Articles du bulletin

Depuis 2019 le Bulletin est édité en collaboration avec Elsevier-Masson. Les rapports de l'Académie sont disponibles intégralement sur le site internet de l'Académie. L'accès aux autres textes peut être obtenu sur le site Em-Consulte. Pour soumettre un article, merci de consulter nos instructions aux auteurs.



3572 résultats

  • Communication scientifique

    La recherche en hypertension artérielle en France

    Research in Hypertension in France

    Les auteurs déclarent l’absence de lien d’intérêt pour cet article.

    La France a depuis plus de 50 ans, une longue tradition de soins et de recherche dans le domaine de l’hypertension artérielle (HTA) à l’initiative de cliniciens chercheurs qui ont su réunir les centres de soins, des laboratoires expérimentaux et des unités de recherche clinique pour initier, soutenir et développer la recherche en HTA. Ces actions structurelles ont permis l’émergence d’une recherche significative puisque près de 20 % de la recherche cardiovasculaire est dédiée à l’HTA avec plus de 50 % des articles provenant de la région du Grand Paris, où la concentration des équipes reste la plus importante. Sur le plan qualitatif les 10 dernières années ont vues la progression du nombre d’articles indexées dans les revues le les plus prestigieuses (le top 0.25 %) permettant à la France de se classer au rang du Royaume Uni, ceci représente 1/3 de la production d’excellence des États-Unis.

    C’est essentiellement la structuration via les unités INSERM, CNRS et équipes universitaire, la création de réseaux d’excellence et le financement via les organismes de type ANR ou investissements d’avenir qui ont permis cette progression. Cet article fait l’état des lieux de la recherche dans le domaine de l’HTA et propose des pistes pour soutenir le développement de cette recherche.

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  • Communication scientifique

    Conclusion de la séance dédiée : « Évolution de la prise en charge de l’hypertension artérielle »

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  • Communiqué

    Sur le projet de loi de financement de la sécurité sociale pour 2019

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  • Conférence invitée

    Qu’est-ce qu’une image médicale ? Considérations médico-économiques

    What is a Medical Image? A medical and economic viewpoint

    L’auteur déclare n’avoir aucun lien d’intérêt en relation avec le contenu de cet article.

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  • Communication scientifique

    L’imagerie moléculaire en médecine nucléaire, du biomarqueur au théranostique

    Molecular imaging in nuclear medicine, from biomarkers to theranostics

    L’auteur déclare n’avoir aucun lien d’intérêt en relation avec le contenu de cet article.

    La médecine nucléaire par l’intermédiaire de ses instruments d’imagerie TEMP et TEP, et leurs intégrations progressives à une imagerie hybride morpho-fonctionnelle, participe de façon majeure aux évolutions de la médecine personnalisée en apportant des biomarqueurs quantitatifs des signatures moléculaires. Le radiomarquage confère des performances optimales en termes de sensibilité avec une détection sous-picomolaire après introduction d’une très faible quantité de traceurs, sans perturber l’environnement à explorer. Ces biomarqueurs se positionnent aujourd’hui pour sélectionner les patients, et aussi dans une perspective médico-économique pour guider, prédire, évaluer les traitements les plus appropriés, en fonction de la caractérisation individuelle des signatures moléculaires de la maladie et des lésions. Cette complexité moléculaire est étroitement liée au pronostic de la maladie, mais également aux traitements spécifiques développés pour être dirigés vers une même cible physiopathologique pour le diagnostic et le traitement, avec le concept de couples compagnons et de théranostiques. Ces différentes évolutions nécessiteront une évolution du modèle économique aujourd’hui dépassé par l’avènement d’explorations de plus en plus variées et complexes, et la persistance en France d’une tarification qualitativement unique dont la seule variable d’ajustement reste le nombre total d’examens TEP réalisés.

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  • Communication scientifique

    Imagerie métabolique et moléculaire : l’exemple des maladies neurodégénératives

    Functional and Molecular imaging: Neurodegenerative disorders as an example

    L’auteur déclare n’avoir aucun lien d’intérêt en relation avec le contenu de cet article.

    Les avancées issues des biomarqueurs diagnostiques dans le champ des maladies neurodégénératives ont révolutionné la compréhension de l’histoire naturelle de ces affections chroniques, dont la charge lésionnelle évolue de manière insidieuse et progressive jusqu’à l’apparition des signes cliniques 15 à 20 ans plus tard. Non seulement, le diagnostic clinique s’appuie sur des données physiopathologiques in vivo mais également sur des cartographies lésionnelles permettant d’accéder au pronostic potentiel de déclin cognitif. Ces biomarqueurs se développent conjointement avec des médicaments ciblant les lésions cérébrales et pourront servir, une fois leur validation effective, d’outil de sélection des sujets à risque de déclin pour proposer des stratégies innovantes de prévention et de médecine personnalisée. Utilisés avec mesure et toujours en fonction de la question clinique, ces outils sont un gain de performance pour le diagnostic et le pronostic afin d’offrir aux patients et à leur famille une prise en soins de qualité. Une réflexion sur leur coût et leur accessibilité sur l’ensemble du territoire national doit être menée pour garantir l’équité d’accès aux soins et aux protocoles de recherche innovants aux patients qui le souhaitent.

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  • Communication scientifique

    Imagerie moléculaire de demain : quels biomarqueurs et pour quelle maladie ?

    Molecular imaging of tomorrow: which biomarkers and for which disease?

    L’auteur déclare n’avoir aucun lien d’intérêt en relation avec le contenu de cet article.

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  • Présentation ouvrage

    Le désastre des toxicomanies en France par Jean Costentin. Édition Docis, 2018

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  • Communication scientifique

    Les rétrovirus endogènes porcins (PERV) : inactivation des gènes viraux par CRISPR-Cas9 et perspectives en xénogreffes

    The porcine endogenous retroviruses (PERV): gene inactivation by CRISPR-Cas9 and perspectives in xenotransplantation

    Les auteurs déclarent n’avoir aucun lien d’intérêt en relation avec le contenu de cet article.

    La présence dans le génome du porc de rétrovirus endogènes porcins, potentiellement transmissibles à l’homme, est l’un des obstacles au développement de techniques visant à utiliser des organes de porcs pour les greffer chez l’homme. Les rétrovirus endogènes porcins (PERV) appartiennent au genre gamma-rétrovirus et comprennent trois sous-types : PERV-A, -B et -C. Les virus PERV-A et -B infectent les cellules humaines in vitro. La technique d’ingénierie génétique CRISPR-Cas9 a récemment permis l’inactivation de gènes essentiels à la sortie des virus des cellules épithéliales de rein de porc in vitro et à la production de porcelets sans virus PERV infectieux. L’application de cette nouvelle technologie relance l’intérêt pour les xénogreffes d’organes de porc, et offre de nouvelles perspectives en recherche biomédicale.

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  • Communication scientifique

    Relecture centralisée du diagnostic histopathologique de lymphome. Résultats et perspectives d’une étude nationale à grande échelle

    Expert central review in lymphoma diagnosis. Results and perspectives of a large-scale national study

    Les auteurs déclarent n’avoir aucun lien d’intérêt en relation avec le contenu de cet article.

    Le diagnostic histopathologique des lymphomes reste difficile par la richesse de la nosologie, la rareté de certaines maladies, la fréquente nécessité d’utiliser des marqueurs phénotypiques et/ou moléculaires. Pour évaluer l’impact clinique de la relecture des diagnostics de lymphome en France de manière prospective, nous avons mis en place un réseau de relecture national «réseau Lymphopath». De 2010 à 2016, 68 578 échantillons provenant de patients atteints de lymphome nouvellement diagnostiqué ou suspecté ont été examinés en temps réel par des experts nationaux en hématopathologie selon la classification de 2008 de l’OMS. Les changements entre les diagnostics initiaux et les diagnostics d’experts ont été classés en fonction de leur impact majeur ou mineur potentiel sur la prise en charge thérapeutique des patients. Un changement entre le diagnostic initial et le diagnostic final est survenu dans près de 20 % des cas, avec un impact estimé sur les soins aux patients dans 17 % des cas. Ce taux était significativement plus élevé pour les cas envoyés pour expertise avec un diagnostic proposé (40 % de discordance) que pour les cas envoyés avec un diagnostic formel (4 % de discordance). Les écarts les plus fréquents étaient des erreurs de classification dans les sous-types de lymphome (40 % du nombre total de discordances). Les changements entre les conditions lymphoïdes bénignes et malignes représentaient moins de 2 % des cas enregistrés. Notre étude fournit la plus grande description de la distribution des entités de lymphome dans un pays occidental et met en évidence comment l’examen d’experts contribue de manière significative à un diagnostic précis et à une prise en charge clinique optimale chez de nombreux patients. Il offre également la possibilité de collecter des échantillons de sous-groupes de lymphomes très rares et mal caractérisés. Plusieurs questions restent ouvertes sur la façon d’augmenter l’expertise des pathologistes initiaux (généralistes) grâce à des stratégies d’enseignement interactif (bibliothèque de cas) ou au développement de solutions numériques de reconnaissance d’images basées sur l’intelligence artificielle qui aideront le pathologiste à diagnostiquer plus précisément les tumeurs rares.

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  • Communication scientifique

    Cinquante ans de recherche sur les causes du suicide: où en sommes-nous ?

    Fifty years of research on the causes of suicide: where are we?

    L’auteur déclare n’avoir aucun lien d’intérêt en relation avec le contenu de l’article.

    Plus de huit cent mille personnes décèdent de suicide chaque année dans le monde et dix à vingt fois plus tentent de se suicider. Au cours des cinquante dernières années, des progrès notables mais insuffisants ont été réalisés dans notre connaissance des facteurs de risque suicidaire. Il est ainsi aujourd’hui admis que des facteurs de stress tels que les évènements de vie difficiles récents (problèmes interpersonnels par exemple) ou la maladie mentale augmentent le risque suicidaire chez des personnes vulnérables. Cette vulnérabilité peut être en lien avec des facteurs développementaux et génétiques telles que des maltraitances dans l’enfance ou une histoire familiale de suicide, des traits de personnalité comme la propension à l’agressivité et l’impulsivité, ou des traits biochimiques tels qu’un dysfonctionnement du système sérotoninergique ou une hyperréactivité de l’axe hypothalamo-hypophysaire. Des données récentes issues des neurosciences cognitives suggèrent en outre que certains déficits affectant la perception des signaux sociaux, la régulation de la douleur psychologique ou la prise de décision contribuent, à côté d’autres perturbations cognitives, au déclenchement de la crise suicidaire, puis au risque de passage à l’acte. Ces déficits ont été associés, chez des patients comme chez des apparentés, au dysfonctionnement d’un réseau de régions cérébrales incluant le cortex préfrontal dorsal et ventral, et certains noyaux sous-corticaux notamment. Ces résultats ouvrent des perspectives de redéfinition phénotypique et de prise en charge nouvelles de ces actes pluriels et complexes.

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  • Présentation ouvrage

    « Santé et intelligence artificielle » sous la direction de Bernard Nordlinger et Cédric Villani, CNRS Edition, Octobre 2018

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  • Rapport

    Rapport 18-11. Les douleurs chroniques en France. Recommandations de l’Académie nationale de médecine pour une meilleure prise en charge des malades

    Chronic pain in France. Recommendations of the French Academy of Medicine for better pain management of the patients

    Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts avec le sujet abordé.

    Près de 20 millions de français (environ 30 % de la population adulte) souffrent de douleurs chroniques rebelles aux traitements antalgiques conventionnels.

    La France a été l’un des premiers pays déterminés à lutter contre la douleur chronique, en mettant en place plusieurs plans gouvernementaux.

    Toutefois, l’état actuel fait apparaitre de réelles menaces sur la prise en charge des malades douloureux chroniques, en raison :

    -de départs prochains à la retraite de nombreux médecins spécialisés, qui avaient créé les “structures spécialisées douleur chronique” (SDC)

    – et de grandes difficultés de recrutement de leurs successeurs.

    L’Académie nationale de médecine émet les recommandations suivantes :

    1 – Consolider l’existence des 273 SDC pour les années à venir.

    2 – Désigner, au sein de chaque faculté de médecine, un « coordinateur universitaire douleur » rattaché à la sous-section « Thérapeutique-médecine de la douleur » du Conseil national des Universités ou à une des grandes disciplines universitaires concernant la douleur.

    3 – Veiller au renouvellement des équipes des SDC par :

    -des médecins ayant reçu une formation spécialisée transversale (FST) « Médecine de la douleur », en plus de leur Diplôme d’études spécialisées (DES) d’origine

    -d’autres soignants (infirmières, psychologues, physiothérapeutes…) ayant bénéficié d’une formation « douleur ».

    4- En plus de l’indispensable formation initiale de tous les médecins et soignants à la spécificité de la douleur chronique, faciliter l’accès à des formations complémentaires sur les nouvelles approches non médicamenteuses, technologiques et psycho-sociales.

    5 – Développer la recherche clinique et fondamentale translationnelle par la mise en place de choix stratégiques, politiques et organisationnels.

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  • Autre

    Présentation de l’association Française d’Urologie – AFU

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  • Autre

    Présentation de la séance de l’Académie nationale de médecine avec l’Association française d’urologie (AFU)

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  • Communication scientifique

    Les traitements instrumentaux de la lithiase réno-urétérale

    Instrumental treatment of renal-urinary lithiasis

    Liens d’intérêts : Storz, In Advance, Siemens, LMS, Rocamed, Boston Scientific, Coloplast, Wolf

    La lithiase urinaire est une des affections chroniques les plus fréquentes et concerne 10% de la population française. La majorité des calculs urinaires sont formés dans le haut appareil urinaire. Les calculs de petite taille, asymptomatiques, non compliqués et non évolutifs peuvent être surveillés. Dans les autres cas un traitement instrumental urologique est indiqué. Les traitements urologiques disponibles pour détruire les calculs sont la lithotritie extra-corporelle, l’urétéroscopie rigide et souple et la néphrolithotomie percutanée, par ordre d’agressivité croissante. Les énergies utilisées en pratique pour détruire les calculs sont les ondes de choc, l’énergie balistique pneumatique, le laser Holmium et les ultrasons. Les indications et les aspects techniques de ces techniques sont bien codifiés dans les recommandations du Comité Lithiase de l’Association Française d’Urologie et celles de l’Association Européenne d’Urologie. Ces techniques ont des taux de succès de plus de 80%. Les résultats de ces traitements peuvent être optimisés par une thérapie médicale expulsive, hors AMM en France, et la posturothérapie. Dans tous les cas, les calculs ou leurs fragments doivent avoir une analyse morpho-constitutionelle et en spectrophotométrie infrarouge. Tous les patients, même après un 1er évènement doivent avoir une évaluation et une prise en charge médicale métabolique et un suivi régulier et prolongé.

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  • Communication scientifique

    Apport de l’urodynamique et modalités thérapeutiques actuelles des troubles complexes de la continence et de la miction chez la femme

    Contribution of urodynamics and current therapeutic modalities of complex disorders of continence and micturition in women

    Les symptômes du bas appareil urinaire sont très fréquents chez la femme. Ils nécessitent une évaluation urodynamique venant en complément de l’interrogatoire et de l’examen clinique et incluant le catalogue mictionnel, le test de pesée des protections, la débitmétrie avec mesure du résidu post mictionnel par échographie, la cystomanométrie étudiant la phase de remplissage et de vidange vésicale et l’urétromanométrie. Toutefois, tous ces examens ne sont pas systématiques et vont dépendre de la situation clinique. Ils permettent de mieux comprendre les mécanismes physiopathologiques sous-jacents et ainsi d’adapter au mieux les traitements. Dans certains cas, en particulier dans le cadre des pathologies neurologiques, ils doivent être répétés à intervalle régulier durant toute la vie de la patiente.

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  • Communication scientifique

    Les traitements par laser de l’hyperplasie bénigne de la prostate

    Liens d’intérêts : consultant pour EDAP-TMS, Storz, Bouchara-Recordati

    Le traitement chirurgical de l’hyperplasie bénigne de la prostate a connu ces dernières années un bouleversement avec l’arrivée de différents lasers. La résection trans-urétrale de la prostate (RTUP) et l’adénomectomie chirurgicale par voie haute (AVH) étaient les standards de prise en charge, pour respectivement les petites prostates (<80 cm3) et les grosses prostates (>80 cm3). Le laser a permis le développement de deux types de prise en charge de l’adénome : la vaporisation et l’énucléation. Les deux techniques sont endoscopiques, et, le choix entre les deux dépend du type de laser à disposition, et, des habitudes et de l’expérience de l’opérateur. Ces deux interventions permettent d’obtenir les mêmes résultats fonctionnels avec une morbidité péri-opératoire. La durée de sondage, la durée d’hospitalisation et les pertes sanguines sont diminuées, permettant même de pouvoir réaliser parfois ces interventions en chirurgie ambulatoire.

     

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  • Présentation ouvrage

    « Santé et intelligence artificielle » sous la direction de Bernard Nordlinger et Cédric Villani, CNRS Edition, Octobre 2018

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  • Rapport

    Rapport 18-10. Arrêt cardiaque subit : pour une meilleure éducation du public

    Sudden Cardiac Arrest: For A Better Public Education

    Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts avec le sujet abordé.

    L’arrêt cardiaque extra-hospitalier représente un problème de santé publique majeur, avec plus de 40000 évènements chaque année en France. Moins de 10% des patients survivent. Les premières minutes de prise en charge sont cruciales, et une réanimation adaptée initiale plus systématique par le témoin, associant massage cardiaque externe et usage d’un défibrillateur, devrait permettre d’atteindre des taux de survie plus élevés. Un programme ambitieux et coordonné basé sur l’éducation de toute la population aux gestes qui sauvent, dès le jeune âge, est indispensable pour améliorer le pronostic. L’Académie Nationale de Médecine propose dans ce document une stratégie, identifiant quatre mesures essentielles pour une meilleure éducation de la population aux gestes qui sauvent.

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  • Communication scientifique

    Cellules CAR-T allogéniques (UCART)

    Allogeneic CAR T-Cells (UCART)

    M. Roman GALETTO déclare être salarié de CELLECTIS SA.

    Les cellules CAR-T sont des lymphocytes T exprimant des Récepteurs Antigéniques Chimériques (ou CARs), des récepteurs artificiels conçus pour reconnaître un antigène présent à la surface des cellules tumorales. Les cellules CAR-T exploitent ainsi la puissance du système immunitaire pour cibler et éradiquer les cellules cancéreuses. Des taux de rémission sans précédent ont été observés avec des cellules CAR-T ciblant l’antigène CD19 chez des patients atteints des leucémies à cellules B. Depuis, cette approche est considérée comme une avancée majeure dans l’immunothérapie des leucémies et de nombreuses cellules CAR-T ciblant d’autres antigènes tumoraux sont en cours de développement, de façon à étendre ces traitements à d’autres types de cancer, y compris les tumeurs solides. Les cellules CAR-T sont produites en général à partir de cellules isolées du patient à qui la thérapie est destinée (transfert autologue). Une alternative aux traitements autologues consiste à utiliser des cellules provenant de donneurs sains, et c’est grâce aux technologies de ciblage génique que l’on peut créer ces cellules CAR-T allogéniques. Les UCARTs (Universal CAR-Ts) sont des produits candidats fondés sur des cellules T ingéniérées via la technologie TALEN®, qui permet aux cellules T allogéniques d’être injectées à plusieurs patients afin qu’elles attaquent leur cellules cancéreuses sans attaquer l’hôte lui-même.

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  • Communication scientifique

    Règlementations applicables aux CAR-T cells: production et délivrance de ces immunothérapies innovantes au sein des établissements de santé français

    Plus de cinq ans après les premières publications Américaines rapportant un taux important de réponses cliniques dans des hémopathies lymphoïdes B de haut grade ou à un stade avancé, les équipes françaises peinent toujours à donner accès à ces traitements. L’un des obstacles – et pas le moindre – reste la mise en place d’une organisation respectant la réglementation Européenne concernant les médicaments de thérapies innovantes, ainsi que les exigences nationales. Nous revoyons ici ces aspects pour les deux scenarios possibles : les CAR-T cells préparés industriellement, et les CAR-T Cells produits comme des médicaments expérimentaux.

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  • Communication scientifique

    CAR-T cells et leucémies aiguës lymphoblastiques de l’enfant et de l’adulte

    CAR-T cells for childhood and adult Acute Lymphoblastic Leukemia

    Marie Emilie DOURTHE déclare n’avoir aucun lien d’intérêt en relation avec le contenu de cet article.
    André BARUCHEL déclare avoir des liens d’intérêt avec NOVARTIS, CELGENE, SERVIER et est investigateur principal France d’un essai promu par KITE/GILEAD.

    Les CAR-T cells sont des lymphocytes T exprimant à leur surface un récepteur chimérique ciblant un antigène spécifique, combiné à un domaine de signalisation intracellulaire. Les CAR-T cells anti-CD19 ciblent ainsi l’antigène CD19, marqueur présent sur la plupart des cellules leucémiques B. Les leucémies aiguës lymphoblastiques B (LAL- B) chez l’enfant, malgré un taux de survie à 5 ans supérieur à 90 %, restent une des causes majeures de décès lié au cancer dans l’enfance. Chez l’adulte, la survie globale ne dépasse pas 60 %, celle des patients en rechute étant catastrophique. Dans les essais de phase I/II de CAR-T cells autologues réalisés chez des patients en deuxième rechute ou plus ou porteurs d’une maladie réfractaire, les taux de réponse au traitement vont de 60 % à 90 % permettant d’obtenir des rémissions complètes persistantes voire des guérisons. Ce «médicament vivant», manufacturé pour chaque patient, a obtenu une autorisation de mise sur le marché aux Etats Unis en 2017 puis en Europe en 2018. Empêcher l’évolution clonale, améliorer la production de ces cellules et la gestion de leurs effets secondaires à court et long terme, maitriser leur expansion et leur persistance dans l’organisme restent cependant des enjeux majeurs avant de pouvoir étendre les indications de cette thérapeutique innovante.

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  • Communiqué

    Maladies chroniques non transmissibles : prévention internationale

    Les auteurs déclarent ne pas avoir de lien d’intérêts avec le sujet abordé.

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  • Communication scientifique

    L’évolution du concept d’agent infectieux

    The evolution of the concept of infectious agent

    L’auteur n’a aucun lien d’intérêt.

    Les travaux expérimentaux de Louis Pasteur ont démontré le rôle des germes dans les maladies infectieuses. Ce concept a permis d’identifier de nombreux agents infectieux (bactéries, protozoaires, champignons, virus), chacun étant spécifique d’une maladie donnée. On a pu ainsi prévenir et combattre les maladies contagieuses par les vaccins et les médicaments anti-infectieux. Cela a entraîné une chute de la mortalité par infection et un essor démographique sans précédent de la population humaine. On a d’abord cru que le conflit entre un agent pathogène et un hôte entraînait une infection aiguë aboutissant à la guérison ou la mort. En réalité, cette interaction est beaucoup plus complexe et peut prendre un caractère chronique, un agent infectieux pouvant induire des cancers ou des affections inflammatoires chroniques. Récemment, de nouveaux agents infectieux ont été découverts, notamment les prions à l’origine de démences transmissibles et mortelles. Ces agents non conventionnels sont des protéines qui déclenchent une destruction des neurones en changeant leur conformation tridimensionnelle. Le fait que certaines démences à prions soient d’origine génétique montre une frontière ténue entre maladies transmissibles et maladies génétiques. Une autre surprise est venue du séquençage du génome humain : 45 % de notre patrimoine génétique est constitué d’éléments mobiles, principalement des rétrotransposons, qui sont des cicatrices d’infections virales très anciennes, fossiles de rétrovirus accumulés dans le génome des mammifères et des hominidés depuis des millions d’années. Ces rétrotransposons peuvent se mobiliser avec l’âge et s’insérer au hasard dans des gènes. On les a incriminés dans le processus de sénescence et dans certaines maladies génétiques. Ces découvertes montrent l’extraordinaire diversité des agents infectieux et de leurs manifestations pathologiques.

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  • Communication scientifique

    Microbiote et régénération de l’épithélium intestinal : des signaux cryptiques décryptés dans la crypte

    Microbiota and gut epithelial regeneration : decrypting cryptic signals in crypts

    Les auteurs déclarent n’avoir aucun lien d’intérêt en relation avec le contenu de cet article.

    La coévolution entre le microbiote intestinal et les mammifères a créé une symbiose mutualiste dans plusieurs processus physiologiques vitaux comme l’immunité, la nutrition et le métabolisme, la maturation du système nerveux. Nous montrons qu’elle a aussi établi les conditions d’une protection des cellules souches intestinales contre des agressions endogènes ou exogènes, préservant ainsi la régénération épithéliale dans des conditions pathologiques. La reconnaissance du muramyl-dipeptide (MDP) bactérien par le senseur cytosolique Nod2 exprimé à haut niveau dans les cellules souches est centrale dans ce mécanisme cytoprotecteur.

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  • Communication scientifique

    Importance des micromycètes dans le microbiote intestinal : le modèle Candida albicans

    Candida albicans: a model organism to study the role of micromycetes in the intestinal microbiota

    Les champignons microscopiques ou micromycètes représentent une fraction peu abondante du microbiote, identifiée comme le « mycobiote », et estimée à moins de 0.1 % de la biosphère microbienne de l’intestin. Des travaux récents suggèrent que des modifications de la composition du mycobiote jouent un rôle dans la physiopathologie de nombreuses affections dont les maladies inflammatoires de l’intestin. Beaucoup de ces travaux mettent en avant une augmentation de la fréquence de colonisation par Candida spp., et notamment C. albicans, un micromycète présent au niveau de l’intestin chez plus de 50 % des sujets sains. C. albicans est donc un organisme modèle pour comprendre le rôle physiopathologique du mycobiote intestinal. L’épithélium intestinal est la première barrière au cours de l’interaction de C. albicans avec la muqueuse. Dans les conditions normales, les entérocytes n’assurent pas l’internalisation de C. albicans par endocytose, et seule une pénétration active par C. albicans est possible. Nous présentons des résultats montrant que l’endocytose par les entérocytes est restaurée en cas d’altération des jonctions serrées qui ménage en temps normal un accès au pôle basolatéral des cellules épithéliales intestinales. Nous montrons d’autre part que C. albicans est capable d’utiliser les cellules microfold (ou cellules M), des cellules spécialisées dans l’endocytose de molécules ou de micro-organismes de la lumière intestinale, pour traverser la barrière intestinale in vitro. Ces résultats donnent une base cellulaire aux hypothèses impliquant le mycobiote dans la pathogenèse de l’inflammation intestinale. Ils permettent également de mieux comprendre les mécanismes en jeu à la phase précoce des candidoses systémiques d’origine intestinale.

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  • Communication scientifique

    Traiter tôt l’infection à VIH : Pourquoi ?

    Treating early HIV infection : Why?

    De grandes avancées récentes dans la prise en charge de l’infection à VIH convergent pour démontrer l’impact majeur des traitements initiés précocement. De nombreux arguments se sont accumulés et l’étude des réservoirs ont apporté de nombreuses pièces au puzzle de la physiopathologie de l’infection à VIH. L’ensemble des résultats virologiques, immunologiques et cliniques ont contribué aux recommandations internationales, indiquant la nécessité de traiter au plus tôt tout sujet diagnostiqué séropositif pour le VIH. L’organisation et la mise en place du dépistage de l’infection et le développement de la prévention auprès des populations exposées sont des enjeux importants, dans l’objectif de réduire l’incidence de l’infection dans le monde.   

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  • Rapport

    Rapport 18-09. De la bientraitance en obstétrique. La réalité du fonctionnement des maternités.

    Les auteurs déclarent ne pas avoir de lien d’intérêts avec le sujet abordé.

    Au fil des années, les actions visant à améliorer la sécurité de la naissance ont porté leurs fruits ; les morbi-mortalités maternelle et périnatale ont diminué de façon spectaculaire.

    Cependant, ces excellents résultats sont tempérés par de nombreuses critiques concernant l’hétérogénéité des pratiques et des carences manifestes dans l’accompagnement humain de la naissance.

    Dans ce rapport, nous décrivons la réalité du fonctionnement des maternités tout en  faisant état des motifs d’insatisfaction exprimés par les patientes.

    Nous proposons des axes d’amélioration : meilleure formation des soignants, meilleure information des femmes et leur famille, harmonisation des pratiques, modification du fonctionnement des maternités, en insistant sur la nécessaire implication des usagers dans l’élaboration des projets de service.

    Ces propositions pourront servir de support aux actions à entreprendre progressivement dans chaque maternité afin d’améliorer la qualité des soins.

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  • Communication scientifique

    Une épimutation transgénérationnelle du gène MMACHC produit un nouveau type d’erreur innée du métabolisme dénommée épi-cblC

    A transgenerational MMACHC epimutation illustrates a new mechanism of inborn errors of metabolism named epi-cblC

    Les auteurs n'ont aucun conflit d’intérêt à déclarer en relation avec cet article.

    Un groupe de maladies rares résulte du blocage de l’utilisation de la vitamine B12 au niveau cellulaire. La plus fréquente d’entre elles, dénommée cblC, est à transmission autosomique récessive, produite par des mutations homozygotes ou hétérozygotes composites des deux allèles du gène MMACHC. Nous avons mis en évidence un nouveau type de cblC que nous avons dénommé épi-cblC sur un nourrisson décédé d’une forme grave de cblC, et qui ne présentait paradoxalement qu’une mutation à l’état hétérozygote. En réalisant l’étude des groupements méthyles sur l’ensemble du génome (méthylome) nous avons identifié une épimutation sur la deuxième copie du gène dans 3 générations et dans le sperme du père du cas index. À ce jour, la plupart des épimutations rapportées chez l’homme sont somatiques et effacées dans les cellules germinales. L’épimutation éteint l’expression de l’allèle non muté du gène MMACHC. Le gène MMACHC, orienté en sens 5’-3’ appartient à un trio de gènes. Il est flanqué de deux gènes CCDC163P et PRDX1, tous deux orientés en sens inverse. L’épimutation résulte d’une mutation de PRDX1 qui force la transcription antisens de MMACHC et produit une marque H3K36me3 au niveau du promoteur commun à CCDC163P et MMACHC. Nous avons retrouvé 8 autres cas d’épi-cblC en Europe et aux USA et nous avons identifié plus d’une quarantaine de trio de gènes ayant la même configuration sur l’ensemble du génome. Ces 8 cas d’épi-cblC illustrent la nécessité de rechercher une épimutation au niveau des gènes localisés dans des trios de configuration similaire, lorsque des patients présentant les manifestations typiques d’une maladie rare récessive malgré l’existence d’une mutation à l’état hétérozygote.

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  • Communication scientifique

    Place de la formation et de l’information dans le système de soins L’exemple de la borréliose de Lyme

    Place of training and information in the healthcare system The example of Lyme borreliosis

    L’auteur déclare ne pas avoir de liens d’intérêt en relation avec le contenu de cet article.

    La formation et l’information représentent deux exemples des différentes facettes qui font partie du système de soins. Elles s’adressent, l’une aux professionnels de santé, l’autre au grand public et sont d’autant plus importantes qu’elles concernent des sujets sensibles, souvent mal compris ou qui font malheureusement l’objet d’informations incomplètes ou erronées. Parmi les exemples les plus récents, il faut rappeler la vaccination ou la borréliose de Lyme. Afin d’illustrer l’importance de la diffusion de messages scientifiquement validés et médicalement clairs, nous proposons de développer les points essentiels et sensibles accompagnant la borréliose de Lyme.

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  • Communication scientifique

    Le cancer, les espoirs et les dangers d’un mouvement rapide vers un modèle où le poids de la génétique constitutionnelle va en augmentant

    Genomic medicine in oncology, Hopes, limits and pitfalls

    François Eisinger liens avec Sanofi Aventis France, MSD France et Celgene, BMS. Ex-consultant pour Roche. Consultant pour Génome Québec.

    La mise à disposition des outils permettant la réalisation d’analyses génétiques fiables sur un grand nombre de gènes est souvent présentée comme une nouvelle révolution. En prenant l’exemple de la cancérologie, on peut anticiper des progrès plus moins importants dans le domaine de la prévention et du dépistage ou du traitement. Néanmoins les caractéristiques particulières de la génétique font qu’avec les espoirs d’optimisation des interventions viennent des craintes qu’il convient d’analyser.

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  • Communication scientifique

    Remplacement de la valve aortique par voie percutanée : les voies d’abord

    Percutaneous aortic valve replacement: various approaches

    L’auteur déclare ne pas avoir de liens d’intérêt en relation avec le contenu de cet article.

    Le rétrécissement aortique calcifié (RAC) est la plus fréquente des valvulopathies au sein des pays industrialisés. Il atteint approximativement 2% de la population entre 70 et 80 ans, et 3 à 9 % après 80 ans. Le remplacement valvulaire aortique par voie percutanée est devenu la technique la plus utilisée dans le traitement de cette pathologie. La voie d’abord fémorale est la plus utilisée en raison de sa simplicité et de son efficacité. Cependant, dans 10 à 15% des cas, des sténoses sur les voies artérielles ilio-fémorales ne permettent pas l’utilisation de cette voie. Des voies alternatives ont été développées. La voie transapicale qui consiste à aborder chirurgicalement la pointe du cœur pour implanter de façon rétrograde la valve a été la première voie alternative. Elle a été largement abandonnée en raison de son taux élevé de complications. Les voies transaortique et sousclavière sont peu utilisées en raison de leur complexité. La voie carotidienne a été développée en France. La carotide primitive est abordée chirurgicalement ce qui permet la mise en place d’un désilet dans l’artère et le passage de la valve sur son système de largage. La valve est positionnée sous fluoroscopie. Les résultats préliminaires de cette technique sont encourageants ; elle permet un lever et une sortie précoces. Le développement de cette voie contribuera dans l’avenir à l’expansion des indications du remplacement valvulaire aortique par voie percutanée.

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  • Présentation ouvrage

    Le mal du dehors. L’influence de l’environnement sur la santé par Rémy Slama. Éditions Quae, 2017. Présentation par Philippe BOUCHARD

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  • Rapport

    Rapport 18-06. La demande d’une nouvelle orientation (rhumatologie) par l’établissement thermal de vals-les-bains

    Les rapporteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêt en relation avec le contenu de ce rapport.

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  • Information

    Experts, expertises, et liens d’intérêt en médecine

    Experts, expertises, and conflict of interest

    M. Huguier, JP. Tillement, G. Milhaud n’ont pas de conflit d’intérêt avec le contenu de cette information. D. Houssin est membre du conseil d’administration de l’Autorité européenne de sécurité sanitaire.

    Un conflit d’intérêt a été défini comme une situation d’interférence entre une mission de service public et l’intérêt privé d’une personne qui concourt à l’exercice de cette mission. Initialement, la réflexion sur le sujet a surtout été orientée vers la sécurité sanitaire et l’indépendance de l’évaluation des risques et de leur gestion. La qualité d’expert est étroitement liée à l’expérience, aboutissant à l’assimilation des qualifications de spécialiste et d’expert. Il est alors presque inéluctable que l’expert médical ait eu ou ait un lien d’intérêt avec les firmes pharmaceutiques et les fabricants  de dispositifs médicaux. Paradoxalement, alors que les exigences sur les liens d’intérêts des experts sont de plus en plus prégnantes, depuis quelques années le populisme scientifique et la suspicion généralisée vis-à-vis de toute décision ont abouti à contester les expertises. Les conflits d’intérêt ont été définis de façons de plus en plus pertinentes et précises qui ont entrainé une grande complexité des procédures et l’élimination inutile de candidats utiles. La collégialité de l’expertise minimise les risques que l’expertise soit entachée, mais expose à des influences prédominantes. L’indépendance de jugement et l’objectivité des experts peuvent et doivent être contrôlables et contrôlées par l’expertise méthodologique à partir de données factuelles et de leurs niveaux de preuve. De façon générale, c’est à l’organisme qui sollicite les experts de se garder des marges de manœuvre suffisantes pour déterminer des règles de comportement qui leur paraissaient adaptées aux questions particulières qui se posent. Le rôle d’expertise des Académies par l’indépendance de ses membres, leur pluridisciplinarité, leur déclaration de liens d’intérêt pourraient aujourd’hui en faire des instances privilégiées d’expertise.

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  • Communication scientifique

    DocaMED : Application numérique d’enseignement et de documentation sur les médicaments et leurs indications thérapeutiques

    DocaMED: Numeric application for teaching and documentation on medicines and their therapeutic indications

    P. Lechat déclare être co-fondateur de la société DocaMED.

    DocaMED est une application numérique de documentation et d’enseignement sur les médicaments et leurs indications thérapeutiques. Pour chaque indication thérapeutique, les médicaments ayant l’autorisation de mise sur le marché dans l’indication et commercialisés en France sont présentés selon la classification anatomique-thérapeutique-chimique (ATC) de l’OMS. La fiche de chaque médicament donne accès à son résumé des caractéristiques du produit (RCP), à la notice d’information aux patients, à l’avis de la commission de transparence, aux conditions de prescription et délivrance ainsi qu’à leur prix et niveau de remboursement par l’assurance maladie. Pour chaque indication thérapeutique sont fournies des ressources documentaires incluant les autorisations temporaires d’utilisation (ATU), les recommandations thérapeutiques, les revues Cochrane, les propriétés pharmacologiques et les ruptures d’approvisionnement des médicaments concernés. La base DocaMED, indépendante vis-à-vis de l’industrie pharmaceutique, est mise à jour chaque semaine en lien avec les données produites et validées par les autorités de santé et accessibles sur les sites web de la base de données publique sur les médicaments, de l’agence nationale de sécurité des médicaments (ANSM), de la haute autorité de santé (HAS) et de l’agence européenne du médicament.

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  • Communication scientifique

    Syndrome catatonique de l’enfant et de l’adolescent: une pathologie rare fréquemment associée à une cause organique

    Catatonic syndrome in child and adolescent: a rare condition with frequent underlying organic condition

    Le syndrome catatonique est un syndrome psychomoteur rare chez l’enfant et l’adolescent. Bien que sa présentation soit proche de celle de l’adulte, certains symptômes sont importants chez l’enfant et l’adolescent (par exemple les signes de régression au plan du développement). Les pathologies psychiatriques associées sont les mêmes que celles retrouvées chez l’adulte. Néanmoins, on retrouve plus souvent une schizophrénie qu’un trouble de l’humeur, et on a souvent des antécédents de trouble du neurodéveloppement. La morbidité et la mortalité sont parmi les pires rencontrées en psychiatrie de l’enfant. Une pathologie organique sous-jacente est très fréquente (jusque 20 % des cas), et sa recherche doit être systématique car elle peut conduire à un traitement spécifique (par exemple traitements immunosuppresseurs en cas de maladie auto-immune). Les traitements symptomatiques (posologies élevées de benzodiazépines et electro-convulsivo-thérapie, ECT) sont aussi efficaces que chez l’adulte, mais doivent être mieux connus des cliniciens psychiatres d’enfant qui hésitent à les utiliser.

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  • Communication scientifique

    Place des substituts de l’os dans les pertes de substances osseuses

    What bone substitutes for what bone loss

    Les auteurs déclarent n’avoir aucun lien d’intérêt en relation avec le contenu de cet article.

    Les pertes de substance osseuse, fréquentes en orthopédie et traumatologie, ont de multiples étiologies. Le chirurgien a de nombreuses possibilités pour les combler dont les substituts osseux. Il en existe plusieurs familles, la plupart d’origine synthétique. Le choix du mode de comblement se fait selon de nombreux critères parmi lesquels l’étiologie, l’état local, le volume à combler, l’âge du patient… Il dépend également des avantages et inconvénients du substitut selon la famille à laquelle il appartient. Les céramiques de phosphate de calcium représentent la principale famille de substitut osseux. Elles ont différentes formes et tailles (granulés, formes géométriques…) Leur principale propriété est la bioactivité qui permet des échanges avec les cellules, tissus et fluides environnants. Elles possèdent une macroporosité qui permet un envahissement cellulaire et osseux. Les ciments phosphocalciques ont l’avantage d’être injectables sous forme liquide, éventuellement en percutané. La prise et le durcissement se font in situ en quelques minutes. Les substituts à base de nanocristaux d’hydroxyapatite comportent des nanocristaux identiques à ceux de l’os et possèdent une bioactivité particulière. Ils sont injectables mais ne durcissent pas in situ. Les allogreffes ayant fait l’objet d’une sécurisation microbiologique évitent tout risque infectieux tout en conservant l’essentiel des propriétés de l’os spongieux. Elles sont maintenant plus utilisées que les allogreffes cryoconservées. Il appartient au chirurgien de bien connaître les propriétés, avantages et inconvénients de chacune des familles de substitut et de faire l’analyse de la perte osseuse avant de décider de son mode de comblement. Une série personnelle de 28 comblements osseux pour tumeur osseuse bénigne illustre cette mise au point.

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  • Présentation ouvrage

    Jacques Rouëssé. Le Bien-Aimé se meurt. Louis XV, le malade et ses médecins. Éditions Fiacre, 2018.

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  • Rapport

    Rapport 18-05. La biologie médicale face aux défis de l’évolution des besoins de santé

    Medical biology in the face of the evolution of health care needs

    Les membres du groupe de travail appartiennent aux Académies nationales de Médecine et de Pharmacie et sont spécialisés en biologie médicale. Ils n’ont aucun intérêt personnel dans les propositions issues de ce rapport.

    Depuis la publication de l’ordonnance du 13 janvier 2010 ratifiée par la Loi du 30 mai 2013, la biologie médicale en France a connu une restructuration massive avec apparition de regroupements pouvant atteindre plusieurs centaines de laboratoires. Cette évolution, qui aboutit à une réduction considérable du nombre de structures, pose un certain nombre de problèmes liés à l’industrialisation, à la financiarisation croissante, aux difficultés de  l’accréditation et à la disparition du lien de proximité entre le biologiste et le prescripteur ou le patient. Elle entraîne également une très nette désaffection des étudiants, en particulier des étudiants en médecine, pour cette spécialité dont le caractère médical a pourtant été clairement affirmé par la Loi. Le présent rapport fait le point sur la situation actuelle de la biologie médicale et émet des recommandations pour renforcer le rôle du biologiste médical dans le système de santé et la prise en charge des patients.

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  • Communiqué

    À propos de la dépénalisation de la consommation de cannabis

    Les auteurs déclarent ne pas avoir de lien d’intérêts avec le sujet abordé.

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  • Éloge

    Éloge de M. Christian CABROL (1925-2017)

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  • Présentation ouvrage

    L’Homme glial : une révolution dans les sciences du cerveau par Yves Agid et Pierre Magistretti. Éditions Odile Jacob, 2018.

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  • Communication scientifique

    Pollution de l’air et baisse de la biodiversité : quels enjeux pour le patient allergique ?

    Air pollution and biodiversity loss: what are the concerns for the allergic patient?

    L’auteur déclare n’avoir aucun lien d’intérêt en relation avec le contenu de cet article.

    Au cours des dernières décennies, la prévalence de l’asthme et des allergies a doublé. Cette élévation du nombre d’asthmatiques et d’allergiques est due à des causes environnementales ; les modifications génétiques nécessitant des périodes plus longues pour se produire. Les facteurs de risque environnementaux peuvent cependant agir sur les marques épigénétiques et ainsi bloquer la fonctionnalité des gènes, parfois même les rendre inopérants. La pollution atmosphérique et la perte de biodiversité sont parmi les facteurs environnementaux le plus souvent évoqués pour expliquer cette augmentation. Depuis une cinquantaine d’années la pollution atmosphérique de l’intérieur et de l’extérieur a augmenté notamment en raison de l’urbanisation. De plus en plus de données expérimentales et épidémiologiques de populations relient celles-ci non seulement à l’aggravation mais aussi au développement de l’asthme et des allergies. En même temps, on a assisté à une perte de biodiversité, ce qui peut affecter la capacité immunomodulatrice de l’intestin et des poumons, et ainsi faciliter le développement de la réponse allergique dans ces organes comme commencent à le montrer des données récentes. Des actions sont possibles pour lutter contre ces deux facteurs. Cependant, c’est par la prise en compte simultanée des différentes expositions par une approche exposomique au cours de la vie en vue de la mise en œuvre d’une prévention personnalisée que la progression des allergies pourra être arrêtée.

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  • Communication scientifique

    Nouveaux phénotypes et endotypes des maladies allergiques respiratoires

    New phenotypes and endotypes of allergy-related respiratory conditions

    L’hétérogénéité de l’asthme et des maladies allergiques dans l’enfance est caractérisée par de multiples phénotypes liés à des mécanismes physiopathologiques différents qui caractérisent les endotypes. Les sensibilisations allergéniques multiples et précoces sont associées à un risque plus élevé d’exacerbations d’asthme. Le risque de persistance de l’asthme à l’âge adulte est un phénotype d’asthme sévère notamment à début précoce avec co-morbiditées allergiques multiples et/ou avec mauvaise fonction respiratoire. A l’inverse, l’inflammation des voies respiratoires à neutrophile n’est pas fréquente chez les enfants souffrant d’asthme et n’est pas stable au cours du temps.

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  • Communication scientifique

    Allergologie aujourd’hui. Un livre blanc pour enseignement et pratiques

    Allergology today. A white paper for teaching and practising

    Les allergies respiratoires sévères sont une problématique majeure de santé publique. Quasiment inexistantes dans les années 80, les formes sévères se développent aujourd’hui de manière inquiétante. Trop souvent sous estimées et assimilées à des pathologies bénignes, elles ont pourtant des répercussions majeures d’un point de vue social et économique. Avec une exposition croissante de la population aux polluants environnementaux, cette problématique se pose avec d’autant plus d’insistance et nécessite la mise en œuvre d’un plan d’action national. Après la création en 2017 de la spécialité universitaire « Allergologie », il est maintenant temps de structurer l’offre, des soins primaires aux soins tertiaires. Le livre blanc rédigé par la Fédération Française d’Allergologie et soutenu par la Fédération Française de Pneumologie ambitionne de susciter une prise de conscience globale, tant de la part des pouvoirs publics et des professionnels de santé que du grand public, sur les conséquences d’une maladie trop souvent banalisée voire méconnue. Défendre l’accès des patients allergiques respiratoires sévères aux meilleurs soins est l’affaire de tous.

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  • Conférence invitée

    Bilan et perspectives de la réforme de l’État dans le secteur de la santé (1996-2018)

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  • Rapport

    Rapport 18-04. La place de la France dans les essais cliniques à promotion industrielle

    L’auteur déclare ne pas avoir de lien d’intérêts avec le sujet abordé.

    La place de la France dans la réalisation des essais cliniques à promotion industrielle recule depuis 10 ans. Les raisons en sont multiples : 1 /une diminution de l’offre thérapeutique française liée à un recul de l’industrie pharmaceutique française qui n’a pas pris à temps le virage des biotechnologies, à la difficulté des Biotechs à atteindre une taille critique et des Medtechs à créer des leaders de taille mondiale.2 / des lourdeurs administratives  entrainant un retard des réponses de l’ANSM et des CPP aux procédures d’essais cliniques. 3/ une capacité d’inclusion insuffisante dans les délais impartis.4 /une démotivation des investigateurs. A l’issue de ses auditions, le groupe de travail de l’Académie Nationale de Médecine formule des pistes de réflexion et  une série de propositions pour permettre à la France de retrouver son attractivité dans un domaine capital  de l’innovation médicale pour le bien des patients.

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  • Communication scientifique

    Editorial de la séance dédiée : « Résultats à long terme des grandes prothèses articulaires des membres »

    Les auteurs déclarent n'avoir aucun lien d’intérêt avec le contenu de cet article.

    Chaque année plusieurs centaines de milliers d’arthroplasties sont posées en France. Leur nombre a augmenté de 39 % en 10 ans (219 826 en 2006 versus 305 780 en 2017), soit environ 2 % de la population des plus de 50 ans. La durée de vie de ces implants articulaires a considérablement augmenté a moyen et long terme avec un taux de reprises avec nouvelle implantation de moins de 10 % en 10 ans (2006-2017). Les principales articulations intéressées sont en 2017 : la hanche (166 839), suivie du genou en forte augmentation (117 706), puis de l’épaule (18 225).

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