INTRODUCTION
Avec l’avènement des biomarqueurs, l’imagerie moléculaire prend désormais une place de premier plan dans la définition même des pathologies neurodégénératives. Ainsi, que ce soit dans la démence à corps de Lewy [1] ou encore de la maladie d’Alzheimer [2] les examens de médecine nucléaire font partie intégrante des consensus diagnostics. La place des biomarqueurs dans cette pathologie a récemment été mise en exergue par une définition non plus clinique mais biologique de la maladie reposant sur les seuls critères de l’amylose, de la taupathies et de l’existence d’une neurodégénération [3] Les deux présentations précédentes (Pr E Guedj, Dr A Gabelle) ont clairement démontrées tout l’intérêt de ces biomarqueurs pour la prise en charge des patients tant sur le plan du diagnostic que des suivis cliniques et thérapeutiques.
Bull. Acad. Natle Méd., 2018, 202, no 7, 1523-1527, séance du 23 octobre 2018