Dictionnaire médical de l'Académie de Médecine – version 2024

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crise épileptique partielle l.f.

epileptic partial fit, seizure

Crise épileptique dont les premières manifestations cliniques sont en rapport avec un système anatomique et fonctionnel de neurones, limitées à une partie d'un seul hémisphère et dont les signes ou symptômes dépendent de l'origine et de la propagation des décharges critiques.
Ces crises sont subdivisées en trois groupes :
- simples, avec signes moteurs (crises somatomotrices avec développement jacksonien, ou crises localisées toniques, cloniques ou tonicocloniques, ou crises dites versives, ou crises phonatoires), avec signes sensitifs ou sensoriels (crises sensitives extensives ou non, visuelles, auditives, olfactives, gustatives, vertigineuses), avec signes végétatifs (digestifs, cardiovasculaires, urogénitaux, respiratoires, oculaires intrinsèques, touchant la thermorégulation), enfin avec signes psychiques (crises cognitives, état de rêve, notamment) ;
- complexes, intéressant une partie suffisante du cerveau pour altérer la conscience, mais insuffisante pour provoquer une crise tonicoclonique généralisée ;
- partielles simples ou complexes, secondairement généralisées.
L'expression électro-encéphalographique est une décharge rythmique de pointes et/ou d'ondes lentes plus ou moins localisées, quelquefois bilatérales et alors symétriques et asynchrones. L'absence de traduction graphique est également possible.

Syn. crise épileptique focale

épilepsie

[H1]

crise épileptique l.f.

epileptic fit, seizure

Phénomène purement clinique, en rapport avec une décharge brutale et massive, excessive et hypersynchrone, d'une population de neurones organisés en réseaux plus ou moins complexes.
Ce dysfonctionnement correspond à une rupture de l'état d'équilibre existant entre les mécanismes excitateurs et inhibiteurs contrôlant le fonctionnement neuronal normal. Parfois aigu il est habituellement éphémère, la crise restant alors unique et ne représentant qu'un phénomène réactionnel face à une agression cérébrale. La répétition des crises définit l'épilepsie.
Sémiologiquement, les crises ont été classées sur des critères cliniques et électro-encéphalographiques. Elles peuvent être en rapport avec une affection cérébrale ou générale aigüe (crise symptomatique aigüe) ou une pathologie cérébrale plus ancienne, fixe ou évolutive (crise provoquée), ou bien sans cause démontrable (épilepsie idiopathique, cryptogénétique).
Les corrélations EEG sont inconstantes. Une décharge critique sans phénomène clinique apparent est quelquefois dénommée "crise infraclinique" (terme critiquable).

épilepsie

[H1]

crise épileptique abdominale l.f.

abdominal epileptic fit, seizure

épilepsie

[H1]

crise épileptique auditive l.f.

auditory epileptic fit, seizure

Crise épileptique partielle se traduisant exclusivement ou principalement par des manifestations auditives élémentaires sans objet (assourdissement des bruits, bourdonnements, sifflements), des perceptions auditives complexes sans objet (crise hallucinatoire), des perceptions auditives déformées (crise illusionnelle).
La valeur localisatrice de ces signes est grande : gyri de Heschl et aires associatives.

Étym. lat. auditio, de audire : entendre

crise épileptique clonique l.f.

clonic epileptic fit, seizure

Crise caractérisée par des secousses cloniques en principe généralisées, avec des variations de fréquence, d'amplitude et de prédominance au cours d'un même accès et d'un segment du corps à l'autre.
Chez l'enfant au-dessous de 3 ans, la crise est souvent asymétrique, voire unilatérale (dite alors également hémi-corporelle, hémi-clonique) ; la conscience est intacte ou peu altérée ; une hémiplégie post-critique de durée variable est habituelle ; les clonies peuvent changer de côté du corps lors d'un même accès (crise à bascule).
Chez le patient plus âgé, elles sont fréquemment symétriques et régulières ; la conscience est souvent abolie d'emblée ; des troubles végétatifs préoccupants s'installent rapidement.
Les crises cloniques sont observées essentiellement chez les jeunes enfants dans le cadre d'épilepsies généralisées idiopathiques et symptomatiques, ou comme forme d'expression d'une convulsion fébrile.

épilepsie

[H1]

crise épileptique cognitive l.f.

cognitive epileptic fit, seizure

Crise partielle comportant un état de rêve et une pensée forcée.
L'impression de rêve est secondaire à une altération des perceptions réelles ou à une adhérence à des hallucinations, du fait d'une baisse de la vigilance. Ces décharges sont en raport avec les structures temporales.
La pensée forcée s'impose au patient sous la forme de pensées parasites qu'il ne peut chasser. L'origine est constituée par les structures frontales internes ou inférieures.
Ces crises évoluent souvent vers une crise partielle complexe, dans le cadre d'une épilepsie partielle cryptogénétique ou symptomatique.

épilepsie, crise épileptique partielle

[H1]

crise épileptique complexe l.f.

complex partial epileptic fit, seizure

Crise épileptique partielle s'accompagnant toujours d'un trouble de la conscience, soit inaugural, soit au cours — ou au décours — d'une crise.

crise épileptique, crise épileptique partielle

[H1]

crise épileptique épigastrique l.f.

epigastric epileptic fit, seizure

Crise comportant souvent à son début une gêne épigastrique remontant fréquemment jusqu'à la gorge.
Il s'agit d'un début fréquent des crises partielles complexes. Elle est en rapport avec une décharge critique temporomésiale.

épilepsie, crise épileptique partielle

[H1]

crise épileptique focale l.f.

focal epileptic fit, seizure

crise épileptique partielle, épilepsie

[H1]

crise épileptique frontale l.f.

frontal lobe epileptic fit, seizure

Crise épileptique partielle simple ou complexe, ou rapidement généralisée, prenant son origine dans les différentes structures du lobe frontal. Habituellement de brève durée, elle s'accompagne rarement d'une confusion post-critique.
Selon le départ de la décharge, plusieurs types de crises ont été individualisés :
- crise de l'aire motrice supplémentaire : élévation tonique d'un membre supérieur en abduction, suivie d'une déviation tonique de la tête et des yeux du même côté, vocalisation et arrêt de la parole ;
- crises cingulaires : activités motrices simples s'organisant en automatismes gestuels plus ou moins élaborés, signes végétatifs, modifications de l'humeur et de l'affectivité ;
- cortex frontal mésial : vocalisation, rire incoercible, difficultés respiratoires, mouvements des mains et des pieds, mouvements axiaux variables ;
- cortex frontopolaire antérieur : pensée forcée ou rupture de contact initiale, mouvements adversifs de la tête et des yeux, évolution possible vers des mouvements contraversifs, secousses cloniques axiales, chute et signes végétatifs, avec généralisation secondaire fréquente ;
- cortex orbitofrontal : crises partielles complexes avec automatismes gestuels initiaux, hallucinations et illusions olfactives, signes végétatifs ;
- région operculaire : crises oropharyngées comportant hypersalivation, arrêt de la parole, hallucinations gustatives, mouvements de dégustation et de mastication, parfois un malaise épigastrique, une peur, des signes végétatifs, des clonies de l'hémiface. Plus rarement et plus tardivement, un engourdissement des mains peut être noté. Crises fréquemment rencontrées dans l'épilepsie à paroxysmes rolandiques ;
- cortex moteur : crises partielles somatomotrices, dont la topographie dépend du siège initial et du côté de la décharge. Certaines de ces crises peuvent avoir une marche jacksonienne. Elles sont observées dans le syndrome de Kojewnikow.
Les crises frontales se rencontrent dans les épilepsies partielles cryptogénétiques ou symptomatiques et dans l'épilepsie frontale bénigne de l'enfance.

A.Y. Kojewnikow, neuropsychiatre russe (1895)

épilepsie, crise épileptique partielle

[H1]

crise épileptique gélastique l.f.

gelastic epileptic fit, seizure, ictal laughter

Crise épileptique comportant comme seul signe, ou signe principal, un éclat de rire singulier, immotivé.
Elle est en rapport avec une décharge de la région centrale (rire forcé, indépendant du contexte émotionnel), ou des régions temporales internes et cingulaires (rire accompagné d'autres manifestations comportementales traduisant la joie). Elle fait évoquer une lésion du plancher du troisième ventricule ou des ventricules latéraux. Elle peut être liée à un hamartome hypothalamique associant, chez l'enfant, une puberté précoce, une altération progressive des fonctions cognitives et comportementales, ainsi que d'autres types de crises épileptiques.

épilepsie

[H1]

crise épileptique gustative l.f.

gustatory epileptic fit, seizure

Crise épileptique comportant des manifestations gustatives soit de type illusionnel (hypergueusie), soit de type hallucinatoire (amertume, acidité, goût de fer).
Elle correspond à des décharges au niveau des cortex supra-insulaire, operculaire, rolandique ou pariétal.

épilepsie

[H1]

crise épileptique illusionnelle l.f.

illusional epileptic fit, seizure

Crise épileptique partielle simple, pouvant devenir complexe, qui comporte comme symptôme principal des illusions perceptives (appréciation déformée d'objets réels) : visuelles, auditives, gustatives, olfactives ou somatognosiques.

épilepsie, crise épileptique partielle

[H1]

crise épileptique morphéique l.f.

morpheic epileptic fit, seizure

Crise épileptique qui survient uniquement ou préférentiellement durant le sommeil.

épilepsie

[H1]

crise épileptique provoquée l.f.

provoked epileptic fit, seizure

Épilepsie partielle symptomatique provoquée de façon spécifique par un stimulus.
Sont décrites : l'épilepsie-sursaut à déclenchement auditif, les épilepsies provoquées par le mouvement, la lecture, la musique (crise musicogénique).

lecture (épilepsie primaire de la), épilepsie, crise épileptique partielle

[H1]

crise épileptique réflexe l.f.

epileptic reflex fit, seizure

Crise épileptique partielle ou généralisée, déclenchée électivement par un stimulus spécifique simple ou complexe, dont le mécanisme n'est pas univoque.
De nombreux facteurs déclenchants ont été individualisés, pouvant être à l'origine de crises partielles ou de crises généralisées (crises toniques, myoclonies, absences) : la lumière, la fermeture des yeux, le bruit (crises audiogéniques), la lecture, le langage spontané, le mouvement (épilepsie-sursaut), l'alimentation, une distension gastrocolique, une immersion, l'habillement, un exercice physique, une activité cognitive (réflexion, prise de décision, jeux de cartes, jeu de dames, échecs, calcul mental).

épilepsie, crise épileptique partielle

[H1]

crise épileptique vertigineuse l.f.

epileptic vertiginous fit, seizure

Crise comportant des sensations vertigineuses vraies, giratoires le plus souvent.
Elle est en rapport avec une décharge temporale postérieure ou de la portion antéro-inférieure du cortex pariétal.

épilepsie

[H1]

focale (crise épileptique) l.f.

focal epileptic fit, seizure

Syn partielle (crise épileptique)

partielle (crise épileptique)

automatisme épileptique l.m.

epileptic automatism

Activité motrice involontaire plus ou moins coordonnée et adaptée (eupraxique ou dyspraxique), se manifestant au cours d'un état d'obnubilation mentale accompagnant ou suivant une crise épileptique et ne laissant habituellement aucun souvenir (H. Gastaut, 1979).
Observée au cours des crises partielles complexes et au décours des crises généralisées convulsives, il peut s'agir de la simple poursuite d'un acte en cours ou d'une activité différente.
Différents types d'automatismes ont été décrits :
- oro-alimentaires, les plus fréquents, avec activité de dégustation (pourléchage, lappements, mâchonnements) correspondant à une décharge critique au niveau du noyau amygdalien, et activité de déglutition correspondant à une activité critique de la région supra-insulaire ;
- mimiques, reflétant surtout l'état émotionnel du sujet ;
- gestuels simples (crise limbique) ou complexes (crise frontale ou deuxième partie des crises limbiques) ;
- verbaux (d'origine frontale antérieure ou temporale) ;
- ambulatoires (crise procursive, fugue épileptique).
Il ne s'agit donc pas seulement de crises temporales. Dans les automatismes combinés, les plus fréquents, la propagation peut être rapide à des régions cérébrales diverses.
Leur diagnostic différentiel fait envisager, selon les cas : somnambulisme, syndrome d'hypersomnie avec conduite automatique, amnésie globale transitoire, colère, terreurs nocturnes, crise émotive, crise d'agitation, état confusionnel d'origine psychique, toxique et/ou métabolique.

Étym. gr. automatos: spontané

équivalent épileptique l.m.

epileptic equivalent

Ensemble des phénomènes paroxystiques observés chez des sujets présentant des crises épileptiques généralisées tonicocloniques, et considérés autrefois comme l'équivalent de ces crises.
Étaient rangées parmi ces troubles des manifestations certainement épileptiques comme les crises partielles, voire des états de mal à symptomatologie confusionnelle, mais aussi des manifestations non épileptiques comme les migraines, l'asthme, l'énurésie, certaines fugues, des colères, etc.

épilepsie

[H1]

Édit. 2020

mal épileptique (état de) (EDM) l.m.

status epilepticus

Forme d'épilepsie caractérisée par la survenance d'une nouvelle crise avant que ne soit réalisée la récupération fonctionelle d'un épisode précédent (coma avec crise généralisée ou bien déficit moteur sensitif, sensoriel après crise partielle, suivis de retour à un fonctionnement encéphalique normal).
La répétition des crises à des intervalles brefs peut provoquer une condition épileptique fixe et durable.
Sont distingués les états de mal généralisés, partiels et unilatéraux (ces derniers relevés uniquement chez les nouveaux-nés et les jeunes enfants).
Ils sont observés une fois sur deux dans l'évolution d'une épilepsie le plus souvent symptomatique : épilepsie généralisée avec encéphalopathie épileptogène, épilepsie partielle, surtout du lobe frontal, d'origine tumorale ou traumatique mais aussi cryptogénétique. Chez un patient non épileptique, ils peuvent être dus à une agression cérébrale aigüe : traumatique, infectieuse, circulatoire, métabolique, toxique, etc.
Benzodiazépines, phénytoïne, barbituriques, chlormétiazole sont utilisés dans un premier temps isolés ou le plus souvent en association. En cas d'échec, on recourra à l'anesthésie générale, à la réanimation et à la lutte contre l'œdème cérébral.
Les conséquences d'un état de mal sont toujours sévères, dépendant notamment de son étiologie et de sa durée. La mortalité est de 6 à 8% chez l'enfant et de 10 à 15% chez l'adulte.

Sigle  : EDM  pour Etat De Mal

mal épileptique généralisé (état de) l.m.

generalized status epilepticus

Forme d'épilepsie généralisée, dont les états sont différenciés en EDM (Etats De Mal) généralisés convulsifs et non convulsifs (absences).
1) Les EDM généralisés convulsifs comprennent :
- les EDM tonicocloniques, soit avec crises généralisées d'emblée, observés dans les épilepsies généralisées idiopathiques et les agressions cérébrales aigües d'origine métabolique, toxique ou infectieuse ; soit avec crises partielles secondairement généralisées, constatés dans les épilepsies partielles symptomatiques ou lors d'une agression cérébrale récente, traumatique ou vasculaire ;
- les EDM toniques, rencontrés uniquement chez l'enfant dans le cadre d'une épilepsie généralisée symptomatique, plus rarement chez l'adolescent ou l'adulte ;
- les EDM cloniques, relevés chez les jeunes enfants, semblent le plus souvent l'expression d'une convulsion fébrile grave en l'absence de traitement rapide ou en rapport avec une lésion cérébrale aigüe ;
- les EDM myocloniques, soit sans troubles de conscience et de bon pronostic dans l'épilepsie myoclonique juvénile ; soit observés dans les épilepsies généralisées symptomatiques, dans les encéphalopathies aigües, anoxiques, toxiques, métaboliques ou infectieuses et à la phase terminale des épilepsies myocloniques progressives.
2) Les EDM généralisés non convulsifs (états d'absence) sont relevés dans le cadre d'une épilepsie généralisée idiopathique, au cours de l'enfance et de l'adolescence. Ils peuvent être la seule expression de cette épilepsie chez des sujets jeunes, mais surtout chez les personnes âgées au-delà de 60 ans. Leur traduction clinique est très variable. Dans le cadre d'une épilepsie généralisée symptomatique (syndrome de Lennox-Gastaut notamment), une obnubilation peut se prolonger pendant des heures et des jours. Elle est difficile à distinguer du déficit comportemental intercritique habituel. Exceptionnels, les états de mal atoniques sont particuliers aux jeunes enfants.

mal épileptique partiel (état de) l.m.

focal, localized status epilepticus

Forme d'épilepsie partielle conduisant à des états qui peuvent être simples ou complexes.
Les EDM (Etats De Mal) partiels simples, somatomoteurs, se manifestent par des crises partielles motrices répétées sur fond de déficit moteur permanent dans le contexte d'une épilepsie partielle lésionnelle ou d'une lésion aigüe du cortex moteur, sinon par des clonies limitées, mais avec ce déficit au premier plan. L'épilepsie partielle continue de Kojewnikoff en est un aspect particulier. Les EDM partiels complexes se présentent avec une expression de type confusionnel, psychotique, ou plus spécifique comme une aphasie. Ces formes d'origine surtout frontale ou temporale sont difficiles à distinguer d'un état d'absence.

A. Y. Kojewnikow, neurologue russe (1894)

nystagmus épileptique l.m.

epileptic nystagmus

"Crise épileptique partielle, versive, qui s'exprime par des clonies rythmiques, dans le sens latéral, de deux globes oculaires et qui se terminent par une déviation tonique latéro-vergens des yeux" (H. Gastaut, 1973).

Étym. gr. nustazô : je m'incline

personnalité épileptique l.f.

epileptic personality disorders

Anomalies de la personnalité et du caractère qui seraient rencontrées chez des épileptiques dans l'intervalle des crises.
F. Minkowska  décrivit une "constitution épileptoïde" ou "glischroïde", regroupant des approches classiques sur deux pôles : adhésivité "collante et visqueuse" à l'entourage (glischroïdie) avec perte de la fluidité idéique (bradypsychie) ; de temps en temps, des décharges agressives parfois explosives et clastiques, accentuées par une alcoolisation éventuelle.
On a cependant exagéré la dangerosité des épileptiques.
En fait, qu'il s'agisse d'aménagements névrotiques régressifs, de troubles caractériels ou du niveau intellectuel (en moyenne peu inférieur à celui de la population générale), il n'y a pas de spécificité épileptique. L'importance respective des facteurs organiques encéphaliques, de la précocité, de la fréquence et du polymorphisme des crises, des conditions psychoéducatives, de l'environnement et des éléments socioculturels (notamment des attitudes du milieu), de l'action positive ou négative des antiépileptiques, est variable d'un sujet à l'autre.
C'est dire, en dehors de l'adaptation des posologies médicamenteuses, l'intérêt d'un soutien psychologique concernant la vie affective, relationnelle et occupationnelle et éventuellement d'une prise en charge institutionnelle (hôpital de jour, atelier protégé, etc.).
Il reste que la réalisation d'une existence satisfaisante pour l'épileptique est tout à fait possible.

Frania Minkowska, psychiatre française (1923)

Syn. épileptoïdie

épilepsie, hystéro-épilepsie

[H1, H3]

Édit. 2019

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