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861 résultats

  • Communiqué

    Bedbugs in 2024: realities, risks, and deceptions

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  • Rapport

    Lever les freins au développement de la Recherche clinique en France

    Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts avec le sujet abordé.

    La recherche clinique correspond aux études scientifiques réalisées sur la personne humaine, en vue du développement des connaissances biologiques ou médicales. Afin d‘améliorer la compétitivité et l’attractivité de la France dans ce domaine, nous avons identifié un certain nombre de freins : lourdeurs administratives, capacités réduites à inclure rapidement, absence de disponibilité des investigateurs pour la recherche, difficultés à obtenir des financements académiques et à en disposer, difficultés d’adaptation rapide aux nouvelles technologies de santé et aux nouvelles méthodologies, prise en compte insuffisante des attentes des patients au regard de la recherche clinique. A la suite de ces constats, nous avons identifié 20 pistes de réflexion et émis 5 recommandations fortes : 1-Limiter et mesurer les délais règlementaires et surtout post- règlementaires en simplifiant les démarches administratives pour s’adapter à la compétition internationale. 2-Structurer, financer et recenser des réseaux, registres, cohortes et centres de ressources biologiques pour inclure rapidement. 3-Réuniversitariser et remédicaliser la gouvernance des CHU et des DRCI. 4-Restructurer l’organisation des CHU autour de pôles Hospitalo-universitaires intégrant des services de soins, des laboratoires et des équipes de recherche et disposant de moyens pour remettre la recherche au cœur des CHU et redonner du sens et de l’attractivité au métier d’hospitalo-universitaire. 5-Instituer au sein du ministère de la Santé une gouvernance médicale (le COHR) de la recherche hospitalière financée par les MERRI en réformant profondément la procédure d’allocation des moyens en la fondant sur des critères objectifs de qualité scientifique et de besoin médical

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  • Rapport

    Pour une éducation des jeunes citoyens à la prévention en santé

    Educating young citizens about preventive health care

    Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts

    En France où la qualité des soins est reconnue, la prévention en santé est insuffisante. Il en résulte d’importantes inégalités de santé, et les valeurs médiocres de certains indicateurs comme l’espérance de vie en bonne santé ou la prévalence de d’obésité. Dans ce contexte, renforcer la prévention est un enjeu majeur pour la santé des français, et un objectif prioritaire à développer par les pouvoirs publics. C’est également un enjeu pour la maîtrise des dépenses liées aux soins, et donc pour la pérennité de notre système de santé.

     

    La méconnaissance, par les citoyens, des principaux enjeux sanitaires et des déterminants de la santé représente un handicap au déploiement d’une politique de prévention. En effet, pour être efficace, une politique de prévention doit être acceptée et comprise par tous. Ceci rend indispensable d’inculquer à la population française une culture de la prévention en santé, qui passe par l’éducation de tous à la compréhension des enjeux et déterminants de santé.

     

    Faisant le constat que l’éducation est un déterminant essentiel de la santé, et que dans notre pays les pouvoirs publics font de l’école le pivot de l’éducation à la santé, il apparaît que si la biologie, la physiologie et la santé sont présentes dans les programmes scolaires, leur lien avec la prévention y est insuffisamment formalisé. D’autre part, le « parcours éducatif de santé » mis en place en 2016 pour mettre en œuvre des actions de prévention hors programmes scolaires, est déployé de façon hétérogène sur le territoire national. Les volumes d’enseignement consacrés aux thématiques de santé et prévention dans les programmes scolaires sont insuffisants au regard d’autres disciplines importantes.

     

    Compte tenu de ces éléments, l’Académie nationale de médecine appelle à une nouvelle alliance entre le monde éducatif et le monde de la santé, et recommande l’inscription dans les programmes scolaires d’une « éducation des jeunes citoyens à la prévention en santé » graduée de la maternelle au lycée. C’est l’école de la république qui doit assurer cette mission, pour ancrer dès l’enfance les connaissances et comportements qui permettront aux futurs citoyens d’adhérer aux politiques de prévention. Une éducation de la jeunesse à la prévention en santé est aussi indispensable à l’école que l’enseignement moral et civique. Parce-que prendre soin de sa santé, c’est aussi protéger les autres et agir de façon responsable pour la société.

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  • Rapport

    Comprendre la place de l’irrationalité dans le soin : quelles conséquences pour la pratique et la formation des soignants ?

    Understanding the place of irrationality in care: what consequences for the practice and training of carers?

    Les membres du groupe de travail déclarent l’absence de liens d’intérêt.

    Un nombre important de personnes se tournent vers des thérapies non conventionnelles, parfois au détriment de leur santé. Les motivations sont nombreuses : insatisfaction vis à vis du système de santé et de ses acteurs notamment du fait d’une perte de sens dans le soin, sentiment de méfiance envers la science, informations fallacieuses et complotisme étalés sur les réseaux sociaux. Dans un tel contexte, les soignants peuvent se sentir démunis face à des comportements qu’ils jugeront comme manifestement irrationnels. L’irrationalité d’un comportement est cependant un concept délicat à manier et qu’il faut considérer avec prudence dans le cadre de la relation médecin malade. Lors de la rencontre avec un patient la question de la finitude de la vie n’est jamais totalement absente. Construire une alliance thérapeutique implique souvent de prendre en compte une telle réalité. L’Académie nationale de médecine se doit de rappeler que la pratique clinique repose sur la maîtrise d’un savoir hautement scientifique et technique mobilisé dans le contexte d’un dialogue entre deux êtres humains, chacun empreint de sa propre subjectivité. Des pistes concrètes sont proposées dans ce rapport, dans les domaines de l’exercice clinique, de la formation des soignants, de l’information des patients et plus généralement des citoyens. Il s’agit d’un enjeu de toute première importance pour garantir un système de soin à la fois bienveillant et efficace, conditions nécessaires pour éviter le recours à certains soins alternatifs potentiellement délétères.  C’est à ces conditions que notre système de soin sera véritablement « rationnel ».

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  • Avis

    Risques zoonotiques et traumatiques liés aux contacts des enfants avec les animaux de compagnie non traditionnels (ACNT)

    Zoonotic and traumatic risks linked to children's contact with non-traditional companion animal (NTCA)

    Cet avis a pour objectif de présenter les risques occasionnés par des contacts de l’enfant avec des animaux autres que le chien et le chat (animaux de compagnie non traditionnels ou ACNT). L’engouement pour ces ACNT est en progression constante qu’il s’agisse du domicile familial (reptiles, amphibiens, petits rongeurs…) ou dans des lieux publics (fermes pédagogiques, mini-fermes, zoos, animaleries, aquariums…). Ces risques sont accrus chez le jeune enfant âgé de moins de 5 ans du fait de sa plus grande vulnérabilité, de son inconscience du risque traumatique ou infectieux ainsi que son comportement naturel de mettre toujours ses mains à la bouche, la recommandation de lui laver les mains étant inadéquate dans ce cas.

    À la différence de certaines zoonoses considérées comme très fréquentes comme la teigne observable simultanément chez l’animal et son propriétaire, il existe certainement une sous-estimation voire l’ignorance de certains risques pour l’enfant quand il s’agit d’un ACNT apparemment en bonne santé mais excréteur d’un agent pathogène. Les exemples sont nombreux : rat et hantavirus de Séoul, hamster et chorioméningite lymphocytaire, oiseau et Chlamydia psittaci, ruminants et colibacillose entérohémorragique, rongeurs, volailles ou reptiles et salmonellose …. Ceci peut expliquer une sous-estimation voire l’ignorance de ces risques pour l’enfant à son domicile ou dans un lieu public où l’on oubliera d’appliquer les mesures de biosécurité permettant d’éviter une contamination directe ou indirecte.

    Par conséquent, il importe

    • d’avertir le public de ces risques ;
    • d’afficher les mesures de biosécurité nécessaires dans les établissements accueillant enfants et animaux ;
    • de renforcer le contrôle sanitaire du commerce de ces ACNT ;
    • de créer une plateforme d’épidémiosurveillance regroupant tous les acteurs concernés (laboratoires de diagnostic, médecins, vétérinaires…) et en favorisant le partage des données informatives ;
    • de déconseiller tout contact étroit entre l’enfant âgé de moins de 5 ans et certains ACNT au domicile (reptiles, amphibiens, oiseaux) comme dans les lieux publics (ruminants…)
    • d’éviter l’implantation des zones de restauration près des mini-fermes destinées aux enfants.
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  • Rapport

    Systèmes d’IA générative en santé : enjeux et perspectives

    La santé est un des domaines majeurs d’application des technologies dites d’Intelligence Artificielle. Tous les domaines de la santé et toutes les spécialités sont concernés. Les systèmes d’intelligence artificielle générative (SIAgen) impressionnent par leur capacité à produire en quelques secondes des textes souvent pertinents, mais aussi parfois erronés. Leurs champs d’applications dans le domaine de la santé sont vastes et peuvent aller de l’aide à la rédaction de notes d’information à la rédaction de thèses ou de projets de programme de recherche. Pour les utiliser à bon escient il est important d’en connaitre les principes de fonctionnement. Les SIAgen fonctionnent à partir d’auto-apprentissage basé sur un nombre extrêmement élevé d’exemples, ce qui est très différent de l’approche humaine, qui s’appuie sur l’expérience, le contexte et un système de valeurs. Ils génèrent des textes avec une grande rapidité mais ne sont pas entrainés à rechercher ou à dire la vérité. Une validation humaine est donc toujours nécessaire. Par ce rapport, l’Académie nationale de médecine explicite plusieurs de ces avancées pour la santé, décrit les enjeux d’éthique associés et recommande des points d’actions à mettre en œuvre sans délai.

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  • Communiqué

    Faced to the high cost of new medical treatments in oncology

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  • Communiqué

    Warnings about the orientation of high school graduates leaving aside studies in pharmacy and medicine. There is still time to react.

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  • Communiqué

    Going without a medical diagnosis must remain an exception

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  • Rapport

    L’exposome, une contribution majeure pour la prévention

    Exposome, a major contribution for prevention

    Les rapporteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêt en relation avec le contenu de ce rapport.

    L’exposome correspond à l’ensemble des expositions, notamment à des agents chimiques, biologiques, physiques, des stress psycho-sociaux subies par un individu tout au long de sa vie. Il a été conçu dès le départ comme étant le complément du génome et comme un facteur majeur influençant la santé et l’état de bien-être des individus et des populations. Les expositions regroupées dans l’exposome sont, pour certaines d’entre elles, évitables et, dans ce sens, une meilleure compréhension de l’exposome va permettre de jouer un rôle majeur en prévention. Différentes propositions et initiatives ont contribué à mieux préciser certains aspects de l’exposome pour le rendre plus opérationnel, notamment concernant l’exposome chimique. Pour mieux cibler ce rapport, nous avons exclu les maladies infectieuses et parasitaires, les effets des médicaments et autres accidents thérapeutiques.

    L’Académie nationale de médecine émet, dans ce rapport, des recommandations pour contribuer à une meilleure prise en compte des effets de l’exposome sur la Santé. Elles visent à ancrer la notion d’exposome dans le quotidien des populations et à prévenir les impacts sanitaires de la crise environnementale. Des recommandations précises sont faites pour améliorer les capacités de mesurer des expositions, développer les services sanitaires capables d’explorer et d’interpréter les impacts des expositions, intégrer la prise en compte de l’exposome dans les évolutions de la réglementation, et développer une prévention à l’échelle populationnelle et personnalisée tenant compte notamment du sexe et du stade de développement. La prise en compte de l’exposome dans la pratique clinique est aussi recommandée. Enfin, un programme ambitieux de recherche sur l’exposome est proposé notamment par le développement des infrastructures et des méthodes adéquates et de projets d’étude des impacts de l’exposome sur les maladies.

    Une meilleure compréhension de la nature des expositions environnementales et de leurs impacts est une étape cruciale dans le développement d’une médecine préventive de qualité.

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  • Rapport

    Comment réformer les financements de la recherche hospitalière par les MERRI du ministère de la Santé et de la Prévention. Document complémentaire au Rapport « Réformer la recherche en sciences biologiques et en santé : Partie I, le financement et Partie II, l’organisation »

    Nous présentons les principes et la méthodologie d’un projet de réforme du financement de la recherche par le ministère chargé de la santé. L’objectif est d’aligner l’attribution de ces fonds, appelés MERRI, sur les pratiques internationales en la fondant sur des critères objectifs de qualité scientifique et de besoin médical. Une minorité de ces fonds serait attribuée aux hôpitaux sur une base concurrentielle et le reste sur une base contractuelle pluriannuelle, en utilisant des canaux de distribution sûrs et transparents. Un préciput substantiel serait alloué aux établissements. Cette réforme, qui vise à améliorer l’efficacité du financement de la recherche hospitalière en France, est très attendue par l’ensemble des chercheurs et des cliniciens.

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  • Communiqué

    Notice of the French National Academy of Medicine on practitioners qualified outside the European Union (Padhue)

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  • Communiqué

    Proposal to extend Papillomavirus (HPV) vaccination to men and women up to 26 years old: A way of speeding up the elimination of HPV-induced cancers

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  • Rapport

    L’innovation en santé. Une action volontariste de l’Etat face à la complexité de son organisation

    Health Innovation. A continuous national policy facing organisational complexity

    Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts

    Comme l’innovation en général, l’innovation en santé répond à des critères de nouveauté associée à un saut d’inventivité qui ne pouvait pas être prévu par l’état de l’art. Sa spécificité repose sur les fortes contraintes propres à son application, notamment le respect des principes de la bioéthique et la réglementation spécifique à la recherche et à l’innovation sur la personne humaine. Le soutien public à l’innovation s’est renforcé de manière continue au cours des vingt dernières années, notamment via les Programmes d’investissement d’avenir (PIA) à partir de 2010. Cependant, la multiplication des agences, des organismes de valorisation et des appels à proposition a induit une désorganisation du système, au détriment de son efficience. De plus, l’augmentation des financements via les PIA est incohérente avec l’affaiblissement constant des moyens alloués à la recherche fondamentale en biologie-santé qui est à l’origine de l’innovation. Pour que l’innovation arrive au lit du malade et concoure à la souveraineté de la France en matière de santé, il est indispensable de (i) coordonner le continuum du financement de la recherche fondamentale vers l’amorçage de projets d’innovation, et jusqu’au capital développement, tout en renforçant l’évaluation ; (ii) de simplifier, notamment en réduisant le nombre d’organismes nationaux et locaux de transfert de technologie ; (iii) d’encourager l’investissement privé en biologie-santé, notamment via des incitations fiscales ; (iv) de réduire les délais de contractualisation ; et (v) de soutenir les infrastructures de recherche ouvertes au start-ups et aux projets à risque.

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  • Communiqué

    The Rio 2023 protocol: towards optimized vaccination policies

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  • Communiqué

    Brain implants : hope, but vigilance

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  • Rapport

    COVID-19 et SYSTÈME NERVEUX : Formes aiguës et COVID long

    COVID-19 and NERVOUS SYSTEM: acute forms and long COVID

    Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêt en relation avec le contenu de ce rapport.

    Les données disponibles montrent que le virus SARS-CoV-2 présente un potentiel neuro-invasif, que son neurotropisme est relativement limité mais qu’il peut être neuro-virulent chez certains patients. L’atteinte du système nerveux associée à la COVID-19 en phase aigüe, se manifeste sous la forme d’encéphalopathies, d’accidents vasculaires cérébraux et d’une possible atteinte du système nerveux périphérique.

    L’implication du système nerveux est importante dans les formes prolongées. Désormais reconnu par les autorités de santé, le « COVID long » est identifié comme une affection fréquente compliquant l’évolution de l’infection par le SARS-CoV-2. Son expression clinique, polymorphe et parfois déroutante, interroge sur son mécanisme. Les modes d’expression clinique suggèrent une large participation du système nerveux au-delà d’une plainte cognitive quasi-omniprésente.

    La réalité de patients victimes d’atteintes neurologiques aigües et de patients atteints de COVID long invite : – à un effort de recherche coordonné pour identifier les différents mécanismes impliqués, – un dépistage de déficit cognitif devant une plainte cognitive, – la recherche systématique d’un trouble dépressif et/ou anxieux, -une prise en charge spécialisée multidisciplinaire au sein de laquelle le médecin traitant doit jouer un rôle clé.

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  • Communiqué

    Organ donation: also rely on advance directives!

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  • Rapport

    Transplantation pulmonaire de l’adulte en France, état des lieux

    Lung transplantation in France, state of play

    Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts avec le sujet abordé.

    La transplantation pulmonaire (TxP) constitue le traitement ultime de l’insuffisance respiratoire terminale et concerne environ 400 patients par an en France. Les indications de TxP restent dominées par la fibrose pulmonaire et la bronchopneumopathie chronique obstructive. La TxP est une activité complexe qui fait appel à de nombreuses expertises et soulève plusieurs problématiques menaçant potentiellement son efficience et sa pérennité. Parmi celles-ci, l’adéquation entre l’offre et la demande de greffons pulmonaires, l’organisation du prélèvement et de la greffe, la vitalité de la recherche clinique et translationnelle en TxP.

     

    L’Académie Nationale de Médecine souhaite dans ce rapport : 1) faire un état des lieux de l’activité de TxP en France et de la recherche clinique et fondamentale adossée à cette activité, en appréciant les points forts et les points faibles de chaque item ; 2) proposer des recommandations pour optimiser l’activité et des pistes d’amélioration.

    Ce rapport, qui couvre les données actuelles connues dans la thématique de la TxP en France, met en lumière les principales problématiques en relation avec cette activité parmi lesquelles la lourde organisation de la TxP, la préservation limitée du greffon et la fragilisation des équipes. Il avance des propositions portant sur le soin et la recherche visant à optimiser et garantir la poursuite et le développement de cette pratique pour les années à venir, avec notamment l’encouragement l’ouverture de plateforme mutualisée de conditionnement des greffons ou la création d’un réseau réunissant les centres de transplantation pulmonaires français.

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  • Communiqué

    Ensuring access to healthcare and equal treatment for all

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  • Avis

    INTER-ACADEMIC OPINION – REPROCESSING OF SINGLE-USE MEDICAL DEVICES FOR REUSE

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  • Rapport

    Vaccination des seniors

    Vaccination of seniors

    Bernard Bauduceau intervient comme consultant pour GSK et Pfizer ; Jean-Pierre Michel intervient comme consultant ou orateur pour GSK, Moderna et Pfizer. Les autres auteurs déclarent ne pas avoir de lien d’intérêt avec le sujet abordé.

    En France, la politique nationale de vaccination s’applique en priorité à l’immunisation des nourrissons avec un calendrier comportant 11 vaccinations obligatoires avant l’âge de 18 mois. Au-delà, y compris pour le grand âge, les recommandations concernant les vaccinations de routine sont souvent perdues de vue, à l’exception des vaccinations obligatoires (soignants, militaires…). Chez les sujets de 65 ans et plus, qui représentent plus de 20 % de la population, l’insuffisance des couvertures vaccinales vis-à-vis de 4 maladies infectieuses parmi les plus sévères pour cette tranche d’âge (grippe, Covid-19, pneumococcies et zona) crée un fardeau médical et économique de plus en plus lourd dans une population qui vieillit. Pour ces raisons, la vaccination des seniors devrait devenir un objectif prioritaire de santé publique. La protection vaccinale des personnes âgées doit être améliorée en impliquant tous les professionnels de santé, et en première ligne les médecins traitants, en mettant à profit les nouvelles avancées de la vaccinologie, en tirant le meilleur parti des technologies numériques et en intégrant ces mesures dans un programme ambitieux de maintien des couvertures vaccinales tout au long de la vie.

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  • Rapport

    Drogues : éducation et prévention

    Drugs of abuse : education and prevention

    Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêt en relation avec le contenu de cet article

    La consommation de drogues licites et illicites est responsable de la perte annuelle de près de 130.000 vies humaines en France à laquelle s’ajoutent des coûts sanitaires et sociaux considérables. La dépense directe des finances publiques s’élève à 22,1 milliards d’euros, soit près de 1% du PIB. Le niveau élevé d’usage de ces substances à l’âge adulte dans la population française s’explique par un début très précoce de leurs consommations, puis par des progressions régulières au cours de la vie, comme le montrent les études de prévalence. Si les enquêtes les plus récentes affichent une baisse sensible de la fréquence d’usage de ces drogues chez les adolescents, ces consommations demeurent importantes et constituent un problème majeur de santé publique auquel il faut apporter des réponses prioritaires. En effet, l’adolescence est une période de vulnérabilité toute particulière aux addictions du fait de l’absence   de maturité    neuropsychologique.  De nombreux   facteurs peuvent  faciliter  la transition vers l’addiction, qu’ils soient génétiques, environnementaux, liés à une vulnérabilité psychiatrique ou aux traits de la personnalité. D’une manière générale, la consommation de drogues à l’adolescence est susceptible d’induire de nombreux troubles. Pour sa prévention, il est indispensable d’assurer précocement, dès l’école primaire, une éducation spécifique sur les dangers de cette consommation, et de la poursuivre dans le cadre de programmes adaptés à toutes les étapes du parcours éducatif jusqu’à l’université. Des actions systémiques visant à une meilleure formation des professionnels de santé et à une véritable coordination des départements ministériels concernés doivent également être mises en place. L’Académie nationale de médecine propose des recommandations pour répondre à ces questions.

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  • Communiqué de presse

    The French National Academy of Medicine redefines access to its live sessions via YouTube

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  • Communiqué

    Legalizing the “recreational” use of cannabis would be a serious health error.

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  • Communiqué

    Innovative Medical Devices and/or Procedures “How to Simplify the organization”

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  • Communiqué

    CUTANEOUS MELANOMA : A PROGNOSIS TRANSFORMED BY IMMUNOTHERAPY

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  • Avis

    Avis conjoint des Académies nationales de Médecine et de Pharmacie sur l’Errance diagnostique dans les maladies rares

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  • Rapport

    Médicaments anti cancéreux onéreux : disponibilité et soutenabilité économique

    Expensive cancer drugs: availability and economic sustainability

    Jacques ROUËSSE : aucun ; Jean-Yves BLAY : Roche, GSK, Novartis, MSD, Deciphera, Bayer, pharmamar ; Brigitte DRENO : BMS, Fabre, Almirall, Regeneron ; Gilles BOUVENOT : conseils ponctuels en développement (GSK, Sanofi, Vifor Pharma, Sage-Therapeutics, Steba Biotech, Alnylan, TesaroBio France, Insmed, GenSight, Pierre Fabre médicaments, Lupin) ; Thierry FACON :aucun ; Norbert Claude GORIN : Airinspace », Hemolux consulting et ZHIJIAHUA internationalHK; François GUILHOT :Novartis ;Claude HURIET : aucun ;Yves JUILLET :aucun; Pierre LE COZ : aucun ; Richard VILLET :aucun ;Jean Paul TILLEMENT :aucun ;Pierre COCHAT : aucun ;Francis MEGERLIN :aucun; Jean SASSARD : aucun ;Jean-Pierre TRIBOULET :aucun.

    Le traitement des cancers vient de connaitre en 20 ans une révolution médicale liée à la mise au point de nouveaux médicaments tels les thérapeutiques ciblées, les inhibiteurs de points de jonction immunologiques et les cellules lymphocytaires génétiquement modifiées (cellules CAR- T).  Ces traitements, qui ont des coûts de production élevés, sont prescrits parfois longtemps, et la durée des prises en charge des patients cancéreux se prolonge liée à l’utilisation de ces produits en 3 -ème et plus de lignes de traitement. La prévalence du nombre de cancers a augmenté et donc leur coût de prise en charge sur le long terme aussi. Le développement des médicaments anticancéreux en deux phases, d’innovation au sein de jeunes pousses souvent issues de l’Université, puis de production et de commercialisation gérées par les grands groupes pharmaceutiques contribuent à proposer des prix d’un niveau inconnu jusqu’alors. La rapidité de leur autorisation de mise sur le marché interpelle aussi surtout lorsque manquent les preuves de l’efficacité sur l’augmentation significative de la survie. Il est donc justifié de recommander une certaine vigilance sur l’interprétation de résultats d’essais précoces. Cependant il ne convient pas de négliger l’intérêt de l’apport de médicaments anticancéreux pour des patients atteints de sous-types rares de cancers. Face à ce retard de la France dans le domaine il importe de soutenir fortement, financièrement, les jeunes pousses et l’industrie française du médicament anticancéreux. Il est recommandé la mise en place d’une structure sans but lucratif avec un partenariat public-privé pour fournir les volumes nécessaires de médicaments aux hôpitaux et cliniques à un prix fixe.

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  • Communiqué

    “SENOLYTICS”: IN SEARCH OF THEIR CLINICAL IMPLICATIONS

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  • Rapport

    Intelligence artificielle appliquée à la rythmologie cardiaque. Perspectives et propositions

    Artificial intelligence in cardiac Arrhythmology

    Les auteurs de ce rapport n’ont aucun lien d’intérêt avec le sujet.

    Le recueil numérisé de l’activité électrique myocardique autorise son analyse par Intelligence Artificielle (IA) à partir de trois sources que sont les outils d’intervention en rythmologie, les registres de la mort subite et les dispositifs médicaux connectés.

    Le traitement des arythmies atriales fait appel à l’IA afin d’identifier les zones de rotors ou de fibrose arythmogène dans le but d’améliorer la qualité de l’ablation de la fibrillation atriale (FA). La création, à partir de données d’imagerie, d’une chambre ventriculaire virtuelle personnalisée, permet à l’IA de guider l’ablation et d’évaluer le pronostic.

    Lors des morts subites, c’est moins l’analyse des données de l’activité électrique myocardique et de la délivrance du choc électrique salvateur que celle des données de santé de la population dans son ensemble, qui pourraient contribuer à identifier les meilleurs prédicteurs de risque.

    Les données recueillies lors d’examens électrocardiographiques banaux ou par les objets portables, dont les « montres connectées », permettent grâce à l’IA de prédire la survenue ultérieure ou la récidive de troubles du rythme. L’IA est aussi omniprésente dans l’analyse de l’électrocardiogramme en rythme sinusal permettant d’en tirer des conclusions dépassant largement son utilisation habituelle.

    L’utilisation de ces données ne va pas sans soulever des problèmes éthiques et juridiques qui sont encore incomplètement réglés. L’appropriation en rythmologie cardiaque de l’outil nouveau qu’est l’IA suggère aux médecins rythmologues d’approfondir leurs connaissances mathématiques et d’intégrer les propositions des apprentissages automatiques et profonds dans leur démarche diagnostique et thérapeutique.

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  • Rapport

    Rapport 23-20. Prise en charge des urgences coronaires par angioplastie percutanée transluminale : le présent, l’avenir et propositions concrètes

    Urgent treatment of acute coronary syndromes by percutaneous coronary intervention in France: Current status, the future and concrete proposals

    Les auteurs déclarent n’avoir aucun lien d’intérêt en relation avec le contenu de ce rapport.

    Les urgences coronaires regroupent un ensemble de situations où le pronostic vital est mis en jeu à court terme par le rétrécissement ou l’occlusion aiguë d’une artère coronaire. Elles sont traitées au mieux par la réalisation urgente par un cardiologue interventionnel d’une coronarographie suivie immédiatement par une angioplastie coronaire. Cette prise en charge est actuellement assurée de façon satisfaisante en France grâce à un maillage du territoire adéquat et un nombre de cardiologues interventionnels suffisant. Cependant, la prise en charge des urgences coronaires traitées par angioplastie coronaire est menacée : le nombre de cardiologues interventionnels en formation ne permettra pas le remplacement des départs en retraite, et l’attractivité de la cardiologie interventionnelle auprès des jeunes générations décroît. Face à cette situation, l’Académie nationale de médecine émet six recommandations : (1) adapter le nombre de cardiologues interventionnels en formation au nombre de départs en retraite et aux modifications de pratique médicale ; (2) assouplir les modalités de formation en cardiologie interventionnelle ; (3) créer une commission d’équivalence pour reconnaître les formations en cardiologie interventionnelle obtenus en dehors du troisième cycle des études médicales ; (4) développer les passerelles pour la formation des cardiologues en exercice et étrangers ; (5) rendre plus attractif l’exercice de la cardiologie interventionnelle; (6) engager une réflexion avec tous les acteurs impliqués dans la prise en charge des urgences coronaires, en particulier les urgentistes et la médecine préhospitalière.

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  • Avis

    Avis 23-17. Favoriser une fin de vie digne et apaisée : répondre à la souffrance inhumaine et protéger les personnes les plus vulnérables

    Promoting a dignified and peaceful end to life: Responding to inhuman suffering and protecting the most vulnerable people

    Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts avec le sujet abordé

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  • Rapport

    Rapport 23-18. Pénuries de médicaments, stocks de sécurité, indépendance nationale et législation de l’Union européenne

    Drug shortages, safety stocks, national independence and EU legislation

    Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts.

    Signalé régulièrement depuis plusieurs années, le manque de médicaments de prescription s’est amplifié pour deux raisons principales, l’augmentation régulière de la demande mondiale, d’environ 13 % par an, et ponctuellement par la multiplication des besoins liée à la pandémie de Covid-19. Or, nous ne fabriquons plus nos médicaments, la production nationale ne couvre que 6 % de nos besoins, l’Union européenne y ajoute 3 %, et nous importons le reste nécessaire dans des conditions qui sont aléatoires et difficiles à gérer. Les tensions voire des ruptures d’approvisionnement touchent une catégorie particulière de médicaments. Il s’agit de médicaments anciens, dits matures, exploités au-delà de leur temps d’exclusivité (brevet échu), de forte prescription sous leur forme initiale, le princeps, mais aussi largement copiés sous forme de génériques. Leurs prix de fabrication sont bas, seuls quelques industriels, parfois un seul, les fabriquent à moindre coût pour le monde entier dans des pays où leur volume de production est rentable, principalement en Chine et en Inde. Cette production se fait à flux tendu, le marché est compétitif. L’achat au producteur dépend du prix de vente final au patient, pour nous à l’assurance maladie. Nos prix sont bas ce qui rend notre approvisionnement plus difficile par rapport à d’autres pays, en particulier de l’Union Européenne, où les prix de dispensation sont plus élevés. Leur fabrication est complexe. Elle se réalise à partir de plusieurs étapes souvent délocalisées avant l’étape finale. Chacune d’elles est strictement encadrée, soumise à des procédures bien définies ; l’ensemble est fragile, difficilement contrôlable et donc vulnérable. Le problème posé est celui d’obtenir un apport régulier, pérenne et suffisant des médicaments dont nous avons besoin. Quels sont ces médicaments ? Une première liste réglementaire groupe les médicaments d’intérêt thérapeutique majeur (MITM) : elle est indicative mais longue, trop longue — environ 6000 médicaments — pour être utilisable. Il faut la restreindre d’où une sélection de médicaments critiques choisis parce qu’ils sont essentiels au plan médical et que la solidité (ou non) de leur approvisionnement doit être évaluée. Celle liste est en cours d’élaboration. Prévoir et anticiper un éventuel défaut de disponibilité suggèrent des interventions immédiates et à terme. La première est de constituer des stocks de sécurité lesquels, s’ils sont légitimes, se doivent d’entrer dans le cadre de la législation européenne. Celle-ci, en effet, impose la libre circulation des biens à l’intérieur de l’Union européenne et donc limite le stockage au strict besoin d’un membre pour ne pas en priver un autre. La seconde est celle de la relocalisation à l’intérieur de l’Union européenne des chaînes de production des médicaments qui lui sont indispensables. L’Académie nationale de médecine propose différents niveaux d’intervention. Le premier est, en complément de celui des MITM, de relever et d’étudier le statut des médicaments essentiels et sans alternative au plan thérapeutique et qui sont les plus exposés au risque de pénurie. Le second est de constituer des stocks de matières premières (ou de principes actifs) composants des médicaments critiques : on y voit comme avantages, la possibilité de fabriquer en urgence une forme pharmaceutique manquante (une préparation pédiatrique par exemple alors que d’autres sont disponibles), tout en respectant la législation européenne — ce n’est pas un médicament mais un moyen d’en faire — et une excellente façon de faire appel au tissu industriel français, en particulier à ses chimistes et à ses façonniers tout à fait capables de fabriquer les médicaments manquants. On peut imaginer qu’à l’intérieur de l’Union européenne, un certain partage prévisionnel des tâches puisse couvrir les besoins de tous ses membres. La conclusion de ce rapport est claire, il est et sera difficile à chaque État membre de l’Union européenne de résoudre seul le problème national de ses propres pénuries car la tâche est trop lourde et les investissements très importants. D’où la troisième proposition : seules des décisions européennes coordonnées pourront résoudre le problème globalement. Des décisions politiques en ce sens sont annoncées, elles seront à appliquer.

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  • Rapport

    Rapport 23-19. Rapport sur la demande de l’établissement thermal de Saint-Jean d’Angély (Charente-Maritime) en vue de l’obtention de l’orientation thérapeutique « RHUMATOLOGIE-RH »

    Report on the application of the Saint-Jean d’Angély spa-therapy care facility to obtain the agreement for musculoskeletal and rheumatic conditions “RHUMATOLOGIE-RH”

    Les auteurs de ce rapport et les membres de la commission 3 n’ont pas de lien d’intérêt.

    L’académie doit examiner l’étude par analogie et l’étude clinique réalisées en vue de l’obtention de l’agrément de « Rhumatologie » par l’établissement thermal de Saint-Jean d’Angély (eau minérale naturelle, chaude, sulfatée, calcique, sodique, magnésienne, ferrugineuse). Les eaux sulfatées sont utilisées en rhumatologie. Vingt et un stations thermales françaises agréées en rhumatologie utilisent des eaux minérales de ce type. Des études contrôlées et randomisées, parues dans la littérature internationale anglophone avec facteur d’impact, attestent d’un bénéfice clinique dans la lombalgie chronique, l’arthrose du genou, l’arthrose généralisée, les tendinopathies chroniques de l’épaule. L’étude clinique réalisée, conformément aux critères de 2020, est une étude interventionnelle, prospective ayant enrôlé 173 patients dans le cadre d’un essai contrôlé randomisé de supériorité. Quatre-vingt-six patients ont mené à bien le traitement thermal ; 87 constituaient le groupe témoins recevant les soins usuels. Les critères d’inclusion et d’exclusion étaient précisés. Les critères de jugement sont définis. L’étude satisfait aux critères de l’Académie. Tous les sujets étaient porteurs d’une gonarthrose symptomatique. La douleur était mesurée par l’échelle visuelle analogique 100mm, la fonction par l’échelle de Womac, la qualité de vie par le EuroQoL5D, les médicaments analgésiques pris ont été relevés. L’évaluation au 6e mois montrait une amélioration statistiquement significative dans le groupe thermal de la douleur, de l’incapacité, de la qualité de vie, de l’état clinique acceptable, de l’amélioration cliniquement pertinente et de la satisfaction des patients. Tous ces éléments étaient statistiquement supérieurs dans le groupe thermal par comparaison avec le groupe témoin. Le dossier du pétitionnaire satisfait aux réquisitions légales. L’eau sulfatée peut être utilisée en rhumatologie. L’étude interventionnelle réalisée, en conformité avec les critères 2020 de l’Académie, permet la vérification de la qualité des soins en termes de mise en œuvre, de bénéfice sanitaire, de sécurité pour les patients et les personnels. L’Académie a donné un avis favorable à la demande de l’établissement thermal de Saint-Jean d’Angély.

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  • Communiqué de presse

    Laurence Plévert, winner of the History of Medicine Award for her book « Augusta Klumpke, pionnière de la médecine » («Augusta Klumpke, medicine pioneer »)

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  • Communiqué de presse

    Stéphanie Dupays, winner of the Literary Award of the National Academy of Medicine with « Un puma dans le cœur » («A puma in the heart»)

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  • Rapport

    Rapport 23-15. Rapport inter-académique. La mise en application du règlement européen 2017/745/EU sur les dispositifs médicaux

    Inter-academic report. The implementation of European Regulation 2017/745/EU on medical devices

    Les auteurs n’ont pas de conflits d’intérêt sur le sujet.

    Les dispositifs médicaux (DM-DMI) sont un élément déterminant dans le diagnostic, le traitement et la surveillance de nombreuses pathologies.  Après les premières réglementations européennes dans les années 90 et à la suite de différents scandales sanitaires a été promulgué un règlement européen s’imposant aux états-membres (2017/745/UE) dit MDR. Un certain nombre de difficultés dans sa mise en application, apparues peu après sa publication et faisant craindre à terme une pénurie de ces produits ont incité l’Académie nationale de Médecine, rejointe par les Académies de Chirurgie et de Pharmacie, à analyser la réalité de la situation et à faire des recommandations susceptibles de pallier ces difficultés.

    Après avoir audité les parties prenantes : sociétés savantes, autorités compétentes, organismes notifiés (ON) responsables du nouveau marquage CE, fabricants…, il a été décidé, compte tenu de l’urgence de la situation, de publier un premier communiqué tri-académique. Il comporte trois recommandations portant sur les moyens nécessaires au fonctionnement des ON, le report de la date limite des délais d’application du règlement et l’évaluation des risques d’être privés de DM/DMI indispensables. Ce communiqué largement diffusé a été suivi d’une demande officielle de la France de prolonger la période transitoire de mise en application.

    Il a été relayé par un deuxième communiqué co-signé par la FEAM (Fédération Européenne des Académies de Médecine), à l’intention des autorités européennes, comportant les mêmes recommandations, assorties d’une demande d’obligation d’utilisation des registres de DM implantés.

    Le Conseil européen des ministres de la santé (EPSCO) ainsi que le Parlement européen à une très large majorité sont allés dans le sens de ces recommandations en février 2023, avec notamment une prolongation du délai d’application du MDR porté à décembre 2027 et 2028 (en fonction de la classification des DM), en l’assortissant d’un certain nombre d’obligations pour les fabricants.

    Les Académies à travers leurs recommandations réitèrent leur soutien aux actions favorisant l’innovation, tout en garantissant la sécurité des malades, en particulier grâce au maintien de la surveillance sur la réalité et la qualité du marquage CE des DM/DMI non encore validés.

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  • Rapport

    Rapport 23-16. La coopération sanitaire de la France avec les Pays à Ressources Limitées

    Health cooperation between France and countries with limited resources

    Les auteurs n’ont pas de liens d’intérêt avec le contenu du rapport.

    La France a un long passé de coopération sanitaire avec les pays à ressources limitées. Malgré des financements importants et une expertise reconnue, son engagement n’est plus reconnu à la hauteur des attentes de ces pays.

    Ce recul s’explique par des choix stratégiques privilégiant les activités multilatérales aux dépens des actions bilatérales insuffisamment financées, à leur défaut de programmation, de coordination, de suivi, et d’évaluation de leur efficacité. Le soutien aux maladies chroniques non transmissibles est insuffisant, ainsi que la lutte contre la morbidité liée aux carences de recours à la chirurgie.  Le continuum entre les activités de soins et la recherche, (dont la recherche clinique), n’est plus assuré.

    L’expertise française n’est pas en mesure de contribuer suffisamment aux enjeux de gouvernance des organismes internationaux, à la formation en santé mondiale, à la coordination des actions de terrain et à une interaction avec les autres partenaires européens. Pour permettre une politique cohérente, efficace, et visible, répondant à ces enjeux, ce rapport formule des recommandations, en particulier la mise en place d’un Haut Conseil en Santé mondiale, en vue de la définition, de l’élaboration, du suivi et de l’évaluation d’une stratégie d’ensemble de la coopération sanitaire de la France avec les pays à ressources limitées.

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  • Communiqué

    From the suspension to the repeal of compulsory vaccinations for caregivers How far will the regression go ?

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  • Avis

    Avis 23-14. L’approche transorificielle et percutanée : évolution des pratiques

    L’approche diagnostique et thérapeutique mini-invasive par voie transorificielle ou transpariétale (l’interventionnel) progresse de façon rapide et inéluctable. Cette révolution a réduit le clivage médecine/chirurgie et favorisé le développement de sous-spécialités avec de nouvelles exigences de formation. Elle a placé les opérateurs dans une situation de dépendance vis-à-vis de la technologie avec une nécessité de transformer les sites opératoires. L’intégration de ces nouveaux modes opératoires en fonction des spécialités est actuellement variable. Le développement de ces nouvelles approches influencera la répartition territoriale des centres experts afin de faciliter un accès égal de la population à ces centres, modifiera l’exigence de résultats et requerra un recueil exhaustif de ces actes médicaux.

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  • Communiqué

    Ageing well: from precision medicine to personalized prevention

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  • Communiqué de presse

    LET’S PROTECT YOUNG ADULTS FROM HEMOCHROMATOSIS!

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  • Communiqué

    Brain organoids are not mini-brains

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  • Rapport

    Rapport 23-13. Rapport sur la demande de l’établissement thermal de Castéra-Verduzan (Gers) en vue de l’obtention de l’orientation thérapeutique « RHUMATOLOGIE-RH ».

    Report on the application of the Castéra-Verduzan balneotherapy care facility to obtain the agreement to treat patients with rheumatic conditions “RHEUMATOLOGY-RH”.

    Les auteurs de ce rapport et les membres de la commission 3 n’ont pas de lien d’intérêt.

    L’académie doit examiner l’étude par analogie et l’étude clinique réalisées en vue de l’obtention de l’agrément de « Rhumatologie » par l’établissement thermal de Castéra-Verduzan. L’eau de Castéra est une eau minérale naturelle, froide, sulfatée. De telles eaux sont utilisées largement en rhumatologie. 21 stations thermales françaises agréées en Rhumatologie utilisent des eaux minérales de ce type. 18 études contrôlées et randomisées, parues dans la littérature internationale anglophone avec facteur d’impact attestent d’un bénéfice clinique dans la lombalgie chronique, l’arthrose du genou, l’arthrose généralisée, les tendinopathies chroniques de l’épaule. L’étude clinique réalisée, conformément aux critères de 2020, est une étude interventionnelle, prospective ayant enrôlé 62 patients qui ont été comparés à une population témoin d’essai contrôlé randomisé dans le cadre d’une MAIC. 61 patients ont mené à bien le traitement thermal. Les critères d’inclusion et d’exclusion étaient précisés. Les critères de jugement sont définis. L’étude satisfait aux critères de l’Académie. Tous les sujets étaient porteurs d’une gonarthrose symptomatique. La douleur était mesurée par l’échelle visuelle analogique 100 mm, la fonction par l’échelle de Womac et l’index de Lequesne, la qualité de vie par le SF 12, le niveau d’activité physique par l’IPAQ, les médicaments analgésiques pris ont été relevés. L’évaluation au 6ème mois montrait une amélioration significative, comparable à ce que l’on avait mesuré à la fin de la cure, de la douleur, de l’incapacité, de la qualité de vie (score somatique) et une diminution de la consommation médicamenteuse. La comparaison, dans le cadre d’une MAIC avec pondération IPTW, avec les données de l’étude «Thermarthrose» a montré une différence significative en faveur des curistes pour parvenir à une amélioration cliniquement pertinente (MCII : minimum clinical important improvement).

    Le pétitionnaire a satisfait aux obligations légales. L’eau sulfatée peut être utilisée en rhumatologie. L’étude interventionnelle réalisée, en conformité avec les critères 2020 de l’Académie, permet la vérification de la qualité des soins en termes de mise en œuvre, de bénéfice sanitaire, de sécurité pour les patients et les personnels. L’Académie a donné un avis favorable à la demande de l’établissement thermal de Castéra-Verduzan.

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  • Rapport

    Rapport 23-12. Enjeux médicaux et sociétaux de la transplantation hépatique (TH) en France

    Liver transplantation medical and societal issues in France

    Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêt en relation avec le contenu de ce rapport

    La transplantation hépatique est un traitement très efficace des formes les plus graves de cirrhose, ainsi que des petits carcinomes hépatocellulaires localisés. Après la greffe, l’espérance de vie à 10 ans est d’environ 70%. Ces résultats exceptionnels pour une maladie mortelle à très court terme sont altérés par la rareté des greffons qui explique une mortalité de 10 à 15% en attente de la greffe, et conduit à utiliser des organes dits marginaux source de complications postopératoires graves. Mais surtout, avec le long terme les malades greffés développent, sous l’effet du terrain qui les a amenés à la transplantation ou des traitements immunosuppresseurs, une véritable “maladie post-greffe”, faite de manifestations somatiques et de troubles psychiques parfois graves dont la prise en charge fait désormais l’essentiel de l’activité et de l’expertise des centres de greffe hépatique. Les enjeux de la transplantation hépatique, d’abord essentiellement médicaux et techniques, deviennent sociétaux et imposent de réviser l’organisation de cette thérapeutique.

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  • Communiqué

    Des ongles « brillants », mais pas sans risque !

    “Shiny" nails, but not without risk!

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  • Communiqué

    Getting public hospitals out of the trap of temporary medical staff

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  • Communiqué de presse

    The French national academy of medicine announces the names of the four 2023 finalists of the National Academy of Medicine Literary Prize

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  • Rapport

    Rapport 23-11. Les zones sous-denses, dites « déserts médicaux », en France. États des lieux et propositions concrètes

    Low medical density areas, so called « medical desertification », in France. Overwiew of the situation and concrete proposals

    Les auteurs de ce rapport déclarent n’avoir aucun lien d’intérêt avec le sujet

    L’extrême gravité de la pénurie en médecins en France et la complexité du problème posé ont conduit l’Académie nationale de médecine à établir un état des lieux précis et à exprimer les recommandations suivantes : (i) proposer d’urgence : l’instauration d’un service médical citoyen d’un an pour les médecins nouvellement diplômés dans le cadre d’un engagement contractuel s’appuyant sur leur conscience professionnelle et excluant toute forme de régulation ou de coercition, notamment concernant l’installation. Ce service médical citoyen permettrait de renforcer la médicalisation des zones sous-denses et d’éclairer le choix de carrière des jeunes médecins par une expérience de terrain ; toutes mesures favorisant le cumul emploi-retraite des médecins récemment retraités tout en permettant à leurs cotisations de générer des droits supplémentaires ; favoriser l’exercice multisite qui a déjà fait ses preuves dans notre pays lorsqu’il fut confronté à un déficit de soignants après la seconde guerre mondiale, et qui devrait retrouver une place privilégiée dans la lutte contre les déserts médicaux (par exemple un groupe de 5 médecins exerçant ensemble pourrait assurer une journée de consultations par semaine dans un cabinet décentralisé, avec des aides de la collectivité locale qui l’accueille) ; une sensibilisation de la population au bon usage de la médecine, incluant le respect des rendez-vous pris auprès des médecins et autres soignants, et la reconnaissance du service rendu par le système de santé français eu égard à sa complexité, son coût et ses difficultés d’exercice ; (ii) mettre en place au plus vite les autres mesures suivantes : redonner au médecin du temps médical : en optimisant les délégations de tâches à d’autres professionnels de santé (infirmiers, maïeuticiens, pharmaciens…) dans le cadre de parcours de soins coordonnés par le médecin, en respectant le champ de compétence de chacun ; en allégeant la charge administrative en simplifiant les réglementations et en recrutant des assistants médicaux, des secrétaires et des personnels informatiques ; promouvoir et faciliter l’exercice et les installations précoces dans les zones sous-denses (guichet unique, incitation au cumul emploi-retraite, exercices multisites, consultations délocalisées, bon usage de la télémédecine) ; renforcer la sécurité des médecins dans les zones sensibles ; réactiver les visites à domicile, en les valorisant financièrement et en les facilitant techniquement ; densifier localement les interactions avec l’hôpital ; augmenter immédiatement et significativement le « numerus apertus », en l’adaptant aux besoins des territoires, évalués avec les élus locaux, les médecins (libéraux, hospitaliers, universitaires) et les autres professionnels de santé, ainsi que les représentants des patients ; diversifier l’origine territoriale et sociale des étudiants par des incitations et des accompagnements dès le lycée ; développer les stages en zones sous-denses dès le deuxième cycle, en augmentant le nombre de stages et de maîtres de stage, et en créant des tuteurs ; éviter toute coercition concernant l’installation en médecine libérale, de même que lors des stages dans la quatrième année du DES de médecine générale.

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