Dictionnaire médical de l'Académie de Médecine – ancienne version 2020

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Ludwig (classification de) l.f.

Ludwig's classification

Classification des alopécies androgénogénétiques féminines en trois stades évolutifs allant de I à III, de gravité croissante.
En premier lieu, tout comme l’homme, la femme perd ses cheveux. Pour 80% de ces cas, il s’agit d’alopécie androgénétique. Effectivement, la calvitie est très mal supportée par la femme et source d’énorme détresse. L’évolution vers le stade de calvitie femme est toujours lente et exceptionnellement complète. De plus, le stress augmente la sécrétion des androgènes, qui est un facteur aggravant ainsi que les carences ferriques et les régimes inhumains.
L’alopécie androgénique de la femme présente des aspects particuliers, différents de ceux de l’homme. Les femmes perdent leurs cheveux sur la partie antérieure du crâne qui s’éclaircit peu à peu avec élargissement de la raie médiane.
Dans la zone alopécique, les cheveux sont plus rares, plus fins et courts. On aperçoit le cuir chevelu. L’alopécie androgénique chez la femme touche surtout le sommet du crâne et les zones temporales, respectant généralement la ligne antérieure d’implantation frontale. Il persiste toujours une zone antérieure (lisière frontale) de 1 à 3 cm de cheveux de densité presque normale.
Selon l’importance de la calvitie on distingue 3 stades qui ont été décrits par LUDWIG :
-stade 1- pour commencer, un simple éclaircissement du vertex. La perte des cheveux porte sur le sommet du crâne avec un élargissement de la raie tout en respectant la ligne antérieure sur 2 à 3 cm;
-stade 2 - la chute des cheveux est franche sur le sommet du crâne mais la ligne frontale antérieure mesure toujours plus de 3 cm;
-stade 3 - finalement, alopécie quasi-totale du vertex située à 1cm de la ligne frontale antérieure.

E. Ludwig, dermatologiste allemand (1977)

Étym. Étym. gr. alôpêx : renard ; alopêkia : maladie qui fait tomber les poils du renard (le renard étant sujet à la pelade)

[J1]

Édit. 2017