pseudo-pseudo-hypoparathyroïdisme l.f.
pseudopseudohypoparathyroidism
Maladie comparable à la pseudohypoparathyroïdie mais sans anomalies du bilan phospho-calcique.
F. Albright, médecin endocrinologue américain, membre de l’Académie de médecine (1952)
pseudo-pseudo-xanthome élastique l.m.
pseudopseudoxanthoma elasticum
Forme de pseudoxanthome élastique qui, au contraire du pseudoxanthome élastique proprement dit, n'est pas héréditaire et qui a été observé en association avec la prise de D-Pénicillamine.
Il n'y a pas de calcification à l'examen histologique.
adénose sclérosante à forme pseudo-infiltrante du sein l.f.
pseudo-infiltrative sclero-adenosis of the breast
Hyperplasie glandulaire, bénigne, du lobule mammaire associée à de la fibrose qui étrangle le lobule mammaire et réalise un aspect pseudo-tumoral clinique et radiologique, démenti par la biopsie chirurgicale.
Étym. gr. adên : glande ; ose : affection chronique
[F5,O5 ]
Édit. 2017
atlas pseudo-isochromatique l.m.
pseudoisochromatic atlas
→ planche pseudo-isochromatique
balanite pseudo-épithéliomateuse kératosique et micacée de Lortat-Jacob l.f.
penile horn
Balanite hyperkératosique formant une carapace micacée, survenant chez des hommes après la cinquantaine, souvent circoncis pour un phimosis acquis.
L’examen histologique montre une hyperplasie épithéliale végétante et kératinisante.
L'évolution est chronique. Elle peut conduire à un carcinome verruqueux, représentant vraisemblablement l'aboutissement d'une balanite synéchiante à évolution kératosique.
E. Lortat-Jacob et J. Civatte, membre de l'Académie de médecine, dermatologistes français (1961)
Étym. gr. balanos : gland
→ balanite
Édit. 2017
bassin pseudo-oblique ovalaire l.m.
kyphotic pelvis, hunch backed pelvis
Édit. 2017
bassin pseudo-ostéomalacique l.m.
pseudo-osteomalacic pelvis
Bassin rachitique dont les déformations sont de type ostéomalacique.
Syn. bassin ostéomalacique
Édit. 2017
dystrophie musculaire progressive pseudo-hypertrophique de Duchenne et de Becker l.f.
Duchenne and Becker’s progressive myodystrophia pseudohypertrophique
P. E. Becker, généticien allemand (1955) ; G. B. Duchenne de Boulogne, neurologue français (1858) ; N. Wein, pédiatre et génétcien américain (2015)
dystrophie pseudo-inflammatoire de Sorsby l.f.
Affection maculaire progressive avec nombreux drusen, se compliquant rapidement de néovaisseaux sous-rétiniens maculaires et d’une baisse invalidante bilatérale de l'acuité visuelle ;
La maladie débute entre 30 et 40 ans par une large plage séreuse maculaire, accompagnée d’hémorragies au niveau de la lésion ou sur ses bords, et d’exsudats. La plage maculaire est entourée de nombreux drusen séreux. Au stade terminal, il existe une atrophie aréolaire centrale ou un aspect pseudotumoral cicatriciel plus ou moins pigmenté et une extension des lésions exsudatives vers la périphérie. A l'origine de la maladie se trouve la choriocapillaire tout comme dans la dégénérescence disciforme acquise. L’affection et ses complications semblent assez proches des drusen dominants compliqués, mais dans cette forme l’atteinte est d’emblée sévère bilatérale et exsudative, et elle commence chez le sujet d’âge moyen. La transmission héréditaire est de type autosomique dominant (MIM 136900). Le locus du gène (SFD) est en22q13.-qter.
A. Sorsby, ophtalmologiste britannique (1949)
Étym. gr. dus : difficulté : trophein : nourrir
Syn. Sorsby (syndrome de)
dystrophie pseudo-inflammatoire rétinienne l.f.
pseudoinflammatory fundus dystrophy
Affection maculaire progressive avec néovaisseaux choroïdiens sous-rétiniens maculaires débutant après trente ans.
Baisse rapide de l'acuité visuelle des deux yeux vers 40 ans. Drusen du pôle postérieur et placard maculaire avec hémorragies et exsudats sur la lésion ou ses bords. Au stade terminal atrophie aréolaire centrale, pigmentation et extension vers la périphérie. La maladie est identique à la dystrophie pseudo-inflammatoire de Sorsby mais elle est d'hérédité autosomique récessive. Il convient d'éviter l'abréviation PFD qui est la même que pour la dysplasie fibreuse polyostéosique d'Albright. L’affection est autosomique récessive (MIM 264420).
H. R. Forsius, ophtalmologiste finlandais (1982) ; A. Sorsby, ophtalmologiste britannique (1949)
Étym. gr. dus : difficulté : trophein : nourrir
Syn. PFD de type Lavia, PFD de type finlandais (sigle à éviter)
fasciite nodulaire pseudo-sarcomateuse l.f.
proliferative pseudosarcomatous nodular fasciitis
[,J1]
Édit. 2018
laryngite chronique pseudo-myxomateuse l.f.
Reinke’s oedema
F. Reinke, anatomiste allemand (1895)
Syn. œdème de Reinke
Lortat-Jacob et Civatte (balanite pseudo-épithéliomateuse et micacée de) l.f.
Lortat-Jacob’s (pseudoepitheliomatous and micaceous balanitis)
E. Lortat-Jacob, J. Civatte, membres de l’Académie de médecine, dermatologistes français (1961)
→ balanite pseudoépithéliomateuse et micacée
lymphadénite mésentérique pseudo-tuberculeuse l.f.
mesenteric pseudotuberculous lymphadénitis
papillomatose géante mucocutanée pseudo-épithéliomateuse l.f.
Néoformation à malignité atténuée et à aspect végétant, localisée dans la région anogénitale.
D'origine virale pour certains, elle est considérée par d'autres comme une lésion précarcinomateuse, un carcinome spinocellulaire à faible malignité ou un carcinome verruqueux.
H. Grisson chirurgien et E. Delbanco, dermatologiste allemands (1915)
Syn. condylome géant de Buschke-Löwenstein, précancérose condylomatoïde de Unna (ou Grisson-Delbanco, condylomatose floride pseudocarcinomateuse
planche pseudo-isochromatique l.f.
pseudoisochromatic plate
Planche imprimée servant au diagnostic des dyschromatopsies.
Les planches sont constituées d'une mosaïque de points dont les couleurs sont choisies de façon à ce que les dessins réalisés (chiffres, lettres, formes géométriques) soient vus de façon différente par le sujet normal et par le sujet affecté d'une dyschromatopsie.
S. Ishihara, ophtalmologiste japonais (1917)
planches pseudo-isochromatiques de Ishihara l.f.p.
Ishihara's pseudo-isochromatic plates
Planches pour examiner la vision des couleurs représentant des lettres, chiffres ou dessins.
La couleur de ces motifs et celle du fond sur lequel ils sont tracés sont choisies pour qu'ils soient discernables par un sujet normal et indicernables par un sujet atteint de dyschromatopsie. Ce test comprend 32 planches.
S. Ishihara, ophtalmologiste japonais (1917)
polyneuropathie, ophtalmoplégie, leucoencéphalopathie et pseudo-obstruction intestinale l.f.
polyneuropathy, ophthalmoplegia, leukoencephalopathy and intestinal pseudoobstruction
→ encéphalopathie myoneurogastro-intestinale (syndrome de l')
Poth (kératose pseudo-tumorale de) l.f.
D. O. Poth, dermatologue américain (1939)
pseudo-achondroplasie n.f.
→ dysplasie épiphysométaphysaire pseudoachondroplasique
pseudo-anévrisme n.m.
pseudo-angiosarcome de Masson l.m.
Masson's pseudoangiosarcoma
P. Masson, anatomopathologiste français, membre de l'Académie de médecine (1923)
→ hémangioendothéliome végétant intravasculaire de Masson
pseudo-anodontie, atrophie optique, retard de croissance et alopécie l.f.
growth retardation, alopecia, pseudoanodontia and optic atrophy
pseudo-arthrite rhizomélique l.f.
polymyalgia rheumatica
Rhumatisme inflammatoire qui touche de façon prédominante les ceintures scapulaire et pelvienne et qui survient chez le sujet âgé avec une relative prédilection pour le sexe féminin.
Bien que la maladie soit fréquente avec un tableau très stéréotypé, le siège exact et la nature des lésions qui en sont la cause demeurent discutés ; on a envisagé successivement une atteinte musculaire, synoviale ou vasculaire. Il existe des liens étroits entre cette affection et la maladie de Horton (artérite temporale). La corticothérapie prolongée est le traitement de référence de cette maladie.
Étym. gr. rhiza : la racine ; melos : membre
Syn. pseudoarthrite rhizomélique
pseudo-épiphyse n.f.
pseudoepiphysis
Sur une radiographie des mains d'un enfant, encoches transversales qui simule une épiphyse à un emplacement inhabituel et peuvent aller jusqu'à un aspect de séparation complète.
Le siège le plus fréquent est la partie proximale du second métacarpien. Simple variante de la normale chez de nombreux sujets, on l'observe dans la trisomie 21 et dans certaines dysplasies osseuses.
Étym. gr. pseudès : faux ; epi : sur ; phusis : nature, formation