de type 2 (DT2), l’obésité et le syndrome métabolique. La prévention de l’IR associe le maintien d’un poids normal à une activité physique régulière. À côté de ces mesures, les acides polyinsaturés à longue chaîne n-3 (AGPI-LC n-3), présents à l’état naturel dans les aliments d’origine marine, sont susceptibles de pouvoir contribuer à cette prévention. Le but de cette revue générale est de présenter un état des lieux, en 2022, des données biochimiques, physiologiques, physiopathologiques, épidémiologiques et cliniques qui sous-tendent leur intérêt potentiel pour la prévention de l’IR et du DT2. Bien qu’il existe des discordances entre les études translationnelles (très en faveur d’un effet protecteur des AGPI-LC n-3) et cliniques, l’accumulation des données, incluant des méta-analyses les plus récentes, permet aujourd’hui de conclure à leur effet préventif et partiellement curatif de l’IR dans des pathologies avec IR y compris probalement l’IR du DT2. Un effet préventif de la survenue du DT2 est fortement suggéré. Ces effets nécessitent des doses nutritionnelles plus élevées que les recommandations actuelles.

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  • Communication scientifique

    Homicide des femmes au sein des couples hétérosexuels en France : le comprendre pour mieux le prévenir

    Homicide of women within heterosexual couple in France: Understanding it to better prevent it

    Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts.

    La violence conjugale et familiale a longtemps été représentée dans nos sociétés patriarcales comme un droit exercé et légitimé par les hommes sur leur famille. Il existe souvent une continuité entre la violence conjugale et l’homicide, mais nous pouvons constater que la séparation conjugale tient une place particulière dans ce crime, de par la dépossession ressentie par les hommes. Les politiques de prévention sont de plus en plus centrées en France et en Europe sur la lutte contre les violences faites aux femmes. De nouvelles mesures de protection ont vu le jour ces dernières années et de nombreuses réflexions sont en cours à la suite du Grenelle sur les violences conjugales afin d’améliorer le repérage des violences intrafamiliales. Nous développerons ici les trois principales mesures disponibles en France : l’ordonnance de protection, le téléphone grave danger et le bracelet anti-rapprochement.

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  • Présentation ouvrage

    Présentation de livre : Spira A., Leblanc N. Présentation du livre : Santé – Les inégalités tuent. Éditions du CroquantVulaines sur Seine (2022)

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  • Communication scientifique

    Les actions du service de santé des armées face à la crise COVID-19: sur mer et au-delà des mers, toujours au service des hommes !

    Actions of the French Military Medical Service in the war against COVID-19: mari transve mare, hominibus semper prodesse !

    Les opinions exprimées dans ce manuscrit sont celles des auteurs et ne reflètent pas la politique officielle du SSA.

    Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts.

    « Nous sommes en guerre ! » a déclaré le président Emmanuel Macron lors d’un discours à la nation le 16 mars 2020. Dans le cadre de cette résilience nationale, le service de santé des armées (SSA) s’est engagé dans la lutte contre le COVID-19. Cette revue générale a pour objectif de décrire et de détailler les actions que le SSA a mené dans le cadre de la lutte nationale contre la pandémie de COVID-19 en France, ainsi qu’à l’étranger. Des experts de chaque domaine ont rapporté les actions majeures menées par le SSA lors de la pandémie de COVID-19. En quelques semaines seulement, le SSA a développé des capacités médicales ad hoc pour soutenir les autorités sanitaires nationales. Il a également mis en œuvre des capacités d’évacuations médicales collectives par voie aérienne et maritime. Un hôpital militaire de campagne dédié aux soins intensifs a également été déployé en soutien de l’hôpital civil à Mulhouse. Plus tard, des modules militaires de réanimation ont aidé des centres hospitaliers débordés par l’afflux de malades COVID-19 en Guadeloupe, en Martinique, en Guyane, à Mayotte et en Nouvelle-Calédonie. Une cellule de crise COVID-19 a permis de coordonner les actions des forces armées françaises dans le cadre de la lutte contre la pandémie. Le centre d’épidémiologie et de santé publique des armées a fourni toutes les informations nécessaires pour guider les processus de prises de décisions. Les centres médicaux des armées ont organisé les soins primaires pour les patients militaires, avec un large recours à la télémédecine. Les services de secours de la Brigade des sapeurs-pompiers de Paris et du Bataillon des marins-pompiers de Marseille ont assuré la prise en charge préhospitalière des patients atteints de COVID-19. Les huit hôpitaux d’instruction militaires français ont coopéré avec les agences régionales de santé pour permettre la prise en charge hospitalière des patients les plus graves, mais aussi créer de novo des centres de vaccination. La chaîne de ravitaillement médical des armées a soutenu tous les déploiements d’unités médicales opérationnelles en France et à l’étranger, faisant face à une pénurie croissante de matériel médical. L’institut de recherche biomédicale des armées a réalisé des diagnostics, s’est engagé dans de multiples projets de recherche, a mis à jour quotidiennement la revue de la littérature scientifique sur le COVID-19 et a fourni des recommandations d’experts sur la biosécurité. Enfin, les étudiants des écoles militaires de santé de Lyon-Bron se sont portés volontaires pour participer à la lutte contre la pandémie de COVID-19. En conclusion, dans une crise médicale sans précédent, le SSA a engagé de multiples actions innovantes et adaptatives, toujours en cours, dans la lutte contre le COVID-19. La collaboration entre les systèmes de santé militaires et civils a renforcé l’objectif commun de « sauver le plus grand nombre ».

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  • Rapport

    Rapport 22-09. Perception du risque médicamenteux par le public et rôle des médias

    Perception of medication risk by the public and role of the media

    Des enquêtes d’opinion montrent régulièrement que, dans leur grande majorité, les français ont une perception positive de l’efficacité et de la sécurité d’emploi des médicaments, y compris des vaccins. La défiance ou l’hostilité à leur égard ne sont le fait que d’une petite minorité de la population, mais active et bruyante sur les réseaux sociaux ainsi que dans les médias et surévaluée par les médias et les pouvoirs publics. Pourtant, la pandémie due au SARS-CoV-2 (Covid 19) a confirmé combien la perception du risque médicamenteux par le public est instable, parfois peu rationnelle, combien sont nombreux et complexes les déterminants de cette perception et quel rôle de caisse de résonance des peurs du public ont pu jouer les médias. On peut y voir en filigrane la tendance générale de notre société qui est d’accorder la primauté au risque, au détriment du bénéfice, dans l’appréciation d’une innovation technologique. L’arbre du risque cache souvent la forêt de l’efficacité.

    Cette polarisation des esprits sur les risques, associée à une surestimation des faibles probabilités, témoigne de l’imprégnation de nos mœurs par l’idéologie de la précaution.  A quoi s’ajoutent des facteurs de distorsion tels que le préjugé naturaliste, le relativisme culturel et l’extension planétaire des réseaux sociaux qui répandent dans l’instantanéité de fausses informations plus virales et mieux mémorisées que les vraies, entravant la communication fondée sur les données de la science. Favoriser la juste perception du risque médicamenteux impose de rappeler à la fois les bénéfices, les risques liés à l’action, mais aussi ceux liés à l’inaction ; de tenir le plus grand compte de l’évolutivité des connaissances ; de clarifier les messages institutionnels en les rendant les plus factuels possibles ; de limiter le nombre des émetteurs publics en vue d’aboutir à une plus grande cohérence de leurs messages ; d’avoir la franchise de dire parfois qu’on ne sait pas, la médecine s’exerçant par nature en contexte d’incertitude.

    L’Académie en appelle à une politique pédagogique ambitieuse auprès des jeunes : une formation à l’esprit critique et une acquisition des bases de la culture du risque médicamenteux devraient être instaurées dès le collège. Elle estime en outre que le public est en droit d’attendre des médias une information de qualité, prudente, contrôlée et indépendante des rumeurs, en faisant appel à des experts indiscutables et en privilégiant les données objectives par rapport aux témoignages subjectifs fondés sur des expériences individuelles.

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  • Communication scientifique

    Réponse du service de réanimation d’un Hôpital d’Instruction des Armées à la première vague de COVID-19

    Response of the intensive care unit of a French military teaching hospital to the 1st COVID-19 wave

    Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts.

    En mars 2020, pour répondre à la première vague de l’épidémie de COVID-19 en Ile-de-France, la réanimation de l’Hôpital d’instruction des Armées (HIA) Bégin, situé à Saint-Mandé, opère une importante transformation. Les 4 lits d’unité de surveillance continue (USC) sont d’abord ajoutés aux 8 lits déjà dédiés à la réanimation. Puis, sur le modèle des structures médico-chirurgicales déployées en opération extérieure, un nouveau service de réanimation dit « éphémère » est pleinement déployé en 4jours. Cette stratégie d’augmentation du capacitaire fait face à un enjeu crucial : garantir des soins sûrs et de qualité avec des ressources limitées. À partir d’un cahier des charges précis et bénéficiant d’un indispensable renfort en personnels et en matériels, 20 chambres de réanimation supplémentaires sont équipées dans le service de cardiologie de l’hôpital. Ainsi, un total de 32 lits (augmentation de 300 %) est disponible à partir du 20 mars. Au total, 113 patients seront pris en charge entre le 12 mars et le 18 mai. La saturation a en partie été évitée par l’évacuation de 16 patients stables en TGV médicalisés vers les régions moins impactées (opération CHARDON). Le service s’implique également dans différentes activités de recherche, dont l’essai académique européen Discovery évaluant l’efficacité de plusieurs antiviraux. Laisser le bloc opératoire et la salle de surveillance post-interventionnelle en partie fonctionnels a permis de rapidement reprendre l’activité chirurgicale programmée en sortie de crise, tout en conservant la réanimation éphémère disponible en cas de rebond épidémique, comme à l’automne 2020, puis au printemps 2021.

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  • Communication scientifique

    Gestion de l’épidémie de COVID-19 au sein du groupe aéronaval (janvier–avril 2020) par le Centre d’épidémiologie et de santé publique des armées

    Management of the COVID-19 epidemic in the carrier battle group (January–April 2020) by the Armed Forces Epidemiology and Public Health Center

    Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts.

    Objectifs
    Face à l’épidémie de COVID-19 survenue au sein du groupe aéronaval et du porte-avions nucléaire Charles de Gaulle, le centre d’épidémiologie et de santé publique des armées (CESPA) a mis en œuvre une investigation (janvier-avril 2020) dont les objectifs étaient : identifier les voies possibles d’introduction du virus ; décrire les caractéristiques de l’épidémie ; décrire et modéliser la dynamique de diffusion de l’épidémie.

    Méthodes
    Une enquête téléphonique a été conduite. Les diagnostics biologiques ont été transmis par les antennes médicales. Une analyse temps/lieu/population a été réalisée, ainsi que la description des tableaux cliniques avec leurs facteurs d’exposition. Le taux de reproduction instantané Rt de l’épidémie a été modélisé. Une analyse spatiale de l’épidémie a bord a été réalisée. Quarante-trois génomes viraux ont été séquencés et comparés aux bases de référence.

    Résultats
    Pour 1767 marins, 1568 (89 %) ont participé à l’enquête téléphonique et 1064 (67,9 %) étaient des cas confirmés. Quatre profils de patients ont été décrits : les asymptomatiques (13,0 %) ; les symptomatiques aspécifiques (8,1 %) ; les symptomatiques spécifiques (76,3 %) ; les cas graves (2,6 %). En analyse univariée et multivariée, l’âge, le surpoids et l’obésité étaient associés de manière significative au risque d’avoir une forme grave. Fumer était un facteur protecteur. La cinétique d’évolution du Rt était en faveur d’une introduction du virus dès la fin février avec une réintroduction lors de l’escale de Brest. Une analyse des génomes viraux excluait une introduction et une propagation d’une souche unique.

    Conclusion
    Malgré les mesures de contrôle prises, une épidémie est survenue. Les tableaux cliniques souvent pauci-symptomatiques ont entraîné un retard à l’identification. Le CESPA a été en capacité de réaliser cette investigation épidémiologique dans un délai fortement contraint, montrant tout l’intérêt de son modèle de santé publique intégrée.

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  • Communication scientifique

    L’Institut de recherche biomédicale des armées (IRBA) et l’épidémiologie des eaux usées : intérêt pour les forces armées

    The French Armed Forces Biomedical Research Institute (IRBA) and wastewater-based epidemiology: Applicability and relevance in armed forces

    Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts.

    L’Institut de recherche biomédicale des armées (IRBA), largement impliqué dans la recherche sur le SARS-CoV-2, a cofondé le réseau sentinelle Obépine chargé de détecter, de qualifier et de quantifier le génome du virus dans les eaux usées en France. Durant cette pandémie, l’épidémiologie basée sur les eaux usées s’est avérée être un outil de santé publique de premier ordre pour évaluer la dynamique virale dans les populations et l’environnement. Obépine a également mené des travaux de recherche ayant démontré la faible infectiosité des matières fécales et des eaux usées et permis de détecter en avance de phase les vagues épidémiques liées aux nouveaux variants. L’IRBA a adapté cet outil performant au suivi des infections virales sur le porte-avions Charles-de-Gaulle à la suite d’une première épidémie à bord en 2020. Cet outil de surveillance a facilité la gestion du risque de contamination virale à bord lors des escales et des entrées de personnels. La lutte contre la circulation virale permettant le maintien de la capacité opérationnelle repose sur un ensemble de mesures : vaccination du personnel, suivi des eaux noires par PCR pour la détection d’une circulation virale, capacité de diagnostic par PCR des sujets symptomatiques ou contacts pour l’identification et le suivi des cas. Cet outil innovant peut être réorienté vers la recherche d’autres agents pathogènes dans les eaux noires, voire, à terme, permettre d’assurer une surveillance sanitaire des militaires, en mer ou à terre, en métropole ou sur une base outre-mer.

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  • Communication scientifique

    Médecine et pensée postmoderne

    Medicine and postmodern thinking

    L’auteur déclare ne pas avoir de liens d’intérêts.

    Comme les sciences humaines et sociales, les sciences biomédicales sont confrontées au développement de la pensée post-moderne, du wokisme et de la cancel culture. Or, le refus de la raison et de la science, l’individualisme, la temporalité réduite à l’instant présent, la déconstruction du racisme en racialisme tout comme les dysphories de genre ne peuvent se substituer aux principes hippocratiques de la pratique médicale.

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  • Communication scientifique

    La chirurgie en zone rurale : L’expérience du Niger par la création de la formation « Capacité de Chirurgie de District (CCD) »

    Rural surgery: Experience of Niger with the creation of « Capacity of District Surgery Diploma »

    L’auteur déclare ne pas avoir de liens d’intérêts.

    Le Niger, pays en voie de développement a besoin d’une alternative pour combler son déficit de main d’œuvre en vue de couvrir les besoins chirurgicaux et obstétricaux dans les zones rurales qui représentent plus de 70 % de la population. La chirurgie en zone rurale a débuté au Niger en 1974 pour répondre à la fréquence des hernies et des hydrocèles au sein de cette population par l’organisation des camps de chirurgie mobiles, démarche abandonnée en raison de son coût élevé.

    En 2005, la Faculté des Sciences de la Santé de Niamey (FSSN), en concertation avec le Ministère de la Santé Publique et avec l’appui des partenaires techniques et financiers (Coopération belge, Coopération italienne, OMS, Banque mondiale), a mis en place un programme de formation de médecins généralistes en capacité de chirurgie de district.

    Cette Capacité en Chirurgie de District (CCD) est une formation chirurgicale de 12 mois donnant droit à un diplôme. Elle se déroule en 2 étapes : 3 mois de formation théorique et pratique dans les hôpitaux universitaires de Niamey, suivis de 9 mois de formation pratique dans les hôpitaux régionaux reconnus comme ayant une capacité suffisante d’encadrement. Les étudiants sont des médecins généralistes. Le programme des enseignements porte sur les techniques chirurgicales de base, les conduites à tenir devant les pathologies courantes chirurgicales et obstétricales dans les districts identifiés à partir de l’expérience des camps de chirurgie mobiles. Le diplôme obtenu donne droit à un bonus sur le salaire mensuel.

    Depuis la création de ce diplôme, 157 médecins ont été formés. Dans une étude de 2006 à 2010, les médecins CCD ont réalisé 18 441 interventions chirurgicales dans 21 hôpitaux de Districts dont 51,8 % en urgence et 48,2 % en chirurgie élective.

    Le concept de chirurgie de district a prouvé son efficacité dans la prise en charge des urgences et des pathologies chirurgicales courantes en milieu rural. Il s’agit d’une formation de courte durée pouvant servir d’exemple dans les pays en voie de développement.

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  • Communication scientifique

    Développements thérapeutiques en hématologie au XXIe siècle

    Therapeutic developments in hematology in the 21st century

    L’auteur déclare ne pas avoir de liens d’intérêts

    Les progrès achevés en hématologie à la fin du XXe siècle et au cours des premières années du XXIe siècle ont été considérables. Elles ont été essentiellement dues au fait que les cellules sanguines chez les patients atteints d’hémopathies malignes, peuvent facilement être prélevées et étudiées. Des progrès méthodologiques majeurs ont été réalisés en cytogénétique avec l’utilisation de la fluorescence in situ, en immunophénotypage avec des cytomètres de flux à 8 et 10 couleurs, en biologie moléculaire avec la découverte de nombreux oncogènes et marqueurs moléculaires tumoraux par « Polymerase Chain reaction » (PCR) et plus récemment avec l’utilisation du séquençage (Next Generation Sequencing NGS). Les cellules tumorales sont aujourd’hui étudiées à l’échelle individuelle. Les patients sont surveillés en continu en fonction de la détection ou non de la maladie résiduelle (MRD) et l’objectif qui était hier d’obtenir des remisions complètes (RC) cytologiques est aujourd’hui remplacé par la nécessité d’obtenir des RC moléculaires sans maladie résiduelle détectable dites RC « MRD négatives ». En parallèle et en partie grâce à ces avancées technologiques, des progrès jusque-là inégalés sont survenus dans le domaine thérapeutique avec l’apparition de thérapeutiques ciblées soit agents chimiques tels les inhibiteurs de tyrosine kinase largement utilisés pour le traitement des leucémies chroniques et dans une moindre mesure leucémies aiguës myéloblastiques, soit immunothérapies (anticorps monoclonaux combinés à des toxiques antitumoraux, anticorps monoclonaux bispécifiques, CAR-T cells, etc.) pour les leucémies aiguës lymphoblastiques, lymphomes et myélomes. Les greffes de cellules souches hématopoiétiques ont également évolué dans de larges proportions. Près de 50 000 greffes sont réalisées chaque année dans le monde (60 % autogreffes, 40 % allogreffes). Les cellules souches sont aujourd’hui en majorité (80 %) prélevées par cytaphérèses dans le sang périphérique alors que la moelle osseuse était la source privilégiée au XXe siècle. Les conditionnements prégreffe sont dans la majorité des cas des conditionnements atténués et la mortalité liée à la greffe a chuté considérablement. Surtout il est devenu possible de trouver un donneur pour pratiquement chaque indication grâce au fichier international de donneurs volontaires non apparentés et surtout grâce à la possibilité récente (depuis 2005) de réaliser les greffes à partir de donneurs intrafamiliaux haploidentiques. De ce fait les greffes tendent de plus en plus à être intrafamiliales. L’avenir des greffes est en constante discussion face au développement des thérapeutiques ciblées et nul ne peut prédire avec clarté la place qu’elles auront conservé dans 5 ans.

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  • Communication scientifique

    Allogreffe de cellules souches hématopoïétiques à partir d’un donneur haplo-identique

    Hematopoietic Stem Cell Transplantation from haplo-identical donors

    Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts

    L’allogreffe de cellules souches hématopoïétiques (allo-CSH) est une thérapeutique curative pour de nombreuses hémopathies malignes et non malignes. L’identification d’un donneur de cellules souches compatible a toujours représenté une barrière majeure à l’accès à l’allo-CSH. L’avènement des allogreffes dites haplo-identiques représente un véritable tournant dans ce domaine dans la mesure où cela ouvre des perspectives de traitement à la majorité des malades en attente d’une allo-CSH en l’absence d’un donneur HLA compatible ou non familial. Cette revue résume les développements les plus récents dans ce domaine et leurs perspectives.

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  • Communication scientifique

    Myélome multiple du sujet âgé : Entre évaluation de la fragilité des patients et progrès de l’Immunothérapie

    Multiple myeloma in the elderly patients:From frailty assessment to progress in Immunotherapy

    SM a des activités de conseil et d’éducation médicale qui font l’objet de contrats au profit du CHU de Lille

    Le myélome multiple est principalement une hémopathie du sujet âgé. Sa dimension onco-gériatrique n’a été vraiment reconnue que récemment. L’évaluation de la fragilité des patients devient plus fréquente et sera particulièrement utile dans un contexte de progrès thérapeutique important et soutenu. L’émergence récente de l’immunothérapie utilisant les anticorps monoclonaux anti CD38 et les développements à venir d’autres immunothérapies, notamment les anticorps bispécifiques, vont conduire à de nouveaux progrès thérapeutiques. La prescription optimale de ces médicaments complexes à des populations âgées et fragiles est une question clinique d’importance.

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  • Communication scientifique

    Une révolution en immunothérapie : les anticorps bispécifiques et les CAR-T cells, le modèle des hémopathies lymphoïdes B

    A revolution in immunotherapy: Bispecific antibodies and CAR-T cells, the model for B lymphoid haemopathies

    L’auteur déclare ne pas avoir de liens d’intérêts

    Au cours de la dernière décennie, l’immunothérapie a révolutionné la prise en charge des patients atteints d’hémopathies B telles que les leucémies aiguës lymphoblastiques B (LAL-B) et lymphomes non hodgkiniens B. Deux traitements sont particulièrement d’intérêt : les anticorps bispécifiques, ciblant un antigène membranaire à la surface des cellules tumorales tout en activant les cellules immunitaires effectrices comme les lymphocytes CD3+ contre les cellules tumorales et les lymphocytes T modifiés génétiquement à récepteur antigénique chimérique appelés communément CAR-T cells. Actuellement le blinatumomab, anticorps bispécifique anti-CD3 et anti-CD19 a son AMM dans la leucémie aiguë lymphoblastique B en rechute ou réfractaire (R/R) ou avec une maladie résiduelle positive. Initialement, son usage en monothérapie a montré un allongement de la survie des patients chez les patients atteints de LAL-B en R/R. Actuellement, il est testé en combinaison avec de la chimiothérapie ou autre immunothérapie en première ligne avec des premiers résultats très prometteurs. Les CAR-T cells anti-CD19 sont disponibles pour les enfants et jeunes adultes de moins de 25ans ayant une LAL-B en R/R et permettent d’obtenir des survies sans leucémie à plus de 60 % à 18 mois. Dans les lymphomes non hodgkiniens B multitraités, les CAR-T cells permettent un taux de survie autour de 50 % à 18mois. L’indication en 2e ligne devrait probablement être autorisée fin 2022. Ces nouvelles thérapies entrainent de nombreux défis : tout d’abord scientifique, avec la nécessité de mieux comprendre les facteurs de réponse et le développement de nouvelles cibles et signaux de co-stimulation, puis académique, en effet la production de ces cellules, en France est uniquement réalisée par les industriels, et finalement économique, en raison du coût onéreux de ces traitements.

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  • Communication scientifique

    Conclusions sur les avancées récentes dans la prise en charge des hémopathies malignes

    Conclusions on recent advances in the management of haematological malignancies

    L’auteur déclare ne pas avoir de liens d’intérêt.

    Le traitement des hémopathies malignes a fait en 20 ans des progrès exceptionnels, liés à une connaissance approfondie de la physiopathologie de ces maladies, facilitée par l’accès relativement simple aux cellules pathologiques circulant librement dans le sang, et au développement du concept nouveau de thérapie ciblée : à la chimiothérapie destructrice sans spécificité se sont substitués des traitements agissants directement et exclusivement sur une cellule tumorale. Les taux de survie des patients ont été significativement améliorés dans plusieurs hémopathies malignes grâce aux greffes de cellules souches hématopoïétiques allogéniques, aux anticorps monoclonaux parfois bispécifiques, aux greffes de cellules lymphocytaire modifiées génétiquement et aux inhibiteurs des points de contrôle du système immunitaires. Ces traitements suscitent des réflexions de plusieurs ordres : leur prix particulièrement élevé d’une part et leur impact sur la vie personnelle et professionnelle des patients qui ont traversé avec succès les épreuves de leur traitement d’autre part.

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  • Présentation ouvrage

    Présentation du livre : M. Germain. La reconstruction du nez : une longue histoire chirurgicale. L’Harmattan, Paris (2021)

    L’auteur déclare ne pas avoir de liens d’intérêts.

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  • Éditorial

    Tant de violence ignorée par la communauté internationale

    So much violence ignored by the international community

    Aucun lien d'intérêt

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  • Éditorial

    SARS-COV2, variants, membranes et physique fondamentale

    SARS-COV2, variants, membranes and basic physics

    Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts.

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  • Chronique historique

    Cent ans de la Société de chirurgie d’Uruguay : l’influence de l’école française

    One hundred years of the Uruguayan Surgical Society: The influence of the French school

    Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts.

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  • Communication scientifique

    L’État et le Numérique en santé

    Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts.

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  • Communication scientifique

    Les robots sociaux et affectifs en santé

    Social and emotional robots in healthcare

    L’auteur déclare ne pas avoir de liens d’intérêts.

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  • Communication scientifique

    Intelligence artificielle et cancer

    Artificial intelligence and cancer

    L’auteur déclare ne pas avoir de liens d’intérêts.

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  • Communication scientifique

    Intelligence artificielle, numérique et métiers d’imagerie médicale

    L’auteur déclare ne pas avoir de liens d’intérêts.

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  • Communication scientifique

    IA et psychiatrie enfant et adulte

    Artificial Intelligence (AI) and Child and Adolescent Psychiatry

    Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts.

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  • Rapport

    Rapport 22-07. Le traitement du cancer demain : Place de la chirurgie et des chirurgiens

    Les auteurs n’ont pas de conflits d’intérêt sur le sujet.

    Le cancer est une des principales causes de mortalité en France. Les nouvelles méthodes de prise en charge pluridisciplinaire des cancers ont bousculé la place de la chirurgie. Cette dernière mérite d’être analysée au vu de la réforme du 3e cycle des études médicales qui a modifié la formation des chirurgiens. La chirurgie elle-même s’est transformée avec 3 tendances : une désescalade chirurgicale au niveau tumoral et ganglionnaire, l’apparition de techniques « interventionnelles » dont les opérateurs peuvent être issus des filières médicales ou chirurgicales et une amélioration de la qualité de vie des patients avec une diminution des séquelles de la chirurgie. Une adaptation des chirurgiens et de leurs pratiques à ces évolutions est indispensable. Le chirurgien « oncologue » doit être un chirurgien opérant les cancers de sa spécialité connaissant également l’oncologie pour être capable de discuter avec les oncologues médicaux au cours des RCP indispensables à la bonne prise en charge des patients. Un contrôle de la formation initiale des chirurgiens est effectué au niveau de chaque DES de spécialités mais une formation continue est nécessaire avec une certification répétée au cours de l’exercice dans laquelle doit être intégrée une valence oncologique. Cette valence pourrait être une validation ordinale. A côté de cette qualification des chirurgiens « oncologues », l’instauration de seuils d’activité pour les services traitant les cancers est justifiée mais la nécessité d’un contrôle de la qualité de l’ensemble de la prise en charge tout au long du parcours de soins est indispensable. Le meilleur moyen de ce contrôle est la constitution de registres chirurgicaux pour chaque cancer. Enfin la garantie d’une telle prise en charge chirurgicale ne peut se faire que par un excellent maillage territorial tenant compte de la gradation des soins en chirurgie carcinologique et d’une répartition publique-privée avec un contrôle qualitatif identique.

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  • Communication scientifique

    (Bien)faits et méfaits des compléments alimentaires

    Features and harms of dietary supplements

    LC est actionnaire fondateur de Citrage SAS (société fondée sous l’égide de l’Université Paris-Descartes et incubée au sein de Paris Biotech Santé).
    Au cours des 3 dernières années, LC a reçu des honoraires de : Nutrisens Médical, Citrage, Nestlé Health Science, Les Sources du Pestin, K’Noe Groupe Get et de l’International Council on Amino Acid Science pour des activités de conseil, de Metex Noovistago pour faire une conférence, de Totale Santé SA et de l’International Glutamate Technical Committee pour la rédaction d’articles.

    Par définition, un complément alimentaire est une denrée alimentaire dont le but est de compléter le régime alimentaire normal. Mais les motivations du grand public à consommer ce type de produits dépassent largement ce cadre : ces produits sont utilisés pour être plus beau, rester jeune et en bonne santé, pour prévenir une pathologie, pour se réapproprier sa maladie. La réglementation européenne, transposée dans le droit français, définit différents types d’allégations (nutritionnelle, de santé, de réduction du risque de maladies) dont certaines sont source de confusion avec le médicament. Les compléments alimentaires peuvent être utiles dans certaines situations particulières au cours du cycle de la vie (ex : acide folique chez la femme prévoyant une maternité, vitamine D chez la personne âgée…). Mais ils peuvent provoquer des effets secondaires, voire une véritable perte de chance, en rapport avec leur mésusage, un surdosage, leur association entre eux ou avec des médicaments, leur mauvaise qualité, une confusion entre différentes espèces dans le cas des plantes, la présence de substances masquées et illicites au sein du produit. Ces problèmes se rencontrent principalement pour des produits vendus sur internet. D’où l’importance du dispositif de nutrivigilance auquel les professionnels de santé devraient adhérer plus fortement. Certaines molécules, plantes et extraits de plantes autorisés dans les compléments alimentaires ne devraient pas l’être et la liste positive relative aux plantes doit être urgemment révisée. Enfin, les médecins, les pharmaciens et les diététiciens devraient être mieux formés à l’encadrement de l’utilisation de ces produits.

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  • Communication scientifique

    La protéine HIP/PAP/REG3A : une protéine avec de multiples activités biologiques et un candidat médicament

    The HIP/PAP/REG3A protein: A molecule with multiple biological activities and a candidate therapeutical drug

    Executive Chairman The Healthy Aging Company.

    La protéine « Human Regenerating Islet-Derived Protein 3α » (REG3A), également nommée « Hepatocarcinoma-Intestine-Pancreas » (HIP) ou pancreatitis associated protein (PAP) est un peptide antimicrobien sécrété par les cellules de Paneth ; c’est également un facteur de survie, de régénération et de différentiation de plusieurs types cellulaires ; elle est impliquée dans la régulation des métabolismes glucidiques et lipidiques et module la composition du microbiote intestinal ; HIP/PAP/REG3A a été impliquée dans des pathologies concernant de nombreux tissus : foie, intestin, pancréas, poumon, cœur, peau, système nerveux central et périphérique.

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  • Communication scientifique

    Cardiomyopathies aux anthracyclines : détection des patients à risque (résultats de l’observatoire national OFECPACA)

    Anthracyclines cardiotoxicity: Detection of patients with cardiovascular risk factors (results of the OFECPACA national observatory)

    L’auteur déclare ne pas avoir de liens d’intérêts.

    La cardiotoxicité liée à la chimiothérapie est en augmentation du fait, d’une part, du vieillissement de la population et, d’autre part, d’une meilleure efficacité du traitement anticancéreux. Les anthracyclines représentent la base du traitement dans de nombreux cancers solides et hématologiques. La toxicité cardiaque aboutit à une cardiomyopathie hypokinétique. De nombreux traitements associés et/ou adjuvants favorisent l’atteinte cardiaque. Il en est de même de la radiothérapie associée. La fréquence dépend du type d’anthracyclines, de la dose et des facteurs de risque de cardiotoxicité des patients à savoir des antécédents cardiovasculaires et/ou facteurs de risque cardiovasculaires. Il est important de détecter précocement cette cardiotoxicité permettant de mettre en place un traitement efficace rapidement. En collaboration avec le groupe insuffisance cardiaque et cardiomyopathie de la Société française de cardiologie, nous avons mis en place un registre national d’évaluation de l’état cardiovasculaire des patients programmés pour une chimiothérapie aux anthracyclines associés ou non à un traitement par le trastuzumab (OFECPACA). Cinq centres ont participé à l’étude (Grenoble, Marseille, Bordeaux, Lyon, Nice). Deux cent dix-huit patients ont été inclus (72 % femmes, âge moyen 66 ans). En ce qui concerne les antécédents cardiovasculaires, on dénombre 9 % de patients avec une coronaropathie, 7 % avec insuffisants cardiaques, 5 % avec des antécédents de troubles du rythme. Pour les facteurs de risque cardiovasculaires, on enregistre 48 % de patients avec HTA, 26 % avec hypercholestérolémie, 26 % de diabétiques, et 32 % de surpoids ou obésité. À l’échocardiographie, 4 % des patients avaient une FEVG inférieure à 50 % et, sur le plan biologique, 10 % des patients avaient une valeur de la troponine supérieure à la limite supérieure du laboratoire. En conclusion, ces résultats soulignent l’intérêt de développer des centres d’oncocardiologie avec des équipes multidisciplinaires afin d’optimiser la prise en charge des patients nécessitant une chimiothérapie potentiellement cardiotoxique.

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  • Communiqué

    Animal reservoir of SARS-CoV-2: a threat to humans?

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  • Éditorial

    Revues scientifiques, revues de formation

    Scientific journals, training journals

    L’auteur déclare ne pas avoir de liens d’intérêts.

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  • Communication scientifique

    Pourquoi et comment publier dans le domaine médico-scientifique ?

    Why and how to publish in the medical-scientific field?

    L’auteur déclare ne pas avoir de liens d’intérêts.

    Publier dans un journal médico-scientifique est le cœur de métier du chercheur ou de l’enseignant-chercheur. Plus que d’un métier, il s’agit en fait d’une vraie mission consistant à diffuser les résultats, obtenus dans les domaines de la recherche clinique, fondamentale ou translationnelle, à la communauté scientifique afin de faire avancer les lignes de la connaissance. Publier est donc un devoir mais c’est aussi une nécessité car la performance publicatoire conditionne la reconnaissance professionnelle et l’accès aux financements sans lesquels l’activité de recherche ne peut se poursuivre. L’évaluation de cette production scientifique fait encore trop recours à des outils bibliométriques dont les limites sont pourtant officiellement reconnues depuis de nombreuses années. La procédure qui mène de l’idée du travail à sa parution dans un Journal est un long chemin passionnant mais semé d’écueils que le chercheur doit anticiper et surmonter étape par étape : fixation précoce de l’ordre des auteurs conforme à leur investissement réel, choix du Journal qui repose sur plusieurs critères dont l’originalité et la portée éventuellement extra-disciplinaire des résultats soumis, la langue du Journal, sa réputation, sa périodicité de parution et sa rapidité d’évaluation par les pairs. L’interférence des enjeux financiers éditoriaux rend plus que nécessaire le développement de l’accès ouvert aux données publiées, seul garant d’une diffusion immédiate et de grande ampleur de connaissances qui appartiennent au bien commun.

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  • Communication scientifique

    Le danger des revues prédatrices

    The danger of predatory journals

    L’auteur déclare ne pas avoir de liens d’intérêts.

    Publier est un impératif pour un scientifique. Le cheminement d’un manuscrit jusqu’à sa publication dans une revue de qualité est long et difficile. En utilisant l’accès libre qui fait payer aux auteurs les charges de publication, des éditeurs sans objectifs scientifiques se sont emparés d’une partie de ce marché très lucratif. Ils sollicitent continuellement les auteurs pour leur proposer une publication rapide. Leur finalité commerciale exclusive les conduit à accepter pratiquement tous les manuscrits soumis sans révision et donc sans contrôle du contenu. Cette absence de sélection en fait de véritables prédateurs du monde scientifique et ces revues déconsidèrent les auteurs à qui on peut reprocher tricher pour obtenir indûment des crédits de recherche. L’institution du chercheur n’est pas épargnée, elle est accusée de couvrir une insuffisance de travail voire d’être complice de publication de faux. La nuisance de ces fausses publications peut retentir sur l’ensemble de la recherche scientifique. Les auteurs de ces publications commencent à être pénalisés par leurs universités qui les incitent à publier dans des revues présumées non prédatrices.

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  • Communication scientifique

    Évaluation de la recherche et publications scientifiques : quantité ou qualité ?

    Research evaluation and scientific publications: Quantity or quality?

    L’auteur déclare ne pas avoir de liens d’intérêts.

    L’évaluation est un garant du bon fonctionnement et de l’intégrité de la recherche scientifique. Au fil des années, une tendance forte au développement d’indicateurs quantitatifs a émergé, très souvent fondée sur l’utilisation de paramètres mis au point dans un autre but. C’est le cas, notamment, du facteur d’impact (FI) des journaux scientifiques ou, en France, dans le système hospitalier, du score SIGAPS. Ces indicateurs présentent de nombreux biais qui faussent le processus d’évaluation scientifique, que ce soient des recrutements et des promotions des chercheurs, l’évaluation des laboratoires, l’obtention de contrats de recherche ou l’attribution de prix scientifiques. Dans ce contexte, a été élaborée, il y a une dizaine d’années, la déclaration DORA (declaration on research assessment) qui énonce les principes d’une évaluation juste. Celle-ci repose sur l’examen qualitatif des travaux des chercheurs à travers l’analyse d’un petit nombre d’articles scientifiques choisi par le chercheur, l’échange avec celui-ci et l’évaluation de l’impact de ces recherches, tout en évitant de recourir aux indicateurs quantitatifs (FI, indice de citation, facteur H, etc.). Cette déclaration a été adoptée par un grand nombre d’instances scientifiques internationales et françaises. Il importe que ces principes soient de fait mis en œuvre.

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  • Éditorial

    Prévenir les pertes de fonctionnalité avec le vieillissement : quels sont les principaux enjeux pour l’avenir ?

    Prevent functional decline with ageing: Which are the main issues for the future?

    Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts.

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