Dictionnaire médical de l'Académie de Médecine – version 2024

192 résultats 

orifice aortique du diaphragme l.m.

hiatus aortique du diaphragme

Édit. 2017

paraganglion aortique l.m.

corps para-aortiques

plexus aortique thoracique [nerveux] l.m.

plexus aorticus thoracicus (TA)

thoracic aortic plexus

Plexus du système nerveux végétatif entourant l'aorte thoracique.
Il est constitué de rameaux nerveux se détachant du centre sympathique médiastinal postérieur qui nait des 4 ou 5 premiers ganglions sympathiques thoraciques et du nerf cardiaque cervical inférieur du sympathique. Il se prolonge par le plexus aortique abdominal.

plexus nerveux aortique abdominal l.m.

plexus nervosus aorticus abdominalis (TA)

abdominal aortic plexus

Ensemble des éléments sympathiques et parasympathiques (nerfs et ganglions) disposés autour de l’aorte abdominale et qui se distribuent aux organes intra-abdominaux.
Ce sont, de haut en bas, les ganglions phréniques, le plexus coeliaque, les ganglions aortico-rénaux, le plexus mésentérique supérieur, le plexus intermésentérique, le plexus rénal, le plexus urétérique, le plexus ovarien ou testiculaire, le plexus mésentérique inférieur et le plexus rectal supérieur. Le plexus nerveux aortico-abdominal se prolonge dans les plexus iliaque et fémoral.

plexus nerveux aortique thoracique l.m.

plexus nervosus aorticus thoracicus (TA)

thoracic aortic plexus

Ensemble des éléments sympathiques et parasympathiques (nerfs et ganglions) disposés autour de l’aorte thoracique et qui se distribuent aux organes intrathoraciques.
Ce sont le plexus cardiaque avec les ganglions cardiaques, le plexus oesophagien et le plexus pulmonaire avec les ramifications pulmonaires.

portion ascendante de la crosse aortique l.f.

aorte ascendante

rétrécissement aortique l.m.

aortic valvular stenosis

Cardiopathie liée à la réduction de l'orifice valvulaire aortique par des lésions le plus souvent dégénératives.
Par ordre décroissant de fréquence, l'étiologie de ce rétrécissement peut correspondre à une dégénérescence fibrocalcaire (maladie de Mönckeberg), à une bicuspidie congénitale ou aux séquelles d'un rhumatisme articulaire aigu. Le rétrécissement aortique congénital sur valvule tricuspide est exceptionnel. Les obstacles aortiques juxtaorificiels sont rares et d'origine congénitale (sténoses sus et sousvalvulaires).
La présence du rétrécissement valvulaire impose un gradient entre la cavité ventriculaire gauche et l'aorte dans laquelle le sang est éjecté. De ce gradient, qui tend à s'accroitre avec le temps, résulte un souffle systolique, rude et râpeux, maximal à l'extrémité interne du deuxième ou troisième espace intercostal, droit, irradiant en écharpe vers les vaisseaux du cou. Un clic protosystolique d'éjection peut suivre le premier bruit. Le second bruit peut être dédoublé ou éteint. Le souffle est parfois accompagné d'un frémissement à la base du cœur. Le rétrécissement aortique s'accompagne d'une hypertrophie du ventricule gauche dont la fonction contractile systolique est longtemps préservée tandis que les altérations de sa fonction diastolique sont précoces et souvent importantes. L'apparition des symptômes (angor, décompensation cardiaque gauche puis globale, syncopes d'effort) atteste de la sévérité de l'affection et de son mauvais pronostic. Le diagnostic repose sur l'examen clinique et, parmi les examens techniques, surtout sur l'échocardiogramme.
Le rétrécissement aortique serré mérite, surtout s'il est symptomatique, une intervention qui, selon le cas, consistera en un remplacement valvulaire par prothèse, très rarement en une valvulotomie chirurgicale ou dans des circonstances plus exceptionnelles, en une dilatation valvulaire au ballonnet.

J. G. Mönckeberg, anatomopathologiste allemand (1903)

Sigle RA

Mönckeberg (maladie de)

rétrécissement aortique calcifié l.m.

calcified aortic stenosis

Diminution du calibre de l'orifice aortique calcifié faisant obstacle à l'évacuation du ventricule gauche, d'origine le plus souvent dégénérative et manifestée surtout à la septième ou la huitième décennie.
Les complications neurologiques sont des syncopes (exceptionnellement des morts subites) et des embolies cérébrales. En dehors de valvulopathies associées ou d'endocardites infectieuses, on distingue les petites embolies calcaires, à l'origine d'accidents rétiniens transitoires ou permanents, et des embolies plus volumineuses, en général provoquées par la manipulation de la valve (valvuloplastie percutanée, passage de cathéter), à l'origine d'infarctus cérébraux sévères.
Le traitement chirurgical, qui comporte une mortalité de 7% par défaillance cardiaque et des accidents vasculaires cérébraux per- ou post-opératoires (ces derniers de 14%), permet un bénéfice fonctionnel généralement spectaculaire.
Sigle. RAC

chirurgie cardiaque et accident vasculaire cérébral, rétrécissement aortique, Mönckeberg (maladie de)

rétrécissement broncho-aortique de l'œsophage l.m.

constrictio bronchoaortica oesophageae, constrictio partis thoracicae oesophageae (TA)

thoracic constriction of oesophagus, broncho-aortic constriction of oesophagus

œsophage

rupture d'un anévrisme aortique l.m.

ruptured aortic aneurism

anévrisme, anévrisme thoracique, dissection aortique

sinus aortique l.m.

sinus aortae (TA)

aortic sinus

Bosselure constituée par trois renflements semi-ampullaires de la paroi aortique situés à l’extrémité inférieure de la partie ascendante de l’aorte et correspondant aux trois valvules sigmoïdes.
Le sinus antérieur droit correspond à l’oreillette droite, le sinus antérieur gauche à l’artère pulmonaire et le sinus postérieur à la face antérieure de l’atrium gauche. Cette zone est un siège d’élection des anévrismes initiaux de l’aorte.

A.Valsalva, anatomiste italien (1666-1723)

Syn. anc. sinus de Valsalva

surface aortique l.f.

aortic valve area

Surface offerte par la valvule aortique au passage du sang au moment de son ouverture systolique maximale.
Elle peut être calculée à partir de la formule de Gorlin, mais qui est de moins en moins utilisée :
S aort=F/44,5 VΔP dans laquelle F est le flux aortique systolique (débit cardiaque divisé par le temps d’éjection systolique) et ΔP est le gradient de pression systolique moyen entre l’aorte et le ventricule gauche. La surface aortique est surtout mesurée par l'échographie doppler, procédé non invasif.
Sa valeur, exprimée en cm2, est normalement de 3. Elle est fortement réduite par les sténoses valvulaires aortiques congénitales ou acquises, la valeur critique étant d’environ 0,75.

R. Gorlin et S.G. Gorlin, cardiologues américains (1951)

syndrome de la crosse aortique l.m.

M. Takayasu, ophtalmologiste japonais (1908), F. Martorell-Otzet, chirurgien vasculaire espagnol (1944), R.S. Ross, médecin interniste et V.A. McKusick, membre de l'Académie de médecine, généticien américains (1953)

Syn. maladie de Takayasu

maladie de Takayasu

[K4, N3, P2]

Édit. 2019

syndrome de l'arc aortique l.m.

aortic arch syndrome

M. Takayasu, ophtalmologue japonais (1908)

Takayasu (maladie de)

valvuloplastie aortique percutanée l.f.

percutaneous balloon aortic valvuloplasty

Méthode thérapeutique permettant de dilater grâce à un ballonnet un orifice valvulaire aortique rétréci.
Une sonde à ballonnet gonflable étant mise en place au niveau de l'orifice aortique, on tente, par la distension du ballonnet, de redonner de la mobilité aux valves en ouvrant les commissures et en fragmentant les blocs calcaires.

A. Cribier, médecin cardiologue français, membre de l’Académie de médecine (2002)

Syn. implantation valvulaire aortique par cathétérisme

TAVI

[K2]

Édit. 2020

vestibule aortique l.m.

vestibulum aortae (TA)

aortic vestibule

ventricule gauche du cœur

crosse aortique(syndrome de la) l.m.

aortic arch syndrome

Caractérisé anatomiquement par l’oblitération des grosses branches de la crosse aortique (carotides et subclavières) et cliniquement par :
1° des signes d’ischémie musculaire des membres supérieurs et de la face
2° des signes d’ischémie encéphalique transitoires dans le territoire vertébro-basilaire (vertiges, diplopie, céphalée ; v.subclavière voleuse, syndrome de la et insuffisance vertébro-basiliaire) ou dans le territoire carotidien (hémi-ou monoparésie, aphasie), ou durables (ramollissement cérébral) ;
3° des signes oculaires (baisse de la vision, hémianopsie) par ischémie encéphalique ou rétinienne. Il existe souvent, en outre une atteinte artérielle athéromateuse diffuse.
Ce syndrome peut être réalisé par des maladies inflammatoires (maladie de Takayasu, artérite temporale, panaortite idiopathique) ou non inflammatoires (anévrismes ou dissection aortique, affections congénitales telles que l’élastorrhexie systématisée) et enfin par l’athérome.

M. Takayasu, ophtalmologiste japonais (1908) ; F. Martorell-Otzet, chirurgien vasculaire espagnol (1944) ; R. S. Ross, médecin interniste et V. A. McKusick, membre de l'Académie de médecine, médecin interniste et généticien américains (1953)

Syn. syndrome de l’arc aortique, syndrome des troncs supra-aortiques.

Takayasu (artérite de), Horton (maladie de), panaortite, anévrisme de l'aorte, dissection aortique, Ehlers-Danlos (syndrome d')

[K1,K4]

articulation semi-mobile l.f.

amphiarthrose

aspergillose pulmonaire chronique nécrosante (ou semi-invasive) l.f.

chronic necrotizing pulmonary aspergillosis

Pneumonie chronique nécrosante d'allure pseudo-tuberculeuse due à des champignons du genre Aspergillus.
Elle survient dans un contexte fréquent de bronchopathie chronique obstructive, souvent favorisée par une corticothérapie de longue durée. Son autonomie vis-à-vis de l'aspergillose pulmonaire invasive est discutée.

Étym. lat. aspergillum : goupillon

bourse du muscle semi-membraneux l.f.

bursa musculi semimembranosi (TA)

semimembranosus bursa

Bourse séreuse située entre le muscle semi-membraneux d’une part, et le tendon d’origine du muscle gastrocnémien médial et l’articulation du genou d’autre part.

Syn. anc.  bourse séreuse du demi-membraneux

Édit. 2017

branche membraneuse commune des conduits semi-circulaires antérieur et postérieur l.f.

crus membranaceum commune ducti semicirculares anterior et posterior (TA)

common membranus limb of anterior and posterior semicircular ducts

Court canal d’union des extrémités non ampullaires des conduits semi-circulaires antérieur et postérieur.

Édit. 2017

branche membraneuse simple d'un conduit semi-circulaire l.f.

crus membranaceum simplex ductus semicircularis (TA)

simple membranus limb of semicircular duct

Chacune des branches d’un conduit semi-circulaire à l’exclusion des branches non ampullaires des conduits antérieur et postérieur.

Édit. 2017

branche osseuse commune des canaux semi-circulaires antérieur et postérieur l.f.

crus osseum commune ducti semicirculares anterior et posterior (TA)

common bony limb of anterior and posterior semicircular ducts

Segment d’union des extrémités non ampullaires des canaux semi-circulaires antérieur et postérieur.
Il s’ouvre dans le vestibule à la partie postéro-médiale de la voûte du vestibule.

Édit. 2017

branche osseuse simple d'un canal semi-circulaire l.f.

crus osseum simplex ductus semicircularis (TA)

simple bony limb of semicircular duct

Chacune des branches d’un canal semi-circulaire à l’exclusion des branches non ampullaires des canaux antérieur et postérieur.

Édit. 2017

branches membraneuses ampullaires des conduits semi-circulaires l.f.p.

crura membranacea ampullaria ducti semicircularis (TA)

ampullary membranous limbs of semicircular ducts

Chacune des branches des conduits semi-circulaires renflée à son extrémité d’abouchement dans l’utricule.
De la paroi interne de ce renflement ou ampoule naissent des fibres nerveuses qui gagnent le méat acoustique interne à travers les orifices du récessus elliptique. Toutefois, les fibres provenant de l’ampoule du conduit semi-circulaire postérieur traversent la paroi médiale du vestibule par un canalicule spécial qui débouche dans le fond du méat acoustique interne par le foramen singulare.

Édit. 2017

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