hexa-hydro-benzoate d'œstradiol l.m.
hexa-hydro-benzoate estradiol
Dérivé naturel de l'œstradiol.
[O4]
œstradiol n.m.
œstradiol.
Hormone stéroïde dont le cycle A est phénolique, principal œstrogène de la femme jeune sécrétée par la thèque interne des follicules ovariens, par le placenta, et même par les testicules chez l'homme, et les corticosurrénales dans les deux sexes.
L’oestradiol, est biosynthétisé par les cellules de la granulosa dans les follicules ovariens par aromatisation des androgènes issus de la thèque interne de l’ovaire. Cette biosynthèse est sous le contrôle de la folliculine hypophysaire (FSH) et de ses récepteurs sur les cellules de la granulosa, dont le nombre augmente sous l’influence de l’œstradiol. Celui-ci freine la sécrétion de FSH et de l’hormone lutéotrope (LH) par rétrocontrôle négatif, jusqu’à un seuil critique au-dessus duquel il stimule au contraire, par rétrocontrôle positif, la libération de la LH en pic pré-ovulatoire qui déclenche l’ovulation. Il est ensuite sécrété par le corps jaune pendant la phase lutéale du cycle. Il induit la croissance de l’endomètre et assure la trophicité des organes sexuels chez la femme. Il est utilisé dans le traitement hormonal substitutif après la ménopause.
Dans le sexe masculin l’œstradiol a un effet spécifique sur la maturation osseuse, au point que les états de résistance aux œstrogènes sont responsables de gigantisme. Le déséquilibre œstro-androgénique (par excès d’imprégnation œstrogénique ou défaut de production d’androgènes) est responsable de gynécomastie.
L’œstradiol peut être dosé dans le sérum par technique radio-immunologique ou par électro-chimioluminescence. Seules les techniques radio-immunologiques sont utilisables chez l’homme et chez l’enfant, en raison d’une sensibilité insuffisante des dosages par électro-chimio-luminescence. Chez la femme, les concentrations usuelles d’œstradiol varient beaucoup en fonction de l’âge et de la période du cycle menstruel : < 30 pg/mL avant la puberté ; 12 à 165 pg/mL en phase folliculaire ; 85 à 500 pg/mL en phase ovulatoire ; 44 à 210 pg/mL en phase lutéale ; < 54 pg/mL après la ménopause. Chez l’homme, la concentration sérique d’œstradiol est normalement très faible : < 45 pg/mL
Le dosage de l’œstradiol est utilisé pour l’exploration des stérilités, lors des fécondations in vitro, pour le diagnostic d’une puberté précoce chez la fillette ou d’une féminisation chez l’homme.
Syn. estradiol
Symb. E 2
→ œstrogène, folliculostimuline, LH, thèque interne, granulosa, aromatisation, gynécomastie, de Graaf (follicule de), Sertoli (cellule de), androstènedione,
acide docosahexaènoïque, corps jaune, endomètre, gigantisme, androgènes, gynécomastie
[O4]
Édit. 2018
valérianate d'œstradiol-17-β l.m.
17-β-estradiol valerianate
Œstrogène naturel micronisé utilisable sous forme de comprimés.
[G5]
Édit. 2019
éthinyl-œstradiol l.m.
ethinyl-estradiol
Œstrogène de synthèse de référence en gynécologie.
Utilisé en contraception orale en association avec divers progestatifs, il expose à des complications vasculaires et métaboliques.
contraception orale
[C1,O3,O4]
Édit. 2018