Published 20 March 2015

14h00

Comité secret

Attribution des prix et médailles par Jean-François ALLILAIRE

14h30

Conférence invitée

 

Le genre : du statut social au déni de la réalité biologique par Colette CHILAND (Psychiatrie. Professeur Honoraire Université Paris Descartes)

 

 

Communications

 

Stratégie de recherche translationnelle sur la maladie d’Alzheimer : cibles, modèles animaux et biomarqueurs par Marc DHENAIN (URA CEA CNRS 2210 – MIRCen, Fontenay aux Roses. E-mail : Marc.Dhenain@cea.fr)

La maladie d’Alzheimer entraîne des altérations cognitives sévères et est caractérisée par deux processus pathologiques principaux : une pathologie amyloïde β (Aβ) et une pathologie tau. Des biomarqueurs en imagerie permettent d’établir l’histoire naturelle de la maladie et montrent un hypométabolisme régional et une atrophie cérébrale évolutive. Le développement de nouveaux médicaments contre cette maladie repose en grande partie sur des étapes précoces qui ne peuvent être étudiées de façon précise que chez l’animal. Notre revue est centrée sur les modèles d’amyloïdose et le modèle primate microcèbe. L’utilisation de biomarqueurs chez ces modèles permet de révéler des endophénotypes qui peuvent être comparés à des endophénotypes chez l’homme afin de rationaliser les prises de décision lors du développement de nouvelles thérapies. Les modèles animaux permettent également d’évaluer des nouvelles hypothèses sur les mécanismes physiopathogéniques de la maladie. Nous nous focaliserons sur l’hypothèse de la mauvaise conformation des protéines car elle va probablement moduler notre vision de la maladie d’Alzheimer dans les années à venir. Cette hypothèse suggère que les peptides Aß natifs deviennent toxiques lorsque leur conformation en hélices alpha évolue vers une conformation en feuillets beta et suggère aussi que des protéines mal conformées peuvent transmettre leur mauvaise conformation à des protéines normales.

 

 

Le vétérinaire acteur de santé publique : exemple de la leishmaniose canine, zoonose vectorielle par Gilles BOURDOISEAU (VetAgro Sup, Campus vétérinaire de Lyon, Marcy l’Etoile. E-mail : gilles.bourdoiseau@vetagro-sup.fr)

La leishmaniose canine est une anthropozoonose d’importance croissante dont le chien est le réservoir et la source principale de parasites (Leishmania infantum Nicolle, 1908) pour l’homme et ses congénères. Le diagnostic et le traitement restent difficiles. Le déplacement des animaux de zones infectées vers des zones saines est fréquent et aisé. L’implication d’espèces animales sauvages est aussi démontrée.

De par ses compétences de clinicien et de thérapeute, le vétérinaire peut concourir à un meilleur dépistage du chien infecté / malade et surtout conseiller et prescrire une prophylaxie vaccinale et insecticide dont l’efficacité sera appréciée par son impact sur la leishmaniose viscérale humaine.