Dictionnaire médical de l'Académie de Médecine – version 2024

182 résultats 

glossoptose, micrognathie et fente palatine l.f.

glossoptosis, micrognathia and cleft palate

P. Robin, stomatologue français (1923)

Pierre Robin (syndrome de)

hypertélorisme-microtie-fente faciale l.m.

hypertelorism, microtia, facial clefting syndrome

Syndrome malformatif congénital caractérisé par un hypertélorisme, une hypoplasie du pavillon de l'oreille, et une fente labiopalatinonasale.
Il existe également un nanisme, une microcéphalie relative avec retard mental, une anotie, des malformations cardiaques et une ectopie des reins. L'hypertélorisme est accompagné de télécanthus. L’affection est autosomique récessive (MIM 239800).

D. Bixler, médecin généticien américain (1969)

Étym. gr. huper : au-dessus ; têle : loin ; orizein : séparer

immunodéficience avec fente labiale et palatine, cataracte, hypopigmentation et absence de corps calleux l.f.

immunodeficiency with cleft lip/palate cataract, hypopigmentation, and absent corpus callosum

Cataracte bilatérale, agénésie du corps calleux, immunodéficience.
On a trouvé deux frères avec hypopigmentation, fente labiale et palatine, retard psychomoteur, convulsions, infection respiratoire et candidose. Décès vers trois ans. L’affection est autosomique récessive (MIM 242840).

C. Dionisi Vici, pédiatre italien (1988)

Étym. lat. immunis : exempt de

incidence radiologique de la fente sphénoïdale (fente orbitaire supérieure) l.f.

incidence of anterior lacerate foramen

Incidence radiographique étalant unilatéralement une fente sphénoïdale dans l’aire orbitaire homolatérale.
Cette incidence est obtenue par l’appui sur le récepteur du nez et du front avec rotation du côté opposé à la fente radiographiée, alors que les rayons X incidents font un angle de 15° avec le plan sagittal médian et un angle de -20° avec le plan orbitoméatal.
Les clichés ainsi réalisés permettent l’analyse d’une fente sphénoïdale.
Cette technique est rarement utilisée car l’incidence de face haute permet une analyse bilatérale suffisante des fentes sphénoïdales.
A. Brunetti, neuroradiologue italien né en 1958

Étym. angl. incidence ; lat. incidere : tomber dans, sur in et cadere : arriver par hasard

Syn. incidence de Brunetti

plan sagittal médian, plan orbitoméatal

kératocône postérieur-fente labiale-petite taille l.m.

keratoconus posticus, cleft lip, short stature

kératocône postérieur circonscrit

lampe à fente l.f.

biomicroscope

Instrument émettant un faisceau lumineux en forme de fente, permettant de visualiser sous microscope une coupe optique des milieux transparents de l’œil.

lampe à fente photographique l.f.

photographic biomicroscope

Biomicroscope couplé à un appareil photographique permettant la réalisation de clichés des différentes parties de l'œil observé.

long columelle avec fente lèvre/palais, anomalies oculaires, cardiaques et intestinales l.m.

long columella with cleft lip/palate and eye, heart, and intestinal anomalies

Kapur-Toriello (syndrome de)

syndrome microcéphalie-fente palatine-pigmentations rétiniennes l.m.

microcephaly-cleft palate-retinal pigmentation syndrome

F. Halal, pédiatre et généticien canadien (1983)

Halal (syndrome d')

[Q2,H1,P2,P3,,O1]

Édit. 2018

partie inter-cartilagineuse de la fente de la glotte l.f.

pars intercartilaginea rimae glottidis (TA)

intercartilaginous part of rima glottidis

Partie de la fente de la glotte comprise entre les processus vocaux des cartilages aryténoïdes .

partie inter-cartilagineuse de la fente de la glotte l.f.

pars intercartilaginea rimae glottidis (TA)

intercartilaginous part of rima glottidis

Partie de la fente de la glotte comprise entre les processus vocaux des cartilages aryténoïdes.

partie inter- membraneuse de la fente de la glotte l.f.

pars intermembranacea rimae glottidis (TA)

intermembranus part of rima glottidis

Partie de la fente de la glotte comprise entre les bords libres des plis vocaux.

pli interaryténoïdien de la fente de la glotte  l.m.

plica interarytenoidea rimae glottidis (TA)

interarytenoid fold of rima glottidis

Pli de la muqueuse du larynx tendu entre les apophyses vocales des cartilages aryténoïdes à la partie postérieure de la fente de la glotte.

radiographie par fente l.f.

orthopantomography

Procédé de radiographie utilisant un faisceau de rayons X délimité par une fente et qui balaye l'organe à explorer.
Cette technique, combinée à la tomographie de volumes courbes, constitue l'orthopantomographie.

orthopantomographie

syndrome craniosynostose avec retard mental et fente labiopalatine l.m

craniosynostosis-mental retardation-clefting syndrome

Association dans une famille d'une craniosynostose avec retard mental, d'un colobome choroïdien, d'un bec de lièvre, d'une fente palatine et de convulsions.
On peut ajouter un hypertélorisme, un nez en bec d'oiseau, de grandes oreilles, un rein multikystique, une macrodactylie et une hypohidrose, mais il n’existe pas assez de cas cliniques pour dégager un véritable profil du syndrome (description d’une fille et d’un fœtus mâle). L’affection est autosomique récessive (MIM 218650).

F. Baller (1950) et M Gerold (1959) médecins allemands

Syn. syndrome de Baraitser, syndrome de Nicolaides et Baraitser

[Q2,I1,H1,H4,P3]

syndrome microcéphalie-fente palatine l.m.

F. Halal, pédiatre généticien canadien (1983)

Syn. syndrome de Halal, microcéphalie-fente palatine-pigmentations rétiniennes

Halal (syndrome de)

[Q2]

Édit. 2015

fente du vestibule l.f.

rima vestibuli (TA)

rima vestibuli

Orifice d’entrée du vestibule laryngé compris entre les deux plis vestibulaires.

[A1,P1]

Édit. 2018

syndrome de cholestase-rétinopathie pigmentaire-fente palatine l.m.

Syndrome héréditaire d’apparition néonatale caractérisé par une association malformative rare (prévalence La fente faciale peut être de sévérité variable, la rétinopathie pigmentaire se présente comme tachetée (en pattes de chat), la cholestase, objectivée par un ictère modéré et fluctuant, est probablement due à une obstruction des voies biliaires, mais cela n'a pu être démontré que dans un cas. L'hydronéphrose peut avoir divers mécanismes : reflux vésico-urétéral, ectopie ou sténose de l'uretère. L'obstruction intestinale est liée à une malrotation ou à un diaphragme sur le grêle. Le développement mental est normal ou modérément retardé, le retard de croissance à la naissance est constant.
Il a été décrit au total dans 4 cas (2 enfants non apparentés en Australie, un en Belgique et un au Japon). Tous les cas décrits étaient sporadiques et il n'y a pas d'élément pour évoquer ou non une étiologie génétique.

W. Hardikar, pédiatre australien (1992)

Syn. syndrome de Hardikar

Réf. Orphanet (2004)

[A4,O6,Q2]

syndrome microcéphalie-fente palatine l.m.

F. Halal, pédiatre généticien canadien (1983)

Syn. Halal (syndrome de)

Halal (syndrome de)

[.Q2,H1,P2,P3,O1]

Édit. 2018

dysplasie ectodermique-fente labiopalatine-déformation des mains et des pieds avec retard mental l.f.

ectodermal dysplasia, cleft lip and palate, hand and foot deformity, and mental retardation

Dans ce syndrome associant anhidrose, fente labiopalatine, syndactylie des doigts et des orteils avec retard mental sévère, la fente labiale est latérale.
Il existe un retard pubertaire et un hypogonadisme, une hypotrichie, ou atrichie, et les cheveux sont clairsemés. Les ongles sont épais et dysplasiques (mains et pieds). Anodontie et anomalies de l'émail dentaire sont à rechercher. Il peut exister un ankyloblépharon et une cryptophtalmie.
L’affection est autosomique récessive (MIM 225000).

D. Rosselli et R. Gulienetti, médecins italiens (1961) ; J. Zlotogora, généticien israélien (1987), G. Oğur, pédiatre turc (1988)

Étym. gr. ektos: au dehors ; derma : peau

Syn. Rosselli-Gulienetti (syndrome de), Zlotogora-Oğur (syndrome de)

anhidrose, fente labiopalatine, ankyloblépharon, syndactylie, atrichie,  anodontie, hypotrichose, cryptophtalmie (uni ou bilatérale)

[H3, I2, J1, O4, P2, P3, Q2]

Édit. 2019

ectrodactylie-dysplasie ectodermique sans fente labiopalatine l.f.

ectrodactyly-ectodermal dysplasia without cleft lip/palate

Ectrodactylie des mains et des pieds (pince de homard) sans la fente labiopalatine.
La dysplasie ectodermique donne des ongles hypoplasiques, des cheveux fins, une anomalie de la dentition. Il n'y a pas de fente palatine, mais il se peut qu'il ne s'agisse que d'une forme a minima de l'ectrodactylie - dysplasie ectodermique avec fente labiopalatine car cette dernière affection a une expressivité très variable. On peut observer une kératoconjonctivite et une photophobie. Une famille mauritanienne a été décrite sur quatre générations actuellement . L’affection est autosomique dominante (MIM 129810).

C.E. Wallis, généticien sud-africain (1988)

Étym. gr. ektrôein : avorter ; daktulos : doigt

ectrodactylie, fente labiopalatine, kératoconjonctivite, photophobie

[I2, J1, P2, P3, Q2]

Édit. 2019

syndrome d'ectrodactylie-dysplasie ectodermique-fente labiopalatine l.m. (EEC)

Anomalie du développement embryonnaire d'origine génétique qui associe une ectrodactylie, une dysplasie ectodermique et des fentes orofaciales (fente labiale/palatine).
La prévalence exacte n'est pas connue. Plus de 300 cas ont été décrits dans la littérature.
Les trois signes cardinaux du syndrome sont une ectrodactylie et une syndactylie des mains et des pieds, une fente labiale avec ou sans fente palatine (pouvant entraîner des troubles du langage) et des anomalies dans diverses structures ectodermiques comme la peau (hypopigmentation, peau sèche, hyperkératose, atrophie cutanée), les cheveux (cheveux et sourcils fins et épars), les dents (petites, absentes ou dysplasiques), les ongles (dystrophie) et les glandes exocrines (réduction/absence de glandes sudoripares, sébacées, salivaires).
Le syndrome présente une grande variabilité clinique intra- et interfamiliale : la présence simultanée des trois signes cardinaux n'est pas obligatoire et chacun d'eux peut être exprimé à des degrés variables de sévérité. D'autres signes cliniques peuvent être associés comme des anomalies du système urogénital (agénésie rénale,atrésie uréthrale, hydronéphrose), une surdité de transmission ou de perception, une atrésie des choanes, une hypoplasie des glandes mammaires, des anomalies oculaires (imperforation des canaux lacrymaux, photophobie, ulcérations cornéennes, kératite, entropion), des anomalies endocriniennes (hypoplasie thymique, hypopituitarisme, déficit en hormone de croissance), et plus rarement, un retard du développement psychomoteur et un lymphome malin. Il n'y a pas de déficit intellectuel.
Dans plus de 90% des cas, le syndrome EEC est dû à des mutations faux-sens du gène TP63 (3q27) codant pour le facteur de transcription TP63, essentiel au développement de l'ectoderme et des membres. Ces cas correspondent au syndrome EEC classique (type 3) et semblent montrer un certain degré de corrélation génotype-phénotype. Les autres cas correspondent au syndrome EEC de type 1 dont le gène est localisé en 7q21 et qui peut associer des caractéristiques cliniques comme des malformations du pavillon de l'oreille, de l'oreille moyenne et interne. Le syndrome EEC est une maladie autosomique dominante avec une pénétrance incomplète (93-98%) et une expressivité variable.
Le diagnostic prénatal se base sur l'échographie au second trimestre de grossesse qui peut révéler les anomalies structurelles. L'analyse moléculaire (biopsie du trophoblaste, amniocentèse) aide à confirmer le diagnostic pour les familles chez lesquelles la mutation responsable de la maladie a déjà été identifiée.
Le conseil génétique doit être proposé aux familles affectées les informant du risque de 50% qu'une personne atteinte a de transmettre la mutation. En raison du mosaïcisme germinal, les parents sains d'un enfant atteint ont un risque de 4% d'avoir un autre enfant atteint.
Le pronostic est bon : les patients ont une espérance de vie quasi normale. L'hypohidrose entraîne des complications pouvant compromettre le pronostic vital telles que des convulsions, un coma et éventuellement un décès.

Réf. Orphanet, D. Lacombe (2011)

ectrodactylie, dysplasie ectodermique, fente labiopalatine, syndactylie, hyperkératose, dystrophie, agénésie, atrésie, hydronéphrose, photophobie, kératite, entropion, hypopituitarisme, lymphome malin, hypohidrose

[F1, I2, J1, M2, O4, P1, P2, P3, Q3]

Édit. 2019

aortopulmonaire (fistule) l.f.

aortopulmonary fistula

fistule aortopulmonaire

fistule n.f.

fistula

Orifice ou conduit pathologique, acquis ou d'origine congénitale.
La fistule met en communication deux organes (par ex. fistule colovésicale) ou deux vaisseaux (par ex. fistule artérioveineuse) ou fait aboucher un viscère à l'extérieur. Par la fistule, peut s'évacuer du pus (abcès fistulisé), des produits de sécrétion et des matières organiques.

Étym. lat. fistula : canal

[A3]

Édit. 2018

fistule aérodigestive l.f.

tracheoesophageal fistula

Fistule mettant en communication les voies respiratoires, trachée ou bronche, avec le tube digestif, le plus souvent l'œsophage.

Étym. lat. fistula : canal

[L1,K1]

Édit. 2018

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