Dictionnaire médical de l'Académie de Médecine – version 2024

63 résultats 

accident électrique (premiers secours) l.m.

first aid in electrical accident

Conduite à tenir devant un accident électrique.
Ce qu'il ne faut pas faire : toucher la victime, utiliser des objets métalliques ou humides pour écarter un fil électrique ou pour tirer la victime (risque de s'électrocuter soi-même).
Ce qu'il faut faire : couper le courant ou le faire couper (haute tension) en téléphonant aux pompiers, à la compagnie électrique ou au chef de gare (chemins de fer). Avant de couper le courant, prévoir la chute d'une victime agrippée à un câble électrique, afin d’éviter les traumatismes. Protéger des souillures les brûlures visibles, demander des secours médicalisés pour mettre rapidement en route une réanimation cardiorespiratoire avec perfusion alcaline.

brûlure électrique, électrisation

[B1, E1]

Édit. 2019

premiers secours l.m.p.

first aid

Premiers gestes salvateurs généralement donnés par des secouristes.
Les premiers secours sont généralement appelés par un système d'alerte téléphonique (numéro d'appel 15 pour les SAMU). Une directive de l'Union Européenne institue le 119 comme numéro d'appel unique pour tous les secours (police, pompiers, SAMU).

Étym. lat. succurrer : secourir

alerte, appel unique dans l'Union Européenne

accident électrique (échelle d'intensité) l.m.

intensity score of electrical accidents

Échelle du Bureau international du travail qui comprend quatre degrés selon l'intensité du courant qui a traversé le corps.
Mais l’intensité est difficilement évaluable, si ce n’est très grossièrement à partir de la tension de la source et d’une estimation de la résistance du corps : elle dépend de l’humidité des vêtements ou des chaussures, et de celle du sol. (la résistance d’un corps humide est très faible). Cette échelle doit donc être utilisée avec prudence en précisant les conditions d’application.
Échelle 1 : courant continu intensité inférieure à 80 mA et courant alternatif 50Hz, intensité comprise entre 10 et 25mA; pas d’effet cardiaque et légère tétanisation musculaire.
Échelle 2 : courant continu, intensité comprise entre 80 et 300 mA et Courant alternatif 50 Hz, intensité comprise entre 25 et 80mA; risque d’arrêt cardiaque réversible et de fibrillation ventriculaire si la durée du passage dépasse 30 secondes.
Échelle 3 : Courant continu, intensité comprise entre 300mA et 3 A et courant alternatif 50 Hz, intensité comprise entre 80mA et 3 A; fibrillation ventriculaire si la durée de passage dépasse 0,1 seconde.
Échelle 4 : courant continu ou alternatif 50 Hz d’intensité supérieur àc 3 A; arrêt respiratoire et cardiaque, sidération des centres nerveux, brûlures.

Étym. lat. accidens : ce qui survient

électrisation, électrocution, fibrillation ventriculaire

[B1, E2]

Édit.  2019

brûlés (premiers soins aux) l.m.p.

burn patients first cares

Soins primordiaux et essentiels de prise en charge des brûlés qui doivent tenir compte de la spécificité des lésions pour assurer la qualité des résultats ultérieurs.
Une brûlure est provoquée par l'action d'un agent nocif (chaleur, radiations, courant électrique ou produit chimique) qui ne cesse pas immédiatement après suppression de la cause : pendant un temps encore assez long la brûlure se propage aux tissus voisins de sorte que le volume lésé est plus grand que celui sur lequel a porté l'action initiale.
Pour limiter l'extension d'une brûlure superficielle, on doit laver immédiatement à l'eau froide la brûlure (peau, muqueuse, œil) pendant une quinzaine de minutes, au moins, pour éliminer la chaleur restante ou le caustique. L'entourage doit agir avant l'arrivée des secours (les conseils téléphoniques sont très utiles ainsi que l'éducation de la population pour éviter des erreurs traditionnelles).
Indépendamment d'une carbonisation éventuelle des tissus, la brûlure produit immédiatement un œdème par gonflement des cellules lésées. Elles éclatent ensuite en libérant des enzymes lysosomiques toxiques. Le gonflement des cellules se fait à partir du liquide extracellulaire, ce qui entraîne rapidement une fuite considérable de plasma hors des capillaires. Pour compenser cette fuite, il faut perfuser le plus vite possible des solutions alcalines (si possible des solutions de substituts du plasma et de bicarbonate). Cela permet d'éviter le collapsus vasculaire et protège les reins en maintenant une bonne diurèse (mettre une sonde vésicale pour mesurer la diurèse horaire).

Étym. francique brojan : échauder, avec influence du lat. ustulo : brûler

brûlure électrique, brûlure

Édit. 2017

CRISPR-Cas 9 sigle pour Clustered regularly interspaced palindromic repeats (ou séquences regroupées palindromiques et espacées régulièrement) suivi de Cas-9, nom d’une endonucléase

Cas 9 est une endonucléase qui coupe les deux brins de l’ADN et qui est guidée par de petits ARN non codant lui permettant de se fixer sur l’endroit de l’ADN à cliver.
Il s’agit là d’un système de défense des bactéries contre les bactériophages. Lorsqu’un bactériophage infecte une bactérie, celle-ci exprime des ARN de type CRISPR complémentaires de fragments du génome du phage. Cas 9 s’associe à ces ARN qui s’apparient à l’ADN du phage et l’élimine. Ce système de défense des bactéries peut être utilisé pour modifier un gène quelconque dans un organisme vivant. En utilisant la spécificité de l’ARN guide, Cas 9 est programmée pour sectionner l’ADN à des endroits déterminés. On a ainsi un nouvel outil universel de thérapie génique somatique modulable grâce à la séquence de l’ARN. Il a l’avantage de réparer le gène altéré alors que la méthode classique est de le remplacer en introduisant dans la cellule le gène intact. Cet outil peut être également utilisé pour modifier le génome des gamètes. Les modifications apportées seront ainsi transmises à la descendance. Cette méthode est beaucoup plus rapide que la technique utilisée habituellement de transfection de cellules embryonnaires réimplantées dans un blastocyste.

Jennifer A. Doudna, biologiste américaine et Emmanuelle Charpentier, biologiste française (2014)

bactériophage, endonucléase

[Q1]

Édit. 2015

enquête cas-témoin l.f.

case control study

Protocole d’étude épidémiologique dans lequel les participants sont séparés en deux groupes selon qu’ils sont atteints (cas) ou non (témoins)  de la maladie étudiée.
Ces deux groupes sont ensuite soumis à une analyse permettant de comparer la fréquence d’exposition antérieure à un  facteur de  risque donné.
Dans ce type d’étude, le biais vient souvent du choix des témoins qui doivent appartenir à la même population que les malades. Le recueil de l’information est rétrospectif. Un exemple est de séparer des sujets sains et atteints de cancers bronchiques, puis de comparer dans les deux groupes la fréquence des antécédents de tabagisme. L’hypothèse selon laquelle le tabagisme est un facteur de risque de ce cancer peut être ainsi validée. Les enquêtes cas-témoins sont plus rapides et moins coûteuses que les enquêtes prospectives reposant sur la constitution de cohortes. Elles sont cependant moins solides que ces dernières parce que le choix des témoins et l’analyse de leurs réponses sont plus difficiles à effectuer.

Syn. étude cas-témoin

cohorte

[E1]

Édit. 2020

étude cas-témoin l.f.

Syn. enquête cas-témoin

enquête cas-témoin

[E1]

Édit. 2020

caisse centrale de secours mutuel agricole l.f.

agricultural mutual help central cash

Organisme national chargé de coordonner l’action des caisses de mutualité sociale agricole, d’en gérer les finances, d’organiser l’activité des caisses de base.
Il est dirigé par un conseil d’administration élu par les assemblées générales de la mutualité sociale agricole.

Sigle  : CCSMA

caisse de mutualité sociale agricole

[E]

moyens mobiles de secours l.m.p.

service mobile d'urgence et de réanimation

plan de secours l.m.

planning techniques for emergencies

Dispositions préétablies concernant l'engagement et l'organisation des secours dans une situation déterminée (accident collectif, catastrophe à effets limités, catastrophes, etc).
On distingue plusieurs plans :
- plan de structure (type ORSEC), mémento d'organisation, canevas de procédures et d'organisation et organigramme sectoriel des moyens de secours publics et privés ;
- plans spécialisés, correspondant à un type particulier d'accident ;
- du genre «plan rouge» (intervention de moyens professionnels sur un site pour un accident catastrophique à effets limités) avec mise en place d'une chaine de secours (relèvement, ramassage, triage, mise en condition, évacuation ou «plan blanc» d'accueil hospitalier de blessés en grand nombre).

ORSEC (plan), plan blanc, plan rouge

secours n.m.

aid, help

Aide, assistance accorder à une personne en danger.

Étym. lat. succurrer : secourir

secourir, premiers secours 

activation électrique du cœur l.f.

heart electric activation

Processus de naissance et de cheminement de l’onde électrique qui se propage dans les voies de conduction du cœur pour stimuler la contraction cardiaque dans ses phases successives.
Née dans le nœud sinu-atrial, l’onde d’activation progresse en tache d’huile dans la musculature atriale, puis atteint le nœud atrio-ventriculaire, s’engage dans le tronc et les branches du faisceau atrio-ventriculaire pour atteindre les rameaux sous-endocardiaux (réseau de Purkinje).

[C2, K2]

Édit. 2020

alternance électrique l.f.

electrical alternance

Succession sur un électrocardiogramme de complexes ventriculaires d'amplitude tantôt normale, tantôt faible, traduisant souvent l'existence d'un épanchement péricardique de grande abondance avec un phénomène de tamponnade.
L'alternance électrique reflète les mouvements pendulaires du cœur au sein d'un épanchement péricardique.

[B3,K2]

Édit. 2017

alternance électrique du cœur l.f.

heart electrical alternation

Succession régulière, observée sur l’électrocardiogramme, de complexes ventriculaires d’amplitudes différentes.

pouls alternant

[K2]

Édit. 2020

anesthésie électrique l.f.

electro-anaesthesia

Anesthésie générale provoquée par le passage d’impulsions électriques de très basse fréquence appliquées entre le front et les régions rétro-mastoïdiennes.
C'est une anesthésie très légère, de profondeur comparable à celle que donne l'inhalation d'un mélange à 80% de N2O et 20% de O2. Le courant de Limoge, actuellement utilisé, (quelques mA) est formé d'impulsions rectangulaires brèves suivies d'impulsions inverses plus larges de faible intensité (pour neutraliser l'électrolyse aux électrodes). L'application de ce courant peut être prolongée pendant des heures sans inconvénient. Mais l'installation des électrodes et leur bonne fixation prennent du temps, il faut encore surveiller un appareil supplémentaire, de telle sorte que ce mode d'anesthésie peu efficace est inusité.

St. Leduc, médecin français (1903)

Étym. gr. anaisthesia : insensibilité, inconscience

[G1]

Édit. 2017

bistouri électrique l.m.

electric knife, electro-surgical knife, endotherm knife

Aiguille métallique (en acier le plus souvent) véhiculant un courant de haute fréquence capable de sectionner les tissus et de coaguler des vaisseaux.
Par extension désigne l’ensemble de l’appareillage producteur et transmetteur du courant de haute fréquence.
L’aiguille est une des deux électrodes du circuit électrique de haute fréquence, le malade devant obligatoirement être relié à l’autre pôle du circuit par une plaque métallique assurant un contact cutané large et efficace faute de quoi il y a risque de brûlure cutanée.

Étym. ital. bistorino, pistorino, poignard, dague de Pistoria – anc.fr. bistorit (1462) ou bistorie (1564), poignard

Édit. 2017

brûlure électrique l.f.

electric burns

Brûlure causée par l'énergie dissipée lors du passage du courant électrique (alternatif ou continu) à travers les tissus.
Le courant alternatif ne produit pas d'électrolyse, par contre l'électrolyse produite par un courant continu, même de très faible intensité (défaut d'appareillage), cause un dégagement de soude à la cathode qui peut entraîner une brûlure chimique de la peau au niveau de l'électrode de sortie du courant (cathode).
Le passage de l'électricité à travers un milieu continu (solide ou liquide) se fait selon des «tubes» de courant dont la résistance est proportionnelle au produit de la résistivité du milieu par la surface de section du «tube». La chaleur dégagée par l'énergie dissipée est proportionnelle à la résistance, au temps d'application et au carré de l'intensité (loi de Joule). L'électricité circule dans le corps à travers les «tubes» de moindre résistance: le courant suit donc le trajet des vaisseaux et des muscles, les lésions les plus importantes sont localisées aux points de plus faible section du «tube» où la résistance est la plus forte (poignets, chevilles, coudes et genoux).
La gravité d'une brûlure électrique ne s'apprécie pas à partir de la surface de la brûlure cutanée, qui peut être petite. Elle dépend des lésions vasculaires (coagulation obturant les vaisseaux) et musculaires. Les muscles brûlés libèrent de grandes quantités de myoglobine qui s'éliminent mal par les reins et provoquent une anurie si la diurèse est insuffisante et si l'urine est acide (la myoglobine, soluble en milieu alcalin, précipite en milieu acide). Il est nécessaire de perfuser les solutions alcalines pour alcaliniser les urines.
La gravité d'une brûlure électrique est fonction de l'importance des lésions profondes. On peut réduire cette gravité par des premiers soins efficaces et précoces.
Enfin, le passage du courant amène la contraction violente des muscles (tétanisation), qui peut entraîner des arrachements osseux et des chutes d'où des blessures et des fractures.

Étym. francique brojan : échauder, avec influence du lat. ustulo : brûler

brûlure,brûlé (premiers soins au), électrisation, électrocution

Édit. 2017

cardioversion par choc électrique l.f.

electrical countershock, cardioversion

Traitement ayant pour but de régulariser le rythme cardiaque et de restaurer un rythme sinusal en délivrant à l'ensemble du myocarde une stimulation électrique brève (5 ms) avec une énergie comprise entre 200 et 400 joules à l'aide d'un défibrillateur et d'électrodes placées sur l'aire précordiale (choc externe) ou directement sur le cœur à thorax ouvert, p. ex. en fin d'intervention cardiaque sur en cœur en état de fibrillation.
En urgence, devant un arrêt cardiaque en fibrillation ventriculaire, le choc est délivré sans prémédication. Pour une tentative de régularisation programmée d'une arythmie avec fibrillation auriculaire, p. ex., le traitement se fait en unité de soins intensifs cardiologiques sous anticoagulation soigneuse préalable, à moins d'une vérification échocardiographique transœsophagienne de l'absence de thrombus dans les cavités cardiaques, avec contrôle de la kaliémie et de l'absence de contrindication pour une anesthésie générale de courte durée. Si le choc est efficace, le rythme sinusal est rétabli immédiatement. En cas d'un premier échec, un ou plusieurs chocs de plus forte énergie peuvent être délivrés.

Étym. gr. kardia : cœur ; lat. médiéval versio : retournement

défibrillateur

[K2,G5,B4]

champ électrique l.m.

electric field

Champ vectoriel* engendré par des particules électriquement chargées, qui modifie localement les propriétés de l’espace (*associant à tout point de l'espace une direction, un sens et une grandeur).
Ce vecteur s'exprime en volt par mètre (V/m) ou en newton par coulomb (N/C) dans le Système international d'unités. Toute structure chargée se trouvant dans le champ subit à distance l’action de ces particules.
Entre deux électrodes planes, étendues, parallèles, à une distance h (cm) et présentant une différence de potentiel U (V), le champ électrique est égal à U/h (V/cm). A la distance x d'une charge q ponctuelle, il est proportionnel à l'inverse du carré de la distance.

C. de Coulomb, ingénieur et physicien français (1736-1806)

force de Coulomb, inverse du carré de la distance

[B1]

Édit. 2019

choc électrique l.m.

electric shock

Application thérapeutique sur le cœur pendant une fraction de seconde, d’un courant électrique produit presque toujours par la décharge d’un condensateur.
Le courant électrique traverse le cœur entre deux électrodes qui peuvent être placées directement sur le massif ventriculaire à thorax ouvert (choc électrique interne) ou être placées sur la paroi thoracique de part et d’autre du cœur (choc électrique externe). Le choc électrique est destiné à faire cesser soit un trouble rythmique ventriculaire (tachycardie ventriculaire, flutter ventriculaire, fibrillation ventriculaire) soit un trouble rythmique auriculaire (fibrillation ou flutter). Il agit en dépolarisant simultanément toutes les cellules myocardiques, le rythme sinusal se rétablissant ensuite spontanément. La réanimation par choc électrique d’un rythme cardiaque organisé porte le nom de cardioversion.

défibrillation

[K2,G5]

Henoch-Bergeron (chorée électrique de) l.f.

Henoch-Bergeron's electric chorea

Myoclonies essentielles et isolées ou au moins largement prédominantes décrites comme complexes ou parcellaires, avec un fréquent effet moteur intéressant les muscles du cou, de la face, des extrémités, du diaphragme et/ou de la glotte (suscitant alors hoquet et émission de sons).
À côté des formes dominées par l'épilepsie, notamment l'épilepsie myoclonique familiale d'Unverricht-Lundborg dont, en fait, le démembrement est en cours, les aspects dérivés de la description initiale de Friedreich demeurent imprécis, parfois sans épilepsie, déficit mental, ni neurologique. Mais la fréquence de signes tels que troubles de l'humeur, tremblements, débilité, reste élevée conduisant à penser qu'il peut  s'agir de formes frustes ou dissociées d'affections hérédodégénératives.

N. Friedreich, neurologue allemand, (1881) a décrit initialement ce syndrome sous le nom de paramyoclonus multiplex; la dénomination actuelle a été donnée par E. H. Henoch, pédiatre allemand (1861) et E. J. Bergeron, médecin  français, membre  de l’Académie de médecine (1817-1900)

Syn. paramyoclonus multiplex dénomination obsolète

[H1 ]

Édit. 2018

déclenchement électrique du travail l.m.

electrical induction of labour

Méthode de déclenchement artificiel du travail par application d'un courant électrique à l'aide d'électrodes appliquées sur le col utérin ou la paroi abdominale.

épilation électrique l.f.

electric epilation

Acte médical qui détruit les cellules germinatives du poil et empêche ainsi définitivement sa repousse.
Elle est réalisée grâce à une fine aiguille qui cathétérise le follicule pilosébacé jusqu'au bulbe et laisse passer un courant électrique de faible intensité. L'épilation sera définitive après répétition des séances de manière à détruire le poil en phase anagène. Les principales complications, cicatrices déprimées et troubles pigmentaires, résultent généralement d'une mauvaise technique.

[J1]

Édit. 2020

position électrique du cœur l.f.

heart electric position

Degré de rotation du cœur autour de ses trois axes principaux (antéropostérieur, longitudinal, transversal) se traduisant par des différences du tracé électrocardiographique dans ses diverses dérivations.
Wilson a défini six positions électriques du cœur en comparant les tracés électrocardiographiques recueillis dans les dérivations unipolaires VL et VF et les dérivations précordiales droites (V1, V2) et gauches (V5, V6). Les six positions électriques de Wilson sont dites horizontale, semi-horizontale, intermédiaire, semi-verticale, verticale, indéterminée. Il convient aujourd’hui de n’accorder aux positions électriques qu’une valeur de nomenclature permettant de classer les variantes de l’électrocardiogramme normal et de mieux comprendre l’expression électrique des hypertrophies ventriculaires.

F. N. Wilson, médecin interniste américain (1934)

électrocardiogramme

seringue électrique l.f.

electrical syringe

pousse seringue

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