Chronique historique
Séance du 8 mars 2005

Pierre Chirac, premier médecin du roi et le projet avorté d’une Académie de médecine à Paris (1731-1732)

MOTS-CLÉS : académie et institut. faculté de médecine. histoire médecine 18e siècle.. université
Pierre Chirac « premier physician » of the king and the aborted plan to create an « Académie de médecine » in Paris (1731-1732)
KEY-WORDS : academies and institutes. history of medecine, 18th cent.. schools, medical. universities

Alexandre Lunel

Résumé

Devenu premier médecin en 1731, Pierre Chirac met à profit sa situation privilégiée auprès du roi, pour tenter de donner vie à un projet ambitieux. À l’instar de l’Académie de chirurgie fondée par son homologue premier chirurgien, Chirac médite en 1731 sur la création d’une Académie de médecine à Paris. Présidée par le premier médecin, elle aurait pour mission de rassembler les avis des différents médecins du royaume pour obtenir une meilleure connaissance des maladies, de leurs symptômes et de leurs remèdes. Menacée de perdre sa prédominance séculaire, la Faculté de médecine s’y oppose immédiatement. Seule la mort de Chirac empêche le projet déjà bien avancé d’être mis à exécution.

Summary

After being appointed ‘‘ premier physician ’’ in 1731, Pierre Chirac, thanks to his influence with the king, tried to realize an ambitious project. Inspired by the creation of an Académie de Chirurgie by the ‘‘ premier surgeon ’’, Chirac decided to creation an Académie de Médecine in Paris. Under his guidance, it was planned to collect opinions from all doctors of the kingdom in order to enhance global knowledge of disease, symptoms and treatments. However, threatened with the loss of its secular superiority, the Paris University Medical School immediately opposed the project. Although well advanced, the project was finally abandoned on Chirac’s death.

Informationacadémie et institut, faculté de médecine, histoire médecine 18e siècle., universitéPierre Chirac « premier physician » of the king and the aborted plan to create an « Académie de médecine » in Paris (1731-1732)academies and institutes, history of medecine, 18th cent., schools, medical, universitiesAlexandre LunelDevenu premier médecin en 1731, Pierre Chirac met à profit sa situation privilégiée auprès du roi, pour tenter de donner vie à un projet ambitieux. À l’instar de l’Académie de chirurgie fondée par son homologue premier chirurgien, Chirac médite en 1731 sur la création d’une Académie de médecine à Paris. Présidée par le premier médecin, elle aurait pour mission de rassembler les avis des différents médecins du royaume pour obtenir une meilleure connaissance des maladies, de leurs symptômes et de leurs remèdes. Menacée de perdre sa prédominance séculaire, la Faculté de médecine s’y oppose immédiatement. Seule la mort de Chirac empêche le projet déjà bien avancé d’être mis à exécution.

After being appointed ‘‘ premier physician ’’ in 1731, Pierre Chirac, thanks to his influence with the king, tried to realize an ambitious project. Inspired by the creation of an Académie de Chirurgie by the ‘‘ premier surgeon ’’, Chirac decided to creation an Académie de Médecine in Paris. Under his guidance, it was planned to collect opinions from all doctors of the kingdom in order to enhance global knowledge of disease, symptoms and treatments. However, threatened with the loss of its secular superiority, the Paris University Medical School immediately opposed the project. Although well advanced, the project was finally abandoned on Chirac’s death.

Investi dans la charge de premier médecin du roi Louis XV, Pierre Chirac 1 médite la création à Paris en 1731 d’une Académie de médecine expérimentale et pratique 2.

Constituée d’une assemblée de médecins pris parmi les professeurs des différentes facultés avec à leur tête le premier médecin du roi, elle aurait pour mission de centraliser les observations des médecins de toutes les parties du royaume mais aussi de l’étranger sur les questions de thérapeutique afin d’élaborer une histoire des maladies et des règles thérapeutiques 3.

Certaines des propositions formulées par Chirac ne sont pas sans rappeler celles présentées en 1718 par le doyen angevin Pierre Hunauld au premier médecin Dodart qui réclamait déjà la création d’une académie de médecine « organe fondamental du progrès de cette discipline, qui serait chargé sous la direction du premier médecin du roi du contrôle des observations cliniques recueillies par l’ensemble des médecins français, pour en tirer un code pratique, dont les directives seraient proposées à tous les praticiens » 4. Cette initiative était restée sans suite.

Le premier médecin déploie toute son énergie pour faire aboutir ses idées. Il présente ses propositions au roi 5 et adresse son projet 6 au cardinal de Fleury 7 ; un autre 1. Pierre Chirac fut, avec Louis Poirier, Jean-Baptiste Dodart, François Chicoyneau, Jean Sénac et Pierre Lieutaud, médecins de Louis XV (1715-1774). Ils portaient le titre de « Comte des Archiatres ».

2. Il semble qu’à l’origine, Chirac ait envisagé d’établir son Académie au sein du Jardin du roi :

« …Comme l’état où se sont trouvées les finances du royaume n’a pas permis de faire cet établissement dans toute son étendue par rapport à la dépense qu’il convient de faire, rien n’empêcherait qu’on ne le fit en petit et à moins de frais si le roi erigeoit le corps des professeurs du Jardin royal en Académie royale expérimentale et pratique de médecine… ». AM, Archives Société Royale Médecine, Carton 114, Dossier 1, no 4 « Mémoire et projet approuvés par M. Dodun, contrôleur général, pour l’établissement d’une Académie de médecine (24 novembre 1724) ».

3. BIUM, Manuscrit 2006, Fol. 102 et s. : « Requête adressée au roi au sujet de certaines améliorations à faire dans les Académies de médecine et le corps médical (XVIIIe siècle) ».

4. Cf. P. Hunauld, Projet d’un nouveau cours général de médecine , Château-Gontier, 1718, p. 29.

5. « Les Roys prédécesseurs de V. M. ont établi plusieurs académies pour la perfection de presque tous les arts qui procurent les agrémens de la vie. Le plus grand, et le plus utile, celuy qui est destiné à la conserver, la médecine a esté négligée… On ne peut remédier à tous ces défauts que par un grand nombre d’observations nouvelles sur toutes les maladies… L’exercice des Facultez est bien différend du travail proposé. Elles ne sont occupées qu’à donner aux étudians les principes et les règles générales qui peuvent conduire à la pratique… L’établissement d’une Académie de médecine est donc le vray et l’unique moyen d’exécuter un projet si grand et si nécessaire ». Ibid., Fol.

102 et s. : « Requête adressée au roi, au sujet de certaines améliorations à faire dans les Académies de médecine et le corps médical (XVIIIe siècle) ».

6. La requête présentée au cardinal reprend de façon plus détaillée celle adressée au roi. Ibid., Fol.

104 et s. : « Requête adressée au Cardinal de Fleury au sujet de certaines améliorations à faire dans les Académies de médecine et le corps médical (XVIIIe siècle) ».

7. Né à Lodève, le Cardinal de Fleury (1653-1743) est remarqué très tôt par l’Evêque de Béziers, Clément Bonsy, chanoine de la cathédrale de Montpellier, qui le recommande à la Cour. Devenu exemplaire est envoyé le 12 janvier 1732 au doyen Baron de la Faculté de médecine de Paris 8. Conscient de ce que les droits et prérogatives de son « Académie » empiètent sur ceux de la Faculté, le montpelliérain Chirac n’était peut être pas mécontent de faire pièce à la vieille rivale de sa Faculté. En outre, ce dernier ne vient-il pas de demander au roi que l’on attribue aux académiciens un droit d’exercer à Paris équivalent à celui dont disposent les médecins royaux 9. Ceci est une atteinte directe aux privilèges de la Faculté parisienne.

Le projet d’Académie semble bien accueilli par le roi 10 tandis qu’il suscite l’ire de la Faculté de médecine ; jalouse de ses prérogatives, celle-ci ne peut tolérer qu’une autre assemblée « règne » à Paris. Non seulement la Faculté ne souhaite pas voir le premier médecin devenir le chef d’une nouvelle autorité médicale concurrente, mais elle ne peut accepter que des médecins étrangers, qui ne sont pas médecins du roi, puissent pratiquer la médecine dans son sanctuaire. Ainsi, le doyen Baron adresset-il le 20 janvier 1732 une lettre à Chirac dans laquelle il déclare sans ambages :

« Nous ne reconnaîtrons jamais d’autres académies de médecine expérimentale et pratique que notre Faculté » 11. Les 21, 24 et 26 janvier 1732, une nouvelle étape est franchie ; la Faculté rend trois décrets visant à exclure de son corps et à priver de leurs droits et privilèges ceux des docteurs qui décideraient de faire partie de la future Académie 12.

La réaction royale ne tarde pas à se faire attendre très probablement à la sollicitation de Chirac : le 28 janvier 1732, le roi ordonne dans un premier temps que soient remis un personnage important, il attire son « compatriote » Chirac à Versailles. Le lecteur averti ne confondra pas le Cardinal de Fleury (Hercule-André) avec l’abbé Fleury (1640-1723), tous deux élèves des jésuites aux collèges de Navarre et de Clermont, puis précepteurs des Enfants de France. Recommandé par Bossuet, l’abbé Fleury devient précepteur au côté de Fénelon du Duc de Bourgogne. Hercule de Fleury (qui sera Cardinal et Principal Ministre en 1726) devient précepteur de Louis XV. Membres de l’Académie française, tous deux furent des maîtres de la pensée religieuse du XVIIe et du début du XVIIIe siècle.

8. « Monsieur, je travaille à établir dans Paris, une Académie de médecine expérimentale et pratique… ». BIUM, Manuscrit XIX (Commentaires Faculté Médecine de Paris : 1724-1733), pp. 813-814 : « A Monsieur Baron doyen de la Faculté de médecine à Paris (12 janvier 1732) ».

9. « Je sollicite S. M. de vouloir accorder à ces quatre académiciens le même droit de pratiquer la médecine dans la ville de Paris que celui dont jouissent les médecins et ceux des maisons royales ». Ibid., p. 814.

10. « …Nous avons cru que réunissant en un même corps établi sous nostre protection royale, les travaux et les observations de nostre royaume, les rendant uniformes et les dirigeant vers un même corps, on pourroit parvenir à fixer le caractère distinctif des maladies, à découvrir plusieurs remèdes spécifiques… A ces causes, nous avons crée en nostre ville de Paris une Académie royale de médecine expérimentale et pratique sous nostre protection et sous la direction perpétuelle du Sieur Chirac… ». BIUM, Manuscrit 2006, Fol 126 : « Projet d’édit pour l’Académie (s. d.) ».

11. « …C’est à la Faculté seule qu’il appartient de décider ce qui peut estre utile à la santé des citoyens de cette ville ». BIUM, Manuscrit XIX, pp. 817-818 : « Lettre du doyen de la Faculté de médecine de Paris à Monsieur Chirac, premier médecin du roi (20 janvier 1732) ».

12. Ibid., pp. 814-816 : « Trois décrets de la Faculté… (21, 24 et 26 janvier 1732) ».

à Maurepas, ministre de la Maison du roi, les trois décrets 13. Le doyen de la Faculté s’exécute sur le champ 14. Maurepas fait immédiatement part au doyen, le 31 janvier 1732, de son étonnement devant les décrets de la Faculté qu’il trouve « aussi prématurés que peu circonspects » 15 ; le 6 février, le roi ordonne que ces actes soient rayés des registres de la Faculté avec « défense d’en formuler d’autres sur cette matière » 16. Les médecins de la Faculté tentent de résister et sollicitent l’appui de l’Université 17. Bien décidés à écarter les fauteurs de troubles qui siègent à la Faculté, le roi intime l’ordre aux dénommés Martinenq et Delaleu de quitter Paris pour se retirer respectivement à Arpajon et à Nemours 18. Les médecins de la Faculté s’inclinent et se plient au commandement royal ; ils sont alors autorisés à formuler auprès du roi leurs représentations 19. Soutenus par l’Université de Paris 20, ils rédigent un mémoire dans lequel ils présentent leurs arguments contre le projet de Pierre Chirac.

L’entreprise du premier médecin 21 constitue non seulement une atteinte à l’égard des privilèges de la Faculté mais également à l’encontre de l’article 34 d’un édit royal rendu en 1707 sur l’organisation des professions médicales dans le royaume qui, rappelaient que seuls les médecins royaux étaient autorisés, en dehors des médecins 13. « Etant informé que dans l’assemblée de la Faculté de médecine qui a été tenue samedy 26 de ce mois, il a été rendu en décret à l’occasion d’un projet d’établissement une Académie expérimentale et pratique de médecine en notre bonne ville de Paris et voulant par nous mêmes prendre connoissance de ce qui est contenu audit décret et en deux autres qui ont été rendus dans les précédentes assemblées, nous vous ordonnons d’envoyer les trois décrets au Comte de Maurepas… ». Ibid., p. 818-819 : « Au Doyen de la Faculté de médecine de Paris (28 janvier 1732) ».

14. « J’ay l’honneur de vous envoyer le décret rendu par la Faculté samedy 26 de ce mois, comme suffy les deux autres qu’elle a fait précédemment.. ». Ibid., pp. 819-820 : « Lettre du doyen de la

Faculté de médecine de Paris à Monseigneur le Comte de Maurepas (s. d.) ».

15. Ibid., p. 823 : « A Monsieur Baron, doyen de la Faculté de médecine de Paris (31 janvier 1732) ».

16.

Ibid., pp. 823-824 : « Aux doyen et docteurs régents de la Faculté de médecine de Paris (6 février 1732) ».

17. « … La Faculté de médecine soutint qu’elle avait seule qualité et compétence pour émettre un avis sur les questions qui concernent l’art de guérir. L’Université en corps prit fait et cause pour la Faculté, et s’unit à ses conclusions ». Cf C. Jourdain, Histoire de l’Université de Paris au XVIIe et au XVIIIe siècle , Paris, 1888, Vol. I, p. 360.

18. BIUM, Manuscrit XIX (Commentaires Faculté Médecine de Paris : 1724-1733), p. 833 : « Aux Sieur Martinenq et Delaleu, docteurs de la Faculté de médecine de Paris (12 février 1732) ».

19. « Monseigneur, la Faculté pour obéir aux ordres du Roy a rayé de ses registres les décrets qu’elle avoit rendue les 21, 24 et 26 janvier… Elle se sent flattée que sur vostre lettre du 31 janvier que S.

M. auroit bien voulue suspendre de s’expliquer au sujets de ces décrets jusques après l’examen du mémoire que la Faculté doit luy présenter… ». Ibid. , p. 824 : « Lettre du doyen de la Faculté de médecine de Paris à Monseigneur, le Comte de Maurepas (s. d.) ».

20. « …L’Université ne peut voir avec indifférence s’élever à costé d’elle une Compagnie qui a un objet commun avec quelqu’une de ses Facultés, séparée et indépendant d’elle, ayant un autre chef que le sien… ». Ibid. , pp. 831-832 : « Lettre du recteur de l’Université au doyen de la Faculté de médecine de Paris (13 février 1732) ».

21. « Les premiers médecins n’ont jamais eu de juridiction ny d’inspection sur la Faculté de médecine à Paris. Elle a toujours esté indépendante de leurs ordres et de leurs réglemens… ».

Ibid. , p. 827 : « Projet du mémoire de la Faculté contre l’établissement de l’Académie de médecine expérimentale et pratique (13 février 1732) ».

de la Faculté de médecine, à exercer à Paris 22. Attribuer ce droit aux académiciens de la future Académie serait là encore contraire aux prescriptions royales mais aussi à l’article 59 des statuts de la Faculté qui interdit à quiconque d’exercer à Paris « s’il n’a été reçu licencié ou docteur dans la Faculté de cette ville, à moins qu’il n’ait été agrégé à cette Faculté à la manière accoutumée, ou qu’il ne fasse partie du corps des médecins royaux, comme médecin du roi très chrétien ou de sa famille. Tous les contrevenants seront considérés comme exerçants illégalement la médecine » 23.

Le roi a-t-il connaissance du mémoire ? Il est difficile de l’affirmer avec certitude. En revanche, Chirac semble désormais vouloir changer de stratégie et pour montrer sa bonne volonté à la Faculté, il demande et obtient du roi le retour des deux médecins exilés à Paris le 1er mars 1732 24. C’est alors qu’il décède à l’âge de 82 ans, ce qui dispense la Faculté d’adresser de nouvelles doléances au roi. Le 5 mars 1732, le recteur de l’Université écrit au doyen Baron les paroles suivantes : « je suis charmé que la Providence ait fait échouer l’entreprise des ennemis de la Faculté » 25.

Effectivement, privé de son concepteur, le projet d’Académie est abandonné ; il faudra attendre le premier médecin Lassone à la fin des années 1770 pour le voir se réaliser sous une autre forme avec la création de la Société royale de médecine.

BIBLIOGRAPHIE [1] Manuscrits, Archives nationales (AN) — AD/XI/21, no 76, p. 12, Académie nationale de médecine (AM) — Archives Société Royale Médecine, Carton 114, Dossier 1, no 4, Bibliothèque historique de la ville de Paris (BHVP) — Manuscrit Chéreau, CP 4977 (Histoire de l’ancienne faculté de médecine), Volume I.Bibliothèque interuniversitaire de médecine de Paris (BIUM).

— Manuscrit XIX (Commentaires Faculté Médecine de Paris : 1724-1733). — Manuscrit 2006, Fol. 102 et s.— Manuscrit 2006, Fol 104 et s. — Manuscrit 2006, Fol 126 et s.

[2] Imprimés — Dictionnaire historique de la médecine ancienne et moderne, Mons, H. Hoyois, 1778, T. I, ELOY N.F.J. — Dictionnaire Encyclopédique des Sciences médicales, Masson, 1867.

— HUNAULD P. — Projet d’un nouveau cours général de médecine, Château-Gontier, J. Gentil, 22. « Voulons qu’ils puissent (nos médecins et ceux de notre Maison royale, ceux des reines, enfans de France et petits-enfans, et premier prince de notre sang) exercer la médecine dans toute l’étendue de notre royaume, ainsi qu’ils l’ont fait par le passé ». AN, AD/XI/21, no 76, p. 12 :

« Edit du roi portant règlement pour l’étude et l’exercice de la médecine (mars 1707) ».

23. BHVP, Manuscrit Chéreau, CP 4977 (Histoire de l’ancienne faculté de médecine), Vol. I :

« article 59 des statuts de la Faculté de médecine, Paris, 1598 ».

24. « S. M. ayant égard à la demande qui lui a esté faite par le Sieur Chirac son premier médecin d’accorder le retour du Sieur Martinenq médecin de la Faculté de Paris, elle a permis et permet audit Sieur Martinenq de revenir à Paris (1er mars 1732) ». Une lettre similaire concerne Delaleu.

BIUM, Manuscrit XIX, p. 836 : « Au Sieur Martinenq docteur de la Faculté de médecine de Paris (1er mars 1732) ».

25. « Quoique je ne doute pas que vous ne sachiez, Monsieur, la nouvelle de rappel de nos exilés, je vous envoye la lettre par laquelle S. M. me l’apprend, par ce que vous y verrez en même temps, que l’on abandonne le projet de M. Chirac… ». Ibid., p. 837 : « Lettre de Monsieur le recteur de l’Université de Paris au doyen de la Faculté de médecine de Paris (5 mars 1732) ».

1718, in- 12 , 138 p. — JOURDAIN C. — Histoire de l’Université de Paris au XVIIe et au XVIIIe siècle,

Paris, Hachette, 1888, 2 volumes.

[3] Travaux et articles — LUNEL A. — L’organisation des professions médicales sous l’Ancien Régime : entre corporatisme et autorité royale (XVIe siècle-XVIIIe siècle), Thèse de Doctorat, Histoire du droit (Paris 2), Paris, 2004, 2 volumes (1145 f.). — ROBERT G., « Les premiers médecins du Roi », in Hist. Sc. Méd., 1998, T. 32 , no 4, pp. 373-8.

 

* Docteur en Droit (Université Paris II). Tirés-à-part : Monsieur Alexandre LUNEL, 21 rue Tiphaine, 75015 Paris. Article reçu le 15 décembre 2004, accepté le 31 janvier 2005.

 

Bull. Acad. Natle Méd., 2005, 189, no 3, 547-552, séance du 8 mars 2005