Octobre 2019

2019Mardi29Octobre14 h 30- 17 h 00Séance dédiée : « La maladie de Parkinson »14 h 30 - 17 h 00

Date

(Mardi) 14 h 30 - 17 h 00

Détails de l'évènement

Éloge du professeur Jean-Daniel SRAER (1937-2019) par Raymond ARDAILLOU

  

Séance dédiée : « La maladie de Parkinson »

Organisatrice : Marie VIDAILHET

 

Communications

Les nouveaux visages cliniques de la maladie de Parkinson par Marie VIDAILHET (GH de la Pitié-Salpêtrière, APHP, Paris)

 

 

Optimisation des traitements classiques et nouvelles frontières thérapeutiques dans la maladie de Parkinson par Jean-Christophe CORVOL (Sorbonne Université, Assistance Publique Hôpitaux de Paris, Inserm, CNRS, Institut du Cerveau et de la Moelle, Département de Neurologie, Hôpital Pitié-Salpêtrière, Paris)

Le principe du traitement de la maladie de Parkinson repose sur le remplacement dopaminergique pour corriger les symptômes moteurs. La levodopa, précurseur de la dopamine, reste le traitement de référence auquel s’associent les agonistes dopaminergiques ou des inhibiteurs du métabolisme de la dopamine. L’optimisation du traitement est nécessaire pour retarder puis traiter les complications motrices (fluctuations et dyskinésies). Quand l’équilibre thérapeutique ne peut être obtenu, le recours à des traitements de seconde ligne peut être nécessaire pour rétablir la stimulation dopaminergique continue par stimulation intracérébrale ou par administration continue de médicaments dopaminergiques à l’aide de dispositifs médicaux. Des développements pharmacologiques récents ont permis d’élargir l’arsenal thérapeutique des médicaments dopaminergiques et d’améliorer les dispositifs médicaux de stimulation continue. Ces améliorations incrémentielles offrent la possibilité de personnaliser au mieux la prise en charge des patients mais aucun traitement n’est aujourd’hui capable de stopper ou même de ralentir la progression de la maladie de Parkinson. Les progrès scientifiques ont permis d’identifier de nouvelles cibles thérapeutiques devront être testées dans des sous-populations homogènes de patients stratifiés sur la base de leurs mécanismes.

 

La maladie de Parkinson est aussi une maladie du tube digestif par Pascal DERKINDEREN (Service de neurologie, Hôpital Nord Laënnec, CHU de Nantes)

Il est désormais bien établi que la maladie de Parkinson est non seulement une maladie du système nerveux central et du mouvement mais aussi une maladie du système nerveux entérique et du tube digestif. Les troubles digestifs sont parmi les signes non-moteurs les plus fréquents et la quasi-totalité des patients parkinsoniens a une atteinte du système nerveux entérique. Nous discutons ces aspects dans cette brève revue et évoquons le rôle possible du système nerveux entérique dans le développement de la maladie et comme source de biomarqueurs.

 

La longue marche du Parkinson : exercice physique, pharmacologie ou neurostimulation ? par Caroline MOREAU (Pôle de Neurosciences et appareil locomoteur, Hôpital Roger Salengro, CHRU Lille)

Les troubles de la marche sont un des symptômes moteurs les plus invalidants de la maladie de Parkinson. Ils apparaissent dès le début de la maladie, sous forme d’une hypokinésie de la marche, d’abord réversible sous L-dopa puis viennent se greffer au fil des années des troubles intermittents (« freezing » de la marche) à la physiopathologie complexe, responsables de chutes et de perte d’autonomie. Nous aborderons leur physiopathologie, puis les différentes approches thérapeutiques disponibles pour leur prise en charge : physiothérapie, traitements médicamenteux, traitements chirurgicaux.

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