Communication scientifique
Session of 13 juin 2006

Conclusion

MOTS-CLÉS : . bloc opératoire. microbilogie air. pollution air ambiant. pollution air/prévention et contrôle. poussière. ventilation/instrumentation
KEY-WORDS : air microbiology. air pollution indoor. air pollution/ prevention and control. dust. operation rooms.. ventilation/instrumentation

Pierre Pichot*

Résumé

La maîtrise de la qualité de l’air des salles d’opérations est basée sur son filtrage, et l’utilisation de différents types d’installations, censées assurer son soufflage, à travers les filtres, en des conditions telles qu’on obtienne un taux particulaire, donc un taux microbien optimal. Le contrôle nécessaire de ces installations amène à vérifier, périodiquement, un certain nombre de paramètres. Pour des raisons théoriques (l’activité est difficile à définir), et pratiques (on perturbe l’activité opératoire par ces mesurages), ces contrôles sont réalisés hors activité, ce qu’avalisent les normes, publiées sur le sujet. Or, ces vérifications hors activité sont foncièrement illogiques, puisque les particules recensées, qui proviennent alors de l’air extérieur, et de l’installation, sont pauvres en microbes, tandis que l’activité et la présence humaine constituent la principale source des colonies microbiennes pathogènes. Il faudrait, par ailleurs, réserver une place plus importante à la détermination du taux microbien par mètre cube, car il n’y a pas de relation mathématique bien établie entre celui-ci et le taux particulaire, tandis que la bactériologie peut, seule, identifier les germes, leur caractère pathogène, les contaminations croisées, et les typages, les résistances… L’étude de différents types de salles d’opérations du CHU de Besançon nous a permis de confirmer : — L’intérêt de l’étude des blocs en activité. — La place majeure des examens bactériologiques. — De comparer les différents types de conditionnement aérien, de valider

* Membre de l’Académie nationale de médecine.

** CHU Besançon.

Tirés à part : Professeur Philippe VICHARD, 36, rue Renan 25000 Besançon.

Article reçu le 20 décembre 2005, accepté le 20 févreier 2006.

* Membre de l’Académie nationale de médecine.

Bull. Acad. Natle Méd., 2006, 190, no 6, 1187, séance du 13 juin 2006