Dictionnaire médical de l'Académie de Médecine – version 2024

60 résultats 

Seckel (syndrome de) l.m.

Seckel’s type dwarfism, bird headed dwarf

Nanisme associé à un aspect caractéristique de la face, à des altérations squelettiques, viscérales et oculaires et à un déficit mental.
Le diagnostic peut déjà être évoqué à la naissance et les déformations s’accentuent avec la croissance : petite taille et faible poids, microcéphalie avec front bas et fuyant, nez arqué en bec de perroquet, hypoplasie du massif facial avec rétrognathisme, le profil évoquant une tête d’oiseau.
Les examens clinique et radiologique peuvent déceler des anomalies squelettiques multiples : brachydactylie avec incurvation des phalanges distales, hypoplasie de la tête radiale et de l’extrémité proximale du péroné, anomalies des cols fémoraux, du bassin, des côtes et des vertèbres. La dysmorphie oculaire  peut comporter une exophtalmie, un blépharophimosis, une obliquité antimongoloïde des paupières et un épicanthus ; une ectopie testiculaire est fréquente. Une aplasie médullaire constitutionnelle est présente dans 25% des cas avec un risque d’évolution leucémique. Le retard mental est variable, souvent profond.
L’affection est de transmission autosomique récessive (MIM 310600). Trois gènes sont en cause: SCKL 1, locus en 3q22.1-q24, SCKL 2, locus en 18p11,31-p11.2 et SCKL 3, locus en 14q23 qui interviendrait dans la réparation de l’ADN.
Il existe de nombreux syndromes présentant un aspect morphologique comparable, qui sont à distinguer du syndrome de Seckel, tels le syndrome Seckel-like type Majoor-Krakauer, le syndrome de Hallermann-Streiff-François, le syndrome de Majewski-Spranger.

H. Seckel, pédiatre américain  (1960) (la première description est en fait due à l’allemand R. Virchow en 1882); W.  Hallermann, ophtalmologiste allemand (1948), E. B. Streiff, ophtalmologue suisse (1950), J. François, baron, ophtalmologiste belge, membre de l’Académie de médecine (1957) ; Danielle F. Majoor-Krakauer, généticienne néerlandaise (1987)

Syn. nanisme à tête d’oiseau Hallermann-Streiff-François (syndrome de)

nanisme à tête d'oiseau, Hallermann-Streiff-François (syndrome de), Seckel-like type Majoor-Krakauer (syndrome de)

syndrome de Seckel l.m.

Seckel’s type dwarfism, bird headed dwarf

H. Seckel, pédiatre américain  (1960) (la première description est en fait due à l’allemand R. Virchow en 1882); W.  Hallermann, ophtalmologiste allemand (1948), E. B. Streiff, ophtalmologue suisse (1950), J. François, baron, ophtalmologiste belge, membre de l’Académie de médecine (1957) ; Danielle F. Majoor-Krakauer, généticienne néerlandaise (1987)

Seckel (syndrome de)

gangliosidose généralisée GM1 de type 2 ou juvénile et de type 3 de l'adulte l.f.

generalized gangliosidosis, GM1, type 2 or juvenile type and type 3 or adulte type

Dégénérescence cérébrale avec surcharge de gangliosides dans le cerveau.
L'affection de type 2, a une évolution assez lente, elle débute vers 1 an avec un faciès dysmorphique en gargouille, un retard de croissance et psychomoteur, puis une cécité. Il n'est généralement pas décrit d'anomalie oculaire, mais il existe histologiquement une atteinte des cellules ganglionnaires rétiniennes. Le décès intervient entre 3 et 10 ans. Dans ce déficit en β-galactosidase, seuls les isoenzymes B et C sont en cause et la surcharge de gangliosides a lieu dans le cerveau et non dans les viscères (il y a tout de même surcharge viscérale en mucopolysaccharides). La gangliosidose généralisée GM1 de type 3 ou de l'adulte ne donne pas de macula rouge cerise mais une atteinte neurologique et intellectuelle lente. Le gène de l'enzyme GLB1 est situé en 3p21.33. L’affection est autosomique récessive (MIM 230650, type 2 ; MIM 230650, type 3).

D. M. Derry, pharmacologue canadien (1968)

Syn. gangliosidose à GM1 infantile tardive, gangliosidose à GM1 adulte

blépharophimosis-déficience intellectuelle type Ohdo (syndrome) l.m.

Ohdo’s blepharophimosis

Le syndrome Ohdo-Madokoro-Sonoda comporte un blépharophimosis, une hypoplasie dentaire, une diminution de l'audition et un déficit intellectuel.
Des oreilles anormales, une microcéphalie et un retard de croissance ont été rapportés occasionnellement. Les garçons peuvent présenter une cryptorchidie et un scrotum hypoplasique.
Le mode de transmission est autosomique récessif. Une transmission autosomique dominante, liée à l'X et mitochondriale, ont également été suggérées (ORPHA 2728, OMIM 249 620).

S. Ohdo, H. Madokoro, T. Sonoda pédiatres japonais (1986)

retard mental, maladie cardiaque congénitale, blépharophimosis, blépha roptosis et dents hypoplasiques

Édit. 2017

Cockayne de type I (syndrome de) l.m.

Cockayne’s syndrome type I

Syndrome caractérisé par un nanisme cachectique, une rétinite pigmentaire, une surdité et un retard mental.
Le retard de croissance staturopondérale se manifeste dès l'âge de 2 à 3 ans, il existe une microcéphalie, des calcifications intracrâniennes et une déficience mentale avec surdimutité. Le faciès est vieillot, les yeux sont enfoncés dans les orbites et il y a un prognathisme. On trouve également, contractures articulaires, démarche anormale, extrémités larges et froides, poïkilodermie, photosensibilité cutanée et cryptorchidie. Puis apparaissent progressivement ataxie, signes pyramidaux, mouvements choréo-athétosiques et le tableau s'aggrave progressivement avec surinfections respiratoires, le décès pouvant avoir lieu au cours de la 2e ou 3e décennie. Sur les yeux on recherchera strabisme, nystagmus, cataracte, rétinite pigmentaire poivre et sel avec ERG éteint débutant précocement vers l'âge de 2 ans, et atrophie optique. L'acuité visuelle reste longtemps assez bonne. Il s'agit d'une anomalie des mécanismes de réparation de l'ADN. Le gène est localisé sur le chromosome 5 (CNK1). L’affection est autosomique récessive (MIM 216400).

E. A. Cockayne pédiatre britannique (1936) ; Catherine Neill et Mary M. Dingwall, pédiatres britanniques (1950)

Syn. nanisme progéroïde, Neill-Dingwall (syndrome de)

[Q2]

Cockayne de type II, III, et IV (syndrome de) l.m.

Cockayne’s syndrome de type II, III, IV

Affection avec nanisme cachectique, rétinite pigmentaire, surdité et retard mental.
Il existe au moins trois autres types de syndrome de Cockayne, parce que l'on a localisé génétiquement trois syndromes de Cockayne dans les groupes B, D et G de complémentation du Xeroderma pigmentosum. L’affection est autosomique récessive. La localisation du gène CS type B est en 10q11 (ERCC6) ; le gène ERCC5 est localisé en 13q33 ; le gène ERCC2 en 19q13.2-q13.3.

E. A. Cockayne, pédiatre britannique (1936)

Syn. nanisme progéroïde

[Q2]

Ficker- type, OPCA II (syndrome) l.m.

OPCA II, Fickler-Winkler’s type

A. Fickler, neuropathologiste allemand (1911) ; C. Winkler, neuropsychiatre néerlandais (1923)

atrophie olivopontocérébelleuse de type II

[H1]

Édit. 2018

insulino-résistance de type A (syndrome d') l.f.

insuline resistance type A

Syndrome caractérisé par la triade : hyperinsulinisme, acanthosis nigricans et signes d'hyperandrogénie chez la femme, en l'absence de surpoids ou de lipodystrophie.
Rare, de prévalence exacte inconnue, il est en général diagnostiqué chez la femme jeune, en raison des signes d'hyperandrogénie marqués. L'insulino-résistance et l'acanthosis nigricans peuvent être dépistés chez l'homme et dans l'enfance. Le syndrome peut parfois s'accompagner d'un faciès acromégaloïde ou de crampes musculaires. L'hyperinsulinémie s'associe souvent, au cours de l'évolution à un diabète. Les troubles de la fertilité sont liés à l'hyperandrogénie (associée à des syndromes des ovaires polykystiques ou des hyperthécoses ovariennes).
Le syndrome d'insulino-résistance de type A est dû classiquement à des mutations hétérozygotes du gène du récepteur de l'insuline (INSR) atteignant la région codant pour le domaine tyrosine kinase, la maladie se transmettant sur le mode autosomal dominant. Des mutations homozygotes affectant le domaine de liaison de l'insuline du récepteur ont aussi été décrites. Lorsque ces mutations ne sont pas retrouvées, la maladie est de cause inconnue et parfois considérée comme un syndrome HAIR-AN.
Le syndrome d'insulino-résistance de type A fait partie des syndromes d'insulino-résistance extrême comprenant aussi le lépréchaunisme, le syndrome de Rabson-Mendenhall, les syndromes lipodystrophiques généralisés ou partiels et le syndrome d'insulino-résistance de type B Le diagnostic différentiel avec le syndrome d'insulino-résistance de type B repose sur l'absence d'auto-anticorps anti-récepteurs de l'insuline.
Le traitement utilise des mesures hygiéno-diététiques et/ou médicamenteuses (metformine, glitazones, autres anti-diabétiques) pour réduire l'insulino-résistance et traiter le diabète. Le pronostic est lié aux complications du diabète insulino-résistant.

C. R Kahn, médecin diabétologue américain (1976) ; S. M. Rabson et E. N. Mendenhall, anatomopathologistes américains (1956)

Étym. lat. insula : île

acanthosis nigricans, hyperandrogénie, ovaires polykystiques (syndrome des), hyperplasie thécale adénomatoïde, HAIR-AN (syndrome), lépréchaunisme, lipodystrophies, Rabson-Mendenhall (syndrome de), INSR gene

insulino-résistance de type B (syndrome d') l.f.

insuline resistance type B

Forme très rare de syndrome d'insulino-résistance extrême d'origine auto-immune affectant les individus d'âge moyen avec une prédominance féminine.
Le syndrome apparaît généralement dans un contexte dysimmunitaire, parfois cliniquement défini  ou suspecté sur des anomalies biologiques évocatrices. La maladie se manifeste en général par l'apparition, rapidement progressive, d'un diabète non cétosique, très insulino-résistant, accompagné de la lésion cutanée associée à la résistance à l'insuline, l'acanthosis nigricans, et d'un hirsutisme. Des hypoglycémies paradoxales, parfois gravissimes, peuvent être observées.
Ce syndrome est dû à la présence, dans le sérum des patients, d'auto-anticorps dirigés contre le récepteur de l'insuline.  Le diagnostic différentiel inclut les autres syndromes d'insulino-résistance extrême (lépréchaunisme, syndrome de Rabson-Mendenhall, syndromes lipodystrophiques généralisés ou partiels et syndrome d'insulino-résistance de type A).
Le traitement de la maladie auto-immune sous-jacente par des immunosuppresseurs non spécifiques est associé à une insulinothérapie à très fortes doses pour tenter de juguler l'hyperglycémie majeure. Le pronostic est celui de la maladie auto-immune sous-jacente, mais est fortement altéré lorsque des hypoglycémies sont observées (conduisant au décès dans 50% des cas).

S. M. Rabson et E. N. Mendenhall, anatomopathologistes  américains (1956)

Étym. lat. insula : île

acanthosis nigricans, lépréchaunisme, Rabson-Mendenhall (syndrome de), lipodystrophies, insulino-résistance de type A (syndrome d')

Klein-Waardenburg, type 3 (syndrome de) l.m.

Klein-Waardenburg’s syndrome

Syndrome de Waardenburg avec anomalie bilatérale du membre supérieur et surdité neurosensorielle sévère bilatérale.
Les deux membres supérieurs ont une hypoplasie musculaire, une contracture en flexion, une aplasie des deux premières côtes, une fusion des os du carpe et une syndactylie. Il existe un albinisme partiel de la peau et des cheveux, la surdité peut être accompagnée d'une mutité, la racine du nez est élargie. Au niveau ophtalmologique on trouve synophris, dystopie des canthus, blépharophimosis et iris bleus hétérochromiques. La maladie est en rapport avec une anomalie du gène PAX3 (MIM 193500) en 2q35. L’affection est autosomique dominante (MIM 148820).

D. Klein, ophtalmologiste et généticien suisse (1950) ; P. J. Waardenburg, ophtalmologiste néerlandais (1948)

Syn. syndrome de Waardenburg avec anomalie du membre supérieur, Waardenburg de type 3 (syndrome de), Klein (syndrome de)

Lundberg type 1 (syndrome de) l.m.

Lundberg's syndrome type 1

Affection rare associant un retard mental léger, une polyneuropathie périphérique lentement progressive, une ménopause précoce et une acromicrie.
La polyneuropathie est caractérisée par la disparition des réflexes tendineux et la diminution de la vitesse de conduction motrice. L’affection est de transmission autosomique récessive.

P. O. Lundberg, neurologue suédois (1971)

acromicrie

Lundberg type 2 (syndrome de) l.m.

Lundberg’s syndrome type 2

Affection rare associant un retard mental, une cataracte dense, une myopathie proximale, un hypogonadisme hypogonadotrophique, des signes modérés d’atteinte pyramidale et une ataxie.
La myopathie comporte une faiblesse des muscles faciaux, oculaires et bulbaires. L’affection est de transmission autosomique récessive.

P. O. Lundberg neurologue suédois (1973)

Morquio de type non excréteur de kératosulfate (syndrome de) l.m.

Morquio’s syndrome, nonkeratosulfate-excreting type

Nanisme du tronc avec dysmorphie faciale, hyperlaxité ligamentaire, déformation des membres, opacités cornéennes fines du stroma, léger hypertélorisme.
Tous les signes du syndrome de Morquio sont présents mais sans excrétion de kératosulfate dans les urines.
La maladie est secondaire à une anomalie du métabolisme mucopolysaccharidique et il n’y a pas d'anomalie des fibroblastes. L’hérédité est autosomique récessive (MIM 252300).

V. A. McKusick, pédiatre généticien américain, membre de l'Académie de médecine (1960)

Morquio (maladie de)

néphrotique (syndrome congénital de type finlandais) l.m.

congenital nephrotic syndrome

Syndrome néphrotique qui débute in utero et qui est apparent dès la naissance.
Affection héréditaire rare, autosomique récessive observée essentiellement en Finlande, due à une mutation du gène NHPS1 qui code la néphrine dont le déficit est responsable d’une protéinurie abondante.
Le seul traitement efficace est la transplantation rénale sans laquelle l’affection est létale dans les deux premières années de la vie. L'examen histologique rénal révèle une dilatation kystique des tubes contournés proximaux.

Syn. maladie microkystique infantile

néphrine, néphrotique (syndrome), NHPS1 gene

neurofibromatose type 1-syndrome de Noonan l.f.

neurofibromatosis Noonan syndrome

Judith E Allanson, généticienne américaine (1985)

neurofibromatose-syndrome de Noonan

[A4,O6,Q2]

Peña-Shokeir syndrome type I l.m.

Peña-Shokeir syndrome type I, fetal akinesia deformation sequence, FADS

Malformations congénitales létales associant des raideurs articulaires type arthrogrypose, une hypoplasie pulmonaire, une dysmorphie cranio-faciale.
Les anomalies constatées sont : microcéphalie, microphtalmie, micrognatie, hypertélorisme, lèvres épaisses, oreilles déformées, membres raides et en mauvaise position.  Le thorax est étroit avec une hypoplasie pulmonaire. La survie n’est que de quelques semaines en raison des troubles respiratoires. 30 p. cent des enfants sont mort-nés. L’échographie permet un diagnostic prénatal : insuffisance de croissance, akinésie, déformations des membres. Les anomalies cérébrales sont : une microgyrie, une agénésie du corps calleux et de l’hippocampe, des calcifications intracrâniennes, une réduction de la substance blanche. L’affection est sporadique ou autosomique récessive dans 50 % des cas. Les causes en sont multifactorielles. Le tableau clinique  évoque une trisomie 18.

S. D. Peña, médecin généticien brésilien et M. H. Shokeir, médecin généticien égyptien tous deux en activités au Canada (1974)

cérébro-oculo-faciosquelettique (syndrome)

Peña-Shokeir syndrome type II l.m.

Peña-Shokeir’s syndrome, type II

S. D. Peña, médecin généticien brésilien et M. H. Shokeir, médecin généticien égyptien, tous deux en activités au Canada (1974)

cérébro-oculo-faciosquelettique (syndrome)

syndrome cardiomélique type 1 l.m.

Holt-Oram (syndrome de)

[A4,O6,Q2]

syndrome cœur-main type 1 l.m.

Holt-Oram (syndrome de)

[A4,O6,Q2]

syndrome cœur membre type 1 l.m.

Holt-Oram (syndrome de)

[A4,O6,Q2]

syndrome de dysostose acrofaciale type Catania l.m.

acrofacial dysostosis (AFD)

Dysostose mandibulofaciale associée à des malformations des extrémités comme le radius et le pouce.
Microcéphalie, mains courtes, fistule pré-auriculaire, cryptorchidie. Proche du syndrome de Treacher Collins et du syndrome de Franceschetti. L’affection est autosomique dominante (MIM 101805).

J.M. Opitz, généticien et stomatologue américain (1993) ; Juliette Albuisson, médecin généticienne française (2005)

Syn. AFD de type Catania

[I1,Q2]

syndrome d'Ehlers-Danlos type 4 l.m.

syndrome d'Ehlers-Danlos type vasculaire

[A4,O6,Q2]

syndrome d'Ehlers-Danlos type 6 avec macrocéphalie l.m.

Ehlers-Danlos syndrome VI with macrocephalia

kératoglobe, sclère bleue

[A4,O6,Q2]

syndrome d'Ehlers-Danlos type cyphoscoliotique l.m.

Le type cyphoscoliotique, très rare, de transmission autosomique récessive, apparaissant dès la naissance ou dans l’enfance, correspond à l'ancien SED de type 6 ou oculoscoliotique ; il est caractérisé dès la naissance par une scoliose d'évolution progressive, une hypotonie musculaire sévère, une hyperlaxité articulaire généralisée, et une fragilité du globe oculaire.
La fragilité oculaire peut causer des hémorragies de la rétine, un glaucome, une coloration des sclérotiques, voire une rupture du globe oculaire.
Le type 6A est dû à un déficit enzymatique en lysyl-hydroxylase, enzyme assurant normalement des modifications post-traductionnelles sur les résidus lysine des prochaînes alpha du collagène. Le gène LH1 (ou PLOD), codant pour cette enzyme, a été localisé sur le bras court du chromosome 1 (en 1p36) et cloné, et des mutations homozygotes ou hétérozygotes composites ont été caractérisées chez les patients atteints de SED de type cyphoscoliotique. Le type 6B est défini par une activité lysyl-hydroxylase normale mais des mutations des gènes LH2 ou LH3 ont été mises en évidence.
Il existe des tests diagnostiques biochimiques (absence ou diminution d'activité de la lysyl hydroxylase dans les cultures de fibroblastes) réalisés uniquement dans des laboratoires spécialisés. L'étude moléculaire du gène PLOD à partir d'un prélèvement de villosités choriales peut exceptionnellement être utilisée comme diagnostic prénatal.
Le pronostic du SED de type 6 est variable, parfois sévère, avec perte de la marche dans la deuxième ou troisième décennie de la vie.

Syn. EDS 3, HT-EDS, SED 3, SHAB, syndrome d'Ehlers-Danlos type 3, syndrome d'hypermobilité articulaire bénigne

Réf. Orphanet, D. Germain généticien français (2006)

syndrome d'Ehlers-Danlos type cyphoscoliotique

[A4,O6,Q2]

syndrome d'Ehlers-Danlos type Kosho l.m.

syndrome d'Ehlers-Danlos type musculo-contractural

[A4,O6,Q2]

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