Publié le 29 juin 2017

 

L’Académie nationale de médecine tient à apporter les précisions suivantes.

Dans son rapport sur la Conservation des ovocytes, adopté le 13 juin 2017, l’Académie recommande que, si la conservation des ovocytes à des fins personnelles était décidée par les Pouvoirs publics, ces pratiques devraient faire l’objet d’un encadrement rigoureux. L’Académie propose notamment que ces pratiques  soient assurées, dans un premier temps, par des établissements publics de santé, conformément aux dispositions actuellement en vigueur (article L 2142-1 al 3 du CSP).

L’Académie précise que cette proposition, justifiée par le désir d’éviter toute dérive mercantile comme cela a pu être observé à l’étranger, ne doit pas être interprétée comme un doute sur sa confiance dans les pratiques libérales de la médecine française.