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861 résultats

  • Communiqué de presse

    Download (PDF) Synthesis and conclusions of the hepta-academic conference of June 15, 2022 “One health: sharing microbes and antibiotic resistance

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  • Communiqué de presse

    Facing the risk of viral zoonoses, the French National Academy of Medicine creates an information watch available on its website

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  • Communiqué

    For a neurological and psychiatric follow-up of long forms of Covid-19

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  • Communiqué

    A real risk of medical device shortage

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  • Rapport

    Rapport 22-09. Perception du risque médicamenteux par le public et rôle des médias

    Perception of medication risk by the public and role of the media

    Des enquêtes d’opinion montrent régulièrement que, dans leur grande majorité, les français ont une perception positive de l’efficacité et de la sécurité d’emploi des médicaments, y compris des vaccins. La défiance ou l’hostilité à leur égard ne sont le fait que d’une petite minorité de la population, mais active et bruyante sur les réseaux sociaux ainsi que dans les médias et surévaluée par les médias et les pouvoirs publics. Pourtant, la pandémie due au SARS-CoV-2 (Covid 19) a confirmé combien la perception du risque médicamenteux par le public est instable, parfois peu rationnelle, combien sont nombreux et complexes les déterminants de cette perception et quel rôle de caisse de résonance des peurs du public ont pu jouer les médias. On peut y voir en filigrane la tendance générale de notre société qui est d’accorder la primauté au risque, au détriment du bénéfice, dans l’appréciation d’une innovation technologique. L’arbre du risque cache souvent la forêt de l’efficacité.

    Cette polarisation des esprits sur les risques, associée à une surestimation des faibles probabilités, témoigne de l’imprégnation de nos mœurs par l’idéologie de la précaution.  A quoi s’ajoutent des facteurs de distorsion tels que le préjugé naturaliste, le relativisme culturel et l’extension planétaire des réseaux sociaux qui répandent dans l’instantanéité de fausses informations plus virales et mieux mémorisées que les vraies, entravant la communication fondée sur les données de la science. Favoriser la juste perception du risque médicamenteux impose de rappeler à la fois les bénéfices, les risques liés à l’action, mais aussi ceux liés à l’inaction ; de tenir le plus grand compte de l’évolutivité des connaissances ; de clarifier les messages institutionnels en les rendant les plus factuels possibles ; de limiter le nombre des émetteurs publics en vue d’aboutir à une plus grande cohérence de leurs messages ; d’avoir la franchise de dire parfois qu’on ne sait pas, la médecine s’exerçant par nature en contexte d’incertitude.

    L’Académie en appelle à une politique pédagogique ambitieuse auprès des jeunes : une formation à l’esprit critique et une acquisition des bases de la culture du risque médicamenteux devraient être instaurées dès le collège. Elle estime en outre que le public est en droit d’attendre des médias une information de qualité, prudente, contrôlée et indépendante des rumeurs, en faisant appel à des experts indiscutables et en privilégiant les données objectives par rapport aux témoignages subjectifs fondés sur des expériences individuelles.

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  • Communiqué

    Pursuing one’s life in an EHPAD (*) is a painful decision that requires prior information and human support

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  • Communiqué

    More cautiousness for lingual frenotomy in newborns and infants!

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  • Rapport

    Rapport 22-07. Le traitement du cancer demain : Place de la chirurgie et des chirurgiens

    Les auteurs n’ont pas de conflits d’intérêt sur le sujet.

    Le cancer est une des principales causes de mortalité en France. Les nouvelles méthodes de prise en charge pluridisciplinaire des cancers ont bousculé la place de la chirurgie. Cette dernière mérite d’être analysée au vu de la réforme du 3e cycle des études médicales qui a modifié la formation des chirurgiens. La chirurgie elle-même s’est transformée avec 3 tendances : une désescalade chirurgicale au niveau tumoral et ganglionnaire, l’apparition de techniques « interventionnelles » dont les opérateurs peuvent être issus des filières médicales ou chirurgicales et une amélioration de la qualité de vie des patients avec une diminution des séquelles de la chirurgie. Une adaptation des chirurgiens et de leurs pratiques à ces évolutions est indispensable. Le chirurgien « oncologue » doit être un chirurgien opérant les cancers de sa spécialité connaissant également l’oncologie pour être capable de discuter avec les oncologues médicaux au cours des RCP indispensables à la bonne prise en charge des patients. Un contrôle de la formation initiale des chirurgiens est effectué au niveau de chaque DES de spécialités mais une formation continue est nécessaire avec une certification répétée au cours de l’exercice dans laquelle doit être intégrée une valence oncologique. Cette valence pourrait être une validation ordinale. A côté de cette qualification des chirurgiens « oncologues », l’instauration de seuils d’activité pour les services traitant les cancers est justifiée mais la nécessité d’un contrôle de la qualité de l’ensemble de la prise en charge tout au long du parcours de soins est indispensable. Le meilleur moyen de ce contrôle est la constitution de registres chirurgicaux pour chaque cancer. Enfin la garantie d’une telle prise en charge chirurgicale ne peut se faire que par un excellent maillage territorial tenant compte de la gradation des soins en chirurgie carcinologique et d’une répartition publique-privée avec un contrôle qualitatif identique.

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  • Communiqué

    Growing up together… If the child’s health allows it, community integration optimizes his or her development

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  • Communiqué

    Animal reservoir of SARS-CoV-2: a threat to humans?

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  • Rapport

    Rapport 22-08. La recherche en biologie-sante : prospectives

    BIOLOGY AND HEALTH RESEACH : PROSPECTS

    Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts.

    Les étapes fondatrices de la recherche française en Biologie-Santé furent la création des Centres hospitalo-universitaires (CHU) en 1958, dans le prolongement du Colloque de Caen qui traita de l’ensemble de la recherche en 1956, l’action de la Délégation Générale à la Recherche Scientifique et Technique et la création en 1964 de l’Institut National de la Santé Et de la Recherche Médicale (Inserm). L’évolution de la recherche en Biologie-Santé s’est depuis éloignée de ses principes fondateurs. Au sous-financement chronique de ce domaine de la recherche en Biologie-Santé, s’est ajoutée la complexité de son organisation. Refinancer la recherche en Biologie-Santé, en simplifier l’organisation et les procédures administratives auxquelles elle est soumise, restaurer la place des chercheurs dans les organes décisionnels sont devenues des priorités sans lesquelles le pays s’exposerait à un déclin de l’innovation en santé qui pourrait devenir irréversible. L’organisation et la gouvernance des CHU doivent être révisées pour répondre aux impératifs d’une recherche dont les moyens, les outils, la masse critique requise, les objectifs d’innovation ont subi une révolution au cours des 20 dernières années. La recommandation du groupe de travail est d’organiser un colloque de refondation des CHU et de leur place dans une organisation simplifiée de la recherche. Placé sous l’égide des Académies nationales de Médecine et de Pharmacie, ce colloque aurait pour triple objectif : réunir les parties prenantes pour élaborer un plan de refonte de la recherche en biologie-santé ; alerter les pouvoir publics sur les impératifs d’une évolution nécessaire de la médecine universitaire française ; informer les citoyens sur les enjeux de cette reconstruction pour une recherche de haut niveau.

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  • Communiqué

    The pandemic is not over

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  • Rapport

    Rapport 22-06. Maladies Neurodégénératives : Marqueurs Biologiques et de Neuroimagerie

    Neurodegenerative Diseases : Bio- and Neuroimaging Markers

    Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêt en relation avec le contenu de l’article.

    Les marqueurs biologiques et de neuroimagerie ont acquis au cours de ces dernières années une place grandissante dans la prise en charge des maladies neurodégénératives. A une approche purement clinique, s’est substituée progressivement une démarche plus globale les intégrant dans le processus diagnostique et dans le suivi. Maintenant plus accessibles, ils sont de nature biologique mais aussi issus de la neuroimagerie et de l’électrophysiologie.   Leur place dans le soin courant et dans le diagnostic précoce fait l’objet d’évaluations rigoureuses dans la mesure où leur sensibilité et leur spécificité n’est pas absolue. Ils ne sont pas à eux seuls synonymes de maladie. Leur utilisation potentielle en phase pré-symptomatique fait apparaitre des questions éthiques fondamentales.

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  • Communiqué

    For safe spa-cures, the obligation to vaccinate against Covid-19 must be extended to all professionals working in thermal establishments

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  • Communiqué

    Peritoneal dialysis: a treatment to be developed for the management of chronic end-stage renal disease

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  • Communiqué

    THERAPEUTIC EFFICACY OF CANNABIS? Demonstrating its truthfulness with clinical trials that follow the rules of current good practices remains imperative.

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  • Communiqué

    The reinforced care unit in medical or surgical hospitalization: an important component of the reorganization of care in health facilities

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  • Communiqué de presse

    In support of ukrainian doctors

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  • Rapport

    Rapport 22-05. Activités physiques et sportives au travail, une opportunité pour améliorer l’état de santé des employés

    Physical activity and sport at work, an opportunity to improve the health of employees

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  • Communiqué

    Covid-19 and cardiovascular diseases: dangerous links

    Covid-19 and cardiovascular diseases: dangerous links

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  • Communiqué

    Medicine and gender transidentity in children and adolescents

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  • Rapport

    Rapport 22-04. Médecine et Santé au Travail. Loi du 2 août 2021. Attractivité vers cette discipline

    Occupational medicine. Law of the 2nd of August 2021. Attractiveness to this speciality

    Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts en relation avec le contenu de cet article.

    La médecine et santé au travail est une victoire humaniste de notre époque. Elle est en danger : il existe une pénurie importante de médecins pour les deux métiers de médecin généraliste et de médecin du travail que l’on ne compensera pas en remplaçant les uns par les autres. Pour renforcer l’attractivité envers la médecine et santé au travail, il convient de fixer quelques principes de base :

    -la médecine du travail est une spécialité nécessitant une formation approfondie en toxicologie, pathologie professionnelle par organes et par métiers, physiologie du travail et ergonomie, et enfin législation d’hygiène et sécurité.

    De nombreuses fonctions du médecin du travail ne peuvent absolument pas être remplies par d’autres acteurs sans qu’ils aient obligatoirement un enseignement approprié.

    -le médecin généraliste peut rencontrer des situations qui font appel à la médecine du travail, notamment le dépistage de maladies professionnelles à son cabinet de ville, qui devraient conduire à des actions de prévention primaire et de réparation si la maladie s’est installée mais aussi à la connaissance de facteurs d’environnement non professionnels qui devraient faire partie de sa formation obligatoire. Il faut faciliter la relation professionnelle étroite entre médecin du travail et généraliste dans l’intérêt du patient et pour un bon exercice de la médecine du travail. Le dossier médical partagé ne peut être totalement disponible pour les différentes sortes de médecins, sans certaines garanties.

    le rôle des infirmiers du travail peut être étendu sous la responsabilité du médecin du travail, notamment en matière de vaccinations et d’entretiens infirmiers mais seulement dans le cadre de délégations précises avec un protocole qui pourrait être national pour éviter trop de diversités locales ou régionales.

    La nouvelle loi du 2 août 2021 augmente les tâches et les responsabilités du médecin du travail et augmente ainsi l’attractivité vers cette profession à condition que l’enseignement de la médecine et santé au travail soit présent et conséquent dans toutes les facultés de médecine, pour éviter le phénomène d’absence d’information sur une discipline passionnante mais trop souvent méconnue ou non enseignée.

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  • Rapport

    Rapport sur les mentions d’étiquetage des eaux conditionnées* (Saisine Direction générale de la santé – DGS – du 16 Juin 2021)

    Report on the labeling of packaged waters

    Liens d’intérêt : aucun

    Certaines eaux conditionnées, eaux minérales naturelles (EMN, eaux de source principalement, peuvent avoir un contenu minéral à l’origine d’effets cliniques qui méritent d’être mentionnés pour l’information des consommateurs. L’effet diurétique est lié au volume d’eau et à la vitesse d’ingestion, mais les minéraux ne sont pas susceptibles de jouer un rôle concret ; il n’y a donc pas matière à mention.

    Les eaux bicarbonatées (à partir de 600 mg/L d’hydrogénocarbonate) facilitent la digestion en agissant sur le transit gastroduodénal et les fonctions hépatobiliaires. Les eaux sulfatées (à partir de 200 mg/L chez l’adulte et 140 mg/L chez l’enfant) sont susceptibles d’accélérer le transit intestinal et d’avoir un effet laxatif qui est accru si les eaux sont riches en magnésium (à partir de 50 mg/L). Ces effets doivent faire l’objet de mentions.

    La carence en fluor entraîne des caries dentaires que la fluoration des eaux de consommation humaine dans les limites fixées par les recommandations internationales permet de prévenir sans effet délétère, dentaire ou osseux. Un apport fluoré excessif conduit à une altération de la structure et de la qualité des dents et du squelette. Un apport supplémentaire de fluor qui serait bénéfique à la santé osseuse n’est pas déterminé à ce jour. Les apports quotidiens ne doivent pas dépasser 0,05 mg/kg de poids corporel par jour. Les nourrissons et jeunes enfants ne doivent pas consommer une eau dont la concentration en fluor soit supérieur à 0,3 mg/L s’ils font l’objet d’une supplémentation médicale en fluor.

    La composition physicochimique essentielle de toutes les eaux destinées à la consommation humaine doit être communiquée aux consommateurs de manière lisible. Les boissons, préparées à partir d’eaux conditionnées et addition de nutriments d’autre nature, doivent porter une information nutritionnelle adaptée à la consommation aux divers âges de la vie. Les eaux rendues potables par traitement peuvent exposer à des carences minérales encore mal évaluées.

    La consommation au long cours d’une eau conditionnée, EMN en particulier, doit être approuvée par le médecin traitant.

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  • Communiqué

    Health, a matter of State

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  • Communiqué

    Vaccination of children aged 5 to 11 against Covid-19: don’thesitate any longer

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  • Rapport

    Rapport 22-03. Drogues licites et illicites et modifications de l’épigénome

    Legal and illegal drugs and epigenomic alterations

    Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts.

    Les enquêtes attestent de la prévalence élevée d’usage du tabac, de l’alcool et du cannabis, débutant dès l’adolescence, période critique pour la maturation cérébrale qui s’en trouve perturbée. Les consommateurs sont exposés à une double peine : pour eux-mêmes en raison des effets délétères directs de ces drogues, mais aussi par les marques épigénétiques qu’ils acquièrent et qu’ils pourraient transmettre à leur descendance. Les études chez animal démontrent que ces marques épigénétiques, qui n’affectent pas la séquence de l’ADN, modifient à la fois le niveau d’expression de certains gènes impliqués dans la réponse comportementale aux drogues et la vulnérabilité aux addictions. Les marques épigénétiques correspondent, en quelque sorte, à une mémoire cellulaire de l’exposition à certaines substances qui peut être transmise à la génération suivante, voire aux suivantes. Les régulations épigénétiques peuvent concerner différentes pathologies, et pourraient rendre compte en particulier de vulnérabilités aux comorbidités psychiatriques associées aux addictions. L’épigénétique des addictions devrait être mieux connue des décideurs et inspirer une politique de prévention par l’information à tous les âges de la vie.

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  • Communiqué

    The heart works again. A major scientific breakthrough… and crucial medically?

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  • Rapport

    Rapport 22-02. Après la crise COVID, quelles solutions pour l’EHPAD de demain ?

    After the COVID crisis, what solutions for the future nursinghome?

    Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts

    Le vieillissement de notre population génère des situations de grande vulnérabilité et de dépendance. Le maintien à domicile demeure habituellement la meilleure réponse pour respecter la volonté de la personne, le souhait de la famille et l’intérêt de la société. Il existe cependant un nombre important de situations où la prise en charge dans un Etablissement d’Hébergement pour Personnes Âgées Dépendantes (EHPAD) s’avère nécessaire. La pandémie de COVID-19 a mis sur le devant de la scène les EHPAD et leurs limites pour assurer des soins de qualité. Pour analyser la place actuelle des EHPAD dans la filière de soin et pour comprendre leurs difficultés de fonctionnement, il paraît indispensable de décrire les mutations accélérées qu’ont connues les EHPAD depuis leur création en 1999, puis, à la lumière de la crise actuelle, d’élaborer des pistes pour développer une vision positive du rôle que ces établissements ont à assurer dans le futur.

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  • Rapport

    Rapport 22-01. Psychothérapies : une nécessaire organisation de l’offre

    Psychotherapies: A necessary organisation of the offer

    Les auteurs déclarent n’avoir aucun lien d’intérêt avec ce rapport.

    L’efficacité thérapeutique des psychothérapies contre certains troubles tels que phobies, troubles dépressifs ou troubles addictifs est démontrée. La diversité des méthodes psychothérapiques impose une évolution de l’organisation d’une offre jusqu’ici trop peu lisible. La compétence en psychothérapie ne devrait être reconnue qu’à la condition d’une formation initiale clairement définie garantissant au patient un parcours de soin adapté à ses besoins et un choix de la thérapeutique proposée y compris non médicamenteuse. L’examen médical préalable à l’engagement dans une psychothérapie devrait assurer que l’indication le justifie parce que susceptible d’améliorer la symptomatologie et son pronostic. La solidarité nationale ne saurait être engagée sans ces garanties.

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  • Communiqué

    Avian influenza, a disaster for breeding, an exceptional risk for humans

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  • Communiqué

    Covid-19 and isolation measures: shortcomings to be corrected

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  • Communiqué

    End of life: importance of writing advance directives

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  • Communiqué de presse

    Professor Jean-Pierre GOULLÉ elected Vice-President of the French National Academy of Medicine for 2022 President of the French National Academy of Medicine for 2023

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  • Rapport

    Rapport 21-13. Formation des chirurgiens / des équipes chirurgicales à la chirurgie robot-assistée État de la situation actuelle. Propositions d’améliorations

    Training of surgeons / surgical teams in robot-assisted surgery Current status. Proposed improvements

    D. Poitout et P. Vouhe ne déclarent pas de conflit d’intérêt concernant ce travail
    J. Hubert ne déclare pas de conflit d’intérêt concernant ce travail, mais un lien avec Medtronic et Surgical Science

    Contexte : La robotique chirurgicale connaît un développement exponentiel, avec 6000 robots da Vinci (Intuitive Surgical®, Sunnyvale, CA, USA) actuellement implantés dans le monde. L’apparition de firmes concurrentes laisse prévoir une diffusion de cette technologie dans la plupart des blocs opératoires. Comme pour toutes les nouvelles technologies se pose la question d’une formation adaptée des utilisateurs et celle de la validation des compétences.

     Objectif : Évaluer les conditions actuelles de formation des équipes chirurgicales à l’utilisation du robot et, en l’absence actuelle de toute règlementation spécifique, apporter des recommandations.

     Méthode : Plus de 30 auditions d’experts extérieurs ou membres de l’ANM ont été réalisées par les membres de la Commission XV, ainsi qu’une analyse de la littérature.

     Résultats : Les besoins de formations techniques et non techniques concernent toute l’équipe : chirurgien, aide, infirmières, anesthésiste, techniciens et également formateurs.
    Les moyens de formation sont multiples, bénéficiant de la simulation et bientôt de l’intelligence artificielle, mais doivent être optimisés et standardisés.

    Comme en aéronautique ou en conduite automobile, la séparation des fonctions entre constructeur / utilisateur / formateur / certificateur est un gage d’indépendance et de sécurité, garantissant la protection des patients, mais également celle des chirurgiens, hôpitaux et industriels.

     Conclusion : La formation à ces nouvelles interfaces chirurgicales reste encore balbutiante et réclame amélioration, structuration et règlementation, sous le contrôle d’une entité nationale / internationale.

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  • Rapport

    Rapport 21-14. Les cancers en France : vers un registre national de fonctionnement centralisé

    Cancers in France: towards a centrally operated national register

    Les auteurs n’ont pas de conflits d’intérêt sur le sujet.

    Les données concernant l’épidémiologie des cancers en France donnant l’incidence, la prévalence et la mortalité du cancer reposent sur des estimations. Celles-ci sont calculées à partir des données collectées par les registres territoriaux, généraux et spécialisés du cancer, couvrant environ 24 % de la population nationale. Les méthodes d’estimation se sont améliorées avec actuellement la publication des incidences pour 74 sous-types de cancers. Le fonctionnement des registres reste difficile du fait de la complexité du recueil des données et des ressources financières difficiles à pérenniser. Les pays européens à faible densité de population se dotent tous progressivement de registres nationaux. L’Académie nationale de médecine considère la mise en place d’un registre national comme une importante étape en vue d’une prochaine harmonisation européenne. Un registre national du cancer bien défini par son cadre juridique, conforme au Règlement Général de la Protection de Données, devrait être hébergé à l’Institut National du Cancer, doté d’un financement pérenne et enrichi des données du Health Data Hub où il pourra trouver les outils d’intelligence artificielle indispensables à une recherche de qualité.

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  • Communiqué

    Should children be vaccinated against Covid-19?

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  • Communiqué de presse

    Pelvic endometriosis: a common disease of young women

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  • Communiqué

    Stand-by resuscitation: a new approach more appropriate to elderly patients and their families

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  • Rapport

    Rapport 21-12. L’endométriose pelvienne : Maladie préoccupante des femmes jeunes

    Pelvic Endometriosis:a worrying disease of young women

    Depuis près de deux décennies, l’endométriose est devenue pour l’ensemble du corps médical et plus particulièrement pour les gynécologues-obstétriciens, une pathologie féminine préoccupante. Son pic d’incidence chez les jeunes femmes, son impact sur la fertilité et la grossesse, la sexualité, la vie conjugale, familiale ou professionnelle dépassent largement le cadre de la santé et concerne toute la société dans toutes ses composantes.

    Maladie oestrogéno-dépendante, elle puise, en l’état actuel de nos connaissances et de nos moyens, l’essentiel du traitement médical dans l’association d’antalgiques de palier I ou II (parfois III avec une surveillance spécifique) et de traitements hormonaux anti-estrogènes parfaitement identifiés pour leur efficacité mais non adaptés à un souhait de procréation. Des stratégies de traitement de la douleur chronique axées sur l’amélioration de la qualité de vie, en particulier celles intégrant des prises en charge spécifiques en centre de la douleur, traitements comportementaux et physiques, sont privilégiées. Le recours à la chirurgie, orienté vers les cas complexes non résolus par les traitements médicaux ou liés aux récidives ou désir de grossesse, s’effectue selon un protocole multidisciplinaire (gynécologique, digestif, urologique …) dans lequel l’objectif est d’éradiquer la totalité des lésions sans pour autant altérer le potentiel de fertilité de ces patientes souvent nullipares et donc en privilégiant les voies mini-invasives et les techniques conservatrices pour limiter les complications et séquelles.

    Les enjeux actuels, outre cette spécificité de la fertilité, concernent particulièrement l’accessibilité aux soins et la qualité de ceux-ci. Celles-ci vont de pair avec l’instauration d’un parcours de soins labellisé, la création de Centres Spécialisés, en mesure d’offrir toutes les solutions thérapeutiques adaptées validées ou innovantes, un suivi qualifié, et une stratégie déterminée dans la formation et la recherche fondamentale et clinique.

    La nécessité  de connaitre l’incidence  précise de la maladie dans  l’ensemble de la population, de réunir toutes les conditions pour un diagnostic précoce (trop tardif à l’heure actuelle), d’assurer un suivi rigoureux à long terme ne peut trouver de réponse que dans une prise de conscience à tous les échelons de responsabilité locale, régionale et nationale.
    Ce sont toutes ces questions que soulève ce rapport, et les réponses que propose l’Académie Nationale de Médecine dans ses recommandations.

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  • Communiqué

    Human health research still partly depends on the use of animals

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  • Communiqué

    Do not overstep the health pass

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  • Communiqué

    Generalize the detection of SARS-CoV-2 in wastewater: an urgent measure at a time of epidemic reflux

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  • Communiqué

    Cystic fibrosis: the therapeutic revolution of CFTR channel function restoring drugs

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  • Communiqué

    L’immunothérapie des cancers : penser aux personnes âgées

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  • Communiqué

    Ne pas renoncer à l’immunité collective

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  • Communiqué

    Anti-Covid vaccination; is it time for booster shots?

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  • Communiqué

    Messenger RNA: a safe and highly effective vaccine weapon against Covid-19

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  • Communiqué

    Health Innovation Plan 2030: a budgetary effort, but a risk of increased complexity in the organization of research

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  • Communiqué

    Vaccination or isolation: the proper use of the obligation

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  • Communiqué

    Compulsory vaccination against Covid-19, a public health duty and a democratic commitment

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