hormone de libération de l'hormone de croissance l.f. (GH-RH)
growth hormone-releasing hormone
Polypeptide de 44 acides aminés d’origine hypothalamique qui stimule la sécrétion antéhypophysaire de l'hormone de croissance.
Libérée dans la circulation sanguine du système porte hypothalamo-hypophysaire, la GH-RH se lie à un récepteur spécifique à 7 domaines transmembranaires des cellules somatotropes de l’antéhypophyse.
En alternative aux tests de stimulation classiques par l’hypoglycémie insulinique, les aminoacides (arginine, ornithine) ou l’association propranolol-glucagon, la GR-RH peut être utilisée pour évaluer la capacité sécrétoire de l’hormone de croissance par l’antéhypophyse.
I. D. Frantz Jr, biochimiste américain (1962), R. R. Deuben et J. Meites, physiologistes américains (1964), identifiée et synthétisée par R. Guillemin, médecin endocrinologue américain, membre de l'Académie de médecine (1982), prix Nobel de médecine en 1977.
Étym. gr. hormaô : j'excite
Syn. somatolibérine , somatocrinine
Sigle angl. GR-RH
[ O4]
Édit. 2019
adénome hypophysaire à prolactine l.m.
prolactine pituitary adenoma
Bien que la prolactine (PRL) ait été l’hormone antéhypophysaire la plus tardivement identifiée, les adénomes à prolactine constituent la variété la plus fréquente et médicalement la mieux maîtrisée des tumeurs hypophysaires, réduisant spectaculairement leurs conséquences sur les troubles menstruels et l’infertilité.
Les prolactinomes constituent environ 40% des tumeurs des tumeurs hypophysaires, sont présents chez un individu sur 1000. Leur expression prédomine dans le sexe féminin où ils sont déterminent typiquement un syndrome aménorrhée-galactorrhée, parfois simplement une anovulation responsable d’infertilité, ou une aménorrhée primaire lorsque l’affection survient à l’adolescence ; la recherche de céphalées typiquement rétro-orbitaires, d’altérations visuelles et de signes d’hypopituitarisme est indispensable. Chez l’homme l’expression est pauvre, se marquant simplement par l’absence de libido, si bien que l’affection se révèle souvent tardivement au stade tumoral de macroprolactinome.
L’affirmation de la maladie est permise par la mesure de la PRL dont la valeur est constamment accrue (> 20 ng/mL) : modérément dans les microprolactinomes, mais avec des concentrations qui peuvent excéder plusieurs milliers lors des macroprolactinomes. En l’absence d’adénome prolactinique, un accroissement de la PRL s’observe aussi du fait d’artéfacts méthodologiques (macroprolactinémies correspondant à l’agrégat de molécules de PRL par des immunoglobulines), ou en raison d’hyperprolactinémies « fonctionnelles » qu’explique la levée du frein de l’hypothalamus sur la sécrétion hypophysaire de PRL (lors de craniopharyngiomes et d’autres atteintes hypothalamiques, de pathologies de la tige pituitaire, de divers processus expansifs hypophysaires…), de l’hypothyroïdie, de situations d’hyperoestrogénie, de prises médicamenteuses (neuroleptiques, antiémétiques…..).
L’IRM identifie la tumeur hypophysaire : microprolactinome de moins de 1 cm de diamètre hypo-intense en T1, hypersignal en T2 se rehaussant après injection de gadolinium ; image de macroprolactinome refoulant l’hypophyse saine, déviant la tige pituitaire, avec parfois expansion suprasellaire s’appuyant sur la chiasma optique, ou envahissement du sinus sphénoïdal ou des sinus caverneux ; voire adénome géant de plus de 3 cm de diamètre, se comportant comme une véritable tumeur cérébrale.
L’enquête ophtalmologique (champ visuel au Goldman, test de Lancaster…) ne se justifie qu’en cas d’appui ou de menace du chiasma ou des sinus caverneux.
L’évaluation des autres axes antéhypophysaires à la recherche d’un déficit, ou d’une hyperproduction hormonale associée (GH, TSH…) est indispensable, de même qu’une réflexion sur le caractère familial de la tumeur hypophysaire ou l’éventualité d’endocrinopathies associées.
L’affection relève essentiellement de thérapeutiques médicales par les agonistes dopaminergiques : surtout sous forme de cabergoline en prise hebdomadaire qui permet la réduction et souvent la normalisation du taux de PRL, la régression des signes cliniques, la réduction voire la disparition de la tumeur. La chirurgie se discute surtout en cas de tumeur mixte, de résistance ou d’intolérance au traitement médical.
Seulement en cas de bon contrôle morphologique et fonctionnel, la grossesse est autorisée traditionnellement avec la prescription de bromocriptine, ou aussi d’un autre dopaminergique (notamment de cabergoline), en interrompant la médication dès le début de la conception, et en assurant une surveillance essentiellement clinique. La médication est parfois maintenue tout au long de la grossesse dans les macroprolactinomes.
Étym. gr. adên : glande ; ome : tumeur
Syn. prolactinome
→ adénome hypophysaire, prolactine, dopaminergiques, cabergoline, bromocriptine
[F5, O4]
Édit. 2020
micro-adénome à prolactine l.m.
prolactin microadenoma
Tumeur hypophysaire bénigne sécrétant des quantités excessives de prolactine, dont la taille est inférieure à 10 mm de diamètre et qui n'altère pas la selle turcique.
Il se traite par un médicament dopaminergique, la bromocriptine.
Étym. gr. micros : petit ; adên : glande ; -ome : indique la tumeur ; lat. pro : pour ; lac, lactis : lait
prolactine (PRL) n.f.
prolactin
→ hormone prolactine, adénome hypophysaire à prolactine
antidiurétique (hormone) l.f.
antidiuretic hormone (ADH)
Syn. pitressine, vasopressine
Sigle HAD
→ hormone antidiurétique, Schwartz-Bartter (syndrome de sécrétion inappropriée d'ADH de), diabète insipide neurohypophysaire
antidiurétique (sécrétion inappropriée d'hormone) l.f.
inappropriate secretion of antidiuretic hormone
→ Schwartz-Bartter (syndrome de sécrétion inappropriée d'ADH de), hormone antidiurétique
déficit en récepteur d'hormone de croissance l.m.
growth hormone receptor deficiency
Z. Laron, pédiatre israélien (1974)
encéphalopathie avec calcification intracrânienne, déficience en hormone de croissance, microcéphalie et dégénérescence rétinienne l.f.
encephalopathy with intracranial calcification, growth hormone deficiency, microcephaly, and retinal degeneration
Encéphalopathie héréditaire avec nanisme par déficit en hormone de croissance, calcification du noyau lenticulaire et dégénérescence rétinienne.
Deux familles ont été trouvées. Il faut ajouter une dysmorphie légère du visage, un retard mental léger, et une ataxie spastique apparaissant secondairement.
L’affection est autosomique récessive (MIM 225755).
Catherine Billard, neurologue française (1989)
[H1, O4, P2 , Q2]
Édit. 2019
hormone n.f.
hormone
1) Molécule sécrétée par une structure bien différenciée (cellule ou glande endocrine), en réponse à une stimulation, atteignant la circulation sanguine et capable à très faible dose d’intervenir sur un organe ou un tissu cible portant un récepteur spécifique.
Elle exerce une action physiologique sur ce récepteur. En retour le produit sécrété possède la capacité de rétrocontrôler négativement, directement ou indirectement, sa propre production.
2) Certains substances analogues provenant d'une cellule sont suceptibles d’agir sur une cellule voisine, par une sécrétion endocrine, neurocrine, paracrine ou autocrine.
3) Structuralement les hormones sont de 3 variétés :
-hormones peptidique, le plus souvent polypeptidiques : hormones hypophysaires comme la corticotrophine, la thyrostimuline, la prolactine, l’hormone de croissance ; hormones pancréatiques comme l’insuline, le glucagon, la somatostatine ; hormone parathyroïdienne (parathormone). La TRH et l’hormone antidiurétique d’origine hypothalamique sont des hormones oligopeptidiques.
-hormons stéroïdes : hormones corticosurrénales (cortisol, aldostérone, dehydoépiandrostérone…), hormones sexuelles (testostérone, androstanedione, estradiol)
-hormones dérivées d’aminoacides et de phénols : catécholamines (dopamine, noradrénaline, adrénalines), hormones thyroïdiennes (thyroxine, triiodothyronine…)
W. M., Bayliss, Sir, et E. H. Starling,membre de l’Académie de médecine, physiologistes britanniques (1902) ; E. H. Starling, physiologiste britannique, membre de l’Académie de médecine (1905)
Étym. gr. hormaô : j'excite
→ endocrine, neurocrine, paracrine, autocrine.
[O4]
Édit. 2018
hormone adrénocorticotrope l.f. (ACTH)
adrenocorticotropic hormone, hormone corticotrope ou corticotrophe, corticotropine ou corticotropine, adrénotrophine (Houssay)
Hormone produite pas les cellules corticotropes de l’antehypohyse en réponse à la stimulation par la corticolibérine hypothalamique (CRH) .
Elle constitue l’un des dérivés de la propiomélanocortine, progressivment scindée par des enzymes de clivage. L’ACTH est constituée par l’enchaînement de 39 aminoacides dont les 24 premiers contribuent à la trophicité de la corticosurrénale et à la sécrétion des hormones corticosurrénaliennes : cortisol, sulfate de déhydoépiandrostérone et à un moindre degré aldostérone. Le peptide 1-13 constitue la bêta-MSH, ce qui explique les propriété mélanostimulantes de l’ACTH. L’ACTH est utilisé en thérapeutique sous forme de 1-24 corticotrophine dans les désordres inflammatoires et allergiques, et cette action s’exerce avec une efficacité analogue à celle de la cortisone.
B. A. Houssay, physiologiste argentin, membre de l'Académie de médecine (1931), prix Nobel de médecine en 1947
Sigle angl. ACTH
→ corticotropine, adénohypophyse, corticolibérine, hormones corticosurrénales, cortisone, bêta-MSH, propiomélanocortine
[O4]
Édit. 2019
hormone antidiurétique l.f.
antidiuretic hormone
Hormone peptidique hypothalamique et posthypophysaire
- qui active la réabsorption rénale de l’eau et joue un rôle essentiel dans les mécanismes de concentration dilution de l’urine et la régulation du volume sanguin ;
- qui a également un effet vasoconstricteur et intervient dans la production du facteur VIII et du facteur de Willebrand.
L’hormone antidiurétique est un nonapeptide produit chez l’Homme et chez de nombreux mammifères sous forme d’arginine-vasopressine, mais sous forme de lysine-vasopressine chez le Porc. Elle est élaborée par les noyaux supra-optique et paraventriculaire de l’hypothalamus, conduite par voie axonale en liaison avec des neurophysines jusqu’à la posthypophyse où elle s’accumule avant d’être libérée en réponse à une élévation de l’osmolalité du plasma et/ou d’une diminution du volume plasmatique. Elle se lie à un récepteur V2 situé à la face basolatérale des cellules épithéliales du tube collecteur médullaire et cortical. Il s’ensuit une augmentation de la production d’AMP cyclique activant la protéine kinase A et entraînant ainsi une migration de l’aquaporine 2 intracellulaire vers le pôle luminal de la cellule dont elle augmente la perméabilité à l’eau, ce qui permet la réabsorption passive de l’eau le long du gradient d’osmolalité entre l’urine et les vasa-recta de la médullaire rénale créé par un mécanisme de contre-courant entre les 2 branches de l’anse de Henle.
L’effet vasoconstricteur de l’ADH dépend du récepteur V1 présent sur les cellules musculaires lisses des vaisseaux. Le système de signalisation est différent de celui des récepteurs V2. Il implique une activation de la phospholipase C suivie d’une augmentation de l’inositol triphosphate, puis du calcium cytosolique.
L’administration de desmopressine, un analogue de l’ADH, par voie parentérale et surtout nasale, constitue un traitement efficace du diabète insipide neurohypophysaire. Il existe aussi des antagonistes non peptidiques des récepteurs V2 appelés aquarétiques qui bloquent les effets de l’ADH sur la réabsorption rénale d’eau.
Une sécrétion inappropriée d’ADH est à l’origine du syndrome de Schwartz-Bartter.
Une faible activité antidiurétique est également exercée par l’ocytocine desmopressine, autre hormone posthypophysaire.L’hormone antidiurétique, peut être dosée dans le plasma par technique radio-immunologique, en particulier au cours d’épreuves dynamiques. Ce dosage est utilisé dans l’exploration biochimique des syndromes polyuro-polydipsiques ou pour le diagnostic du syndrome de Schwartz-Bartter.
O. Schwartz, médecin cardiologue américain, F. Bartter, médecin endocrinologue américain (1957)
Étym. gr. hormaô : j'excite
Syn. vasopressine, pitressine
Sigle angl. ADH
→ ocytocine, Schwartz-Bartter (syndrome de sécrétion inappropriée d'ADH), diabète insipide neurohypophysaire, arginine-vasopressine lysine-vasopressine, hypothalamus, neurophysine, neurohypophyse, rein, AMP cyclique, protéine kinase, aquaporine, inositol triphosphate, desmopressine
[C2, M1, O4]
Édit. 2020
hormone antimüllérienne l.f.
mullerian inhibiting factor
Glycoprotéine sécrétée dans le testicule de l'embryon mâle par les cellules de Sertoli.
Elle est nécessaire pour permettre la régression des canaux de Müller et empêcher le développement du vagin, de l'utérus et des trompes de Fallope. Son dosage immunométrique constitue actuellement un marqueur précieux de la réserve folliculaire ovarienne, mis à profit notamment dans les situaions d’infertilité. Sa formation est codée par le gèneAMH.
A. Jost, médecin endocrinologue français (1954)
Étym. gr. hormaô : j'excite
Sigle MIF
→ Sertoli (cellule de), Müller (canal de), AMH gene
[O4]
hormone choriogonadotrope l.f.
human chorionic gonadotropin
→ hormone chorionique gonadotrope
[O4]
hormone chorionique gonadotrope l.f. (hCG)
human chorionic gonadotropin
Hormone sécrétée par les cellules syncytio-trophoblastiques du placenta stimulant la maturation du corps jaune et la sécrétion de la progestérone.
Elle est constituée de deux chaînes, alpha et bêta (comme les gonadotropines et la TSH hypophysaires dont la sous-unité alpha est identique). Dans le plasma, on trouve à la fois la forme comportant les quatre sous-unités et la sous-unité bêta-hCG libre. Ces différentes formes peuvent être dosées par des techniques immunologiques.
Chez la femme, le dosage de la bêta -hCG dans le sérum ou sa recherche rapide dans l’urine sont essentiellement utilisés pour le diagnostic précoce et le suivi de la grossesse. Dans le sérum, la concentration de bêta-hCG, inférieure à 5 UI/L en l’absence de gestation, augmente, dès la 1ère semaine suivant l’implantation. Elle double ensuite tous les 1,5 à 2 jours, jusqu’à atteindre un maximum (30 000 à 160 000 UI/L) vers la 10ème semaine de grossesse pour diminuer ensuite. Le dosage de bêta-hCG est également utilisé chez la femme pour le diagnostic de la grossesse extra-utérine, le dépistage prénatal de la trisomie 21, le diagnostic et la surveillance de l’évolution de la môle hydatiforme.
Chez l’homme, le dosage de bêta -hCG libre dans le sérum est utilisé pour le diagnostic de certaines tumeurs germinales testiculaires.
A fortes doses comme en début de grossesse, lors des vomissements gravidiques, ou dans les tumeurs placentaires, l’hCG révèle une activité thyréostimulante.
Étym. gr. hormaô : j'excite
→ corps jaune, progestérone, môle hydatiforme,trisomie 21
[O4]
Édit. 2015
hormone chorio-somato-mammo-trophine l.f.
chorionic growth hormone
Syn. hormone chorionique somatotrope, hormone somato-mammotrophine chorionique humaine, hormone chorionique somato-mammotrophique, hormone lactogène placentaire, hormone placentaire lactogène
→ hormone chorionique somatotrope
[O4]
hormone chorionique somato-mammotrope l.f.
somato-mammotropic hormone
Sigle HCS
→ hormone lactogène placentaire
[O4]
hormone chorionique somatotrope l.f.
chorionic growth hormone
Hormone, sécrétée par le placenta, qui stimule la croissance fœtale et la sécrétion lactée.
De structure polypeptidique, constitué de 190 acides aminés disposés en deux chaînes, d’une masse moléculaire de 35 000 Da, elle est voisine de l’hormone de croissance. Elle est sécrétée par le syncytiotrophoblaste dès le 13ème jour de la grossesse.
Elle possède des propriétés lutéotrophiques, mammotrophiques et lactogéniques ainsi qu’une activité lipolytique, protéolytique et hyperglycémiante. Son action somatotrope participe à la croissance fœtale.
Elle peut être dosée par technique radio-immunologique dans certains laboratoires spécialisés. Sa concentration plasmatique, reflet de la fonction placentaire, augmente progressivement jusqu’à la 36ème semaine (7 à 10 µg/L) puis diminue légèrement jusqu’à la 40ème semaine. Son dosage présente un intérêt pronostique en cas de retard de croissance intra-utérin et pour le dépistage de la souffrance fœtale (teneur inférieure à 4 µg/mL).
Étym. gr. hormaô : j'excite
Syn. somato-mammotrophine chorionique humaine, hormone chorionique somato-mammotrophique, hormone lactogène placentaire (HLP)
Sigle s. HCS
[O4]
hormone corticotrope l.f.
corticotropic hormone
[O4]
hormone de croissance l.f.(GH) ]
growth hormone (GH), human Growth Hormone (hGH)
Hormone polypeptidique antéhypophysaire intervenant dans la croissance.
Constituée de 188 aminoacides, elle est produite par les cellules somatotropes (éosinophiles) de l’antéhypohyse, sous l’influence de neurohormones hypothalamiques : rôle stimulant de la GH-RH (somatolibérine) ou inhibiteur du SRIH (somatostatine). Sa sécrétion est pulsatile, avec des pics que déclenchent notamment l’accroissement de l’aminoacidémie postprandiale et les phases de sommeil paradoxal. Elle intervient par l’intermédiaire d’un facteur de croissance produit par le foie : la somatomédine C ou IGF1 (Insulin like Growth Factor de type 1). C’est la principale hormone intervenant dans la croissance staturale. Mais son action persistante chez l’adulte, est importante aussi dans l’anabolisme protéique, la régulation des équilibres glycémiques, lipidiques, phosphocalcique. Elle est produite en excès dans les adénomes somatotropes responsable chez l’enfant de rares cas de gigantisme, et chez l’adulte de l’acromégalie.
La GH est utilisable en thérapeutique pédiatrique ou d’adultes, dans les situations de déficit hormonal dûment documenté sous forme d’hormone de synthèse (les hormones extractives antérieurement utilisées ont été à l’origine de cas de maladie de Creutzfeld-Jakob liés à la contamination par des prions).
C. H. Li, biochimiste américain (1965)
Syn. hormone somatotrope, somathormone
→ somatotropine, hormone de libération de l'hormone de croissance, somatolibérine, somatostatine, somatomédine
[O1,O4]
Édit. 2015
hormone folliculaire l.f. ]
Folliculine ou oestrone
→ œstrone
[O3,O4]
Édit. 2015
hormone folliculostimulante l. f. (FSH) ]
follicle stimulating hormone
Hormone gonadotrope antéhypophysaire, qui stimule d’une part, chez la femme, la croissance du follicule ovarien et le développement des cellules de la granulosa et d’autre part, chez l’homme, la croissance des cellules de Sertoli des tubes séminifères du testicule.
L’hormone folliculo-stimulante est une glycoprotéine de masse moléculaire d’environ 35 000 Da. Elle est constituée de deux chaînes alpha identiques à celles des autres gonadotropines, de l’hCG (hormone chorionique gonadotrope) placentaire et de la TSH (hormone thyrostimulante), et de deux chaînes bêta spécifiques. La FSH peut être dosée par enzymo-immunodosage ou radio-immunologie. Sa concentration plasmatique chez la femme, augmente avec l'âge. Elle est inférieure à 2,5 UI/L avant la puberté. En phase d’activité génitale, elle est de l'ordre de 5 à 10 UI/L en début de cycle menstruel, peut atteindre environ 20 UI/L en phase ovulatoire, puis diminue pendant la phase lutéale. Après la ménopause, la concentration plasmatique de FSH est élevée, habituellement entre 20 et 100 UI/L. Chez l’homme, la concentration de FSH est habituellement comprise entre 1 et 13 UI/L
Étym. gr. hormaô : j'excite
Syn. gonadotrophine A, folliculotropine, hormone folliculotrope, prolan A (désuet) gonadostimuline, hormone gonadotrope
Sigle FSH (follicle stimulating hormone)
→ Granulosa, Sertoli (cellule de)
[O3,O4]
Édit. 2015
hormone folliculotrope l.f.
folliculo-tropic hormone
[O4]
hormone galactogène l.f.
galactogenic hormone
Synonyme peu usité d'hormone lactogène, c'est à dire la prolactine.
[O4]
hormone gonadotrope d'origine placentaire l.f.
placental chorio-gonadotropic hormone
Étym. gr. hormaô : j'excite
Syn. gonadotrophine chorionique (hCG)
[O4]
hormone gonadotrope ménopausique humaine l.f.
human menopausal gonadotropin
Étym. gr. hormaô : j'excite
Syn. gonadotrophine ménopausique humaine
Sigle HMG
→ gonadotrophine ménopausique humaine
[O4]