Dictionnaire médical de l'Académie de Médecine – version 2024

31 résultats 

angle d'entrée du bassin l.m.

foeto-pelvic angulation

Angle du plan du détroit supérieur avec le trajet de la présentation fœtale chez la femme couchée : cet angle est de 45° avec l'horizontale, le plan du détroit supérieur étant oblique en bas et en arrière.
Les anomalies prononcées de cet angle sont responsables de dystocies d'engagement ou d'asynclitisme prononcé de la présentation.

[A1,O3]

Édit. 2017

dose à l'entrée l.f.

entrance dose

Dose délivrée dans un milieu (patient ou fantôme) à la profondeur du maximum de dose sur l'axe du faisceau.
Elle correspond à la dose à la surface pour les rayons X de faible ou moyenne énergie. Pour les faisceaux de photons X ou γ de grande énergie la dose présente un accroissement sous la surface et un maximum à une profondeur qui est de 5mm pour les γ du 60Co, 3cm pour les rayons X de 20 MV.

Étym. gr. dosis : action de donner, ce qui est donné (déverbal de didômi : donner)

accroissement initial

exclusion d'entrée l.f.

surface exclusion, entry exclusion

Phénomène empêchant, dans une population bactérienne, le transfert d'un plasmide conjugatif entre deux cellules possédant ce plasmide ou un plasmide très voisin.
P. ex., le transfert du plasmide F entre deux F+ ou Hfr. Cette exclusion dépend de l'activité de certains gènes du plasmide conjugatif.

incompatibilité plasmidique

[Q1]

Édit. 2018  

orifice d'entrée du canal malaire l.m.

foramen zygomatico-orbitaire

Édit. 2017

orifice d'entrée du conduit auditif interne l.m.

orifice acoustique interne

Édit. 2017

phénomène d'entrée de coupe en IRM l.m.

En IRM, phénomène de renforcement paradoxal du signal qui apparait lorsque la vitesse des protons circulants fait que ceux-ci sont en partie ou totalement renouvelés à chaque intervalle TR.
Le signal engendré par ces protons non stimulés est maximum lorsqu’ils subissent l’impulsion π/2 en écho de spin. Le vaisseau à flux rapide (artère, grosse veine) perpendiculaire au plan de coupe apparaitra donc en hypersignal paradoxal. Ce phénomène est plus marqué sur les premières coupes lors des acquisitions multicoupes. En IRM écho de gradient ce phénomène est à la base de l’ARM par temps de vol.

ARM par temps de vol

[B2,B3]

Édit. 2018

porte d'entrée d'une infection l.f.

Site par lequel un microorganisme pathogène pénètre dans l’organisme humain.
La porte d’entrée peut être cutanée, buccopharyngée, dentaire, oculaire, respiratoire, digestive, urinaire, génitale, etc.

schizophrénie (modes d'entrée) l.m.p.

schizophrenia onsets

Au nom des bizarreries de la crise d'originalité juvénile, par exemple, leur méconnaissance peut retarder une prise en soins adaptée.
En revanche, un diagnostic prématuré risque d'être préjudiciable, ne serait-ce qu'en raison des modifications consécutives d'attitude de l'équipe soignante et de l'entourage.
Majoritaires, difficiles à diagnostiquer et à dater, les formes progressives peuvent être hypocondriaques, dysmorphophobiques, pseudonévrotiques, dépressives, caractérielles (héboïdophrénie), délirantes et/ou à type de désintérêt scolaire ou professionnel. Parmi les signes de présomption, seront rappelés : un contact pauvre, un détachement apparent avec repli, l'aspect gratuit et inadapté de certains actes, une relation médiocre à la réalité, un vécu de vide intérieur, des éléments de dépersonnalisation, un sentiment diffus d'atteinte corporelle, voire le classique signe du miroir.
Plus fréquentes que les états maniaques ou mélancoliques, le plus souvent atypiques, les psychoses délirantes aigües posent initialement le problème d'une bouffée délirante classiquement "sans conséquence sinon sans lendemain", ou d'un mode d'entrée.
Un acte médicolégal inopiné, inexplicable, étrange, parfois horrible, peut inaugurer, voire dramatiquement interrompre une telle évolution.

 schizophrénie

analogues nucléosidiques inhibiteurs de la transcriptase inverse l.m.p.

analogues nucléosidiques inhibitory of reverse transcriptase

Antirétroviraux virustatiques, utilisés par voie orale et en association dans le traitement de l’infection par le virus de l’immunodéficience humaine (VIH1 et VIH2).
On distingue l’AZT (azidothymidine) et l’abacavir analogues de la thymidine, la ddI analogue de l’adénosine, la ddC analogue de la déoxycytidine, le d4T analogue de la thymidine, le 3TC analogue de la cytidine, le ténofovir, seul inhibiteur nucléotidique de la transcriptase inverse.

azidothymidine, abacavir, ténofovir, sida

[D1, G5]

Édit. 2020

inhibiteurs de la dipeptidylpeptidase-4 l.m.

Hypoglycémiants orauxde la famille des incrétinomimétiques qui entraînent un allongement de l’activité des incrétines glucagon like peptide (GLP1) et insulinotropie polypeptide (GIP).

[R1,G5]

inhibiteurs de l'angiogenèse l.m.p.

Anticorps monoclonaux utilisés pour inhiber le développement tumoral ainsi que les affections microangiopathique rétiniennes.
L'inhibition de l'angiogenèse accompagnant une tumeur pourrait permettre de stopper son développement. C’est ainsi que le bevacizumab, premier anticorps monoclonal dirigé contre les facteurs de croissance de l'endothélium vasculaire (VEGF) peut être utilisé dans le traitement de certains cancers. Dans le domaine de l’ophtalmologie le VEGF est impliqué dans la genèse des rétinopathies diabétiques et dans celle de la forme humide de dégénérescence maculaire liée à l’âge. Contre cette dernière, est employé le ranibizumab, fragment du bevacizumab.

J. Folkman, chirurgien américain (1971), N. Ferrara, pharmacologue et W. J. Henzel, biochimiste américains (1989)

facteurs de croissance de l'endothélium vasculaire, angiogenèse, protéine-tyrosine kinase, bevacizumab, ranibizumab, facteurs anti-angiogéniques, anticorps monoclonal , microangiopathie rétinienne, microangiopathie diabétique,dégénérescence maculaire liée à l'âge

[P2 R1 K4 G5 F3 F2]

Édit. 2018

inhibiteurs de bêtalactamases l.m.p.

inhibitors of betalactamases

Antibiotiques de la famille des bêtalactamines, ayant une activité antibactérienne intrinsèque très modérée mais restaurant, lorsqu’ils sont associés à d’autres bêtalactamines, l’activité antibactérienne que celles-ci avaient perdue à la suite de leur hydrolyse sous l’effet de bêtalactamases bactériennes.
On distingue l’acide clavulanique utilisé en association à l’amoxicilline ou à la ticarcilline, le sulbactam-associé à l’ampicilline à une autre bêtalactamine, le tazobactam associé à la pipéracilline.

bêtalactamines, clavulanique (acide)

inhibiteurs de fusion l.m.p.

inhibitors of fusion

Nouvelle classe d’antirétroviraux, en cours de développement pour le traitement de l’infection par le virus de l’immunodéficience humaine.

sida

inhibiteurs de la COMT l.m.p. sigle pour Catéchol-O-MéthylTransférase

COMT inhibitors

Médicaments utilisés dans le traitement de la maladie de Parkinson en association avec la L-dopa.
L'inhibition de la catéchol-O-méthyltransférase augmente la biodisponibilité de la L-dopa.

J. Parkinson, Sir, médecin britannique, membre de l'Académie de méecine (1817)

Parkinson (maladie de), L-dopa

inhibiteurs de la neuraminidase l.m.p.

inhibitors of the neuraminidase

Inhibiteurs spécifiques de la neuraminidase des virus de la grippe, actifs sur les virus grippaux A et B.
L'oseltamivir et le zanamivir sont utilisés en thérapeutique.

grippe

inhibiteurs de la phosphodiestérase l.m.p.

phosphodiesterase inhibitor (PDI)

Famille de médicaments inhibant l’action de l'AMPc-phosphodiestérase, à effet inotrope positif, de demivie prolongée, utilisés dans la défaillance myocardique sévère.
Les phosphodiestérases participent à la dégradation de l’AMP cyclique, leur inhibition va provoquer une augmentation de la concentration intracytoplasmique de l’AMPc qui va par le biais de la modulation du canal calcique augmenter la concentration du calcium intra cellulaire, disponible pour les protéines contractiles et favoriser un effet inotrope positif.

Sigle  : IPDE

inhibiteurs de la pompe à protons l.m.p.

Substances réductrices de la sécrétion acide gastrique prescrites en présence d’un ulcère duodénal, d’une oesophagite par reflux gastro-oesophagien et d’un syndrome de Zollinger-Ellison.
De nature benzimidazole, ces médicaments agissent en bloquant l’ATPase cellulaire gastrique, pompe à protons qui excrète H+ en échange de K+. Ce sont le lanzoprazole, l’oméprazole, l’ésoméprazole, le pantoprazole, le rabéprazole.

Sigle  : IPP

antisécrétoires gastriques

Édit. 2017

inhibiteurs de la protéase du VIH l.m.p.

Enzymes clivant les précurseurs viraux protéiniques

Ce sont le rétronavir, le léponavir, le fosamprénavir, l’indinavir, le saquinavir, l’atazanavir, le tripanavir et le darunavir, utilisés en association avec des inhibiteurs de la transcriptase inverse du VIH chez les patients ayant un déficit immunitaire évolutif ou à un stade avancé.

Syn. antiprotéases

inhibiteurs de l'aromatase l.f.p.

aromatase inhibitor

Syn. anti-aromatase

anti-aromatase

[F2, G5, O5]

Édit. 2018

inhibiteurs de la thrombine l.m.p.

thrombin inhibitors

Classes d’antithrombotiques agissant sur la formation de la thrombine de façon directe (désirudine, lépidurine), ou de façon indirecte (héparines sodique ou calcique, héparines de faible masse moléculaire : enoxaparine, reviparine, tinzaparine, nadroparine, etc.).

thrombine

inhibiteurs de la transcriptase inverse l.m.p.

reverse transcriptase inhibitors

Antirétroviraux inhibant la réplication des virus de l’immunodéficience humaine ; ils ne sont que virustatiques et ne peuvent aboutir à l’éradication du VIH.
Tous doivent être utilisés en association.
Les analogues nucléosidiques inhibiteurs de la transcriptase inverse sont actifs sur les virus VIH1 et VIH2. On distingue la zidovudine (AZT), la d4T (stavudine) et l’abacavir analogues de la thymidine, la ddI (didanosine) analogue de l’adénosine, la ddC (zalcitabine) et le 3TC (lamivudine) analogues de la cytidine. Le ténofovir, est le seul inhibiteur nucléotidique de la transcriptase inverse. Tous se prescrivent par voie buccale. Seule la zidovudine peut être utilisée également par voie intraveineuse. Outre les effets indésirables propres à chaque médicament, l’acidose lactique par cytopathie mitochondriale représente une toxicité commune à tous.
Les analogues non nucléosidiques de la transcriptase inverse (delavirdine, efavirenz, névirapine), actifs sur VIH1, agissent sur un site différent de celui des inhibiteurs nucléosidiques ; ils sont utilisés par voie orale et induisent surtout des réactions d’intolérance cutanée.

sida

inhibiteurs de l'enzyme de conversion de l'angiotensine l.m.p.

angiotensine converting enzyme inhibitor (ACE-inhibitor)

Famille de médicaments inhibant l'enzyme de conversion de l’angiotensine I en angiotensine II et augmentant le taux de bradykinines (lisinopril, ramipril, énalapril, fosinopril, etc.).
Ils diminuent ainsi la concentration plasmatique de rénine et sont très utilisés dans le traitement de l’hypertension artérielle.

Sigle  : IEC

enzyme de conversion de l'angiotensine

inhibiteurs de l'HMG–co A réductase l.m

inhibitors of the HMG-co A reductase

Inhibiteurs qui diminuent la biosynthèse intracellulaire du cholestérol et la concentration du cholestérol intracellulaire en particulier hépatocytaire.
Ces inhibiteurs (statines) augmentent aussi l’expression des gènes des récepteurs du cholestérol LDL d’où une augmentation de leur nombre et de la clairance des LDL plasmatiques.

statines cholestérol

inhibiteurs de protéase l.m.p.

protease inhibitors

antiprotéases

inhibiteurs des alpha-glucosidases l.m.p.

Inhibiteurs de l’action des α-glucosidases intestinales de la bordure en brosse des entérocytes qui hydrolysent les saccharydes absorbables.

[R1,G5]

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