Communication scientifique
Session of 19 mars 2019

La femme olympienne

MOTS-CLÉS : Athlètes, Performance sportive, Grossesse, Triade de la femme athlète
Woman olympic athlete
KEY-WORDS : Athletes, Athletic performance, Pregnancy, Female athlete triad syndrome

C. Maître (a), D. Hornus-Dragne (b)

Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts.

Résumé

La femme olympienne est une sportive de haut niveau engagée dans la plus prestigieuse des compétitions. Sa féminité interagit avec sa recherche de performances. Ces interactions peuvent être soit physiologiques par sa volonté d’avoir une grossesse suivie d’un retour au plus haut niveau, soit pathologiques, les exigences de certains sports l’exposant à des atteintes spécifiques dont la « triade » de la sportive, les fractures de fatigue, voire les lésions du ligament croisé antérieur. L’environnement médical, familial et sportif de la femme olympienne est le garant de son épanouissement de femme, de mère et de championne sans impact sur sa santé physique et mentale.

Summary

The women who take part in the Olympic Games – the most prestigious of all competitions – are high-level athletes. There is interaction between their feminity and their quest for performances. That interaction can be physiological, e.g. their wish to bear child then return to top level. It can also be pathological, as the demands of some sports will expose them to specific disorders, as the female athlete “triad”, bone stress injury, anterior cruciate ligament injuries A sound medical, family and sport environment will ensure that they can reach fulfilment as women, mothers and champions, with no impact on their physical and mental health.

Accès sur le site Science Direct : https://doi.org/10.1016/j.banm.2019.03.021 (Discussion)

Accès sur le site EM Consult (Discussion)

(a) Pôle médical, Institut National du Sport , de l’Expertise et de la Performance , 11, avenue du Tremblay, 75012 Paris, France. (b) Clinique médipôle Garonne, 45, rue de Gironis, 31100 Toulouse, France

Bull Acad Natl Med. 2019;203(5):291-298. Doi : 10.1016/j.banm.2019.03.021