Dictionnaire médical de l'Académie de Médecine – version 2024

67 résultats 

infection à virus respiratoire syncytial l.f. 

respiratory syncytial virus infection

virus respiratoire syncytial (infection à)

respiratoire syncytial (virus) l.m.

virus respiratoire syncytial

virus respiratoire syncytial l.m.

respiratory syncytial virus

Virus à ARN, appartenant à la famille des Paramyxoviridæ et au genre Pneumovirus.
Le réservoir de ce virus strictement humain ; la transmission est directe par les sécrétions respiratoires ou indirecte (mains ou objets souillés par celles-ci). Les infections provoquées par ce virus touchent surtout le nourrisson et le jeune enfant. La plus fréquente est la bronchiolite du nourrisson, mais il peut aussi s’agir d’infections des voies aériennes supérieures ou de pneumopathies. A ce jour, il n’existe pas de vaccin efficace contre ces virus.
Ces infections s’observent aussi chez les sujets présentant une immunodépression et chez les personnes âgées. Elles peuvent être communautaires ou nosocomiales. L’identification du virus repose soit sur la détection rapide des antigènes viraux par technique immunoenzymatique ou immunofluorescence, soit sur son isolement en cultures cellulaires, à partir d’une aspiration naso-pharyngée.

Sigle VRS

Paramyxoviridæ, bronchiolite, virus respiratoire syncytial (infection à)

virus respiratoire syncytial (infection à) l.f. 

respiratory syncytial virus infection

Comme le virus de la rougeole, le virus respiratoire syncytial est responsable de bronchiolites et de pneumonies très fréquentes chez le jeune enfant et le nourrisson, évoluant par petites épidémies hivernales.
L'infection se traduit par de la toux, des sifflements, des râles bronchiques, parfois de la dyspnée avec hypoxémie. L'évolution est en règle bénigne, le traitement symptomatique est le désencombrement. Ces infections s’observent aussi chez les sujets présentant une immunodépression et chez  les sujets âgés.
Le diagnostic se  confirme en identifiant le virus par immunofluorescence spécifique dans les sécrétions bronchiques.

bronchiolite, Paramyxoviridae, virus respiratoire syncytial

asplénie et infections l.f.

asplenia and infections

Asplénie ou splénectomie exposant à diverses infections bactériennes (à pneumocoques, à streptocoques, à Haemophilus) et parasitaires (babésiose, paludisme), qui revêtent une gravité particulière chez ces patients.

infections opportunistes et transplantation l.f.pl.

opportunistic infections and transplantation

Les infections opportunistes sont définies par l'apparition de symptômes provoqués par un micro-organisme n'entraînant que peu ou prou de manifestations cliniques chez le sujet sain, mais une maladie souvent sévère chez l'immunodéprimé.
Les infections opportunistes observées en transplantation peuvent être virales (pneumopathie à cytomégalovirus) ou bactériennes (listériose, tuberculose), voire fongiques (aspergillose, cryptococcose) ou encore à protozoaires (pneumopathie à Pneumocystis carinii). Leur survenue est favorisée par l'intensité de l'immunosuppression et leur fréquence particulièrement élevée au décours du traitement d'une crise de rejet.

Étym. lat. infectio : teinture, souillure, déverbal d'inficere : imprégner

transplantation d'organe

infections respiratoires chez l'immunodéprimé : diagnostic et causes l.f.pl.

- la sémiologie clinique et radiologique,

- l'examen de l'expectoration à la recherche de légionnelles, mycobactéries, aspergillus, etc.,
- le lavage broncho-alvéolaire et les prélèvements distaux protégés, méthodes de choix pour les recherches bactériologiques.
Les principales infections respiratoires opportunistes sont pour :
- les parasitoses : la pneumocystose, la toxoplasmose, l'anguillulose, plus rarement la leishmaniose et la cryptosporidiose,
- les mycoses : l'aspergillose, la mucormycose, les candidoses, la cryptococcose,
- les infections virales : le cytomégalovirus, les virus herpès zoostères et simplex, les virus de la grippe, le virus syncytial respiratoire.
- les infections bactériennes, les plus fréquentes : les pneumococcies, les bacilles gram—, les légionnelloses, la nocardiose, le rhodococcus.
- la tuberculose et certaines mycobactérioses atypiques (M. avium-intracellulare, M. xenopi, M. kansasii).

Étym. lat. infectio : teinture, souillure, déverbal d'inficere : imprégner

sida

infections chez les toxicomanes  l.f.

drug addition infections

Infections liées à l’usage de drogues intraveineuses (héroïne, cocaïne, etc.) et dont les sources sont la drogue elle-même, les seringues et les aiguilles, l’eau du robinet, la propre flore du sujet.
Outre le VIH, il peut s’agir d’infections superficielles au niveau du site d’injection, de bactérièmies, d’endocardites surtout tricuspidiennes, de pneumopathies, d’infections osseuses et articulaires, d’endophtalmies, d’hépatites (VHC, VHB, CMV, virus d’Epstein Barr). Les principales espèces bactériennes en cause sont les staphylocoques dorés, les streptocoques, les bacilles à Gram négatif, les bactéries anaérobies ; les levures (Candida) sont également incriminées.

Syn. usagers de drogues intraveineuses (infections chez les)

Office national d'indemnisation des accidents médicaux, des affections iatrogènes et des infections nosocomiales l.m.

- directement imputables à une activité de prévention, de diagnostic ou de soins, réalisée en application de mesures prises en cas de menace sanitaire grave et urgente, notamment en cas de menace d’épidémie,

- résultant de l’intervention, en cas de circonstances exceptionnelles, d’un professionnel d’un établissement, service ou organisme en dehors du champ de son activité de prévention, de diagnostic ou de soins.
L’office a été créé par application de l’article 98 de la loi du 4 mars 2002 modifiée par la loi du 30 décembre 2002 sur la responsabilité civile médicale.
Il est administré par un conseil d’administration qui comprend, outre son président, onze représentants de l’Etat, neuf membres désignés par arrêté du ministre de la Santé et deux représentants du personnel de l’office élus par ce personnel.

Sigle : ONIAM

Commission régionale de conciliation et d'indemnisation des accidents médicaux, Commission nationale d'accidents médicaux

Édit. 2017

vaccin contre les infections à méningocoque l.m.

meningococcic vaccine

vaccin infections à méningocoque

[D1, E1]

Édit. 2019

vaccin contre les infections à Papillomavirus (HPV) l.m.

Papillomavirus vaccine

vaccin infections à Papillomavirus (HPV)

[D1, E1]

Édit. 2019

vaccin contre les infections à pneumocoque l.m.

Streptococcus pneumoniae vaccine

vaccin infections à pneumocoque

[D1, E1]

Édit. 2019

vaccin infections à méningocoque l.m.

meningococcic vaccine

Vaccin polysaccharidique, à base de fractions antigéniques des groupes de méningocoques A, C, Y, W135 ou conjugué, le polyoside étant couplé à une protéine porteuse.
Il en existe plusieurs variétés : vaccin antiméningococcique A + C, vaccin antiméningococcique C, vaccin antiméningococcique A-C-Y-W135. Leurs indications concernent, selon le contexte, la vaccination généralisée (enfants, jeunes adultes), les sujets contacts d’un cas d’infection méningococcique ou se rendant dans une zone à risques, mais aussi les enfants souffrant de déficit en fractions du complément ou ayant une asplénie. Des vaccins antiméningococciques B de nature protéique sont à l’étude.

méningite cérébrospinale épidémique, méningocoque

[D1, E1]

Édit. 2019

vaccin infections à Papillomavirus (HPV) l.m.

Papillomavirus vaccine

Vaccin obtenu par génie génétique, à base de protéine majeure de capside (L1) adjuvé, dirigé contre les types 16, 18, 6 et 11 de Papillomavirus.
Il existe deux vaccins : un vaccin bivalent contre les types 16 et 18 et un vaccin quadrivalent contre les types 16, 18, 6 et 11. Protégeant contre les infections à Papillomavirus correspondants, ils ont pour cible la prévention des lésions précancéreuses et des cancers du col de l’utérus liés à ces virus et, pour le vaccin quadrivalent, celle des condylomes. La vaccination comporte deux ou trois injections intramusculaires ou sous-cutanées, les deux premières à un ou deux mois de distance et un rappel à six mois. La vaccination est bien tolérée et recommandée chez les jeunes filles avant les premiers rapports sexuels. Cette vaccination vient en complément du dépistage des cancers du col par frottis sans s’y substituer puisqu'il ne protège pas contre tous les Papillomavirus oncogènes.

Papillomavirus, condylome, cancer du col de l'utérus

vaccin infections à pneumocoque l.m.

Streptococcus pneumoniae vaccine

Vaccin de type polysaccharidique associant les antigènes soit de 7, soit de 23 sérotypes de pneumocoques les plus fréquemment rencontrés au cours des infections pneumococciques invasives (bactériémie, méningite, pneumonie).
Le vaccin conjugué est indiqué dans la prévention des infections invasives à pneumocoques, chez le nourrisson et les patients à risque (splénectomie, drépanocytaires, immunodéprimés...) (vaccin à 13 valences)  et le vaccin polysaccharidique l’est pour les personnes de plus de soixante-cinq ans (vaccin à 23 valences).
La protection dure 9 ans et la revaccination faite avant 3 ans fait courir un risque anaphylactique.

pneumocoque

[D1, E1]

Édit. 2019

vaccin anti-infections à méningocoque l.m.

meningococcic vaccine

Syn. vaccin infections à méningocoque

vaccin infections à méningocoque

[D1, E1]

Édit. 2019

vaccin anti-infections à Papillomavirus (HPV)
l.m.

Papillomavirus vaccine

Syn. vaccin infections à Papillomavirus (HPV)

vaccin infections à Papillomavirus (HPV)

[D1; E1]

Édit. 2019

vaccin anti-infections à pneumocoque l.m.

Streptococcus pneumoniae vaccine

Syn. vaccin infections à pneumocoque

vaccin infections à pneumocoque

[D1, E1]

Édit. 2019

vaccin infections à Papillomavirus l.m.

Papillomavirus vaccine

Vaccin obtenu par génie génétique, à base de protéine majeure de capside (L1) adjuvé, dirigé contre les types 16, 18, 6 et 11 de Papillomavirus.
Il existe deux vaccins : un vaccin bivalent contre les types 16 et 18 et un vaccin quadrivalent contre les types 16, 18, 6 et 11. Protégeant contre les infections à Papillomavirus correspondants, ils ont pour cible la prévention des lésions précancéreuses et des cancers du col de l’utérus liés à ces virus et, pour le vaccin quadrivalent, celle des condylomes. La vaccination comporte deux ou trois injections intramusculaires ou sous-cutanées, les deux premières à un ou deux mois de distance et un rappel à six mois. La vaccination est bien tolérée et recommandée chez les jeunes filles avant les premiers rapports sexuels. Cette vaccination vient en complément du dépistage des cancers du col par frottis sans s’y substituer puisqu'il ne protège pas contre tous les Papillomavirus oncogènes.

Papillomavirus, condylome, cancer du col de l'utérus

[D1, E1]

Édit. 2019

acidose fœtale respiratoire l.f.

respiratory fœtal acidosis

acidose fœtale gazeuse

[R1,O3,O6]

Édit. 2017

acidose respiratoire l.f.

respiratory acidosis

Augmentation de la PaCO2 au-delà de 42mm de Hg (5,6 kPa) et élévation des bicarbonates avec diminution du pH au-dessous de 7,36.
Elle est liée à une hypoventilation alvéolaire dont les causes sont l'emphysème, la bronchite chronique, une atteinte des muscles respiratoires, mais aussi un collapsus cardiovasculaire, voire l'utilisation prolongée de diurétiques, de tranquillisants chez des malades âgés ou fatigués.

[C2,G5,K1,K2,R1]

Édit. 2017

alcalose respiratoire l.f.

respiratory alkalosis.
Alcalose caractérisée par une diminution de la concentration artérielle en ions H+ (élévation du pH) par une hypocapnie due le plus souvent à une hyperventilation spontanée ou provoquée (hypoxémie, de cause neurogène, ou due à un mauvais réglage d'une ventilation mécanique).
On distingue les hyperventilations d'origine :
- centrale avec PaO2 augmentée en rapport avec un stimulus psychique, une hyperthermie, une affection du système nerveux central, une intoxication salicylée ;
- hypoxique avec une PaO2 abaissée d'origine ventilatoire (pneumopathie, traumatisme du thorax, pneumothorax suffocant), ou circulatoire (embolie pulmonaire, collapsus cardiovasculaire), sanguine (anémie, hypoxie exogène - par ex. altitude - intoxication méthémoglobinée ou oxycarbonée) ;
- mécanique passive en réanimation (ventilation mécanique réglée trop forte).

Étym. arabe al kali : cendre pour lessive, puis alcalinité

Davenport (diagramme de), hypocapnie.

[C2,K1]

Édit. 2017 

amyloïdose respiratoire l.f.

respiratory amyloidosis

amylose respiratoire

[A3,K2,N3]

Édit. 2017

amylose respiratoire l.f.

respiratory amylosis

Présence de dépôts extracellulaires d'amylose au niveau de l'appareil respiratoire.
Il peut s'agir d'une atteinte trachéobronchique diffuse ou localisée. C'est la biopsie de la muqueuse bronchique qui permet de faire le diagnostic.
Parfois c'est une amylose parenchymateuse nodulaire isolée qui pose le problème du diagnostic d'une tumeur. Seule la biopsie chirurgicale le résout. Enfin ce peut être une amylose parenchymateuse interstitielle diffuse.

Étym. gr. amulon : amidon

amylose, amylose pulmonaire

[A3,K2,N3]

Édit. 2017 

appareil respiratoire et thermalism e l.m.

respiratory system and spa

thermalisme et appareil respiratoire

| /3 | page suivante