CONCLUSION
Jean-François BACH *
Je voudrais tout d’abord remercier notre confrère René Mornex pour l’organisation remarquable de cette excellente séance. Je voudrais également remercier tous les orateurs en particulier, Erol Cerasi et lui faire part de toute l’admiration que lui portait notre regretté ami commun Roger Assan.
Les divers exposés qui ont été présentés cet après-midi éclairent, d’un jour nouveau, les relations entre le diabète et le contrôle endocrine de la nutrition. Ils témoignent de l’importance croissante en médecine des approches multidisciplinaires. Il apparaît aujourd’hui clairement que la compréhension de la physiopathologie, de l’obé- sité et du diabète de type II ainsi que la recherche de nouveaux traitements doivent faire appel à de nombreuses disciplines hors du champ strict de la diabétologie, du métabolisme et de la nutrition. Nous en avons vu de brillantes illustrations concernant la neurobiologie, l’immunologie, la génétique et la pharmacologie.
Je voudrais dire, enfin, combien je suis heureux de la tenue de cette séance commune entre ces deux Académies qui me sont très chères : l’Académie nationale de médecine et l’Académie des sciences. La collaboration entre les deux académies ne se limite pas à cette séance. La création de plusieurs groupes de travail ont récemment conduit à la rédaction de rapports communs en particulier sur les cancers de la thyroïde en Polynésie et sur les causes des cancers.
L’Académie des sciences se réjouit d’accueillir l’Académie nationale de médecine, le mardi 4 décembre pour un colloque sur « Le vieillissement après 60 ans — Les échéances de la retraite ».
Bull. Acad. Natle Méd., 2007, 191, nos 4-5, 945, séance du 22 mai 2007